Merci à Scaletrans pour cette traduction qui fait le point sur les découvertes en cours au CERN.
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Attendez-vous à une prochaine surprise dans le débat sur le réchauffement anthropique. Le laboratoire de physique des particules le plus sophistiqué du monde – le CERN de Genève – annoncera bientôt que plus de rayons cosmiques créent réellement plus de nuages dans l’atmosphère terrestre. Plus de nuages signifient une planète plus fraîche. Ainsi, l’origine solaire du cycle climatique modéré long de 1500 ans sera finalement expliquée.
Les rayons cosmiques et les vents solaires sont des phénomènes intéressants – mais ils sont d’autant plus pertinents lorsqu’une théorie sans fondement menace de quadrupler les coûts de l’énergie pour la société. Le GIEC veut du carburant à 10 dollars (Ndt : le gallon), et les factures d’électricité en augmentation en vue de réduire les températures du globe d’une valeur bien trop faible pour être mesurée par la plupart des thermomètres.
En 2007, lorsque Fred Singer et moi-même avions publié Un réchauffement global inexorable tous les 1500 Ans, nous ne nous occupions pas vraiment des rayons cosmiques. Nous savions que le cycle de réchauffement/refroidissement modéré était réel, d’après les preuves issues des carottes glaciaires, des sédiments marins, des pollens fossiles et des stalagmites. Le cycle était le principal point contredisant l’hystérie du réchauffement anthropique du Groupement Intergouvernemental d’Etude du Climat (GIEC – IPCC).
Lorsque Willi Dansgaard et Hans Oeschger découvrirent le cycle de 1500 ans dans les carottages glaciaires du Groenland en 1984, ils surent immédiatement qu’il était conduit par le soleil. Ils avaient vu exactement le même cycle dans les molécules de carbone 14 des arbres, et dans les molécules de béryllium 10 des carottages glaciaires. Les deux genres de molécules se forment lorsque les rayons cosmiques rencontrent notre atmosphère. Le cycle avait produit une série complète de changements climatiques spectaculaires du Réchauffement médiéval au Petit âge glaciaire.
Le GIEC, pour sa part, annonçait que le soleil ne pouvait constituer l’élément de forçage dans aucun changement climatique majeur car l’irradiance solaire (Ndt “les variations de”) était trop faible. Le GIEC cependant n’intégrait pas les autres variations solaires qui pourraient amplifier l’irradiance solaire. En outre, le GIEC n’avait pas intégré dans ses fameux modèles de calcul, la connaissance de l’Optimum médiéval (950 – 1200), l’Optimum romain (200 av. JC – 600) et les importants réchauffements de l’Holocène centrés sur 6000 et 8000 av. JC.
Le GIEC voulait apparemment exclure le soleil en tant que facteur du climat pour laisser la place au CO2, qui n'offre qu'une corrélation de seulement 22 % avec nos relevés passés de température. Corrélation n’est pas raison, mais l’absence de corrélation du CO2 est fatale pour la théorie du GIEC.
Henrik Svensmark de l’Institut Danois de Recherche Spatiale écrivit le chapitre suivant de l’histoire des cycles du climat, juste avant que notre livre soit publié. Son expérience de chambre à nuages montrait que les rayons cosmiques naturel créaient rapidement un grand nombre de “graines de nuages” lorsque notre mélange de gaz atmosphériques était bombardé par des rayons ultra-violets. Les nuages couvrant souvent 30% de la surface terrestre, un changement modéré de la couverture nuageuse pourrait expliquer le cycle réchauffement/refroidissement.
Svensmark avait remarqué que le gigantesque “vent solaire” qui s’étend lorsque le soleil est actif, bloque ainsi en partie les rayons cosmiques qui auraient autrement frappé l’atmosphère terrestre. Lorsque le soleil faiblit, le vent solaire diminue. Récemment, l’Observatoire Américain du Soleil a noté une très longue période de “soleil calme” et a prédit 30 ans de refroidissement.
L’an dernier, l’Université Danoise d’Aarhus a fait une autre experience avec un accélérateur de particules qui a pleinement confirmé l’hypothèse de Svensmark : les rayons cosmiques amplifient la formation des nuages et donc refroidissent la Terre.
L’expérience du CERN est supposée constituer le test principal de la théorie de Svensmark. Aussi, il est significatif que le patron du CERN, Rolf-Dieter Heuer, vienne de déclarer au magazine allemand Die Welt qu’il avait interdit à ses chercheurs d’ “interpréter” les résultats de l’essai à paraître. En d’auttres termes, le rapport du CERN sera un listing brut des résultats. Ces résultats doivent appuyer Svensmark, sinon Heuer n’aurait jamais émis un ordre aussi étonnant concernant une expérience de cette importance.
