A PROPOS DE LA SORTIE DU PETIT AGE GLACIAIRE

Un grand merci à scaletrans pour cette excellente traduction de l'article de

Syun-Ichi Akasofu

 "On the recovery from the Little Ice Age", version originale en libre accès ici

International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, USA; sakasofu@iarc.uaf.edu
Received 28 July 2010; revised 30 August 2010; accepted 3 September 2010.

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RESUME 

Un certain nombre de papiers publiés et de données d’accès libre sur les modifications du niveau des mers, le recul des glaciers, les dates de gel et de dégel des rivières, le recul de la banquise, l’étude des cernes des arbres, les carottages de glace et les changements d’intensité des rayons cosmiques depuis l’an mille jusqu’à présent, sont étudiés pour examiner comment la Terre est sortie du Petit Age Glaciaire (PAG). Nous avons appris que la sortie du PAG s’est produite de façon continue -en gros de manière linéaire, de 1800-1850 jusqu’à présent. Le rythme de récupération en termes de température est d’environ 0,5° C/siècle et est donc d’une grande importance pour la compréhension du réchauffement actuel. Cela semble indiquer, en se basant sur des données beaucoup plus longues, que la Terre est toujours en cours de sortie du PAG ; il n’y a aucun signe de fin de sortie avant 1900.Les relevés d’intensité de rayons cosmiques montrent que l’activité solaire est corrélée à la fois au PAG et à sa sortie. L’oscillation multi décennale d’une période de 50 à 60 ans se superpose à la tendance linéaire ; cette oscillation a culminé en 1940 et en 2000, provoquant l’arrêt temporaire du réchauffement  après 2000. Ces changements sont naturels, et afin de déterminer la contribution de l’effet de serre d’origine humaine, il est urgent de les identifier correctement et avec précision et de les retrancher de la tendance actuelle au réchauffement/refroidissement global.

Mots Clés : Petit Age Glaciaire

1. INTRODUCTION : LE PETIT AGE GLACIAIRE (PAG)

Le petit Age Glaciaire (PAG) est étudié dans un grand nombre de publications, y compris des monographies (cf. Lamb [1] ; Grove [2]. Bien qu’il soit généralement admis que le PAG s’est terminé il y a deux siècles, il n’y a pas beaucoup d’études sur la façon dont la récupération s’effectue. Dans cet article s’appuyant sur des documents publics et des données librement accessibles, nous constatons que le PAG a pris fin entre 1800 et 1850, mais la récupération a continué jusqu’à présent avec des ‘fluctuations’ se superposant . Dans ce chapitre nous reverrons rapidement les données du PAG. Au chapitre 2 nous examinerons les données des carottages, les dates de gel et de débâcle des fleuves, les changements de niveau des mers, les modifications de la banquise, les modifications des glaciers, les données des cernes d’arbres et de l’intensité des rayons cosmiques, et nous constaterons  que la récupération a progressé de 1800-1850 jusqu’à maintenant.

Dans le chapitre 3, possédant des données plus précises après 1900, nous constaterons que les changements de température Durant le 20ième siècle peuvent être considérés comme la continuation de la récupération, avec une tendance approximativement linéaire de 0,5°C/siècle, avec des oscillations multi décennales se superposant. Au chapitre 4 nous apprendrons d’après les changements d’intensité des rayons cosmiques depuis l’an 1000 jusqu’à maintenant que l’activité solaire fut relativement faible durant le PAG, mais a commencé à augmenter autour de 1800-1850. Au chapitre 5 on suggère que l’oscillation multi décennale arrête temporairement la récupération du PAG donnant une situation similaire à la période 1940 à 1975. Le résumé est donné au chapitre 6 et la conclusion au chapitre 7.

On ne peut douter que la Terre ait connu une période relativement froide après l’Optimum Médiéval de l’an 1000. Dans ce chapitre nous verrons rapidement les changements de température depuis l’an 1000 jusqu’à présent avant d’examiner les détails de la sortie du PAG. La Figure 1(a) montre un exemple caractéristique de données des cernes d’arbres de latitudes moyennes (Esper et al. [3] ; Frank et al. [4]). Comparée à la moyenne de 1961-1990, la température fut relativement basse depuis environ 1100 jusqu’à 1800-1850, montrant que la Terre a connu un période relativement froide, le PAG. Nous nous intéressons particulièrement ici à la récupération qui commença aux environs de 1800-1850, c'est-à-dire à l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent. On peut voir que l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent fut continue avec des ‘fluctuations’ superposées et qu’il n’y a aucun signe de fin de récupération avant 1900.

La Figure 1(b) montre les variations de température de l’an 900 jusqu’à présent qui combine sept (incluant la Figure 1(a)) différents résultats de recherche (National Research Council [5]. Il est clair d’après les Figures 1(a) et 1(b) que la Terre a connu une période relativement froide de 1100 jusqu’à 1800 environ, le PAG. A nouveau on peut noter que toutes les données montrent la récupération progressive depuis 1800-1850 jusqu’à présent, avec des ‘fluctuations’ se superposant.


