Economie du changement climatique/3

2.4.3 Décroissance des températures durant des périodes d’accroissement du CO2

Troisième problème de l’hypothèse du CO2 : entre 1940 et 1970, et après 1998, les températures mesurées au sol ont décru (cf. Figure 5) malgré une élévation du niveau de CO2 durant ces deux périodes. Soit il existe d’autres facteurs importants influençant les températures globales à côté des variations de CO2, soit l’hypothèse du CO2 est incorrecte. Aucune des explications ne conforte vraiment l’hypothèse 3a.


2.4.4. L’accroissement des températures mesurées par satellite ne montre aucune empreinte de l’influence du CO2.

Le quatrième problème est que même durant les périodes d’accroissement des températures globales telles que mesurées par des stations au sol, il difficile de voir quelque rapport que ce soit avec la montée progressive des niveaux de CO2 dans les données de température par satellite. En fait, il est de plus en plus évident que la majorité de la montée des températures relevées par les stations au sol dans les années 80 à 90 semble plutôt être le résultat de l’effet de l’îlot de chaleur urbaine, le positionnement médiocre des instruments de mesure, sinon les tentatives des compilateurs de manipuler les données des stations au sol, plutôt que d’une augmentation réelle des températures [49]. L’effet présumé de ces divers cycles est illustré par un inventaire des données satellites de leurs débuts en 1978 jusqu’à nos jours. Les relevés satellites ne sont pas contaminés par les îlots de chaleur urbaine (UHI), un positionnement défectueux des instruments, ni par des manipulations des températures de surface soi-disant pour les "améliorer". Les données de température par satellite (commencées en 1978) montrent une augmentation significative seulement en 1998 à côté d’oscillations océaniques périodiques (cf. Figure 6).

Figure 6. Diagramme des données satellite des températures globales. Source : Arrak [50], mis à jour par lui-même et communiqué à l’auteur en Mars 2011.

acfig6.jpg

Les mesures de surface présentent tant de difficultés, y compris de possibles tentatives pour les manipuler, peut-être pour obtenir les tendances de températures recherchées, et toute les prétendues pertes de données par le Climate Research Unit de l’Université d’East Anglia [51] qu’il est sans doute préférable de ne pas les utiliser aux fins d’analyse. Si la montée du CO2 jouait un si grand rôle dans la montée des températures globales, il est curieux qu’on n’en voie pas la tendance dans les données satellites de température. Comme il est visible dans les figures 6 et 7, les variations les plus évidentes des températures globales mesurées par satellite semblent correspondre aux oscillations océaniques périodiques (El Niño et La Niña) du Pacifique, connues sous le nom de variations ENSO, et une éruption volcanique majeure. Les points jaunes de la Figure 6 représentent les points milieu entre le sommet El Niño et le creux La Niña, et semblent former des lignes horizontales avant et après 1998 contrastant avec la progression relativement continue des niveaux de CO2 atmosphérique.

Figure 7. Evènements climatiques en relation avec les températures globales par satellite. Source : Arrak [50].

acfig7.jpg

Dans les 120 dernières années au moins il y a eu des variations marquées des températures globales avec en gros une alternance de réchauffement et de refroidissement, chaque période durant environ 30 ans pour un cycle complet d’environ 60 ans. Sur une durée de 30 ans, les tendances, une fois démarrées, semblent remarquablement uniformes. Il n’y a pas de consensus général sur les causes de ce cycle, mais toute tentative d’expliquer les températures globales nécessite, pour être crédible, d’expliquer ces observations. Ce n’est pas le cas des modèles climatiques du GIEC. Il est assez probable que l’explication réside dans les oscillation de SST car les changements de sens des températures globales semblent remarquablement coïncider avec au moins une de ces oscillations. Le plus important de ces cycles est peut-être la PDO, bien que d’autres aient été identifiés dans d’autres zones océaniques majeures (voir [52], vues 20-25).

La PDO est un ensemble El Niño/La Niña de longue durée qui est observé dans les SST de l’Océan Pacifique Nord et Central. Les phases positives et négatives de la PDO sont caractérisées par des températures plus chaudes(/plus froides) que la normale dans l’Océan Pacifique tropical et du Nord Est, et plus froides(/plus chaudes) au Sud Ouest des Aléoutiennes. Il est important de noter qu’alors que l’oscillation El Niño/La Niña varie sur une échelle de 4-5 ans, les variations de PDO sont régies par une échelle de temps beaucoup plus grande. Le point saillant ici est que la PDO et les températures globales sont récemment passées en phase négative. De la même façon, les deux étaient passées en phase positive dans les années 70. Les raisons en sont au mieux spéculatives, mais la corrélation apparaît surabondante pour la période limitée pour laquelle nous avons beaucoup de données. Une possibilité [d’explication] se trouve dans les variations d’activité solaire, mais des hypothèses bien plus complexes ont été proposées [52]. Il est bon de noter cependant que les préoccupations humaines semblent avoir suivi assez étroitement ces variations de PDO, avec la crainte d’un refroidissement global et d’un possible nouvel âge glaciaire vers la fin de la dernière PDO négative dans les années 70 et la crainte d’un réchauffement global dans les années 90 et 2000.