Restez à l’écoute.
Dennis Avery (Source)
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13 réponses à “Irruption solaire à venir.”
Bonjour à tous. Je me permets humblement de vous donner un lien où j’évoque le sujet aujourd’hui. En espérant que l’article vous soit divertissant. Merci à tous pour le travail de cet excellent site
Climat : finalement, oui, le Soleil réchauffe bien la Terre
c’est encore plus beau avec une belle image…
http://climaterealists.com/index.php?id=8254
on ne s’en lasse pas….
par contre j’attire votre attention sur la contribution de Eschenbach
http://wattsupwiththat.com/201…..-take-two/
cela rejoint la théorie de S.Wilde… et la mienne… pas de raison de se priver d’un petit bonheur
Tant qu’à faire ,avez-vous vu le billet de Pielke sur les variations notées dans la survenance et la force des tempêtes et autres orages avec le WE ?
J’ai fait une traduction sommaire du communiqué officiel de presse du CERN si cela intéresse. Pour moi les conclusions vont au delà de la constatation que les rayons cosmiques favorisent la création d’aérosols; les constatations les plus importantes sont que les explications en vigueur du mécanisme de constitution des aérosols et de leur agrégation avec la vapeur d’eau pour former des gouttelettes sont incomplètes ce qui conduira à revoir tous les modèles lorsque l’on en saura plus ce qui est l’objectif de la poursuite de CLOUD. En particulier il semble que la présence d’acide sulfurique et d’ammoniaque ne suffise pas à tout expliquer.
État d’avancement de CLOUD, arrêté le 18 mars 2011
(message repris de celui que j’ai publié chez Pierre-Ernest.
Pour ceux qui s’intéressent vraiment à l’expérimentation CLOUD, voici la feuille de route publiée le 18 mars et quelques éléments qu’elle apporte.
1) Les 18 organismes scientifiques qui participent à l’affaire sont maintenant 21. Les ont rejoints :
L’université de Manchester, Royaume-Uni, expert mondial en particules de glace et en électricité atmosphérique.
Aerodyne Research, Inc, Massachusetts, Etats-Unis, leader mondial en spectromètres de masse pour les aérosols.
Tofwerk AG, Thun, Suisse, leader mondial pour les spectromètres de masse à temps de vol.
2) Une campagne de mesures était prévue en juin-juillet 2011 pour tester des molécules organiques
1. des amines (p.e. (CH3)2NH);
2. des composés organiques volatils comme ceux émis par les pins.
3) Les résultats des expériences de 2010 et 2011 seront présentés à la Conférence européenne des aérosols, EAC2011, Manchester, 4-9 septembre 2011, consulter le programme scientifique.
10 articles seront soumis à des revues.
3) Le second semestre sera consacré à l’analyse des données déjà acquises et à des améliorations de l’équipement en vue de définir le programme de 2012.
Marot #4 le lien feuille de route semble ne pas marcher.
Bob (#5)
Vrai, voici le bon.
Excellent article chez Realclimate à ce sujet.
A lire en entier.
Ouais,
Si vous voulez vraiment savoir ce que vaut (sur) Real Climate, lisez ce billet de Roger Pielke Sr.:
http://pielkeclimatesci.wordpr…..ly-1-2011/
En conclusion, sur trois affirmations de RealClimate , deux sont carrément fausses.
Pas mal !
Bon article de J. Duran sur l’article des Serbes que j’avais signalé brièvement ici.
Alain a donné une référence australienne sur ce sujet.
Il a été commenté par Lubos Motl, Nigel Calder et A. Watts.
Tout est expliqué en détail par J. Duran
La démarche est simple et astucieuse.
La reproductiblité est totale.
Les résultats sont remarquables.
caille folle (#8),
Oui et les commentaires aussi !
Jeffrey Davis (auteur de l’article):
« I’m confused. My understanding is that low cloud cover produces warmth and high cloud cover is associated with an increase in albedo and cooling. »
Je suis paumé, les nuages bas produisent de la chaleur et les nuages hauts sont associés à une augmentation de l’albédo et un refroidissement.
Pas très mainstream le Jeffrey !
(lire les commentaires de Hank Roberts juste au dessous pour ceux qui ne connaissent pas la compréhension standard de l’effet des différents nuages).
Le reste étant intéressant même si un peu spéculatif, on lui pardonnera un repas trop arrosé. Du reste, il est sans doute parti faire la sieste, il n’apparait plus dans le reste de la discussion.
Nicias (#11),
L’auteur de l’article est Jeffrey Pierce.
caille folle (#12),
Au temps pour moi !
Je suis rassuré.