   Figure 1. (a) Variations de températures d’après les cernes d’arbres de 14 sites depuis 800. On voit les données ajustées par Esper et al. [3] avec la moyenne des données brutes. La ligne en pointillés représente l’anomalie sur la période référence 1961-1990 (Frank et al. [4])

Figure 1.(b) Reconstructions de variations de température générales de surface (Hémisphère Nord ou ensemble du Globe) de sept différentes équipes de recherche (incluant la Figure 2(a) avec les données instrumentales de la température globale de surface. Chaque graphe donne une histoire quelque peu différente des variations de température et est sujet à des séries d’incertitudes quelque peu différentes qui s’accroissent généralement lorsque l’on recule dans le temps, comme indiqué par le grisé (National Research Council [5]

Figure 1(c) Scène de débâcle au Lac Suwa dans l’île centrale du Japon entre 1450 et 2000. Elle produisait un bruit important et on pensait que Dieu franchissait le lac. C’est pour un motif religieux que l’évènement est enregistré depuis si longtemps. Le jour zéro se réfère au 1er Janvier. Les tirets au sommet indiquent les années où la débâcle ne s’est pas produite (Ito [6]) 

La Figure 1(c) montre un intéressant enregistrement de la date de rupture au Lac Suwa dans l’ïle centrale du Japon de 1450 à 2000. Le lac a une forme quasi circulaire, et ce phénomène particulier de rupture, appelé “Omiwatari”, ce qui signifie ‘passage de Dieu’, tend à se produire au début de la période de gel, peut-être à cause de la pression exercée par l’expansion de la glace. Le retard dans les dates de rupture indique un réchauffement de 1800 jusqu’à maintenant (Ito [6]). Cet exemple montre que le PAG s’est aussi produit en Asie. La présence du PAG dans la zone Indo-Pacifique est documentée par Nunn [7], Oppo et al. [8] et d’autres (voir Lamb [1] ; Grove [2] ; Fagan [9]). En réalité, nombre de publications indiquent que le PAG fut un phénomène mondial (Kweigwin [10] ; Tarand & Nordli [11] ; van Engelen et al. [12] ; Pollack & Smerdon [13] ; Asami et al. [14] ; Moberg et al. [15] ; Holmes et al. [16] ; Liu et al. [17] ; Richey et al. [18] ; Aono [19]).

1.  pastilleverte | 15/02/2011 @ 20:07 Répondre à ce commentaire

Aïe, aïe, aïe, conclusion point 6 :
l’opinion est que….
point scientifique tout ça…
Bon je siffle la fin de la récré : le CO2, rien que le CO2, mais tout le CO2
ET
L’Homme est coupable, l’Homme est coupable, l’Homme est coupable
(Vous pensez que je vais recevoir le prix Nobel de la paie avec ça ?)

2.  Papyjako | 15/02/2011 @ 21:17 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#1),

l’opinion est que….
point scientifique tout ça…

C’est bien pourtant cette humilité qui démontre qu’Akasofu un grand scientifique. Après avoir démontré, scientifiquement, la thèse qu’il défend, il ouvre la porte en disant que c’est seulement son « opinion », qui admet donc la preuve contraire.

On est tellement loin des escrologistes (merci MiniTax) a la Hansen, Jones, Mann et autres Jouzel qui prétendent détenir – et imposer – la vérité – leur vérité – en se basant sur des faits trafiqués, bidouillés, arrangés …

On l’attend « la preuve contraire » à laquelle Akasofu ouvre un boulevard. 😈

3.  lemiere jacques | 16/02/2011 @ 1:00 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#2), sur le fait qu’il a demontré ,je ne suis pas vraiment d’accord…c’est surtout une présentations de données connues par ailleurs …si on ne met pas en évidence des relations causales et qu’on ne sait pas les quantifier on ne peut par dire grand chose…
c’est sans doute ce que les climatologues pensaient avant l’émergence de la thèse CO2…on sort du petit age glaciaire…sans doute l’activité solaire….
Il faut étudier le climat quoi….et le comprendre…

4.  skept | 16/02/2011 @ 1:43 Répondre à ce commentaire

Merci pour le travail de traduction. Même observation que lemiere jacques ci-dessus, il n’y a pas à proprement parler de démonstration (laquelle, en climatologie, n’existe généralement pas : on fait tourner un modèle dont une partie des équations reflètent des hypothèses de travail sur une partie de la réalité, les phénomènes paramétrés, les conditions initiales, etc.).

Depuis un ou deux ans, on voit apparaître des papiers sur les fluctuations 30-60 ans et les oscillations non forcées : Semenov 2008 et 2010, Swanson 2009, Bye 2011.

Ce que je trouve intéressant (comme pour le papier précédent des glaciologues russes) : nous sommes à un tournant pour certaines hypothèses, le réel va trancher au cours de la décennie 2010 (et non aux calendes grecques). A ma connaissance, aucun des 20 modèles GIEC n’anticipe une stagnation ou une baisse durable. J’ai lu un article où Latif (un des auteurs qui prévoient une stagnation ou une baisse) annonce déjà que celle-ci pourrait être suivie, à partir de 2020 ou 2030, par la bonne vieille hausse quasi-linéaire jusqu’à 2100, à laquelle les modèles nous ont habitués… C’est assez drôle.

Mais on n’en est pas là, je suis curieux de ce que nous observerons. Et d’abord de voir ce que donnera sur 1850-2010 cette nouvelle base.

5.  Caille folle | 16/02/2011 @ 2:03 Répondre à ce commentaire

skept (#4),

A ma connaissance, aucun des 20 modèles GIEC n’anticipe une stagnation ou une baisse durable. J’ai lu un article où Latif (un des auteurs qui prévoient une stagnation ou une baisse) annonce déjà que celle-ci pourrait être suivie, à partir de 2020 ou 2030, par la bonne vieille hausse quasi-linéaire jusqu’à 2100, à laquelle les modèles nous ont habitués

Non, vous n’avez pas lu d’article dont Latif est coauteur mais la blogosphère sceptique, c’est à dire n’importe quoi.