Ainsi ce qui semble être une des meilleures "explication" pour les variations de températures globales observées est fournie par la PDO et l’ENSO. En fait, les changements majeurs de la PDO, de négatif à positif et inversement semblent coïncider presque exactement avec les changements de tendance observées de la température globale sur les périodes de 20-30 ans, comme suggéré à la Figure 5.

Ces graphes sont très intéressants sur un autre plan qui est que, depuis le début des données satellites en 1978 jusqu’à 1997, il n’y a aucune indication que les variations des données soient le résultat des variations de CO2. Les niveaux ambiants de CO2 ont augmenté tout au long de cette période alors que les températures globales mesurées par satellite restaient dans une fourchette étroite avec peu d’augmentation apparente. De plus, il est hautement improbable que le pic de températures de 1998 ait été causé par un changement du niveau de CO2 alors que celui-ci s’élève progressivement sans montrer de pic comme ici. De même, la période de 1999 à 2006 montre une autre fourchette étroite mais plus élevée sans augmentation sur la période. Au final, la période 2007-2009 montre une tendance forte à la baisse qui n’a certainement rien à voir avec l’augmentation régulière des niveaux de CO2 dans l’atmosphère. Donc il est très difficile de voir un effet quelconque pouvant être attribué aux changements de niveau de CO2 ou de GES pour la période 1978-2009. C’est en nette contradiction avec les relevés de stations au sol comme les séries HadCRUT, qui montrent un accroissement marqué des températures jusqu’en 1998 (cf. Figure 5) mais pas après. Une explication possible de cette incohérence apparente entre les mesures au sol et les mesures par satellite est que les mesures au sol doivent inévitablement être compromises par l’effet d’îlot de chaleur urbaine, qui a probablement augmenté rapidement durant la période en raison de la rapide urbanisation de nombreuses parties du globe.

Ceci étant, il n’est pas surprenant que plusieurs attributs physiques et un modèle aient une bien meilleure corrélation que le dioxyde de carbone dont le GIEC pense qu’il est la meilleure explication de l’augmentation des températures.

1.  François | 22/09/2011 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

Lorsque j’étais en prépa, j’avais un professeur de chimie qui nous expliquait les choses grâce à ce qu’il appelait  » la loi de la catastrophe ».
Cette loi disait que les produits d’une réaction tendent toujours à s’opposer à celle ci. (aujourd’hui on dirait « rétroréaction négative).
Car si ce n’était pas le cas, disait il, si les produits dune perturbation augmentaient les effets de celle ci, ( rétroaction positive), toute variation serait divergente dans ses conséquences et il y a beau temps que la terre aurait disparu et que nous ne serions plus là pour nous poser la question.

2.  Bob | 22/09/2011 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

François (#1),

Vous aviez un prof de chimie intelligent, visiblement, mais ce qu’il disait était assez proche de la loi de Le chatelier 1884.

Certains l’ont évoqué, de manière générale, pour évoquer l’évolution du climat et la nécessité des rétroactions négatives.

http://www.bibnum.education.fr.....nalyse.pdf

3.  RanTanPlan | 22/09/2011 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

François (#1),
Comment considère t’on une réaction en chaîne ? Comme une explosion nucléaire, par exemple ?

4.  François | 22/09/2011 @ 17:31 Répondre à ce commentaire

RanTanPlan
Que fait le soleil? C’est une réaction nucléaire naturelle stabilisée et non divergente depuis des milliards d’années et pour aussi longtemps encore…
Il doit bien y avoir ici aussi des rétroactions négatives pour l’empêcher de diverger et respecter la « loi de la catastrophe »…
Votre exemple de l’explosion nucléaire concerne un système purement artificiel, très difficile à obtenir, requérant une grande précision et limité à un petit périmètre. On a jamais vu une explosion de cette sorte se propager au monde extérieur en le transformant lui même en bombe.

5.  RanTanPlan | 22/09/2011 @ 18:22 Répondre à ce commentaire

Le soleil est un système fermé qui s’auto entretient. Pas de « divergence » possible (l’explosion ne se propage pas en dehors du système), mais aucune rétroaction négative non plus. Dans une réaction nucléaire en chaine, on se place dans des conditions effectivement particulières qui font que le produit de la réaction entraine statistiquement une ou plus autre réaction identique.
La « rétroaction » (soleil ou bombe atomique) est simplement du au combustible qui s’épuise.