But in fact, Latif only projects moderated warming up to 2015

http://deepclimate.org/2009/10.....of-contro/

6.  Caille folle | 16/02/2011 @ 2:30 Répondre à ce commentaire

skept (#4),

Et l’augmentation n’est pas linéaire, par exemple Easterling and Wehner (2009):
http://webdiary.com.au/cms/?q=image/view/2865
http://www.agu.org/journals/AB.....7810.shtml

7.  Marot | 16/02/2011 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Une partie du sujet traité par S. Akasofu est vu également en des termes différents par J. Curry pour le refroidissement des années 1940-1970.

En janvier Peter Webster y avait fait un papier sur le réchauffement de 1910-1940.

8.  Marot | 16/02/2011 @ 23:42 Répondre à ce commentaire

skept (#4)
C’est quand même navrant de voir comment des blogs réchauffistes peuvent fabriquer leurs interprétations.

Latif a fait une conférence, soit. Une phrase qui a du lui être reprochée vivement lui a échappé. Eh oui, il a eu un instant de franchise.

Eh bien les blogs vous sortent :
Fred Pearce a compris de travers
Andy Revkin a compris de travers.

Et les petits blogueurs de vous expliquer que des journalistes de ce calibre sont des nuls incapables de suivre une conférence.
Encore un peu, ils expliqueront que Latif est une buse qui bafouille.

9.  Caille folle | 17/02/2011 @ 0:25 Répondre à ce commentaire

Marot (#8),

On parle de Keenlyside et al (2008) que skept (#4) prétend avoir lu et compris:

J’ai lu un article où Latif (un des auteurs qui prévoient une stagnation ou une baisse) annonce déjà que celle-ci pourrait être suivie, à partir de 2020 ou 2030

Ce n’est pas le cas puisque Keenlyside et al (2008) suggèrent que la température globale peut ne pas augmenter jusque 2015 environ avant d’augmenter à nouveau.

10.  XLM | 17/02/2011 @ 0:52 Répondre à ce commentaire

skept (#4),

« A ma connaissance, aucun des 20 modèles GIEC n’anticipe une stagnation ou une baisse durable »

Oh, les « incertitudes » laissent de la place pour cela je pense. Au moins une stagnation en tout cas, un peu comme celle d’aujourd’hui. Et par « incertitudes » j’entend les différentes possibilités de variations internes.

Bon sinon ne pas oublier de faire gaffe quand on parle de projections sans scénarios spécifiques incluant un minimum solaire, du volcanisme intense, etc…
On peut très bien avoir un refroidissement important dans les prochaines décennies à cause de cela, sans que les projections soient invalidés, c’est juste en dehors de leurs champs d’applications en quelque sorte. Le seul forcage important à peu près connus, ou dont on a une certaine maitrise du moins, c’est les GES. Les variations précises sur des fenetres de 20-30 ans ne sont donc pas atteignable.

11.  skept | 17/02/2011 @ 2:22 Répondre à ce commentaire

Bon le commentaire a été perdu.

Je ne vais pas le refaire en entier pour Caille folle, c’est simple : le GIEC dit qu’il faut faire confiance aux projections intermodèles, car elles sont plus fiables que les modèles seuls. je cite l’AR4 :

Many of the figures in Chapter 10 are based on the mean and spread of the multi-model ensemble of comprehensive AOGCMs. The reason to focus on the multi-model mean is that averages across structurally different models empirically show better large-scale agreement with observations, because individual model biases tend to cancel (see Chapter 8). The expanded use of multi-model ensembles of projections of future climate change therefore provides higher quality and more quantitative climate change information compared to the TAR.

Et ces projections intermodèles supposées être de meilleure qualité et plus proches des mesures sont quasi-linéaires, pas de variations autre que quelques années, il est aisé de le constater dans le SPM ou dans le suivi que fait Real Climate chaque année.

Donc, le papier cité Easterling and Wehner (2009) est à côté de la plaque (il prend un modèle seul) ou alors contredit le rapport GIEC sur ses propres choix de qualité.

Sur les modèles individuels, je me suis peut-être avancé mais je n’ai pas souvenir qu’un seul prévoit une pause de 20 ans. Est-ce le cas ? Lequel au juste ?

XLM (#10),
Je parle sans forçage volcanique imprévu, bien sûr. Et le forçage solaire vaut peanuts pour le GIEC (0,1 à 0,3 W/M2 depuis Maunder), donc là encore, soyons cohérent. Ce n’est pas un minimum même un peu prononcé qui est censé avoir des effets significatifs sur le climat à l’échelle globale. Ou alors le GIEC se trompe, l’effet solaire est plus prononcé.

On n’en est pas là, on verra bien.

Caille folle (#9),

En l’occurrence, je ne parlais pas d’un article scientifique, mais d’un article que le dénommé Robert, à moins que ce ne soit aha, avait mis en lien chez Huet, un truc de blog.