6.  Bob | 22/09/2011 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

Rantanplan #5
-L’idée que les soleil est un bombe atomique (Bombe H en l’occurence) est actuellement contestée. Un certain nombre de caractéristiques observées ne semblent pas vraiment coller. A vrai dire, le soleil c’est encore pour beaucoup « terre incognita ».
-En réalité la totalité de l’énergie du soleil est dissipée dans l’espace sous forme de rayonnement (dont nous parvient une petite fraction seulement = (1/215) au carré).
Le soleil est apparemment l’équivalent d’un corps noir pratiquement en équilibre thermique, à la différence de l’atmosphère terrestre.

7.  François | 22/09/2011 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

@ RanTanPlan
Epuisement du combustible? Dans le cas d’une bombe, peut être, mais dans le cas du soleil, j’ai un doute. Il en a encore pour quelques milliards d’années avant d’épuiser son combustible.
D’autre part, les fluctuations de l’activité solaire ( connues depuis des siècles) prouvent qu’il faut bien que quelque chose se passe pour que son activité diminue. Et ce quelque chose ne peut pas être l’épuisement du combustible puisque son activité croît à nouveau après avoir diminué, et ainsi de suite…

8.  Bob | 22/09/2011 @ 20:00 Répondre à ce commentaire

François (#7),

Il en a encore pour quelques milliards d’années avant d’épuiser son combustible.

4 milliards d’années. Dit-on…
On a un peu de temps devant nous.

9.  Marot | 22/09/2011 @ 20:57 Répondre à ce commentaire

Bob (#8)
Raaaah, c’est une ressource non renouvelable.

Il faut faire quelque chose !

10.  Marco33 | 22/09/2011 @ 21:00 Répondre à ce commentaire

Marot (#9), Y planter des éoliennes? 😈

11.  Mihai V | 22/09/2011 @ 23:14 Répondre à ce commentaire

Bob (#8),

4 milliards d’années. Dit-on…

Quand même un peu plus que cela, si l’on en croit l’article principal sur le Soleil (pas encore (trop) pollué par les activistes écolos-bobos).

Je résume rapidement :
Notre soleil, une étoile ordinaire de la Galaxie est une étoile naine jaune. Le Soleil est une étoile âgée de 4,6 milliards d’années, soit à près (un peu moins) de la moitié de son chemin sur la séquence principale, elle devrait donc encore durer plus ou moins 7.5 milliards d’années avant de se transformer en géante rouge. Pendant cette séquence principale elle consomme l’hydrogène pour le transformer en hélium.

Quand elle atteindra le stade de géante rouge elle gonflera et sa taille dépassera celle de l’orbite terrestre : la Terre ne sera plus alors qu’un désert calciné.
Elle consommera ensuite son hélium avant de se transformer en naine blanche puis de s’éteindre progressivement.

Voir l’article pour les détails. Tout particulièrement les parties Présentation générale et surtout Histoire naturelle.

12.  Bob | 22/09/2011 @ 23:21 Répondre à ce commentaire

Mihai V
4 milliars d’années, dit-on, c’est la durée encore habitable de la terre. Du moins, dit-on.
Mais très franchement, les astrophysiciens ne sont pas vraiment d’accord sur ces questions. C’est encore pire que pour le RCA.

13.  Bob | 22/09/2011 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

Mihai (suite #11) et j’ajoute que Wikipedia n’est pas vraiment une référence, dans les domaine controversés comme le soleil.

14.  Mihai V | 22/09/2011 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#11), (suite)

Image reprise de Wikipédia

Représentation schématique des étapes de la vie du Soleil.

15.  Mihai V | 22/09/2011 @ 23:47 Répondre à ce commentaire

Bob (#13),

C’est bien parce que je connais le « sérieux » de Wikipédia que j’ai écrit : « si l’on en croit Wikipédia ».

Sur mon (ébauche de) site canin je propose la traduction d’un article publié en l’anglais :
Pourquoi je ne recommande plus Wikipédia ?

L’auteur, un Américain, résume le problème majeur de Wikipédia :
« L’essentiel, c’est que vous n’avez pas idée si la dernière personne à avoir modifié la page wiki que vous lisez est un professeur titulaire de deux doctorats ou un [étudiant] raté de 24 ans du Kentucky. »

P. S. : Les amateurs de vieilles chansons françaises cliqueront avec profit sur le chien pianiste au bas de la page d’accueil.
Je déconseille aux croyants, de cliquer sur le A écarlate, à sa droite.

16.  Laurent Berthod | 23/09/2011 @ 0:34 Répondre à ce commentaire

Une bien bonne.