12.  Papyjako | 17/02/2011 @ 7:30 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#5),
J'aime beaucoup les contorsions de l'auteur de l'article cité par caille folle pour dire "Latif l'a dit, mais ne l'a pas dit fort"

Mais, ce que j'aime par dessus tout est le petit graphique N° 2 (de l'article), d'origine Latif soi-même :
 
 
 
 Ce qui me met en effet en joie, c'est de me projeter aux environs de 2030, et de lire 

L'année la plus chaude depuis 1998 est … 1998. Le réchauffement est donc arrêté depuis TRENTE DEUX ans et a été remplacé par un léger refroidissement, alors même que l'exploitation des énormes réserves de gaz de schiste ("shale gaz") a permis de multiplier par 5 les émissions de CO2

et d'entendre alors caille folle s'égosiller pour essayer de vendre ses "forçages" CO2 avec toute l'assistance qui rigole.
 
 Si Latif a raison, nos amis carbocentristes ont du pain sur la planche, et ça va être dur … très dur !… :mrgreen:

13.  skept | 17/02/2011 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#12),

Oui voilà, c’était ce graphique et ce blog, merci d’avoir remis le lien. Ce graphique est trompeur. Si les T stagnent et que les modèles AOGCM doivent reprendre leur copie en essayant de simuler correctement le climat (ce qu’ils font déjà assez mal, l’AR4 du GIEC le rappelle à qui sait lire), ils produiront de nouvelles trajectoires et une nouvelle sensibilité avec des nouvelles équations dans leur paramétrage. On ne peut absolument pas présumer ce qui en sortira, comme ce graphique le laisse entendre. Et le temps que les modèles s’améliorent dans la phase de refroidissement annoncée par Latif, il va de soi que les opinions seront devenues totalement indifférentes à la question, voire résolument hostiles à l’idée d’une expertise scientifique à son sujet. C’est encore et toujours une question de cohérence, à laquelle je suis personnellement attaché dans ce débat : une grande confiance avancée dans les projections des modèles impliquera une grande défiance si les modèles se trompent. Le GIEC doit accepter les conséquences logiques de ses propos.

A propos de projections, c’est le point qui me gêne dans la figure finale d’Akasofu (son résumé en 6) : il projette la suite de l’oscillation jusqu’en 2100, mais sans argument sur la justification physique de cette simple prolongation. Même si la variabilité forcée n’explique pas tout le signal des T, et que celui-ci inclut aussi une variabilité interne à des échelles de temps décennales à séculaires (voire plus), cette variabilité forcée existe tout de même!

14.  volauvent | 17/02/2011 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

skept (#13),

Ce qui est surtout gênant dans la courbe de LATIF, c’est que la courbe sous-jacente à l’oscillation (censée être due au CO2) est d’allure quasi exponentielle, ce qui impliquerait que la croissance des émissions est en exponentielle d’exponentielle, puisque tout le monde admet que la température varie comme le Log des concentrations. Dans ce cas, on aura tout brûlé bien avant 2100.
Quelqu’un a t il une explication?

15.  skept | 17/02/2011 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

volauvent (#14),
Latif peut toujours partir d’un modèle qui donne une sensibilité très forte, au terme de laquelle il suffirait d’un doublement pour gagner 4 ou 5 K. Nous sommes de mémoire vers 430 ppm CO2eq, dont c’est largement envisageable d’arriver au doublement d’ici 2050 par exemple.

Le problème de ces modèles à forte sensibilité, comme celui de l’IPSL, c’est de coller aux tendances 1850-2010. Ils ont déjà du mal (raison pour laquelle le GIEC prend des simulations-projections intermodèles), alors si cela stagne trop longtemps…

16.  volauvent | 17/02/2011 @ 15:40 Répondre à ce commentaire

skept (#15),

La sensibilité forte n’explique pas une croissance exponentielle de la température, sauf avec une croissance plus qu’exponentielle des émissions; je n’ai pas essayé de faire le calcul, mais cela ne doit même pas être physiquement possible d’investir assez vite dans des mines, des forages , des centrales et des voitures pour y arriver.
Et de toutes façons, on est encore dans la sensibilité transitoire; je ne crois pas qu’il y ait un modèle qui prévoit 4 ou 5 K de sensibilité transitoire.
Nota:vous parlez de 430 CO2 eq, Je ne suis pas sur que la valeur pré-industrielle de 280 ppm tienne compte des gaz autres que CO2; et on en sait encore moins sur le méthane que le CO2.

17.  Marot | 17/02/2011 @ 15:47 Répondre à ce commentaire

volauvent (#14), skept (#15)
Cette courbe dont on sait rien est un bel exemple de trucage à la petite semaine. On sait pour l’avoir vu combien de fois que la montée de 1910 à 1940 a la même amplitude que de 1970 à 2000.
La « gomme à Latif » est passée, plus rien, il y a du Mann dans cet homme.
De plus comme l’a soulevé volauvent, que vient faire cette exponentielle dans l’histoire ? C’est une sortie de chapeau, surtout qu’il a le culot d’écrire, c’est du Latif, qu’il en a retiré « l’ajustement » exponentiel qui reste visible comme le nez au milieu de la figure.

Pas de doute c’est Latif qui bafouille lamentablement. Fred Pearce et Andy Revkin avaient bien tout compris.

18.  pastilleverte | 17/02/2011 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

De mémoire également, même le GIEC évoque des sensibilités au doublement du CO2 relativement faibles (1 à 1,5k).
Par contre, toutes les retroactions sont positives, ce qui amène certains modèles aux +4 /+6 K d’ici 2100.
il est intéressant de voir la courbe de croissance de la concentration du CO2 (et non pas des émissions), qui, comme les températures a une tendance linéaire, avec les variations assez marquées selon les années (+1,5 ppm à +2,5 ppm ces dernières années);
390 à fin 2011, environ +2 par an, et environ 570 en 2100 (j’irai vérifier), et encore environ le double du taux de l’ère préindustrielle (encore qu’un certain nombre de mesures de l’époque dépassaient et pas qu’un peu, les 280)
Maintenant prenons le niveau des mers, c’est idem (tendance linéaire, autour de variations annuelles).
A ce propos dimanche soir sur France 5 :
Tuvalu, les premiers réfugiés climatiques (magnifique « marronnier »)
Les pauvres tuvaliens, à force de leur asséner depuis 40 ans que leur pays va sombrer dans les flots (c’est maintenant « bouledecritallisé » pour 2050, j’irai, peut être vérifier), y’en a qui ont fini par y croire et qui se sont exilés en NZ (certaines mauvaises langues pourraient suggérer que cet exil est plus motivé par des questions économiques ?), où ils rencontrent la débauche (le cannabis est plus nocif que le lait de coco, quoique…)
Altitude moyenne de l’archipel 1,50m.
hausse du niveau, admettons 5 mm par an (3 fois le niveau moyen admis, c’est un des endroits du monde où il monte plus qu’ailleurs), mais sans aucune retroaction positive (des coraux), la « submersion arriverait dans 300 ans, et pas 40, bon on va pas chipoter…

19.  XLM | 17/02/2011 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

skept (#11),

Sur les prochains 30 ans le co2 c’est quoi ? +1w/m2 ? Donc un bon minimum solaire bien rapide, c’est pas peanuts quand meme…

Et pour la variabilité « interne », cela m’étonnerais qu’il n’y ait pas certaines des simulations du giec qui ne montrent pas au moins une stagnation prolongée. Sur 2010-2020 en tout cas c’est sur.
Bref, faut pas regarder les courbes moyennes. Ce qui faudra regarder c’est si les oscillations du climat restent dans le faisceau des « spaghettis ». S’il en sort alors oui cela montre que la variabilité interne a été sous-estimée et que donc peut-être l’influence des autres facteurs a été sur-estimée.

20.  M | 17/02/2011 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

XLM (#19),

Sur les prochains 30 ans le co2 c’est quoi ? +1w/m2 ? Donc un bon minimum solaire bien rapide, c’est pas peanuts quand meme…

C’est même pas peanuts, parce que ce +1W/m² (avec une marge d’erreur non précisée), il sort d’où ? De votre boule de cristal ? Il faudrait le comparer à une irradiance solaire au sommet de l’atmosphère de ±1400 w/m², sur laquelle les scientifiques ne sont même pas unanimes. Après cela on se livre à de savants calculs de W/m² réfléchis, absorbés, réémis dans tous les sens, avec une précision de 0.1 W/m².

Trenberth, je le rappelle, est à la recherche de 0.9 W/m² qui manquerait dans son célèbre schéma du bilan énergétique.

C’est vraiment beau d’avoir une telle foi aveugle dans la pseudo-science climatique…

21.  scaletrans | 17/02/2011 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

C’est pas demain la veille qu’on pourra « voir » les GES (Ce concept est une solennelle ânerie à mon avis) dans les données de température. Je parie pour le chiffre de Akasofu: + 0.5° C en 2100 accompagné des oscillations conduites par le Soleil.

22.  MichelLN35 | 17/02/2011 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

M (#20),
skept (#11),

Je voudrais rappeler qu’une variation de +1w/m2 de l’irradiance solaire, c’est ce qui se passe sur un cycle solaire et c’est, en moyenne ce qui s’est passé sur la base des cycles depuis le minimum de Dalton, c’est passé à +2 w/m2 depuis le Maunder.

Le forçage solaire est donc de 1 ou 2 /1366w/m2 soit en % de ~0.07 à 0.15% de l’irradiance totale.
Au passage le forçage du CO2, c’est, depuis l’ère préindustrielle jusqu’à maintenant, passer de ~280ppmv à ~380 ppmv soit 100ppmv qui en % de l’atmosphère représente 0.01%.

Conclusion, sans l’intervention d’une supposée sensibilité climatique dont on n’a aucune théorie ni aucune expérience concluante, le forçage éventuellement lié au CO2 est entre 7 et 15 fois plus faible que le forçage solaire. Courtillot dans ces conférences ne fait pas la démonstration comme cela mais arrive à la même conclusion.

J’irais même plus loin, ce que j’ai utilisé n’est que la TSI, l’irradiance solaire totale moyenne, ce n’est qu’un indice à l’intérieur duquel il y a bien d’autres variations plus importantes, les UV par exemple et aussi probablement, dans la théorie de Svensmark, le vent solaire modulant les Rayons Cosmiques.

L’effet de serre est un bobard, period comme disent les anglais.

23.  XLM | 17/02/2011 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#22),

« est entre 7 et 15 fois plus faible que le forçage solaire »

Le raisonnement pour arriver à ces chiffres est très rigolo.

C’était un test pour voir qui suivait c’est ca ?

24.  XLM | 17/02/2011 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

M (#20),

« il sort d’où ?  »

Des modèles. Enfin c’est juste un ordre de grandeur hein. Juste pour comparer grosso modo l’influence du co2 et du solaire pour le giec, c’était le débat avec skept. Ne le détournez pas tout de suite svp.