Un astrophysicien donne une conférence sur le système solaire. Il parle de la future explosion du soleil en géante rouge qui fera disparaître la terre.

Au moment des questions-réponses une dame dans la salle dit :

-Professeur, je suis très angoissée par ce que vous nous avez dit. Le soleil et la terre vont vraiment disparaître d’ici environ quatre millions d’années ?

Le professeur :

-Madame, vous m’avez mal compris, j’ai parlé de quatre milliards d’années.

– Ah ! Professeur, merci, vous me rassurez !

laugh

17.  Marot | 23/09/2011 @ 2:13 Répondre à ce commentaire

Un très très grand merci à scaletrans et MichelN35 pour ce très bon et très considérable travail de traduction.

18.  JG2433 | 23/09/2011 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Marot (#17),

Un très très grand merci à scaletrans et MichelN35 pour ce très bon et très considérable travail de traduction.

Encore que, pour ce qui est de vous, Marot, vous comprenez et pratiquez la langue anglaise parfaitement !
Et j’ai déjà eu l’occasion de vous remercier de vous donner la peine de traduire en français les contenus des articles en anglais que vous commentez sur Skyfall.

Alors les remerciements que je me permets d’adresser aujourd’hui à scaletrans et MichelN35 vont sans dire – et encore mieux en les disant ! 😐

19.  scaletrans | 23/09/2011 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

Marot (#17), JG2433 (#18),

Et aussi un très très grand merci à Araucan qui se dévoue pour faire vivre ce site .

20.  JG2433 | 24/09/2011 @ 8:25 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#19),

Et aussi un très très grand merci à Araucan qui se dévoue pour faire vivre ce site.

Je m’associe à vous dans les remerciements à Araucan.

21.  pastilleverte | 24/09/2011 @ 10:54 Répondre à ce commentaire

@Mihai V
lettre A en bas à droite ?
il n’y a pas de quoi brûler un hérétique fouettre un chat (SPA Help !).
En revanche l’affichage vestimentaire de cette lettre A rouge (sang ?), me met mal à l’aise;

Bonne démarche de « dédiaboliser » (c’est très à la mode…) les athées (et je suis « croyant » comme vous dites), mais est-il besoi d’afficher sa différence (quelle différence ?)Pourquoi pas un K comme pour le Klu Klux Klan ou une étoile (couleur au choix) , ou une barbe, une burqa, ?

22.  Mihai V | 24/09/2011 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#21),

En revanche l’affichage vestimentaire de cette lettre A rouge (sang ?), me met mal à l’aise;

Ce sont des pratiquants – de mémoire, probablement des évangélistes américains – qui ont proposé d’obliger les sites athées à afficher un A rouge pour mettre en garde les pratiquants. Un peu comme on indique « Interdit aux moins de 16 ans » pour certains films.
Les athées ont choisi alors cet A écarlate comme symbole. Un autre symbole moins connu est la licorne noire.

A mon âge, il ne me viendrait pas à l’idée de porter un T-shirt avec ce symbole. Mais je ne trouve pas cela plus ridicule que de porter à son cou un bijou représentant un instrument de torture.
[fin du HS]

23.  Murps | 25/09/2011 @ 22:04 Répondre à ce commentaire

d’obliger les sites athées

C’est quoi un site athée ?????????
Obliger qui ? obliger quoi ???
Qui sont ces fascistes ?

Les sites religieux ne devraient pas être interdits, plutôt et tant qu’on y est ??

24.  Mihai V | 26/09/2011 @ 5:57 Répondre à ce commentaire

Murps (#23),

J’aurais dû être plus précis. Il s’agit bien sûr de tous les sites s’attaquant ouvertement aux religions établies, faisant la promotion de l’athéisme ou de la laïcité.
Ne pas oublier qu’aux USA, il y a une longue tradition puritaine (une population principalement d’origine protestante anglo-saxonne), s’afficher comme athée y est considéré comme une tare pour qui veut faire une carrière politique, etc.

Si l’on veut continuer à discuter de ce sujet, je propose de le faire au Bistrot.

25.  thierry_st_malo | 27/09/2011 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Bob (#6),
Je suis tombé par hasard sur votre post, et en le lisant je me suis souvenu avec amusement qu’au XVIIe siècle le jésuite Athanase Kircher prétendait que le Soleil est un astre froid et que ses rayons sont obscurs, lumière et chaleur n’étant produites que par leur arrivée dans l’atmosphère terrestre…
Ceci dit il est bien clair que je ne suis qu’un ignare en physique ( entre autres ). Je ne mentionnais cela qu’à titre d’amusement. Il faut bien rire un peu !

26.  Nobody | 27/09/2011 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

dégraissage…

27.  Nobody | 27/09/2011 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

Ooops… mauvais fil…

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