25.  Marot | 17/02/2011 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Petite histoire.

Mesdames et Messieurs, le chercheur va vous dévoiler l’avenir.

(a parte : je mets schtick et shtuck à l’entrée)
Haute vois : Je fais tourner le modèle et il me dit…
Il me dit…
Shtuck et shtick ! Bravo, je vais le publier !

Voix au fond de la salle : C’est ce que vous avez mis au début.
Réponse : Ta gueule, t’es pas chercheur !

Quelques mois plus tard : Cette publication n’est pas convainquante.

Hurlements chez Tripes et Volailles :
Ouah, le mec, il ne sait pas lire une publi.
L’environnement de la publi est aussi important que le texte.
Il faut lire toutes les références pour comprendre.
Et pis, c’est marre, t’es nul et moi chuis chef, retourne à la fac en L1, ça te fera les pieds.

Et pis t’es pas chercheur, ferme la…

Fin de l’histoire.

26.  MichelLN35 | 17/02/2011 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

M (#20),
skept (#15),

Je ne réponds pas aux trolls mais je vous assure :
ces chiffres sont incontournables on peut les trouver sur Wiki par exemple. Ce n’est pas moi qui le premier ai fait cette remarque mais deux blogueurs sur WUWT je crois, répondant au spécialiste du soleil de Southhampton, Lockwood qui n’a jamais répondu et a un peu tourné casaque depuis.

C’est exactement comme la confusion de la moyenne des puissances (irradiance) et la puissance de la moyenne (températures) chez Kiehl et Trenberth, de l’arithmétique élémentaire.

27.  Laurent Berthod | 17/02/2011 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

Marot (#25),

C’est Huet, de trippes et volailles, qui ose dire : Et pis t’es pas chercheur, ferme la…
Il est gonflé le mec !

28.  Papyjako | 17/02/2011 @ 22:37 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#18),
Tuvalu

hausse du niveau, admettons 5 mm par an (3 fois le niveau moyen admis, c’est un des endroits du monde où il monte plus qu’ailleurs)

Merci de dire d’où sortent ces « informations » …

29.  Caille folle | 17/02/2011 @ 22:40 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#22),

Je voudrais rappeler qu’une variation de +1w/m2 de l’irradiance solaire, c’est ce qui se passe sur un cycle solaire et c’est, en moyenne ce qui s’est passé sur la base des cycles depuis le minimum de Dalton, c’est passé à +2 w/m2 depuis le Maunder.

Le forçage solaire est donc de 1 ou 2 /1366w/m2

Courtillot faisait la même erreur mais volontairement.
Saurez vous la trouver ?

PS: la suite est fausse également, comme il vous l’a été signalé par XLM.

30.  XLM | 18/02/2011 @ 1:35 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#26),

Bon sang vous me faites peur…vous etiez sérieux ? Vous avez réellement comparé un pourcentage de changement d’une constante solaire avec un pourcentage de changement de concentration d’une molécule dans l’atmosphère ? Et tiré de cela un chiffre sur l’importance relative de ces deux forcages ?

Je continue de croire à une petite blague. Vous etes pour la plupart vraiment pas des flèches ici, mais quand meme.

31.  skept | 18/02/2011 @ 3:52 Répondre à ce commentaire

volauvent (#16),

Et de toutes façons, on est encore dans la sensibilité transitoire; je ne crois pas qu’il y ait un modèle qui prévoit 4 ou 5 K de sensibilité transitoire.

Nota : la courbe de Latif commence en 1900, donc gagner 3,3 K entre 2000 et 2100 si l’on atteint le doublement eqCO2 vers 2050, cela doit être possible pour certains modèles. Vous savez, avec les 19 modèles IPCC, plein de choses sont possibles, un peu trop même smile

De plus, l’idée sous-jacente est que les oscillations masquent des transferts de chaleur sans empêcher son accumulation dans le système (océanique), donc cela ne se réchauffe plus, et puis d’un coup cela grimpe fort pendant quelques décennies.

Mais bref, tout cela est hautement spéculatif, que les AOGCM simulent d’abord les oscillations et leurs causes, on verra ensuite. C’est-à-dire qu’ils simulent vraiment le climat terrestre, pas une version un peu améliorée des EBM de Manabe en 1965… Là, il font joujou avec une boite radiative-convective améliorée.

32.  skept | 18/02/2011 @ 4:02 Répondre à ce commentaire

XLM (#19),

Sur les prochains 30 ans le co2 c’est quoi ? +1w/m2 ? Donc un bon minimum solaire bien rapide, c’est pas peanuts quand meme…

Le forçage anthropique n’est pas constitué que des gaz « ajoutés » dans telle ou telle période, mais des gaz accumulés sur la durée (de leur demi-vie atm.), donc ce forçage est d’ores et déjà supposé être écrasant dans la comptabilité GIEC, cf le bilan radiatif du SPM, best estimate de 1,6 W/m2 pour le forçage anthropique net en 2005, des cacahuètes pour le reste.

Quant à savoir si le soleil est bien compris, le GIEC répond : non. Il est en « low level of understanding ». C’est pas grave, n’est-ce pas, qui pourrait donc imaginer que le soleil a une influence sur le climat terrestre et qu’il vaut mieux en savoir plus avant de faire des conclusions robustes? Encore une idée farfelue…

33.  skept | 18/02/2011 @ 4:27 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#22),

D’un minimum à un maximum (à confirmer avec celui en cours, atypique), la variation de TSI est estimée à 0,08% environ. Mais pour passer de la TSI au forçage, on divise par 4 (géométrie de la terre) et on multiplie par 0,7 (albedo) puisqu’on s’intéresse au rayonnement entrant dans le budget énergétique de l’atmosphère-océan et non partant dans l’espace. Quant à la variance de la TSI entre le minimum de Maunder et maintenant, c’est discuté. Les valeurs solaires absolues sont elles-mêmes encore incertaines, Lean 2010 vient par exemple de suggérer une correction de 5 W/m2 pour le minimum, et les reconstructions par proxies depuis Maunder plus incertaines encore. On va sans doute y voir plus clair grâce au cycle actuel très différent des deux précédents (les trois seuls analysés par diverses mesures satellitaires). Wait and see.

Sinon, il n’y a aucun sens à comparer des %ages de variation TSI et de variation CO2, vous ne parlez pas du tout des mêmes mécanismes physiques. Il faut convertir tout cela dans la même unité (W/m2) et ensuite comparer.

34.  skept | 18/02/2011 @ 4:32 Répondre à ce commentaire

Marot (#25), Bizarre, cette histoire m’est familière.. smile

35.  lemiere jacques | 18/02/2011 @ 8:38 Répondre à ce commentaire

skept (#31), oui et sur le stockage éventuel de chaleur dans le système, il faudrait disposer d’un bilan entrée sortie énergétique planétaire très fiable pour pouvoir l’affirmer…

36.  lemiere jacques | 18/02/2011 @ 8:53 Répondre à ce commentaire

Marot (#25),
Et c’est quoi un scientifique??? chercheur est un boulot, j’ai personnellement vu des chercheurs publier des résultats erronés…personne ne vérifiera et ça fait une publi…
Faut pas raconter de bêtise certes le climat est complexe…mais si on est logique…on doit comprendre.
La seule chose difficile à avaler pour le pequin moyen est le calcul mathématique..hors c’est rarement dans ces calculs que ses situent les erreurs mais dans les hypothèses physiques…
Je crois que la climato a pris un chemin étrange à l’origine provenant du fait que ,on apprenait le calcul d’arrhenius ( désolé) en ouvrant des yeux ronds en ce qui concerne les hypothèses de depart…quoi…corps noir , ..pas de convection. et la flotte..le seul avantage de ce machin etait que à partir de chose qui devaient etre vraie ( CO2 absorbe IR) et de deux trois équations on trouvait des résultats « plausibles »..
ET force de l’académisme j’ai meme entendu dure que c’etait demontré…

37.  lemiere jacques | 18/02/2011 @ 8:59 Répondre à ce commentaire

skept (#33),
Sur les recherche de causalité…pour y arriver ..il faudrait s’interesser aux bonnes observables…une bonne serait la chaleur contenue dans les oceans et l’atmosphere……( et encore il faudrait considerer l’energie totale)…il faudrait connaitre le bilan energetique planetaire….

Non….on a commencé par regarder les temperatures des stations terrestres… et comme selon moi on ne connait pas quantité de chaleur contenue dans l’ocean et les echanges….les recherches de causalités echouent….

38.  Marot | 18/02/2011 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

skept (#34)
Tiens, tiens, ça touche à l’histoire vraie n’est-ce pas ?

Qu’ai-je oublié ?

39.  MichelLN35 | 18/02/2011 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

skept (#33),

Merci de vos objections, on apprend à tout âge.

Première remarque, il y en aura d’autres mais je n’ai pas le temps tout de suite, merci de votre compréhension.

Voici l’origine de mon agacement d’instit de l’ancien temps devant l’ignorance de l’arithmétique élémentaire par nos savants d’aujourd’hui ; et le mépris du public profane.

Voici de Lockwood en 2009 dans le national géographic :
http://news.nationalgeographic.....oling.html
repris sur WUWT
http://wattsupwiththat.com/200.....e-ice-age/

« Je pense que vous devez garder à l’esprit que le CO2 est à un bon 50-60% plus élevé que la normale, alors que le déclin de l’irradiance solaire n’est que de quelques centièmes de % » a dit Lockwood. « je pense que ceci aide à garder la perspective »
avec les remarques aigre douce de deux bloggueurs :
Je me demande s’il pense que quelques centièmes de % de…, disons, un milliard de $, c’est moins que 50 à 60 % d’augmentation sur quelques centaines de $.
4 05 2009 C Shannon (20:56:38) (wattsupwiththat.com)

4 05 2009 Ohioholic (21:32:10) :
Hmmm …. Si par normal il veut dire 300 ppm (.03%, .0003), alors ne parlons-nous pas de centièmes de % avec le CO2 aussi ?

Quant à passer de la TSI, dont j’ai bien dit que ce n’était qu’un « indice » intégrant diverses variations de radiation, au forçage ; mais comment fait on pour le CO2 ? Qui n’est pas non plus une moyenne de w/m2 que je sache. On utilise la sensibilité non définie physiquement et on ajuste les températures pour que « ça colle ».

Mais je reviendrai plus loin si vous y voyez un intérêt.

40.  Marot | 18/02/2011 @ 15:19 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#37)
Plus généralement, on ne sait rien des océans sauf un tout petit peu de leur couche superficielle.

41.  lemiere jacques | 18/02/2011 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

Marot (#40)couche superficielle, vous plaisantez on a 3000 bouées argo! on en sait même trop….. …et je voudrais bien voir aussi….car .. les echanges atmosphère couche superficielle de l’océan doivent etre assez ardus à modeliser…vague, vent , salinité, gaz dissout, embruns…ajoutons la biomasse pour corser le bazar..et bien sûr..conditions météo locales, ensoleillement .;etc….
je présume que rien que la dessus il doit y avoir des encyclopédies entières d’observations réelles et de mesures pour pouvoir traiter ça de façon réaliste ….
Bah ..tout ça on ne sait pas trop mais ça change pas….d’ailleurs rien ne change sauf le CO2…
Ne pas comprendre l’incredulité quand on prétend simuler le climat ( pour 100 ans) est etonnant ,cependant je peux à la rigueur accepter qu’on essaye de calculer en gros la contribution radiative du CO2 avec une modelisation mais là encore sans se projeter loin le l’etat initial…je ne suis pas climatologue…

42.  Caille folle | 18/02/2011 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#39),

Maintenant que vous avez compris la différence entre irradiance solaire totale et forçage solaire, vous devriez apprécier cet article de realclimate :

Extrait :

…et maintenant pour la partie de vrai truand

Bard et Delaygue ont mis à jour un certain nombre d’erreurs d’une nature plus troublante. Courtillot et al. commettent l’erreur de la « Terre plate » d’où provient le titre de notre article : ils donnent une impression trompeuse de la comparaison entre les forçages dû à la variabilité solaire et dû aux gaz à effet de serre, en oubliant de prendre en compte la géométrie sphérique de la Terre et son albédo.

43.  pecqror | 18/02/2011 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#42),
N’importe quoi, apprenez vos bases au lieu de dire n’importe quoi
http://goo.gl/YDmGN

44.  scaletrans | 18/02/2011 @ 22:10 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#42),

C’est assez plaisant de voir Bard et consorts attribuer à Courtillot et al. une des principales erreurs de leur propre parti.
Être pris pour un imbécile par un con est un plaisir des dieux.

45.  williams | 18/02/2011 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

Il faut voir que le rayonnement solaire varie non seulement suivant l’irradiation solaire qui varie suivant la constante solaire du a l’évolution de l’activité solaire à moyen terme (cycle de 11 ans) et à long terme (cycle 180 ans) mais aussi d’autre paramètres comme à ou aux :

– l’évolution de la nappe nuageuse qui est influencée par l’activité solaire (donc 2ème facteur dû au Soleil) à cause des rayons cosmiques. Et donc ça joue sur l’albédo… ;

– oscillations océaniques qui jouent sur la condensation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère sous forme de nuages et donc ceci influence la nappes nuageuses aussi ;

– etc

Williams

46.  Papyjako | 18/02/2011 @ 22:38 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#44),

Être pris pour un imbécile par un con est un plaisir des dieux.

C’est tout à fait juste 😆 … mais il faut reconnaître que

Être pris pour un con par un imbécile n’est pas mal non plus.

47.  the fritz | 19/02/2011 @ 10:33 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#42),
C’est du réchauffé

48.  lemiere jacques | 19/02/2011 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

skept (#32),
dans le domaine des idées farfelues , j’aime beaucoup l’anecdote qui était arrivée dans un grand collisionneur où des écarts énergétiques sont restés longtemps incompris jusqu’à ce qu’ farfelu propose que ce devait être la lune…et c’était bien ça via les déformations de la croûtes terrestres….
En ce que qui me concerne et sans avoir de preuves , je me pose régulièrement des questions sur les effets des conditions cinématiques générales liées à l’appartenance à un système complexe de solides et fluides déformables en interaction gravitationnelle sur les modes de circulations des fluides de la seule terre…on oublie toujours de parler de la lune quand on regarde le climat terrestre , c’est aussi gonflé…au mieux c’est un « oubli » qui signifie que c’est une constante évidente…soit admettons ….le problème est que la mécanique céleste est celle qui provoque les périodes glaciaires….
mais à part ce détail….il est évident que ça ne peut rien changer dans le climat….

Je constate que l’on parle toujours d’oscillations oceaniques ou solaires…sans en connaitre les causes profondes ( avec certitude)…mais le climat oui …on comprend très bien ça va de soi…
90% de certitude….

49.  lemiere jacques | 19/02/2011 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#48), ah oui et je persiste à penser que les causes des modifications du régime convectif solaire qui sont peut être cinématiques ( pour raisonner comme le giec sinon quoi?) sont aussi susceptibles de provoquer des modifications du régime convectif terrestre de façon directe…la question ne se situe pas dans le qualitatif mais dans le quantitatif….est ce que c’est pisser dans la mer ou faire fondre l’antarctique?

50.  joletaxi | 19/02/2011 @ 12:22 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#49),
je pense que vous apprécierez la lecture de ce billet:

http://climategate.nl/wp-conte.....ate_v7.pdf

je me permets de vous le recommander car il expose des explications basées sur des observations,et qu’il donne une explication plausible des alternances de « chaud-froid » dans le Pacifique.Sans négliger non plus qu’il est tout à fait dans ligne de mes convictions sur le sujet,ce qui est anecdotique.

J’avais lu en son temps une autre tentative d’explication sur le sujet,à partir des variations de l’ozone au dessus des pôles,qui n’avait pas l’air mal non plus.

Ce billet mériterait d’être traduit….

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