Humour.

En batifolant sur Internet, j'ai trouvé qu'il existe un site qui s'appelle Improbable research (pas besoin de traduire), qui délivre l'Ig® Nobel Prize. Et là c'est un régal. On peut y apprendre pourquoi les lanceurs de disques ont plus de problème d'équilibre que les lanceurs de marteau, comment l'envie d'urine change vos décisions, sur les scarabées australiens qui aiment physiquement les bouteilles de bière, que mettre des chaussettes sur ses chaussures pour marcher sur la glace réduit les chutes, qu'une bordée de jurons soulage de la souffrance, qu'une organisation fonctionne plus efficacement si les promotions sont données au hasard et que l'on peut créer des diamants avec de la tequila … Bonne lecture !   Araucan.

Goutte de résine.
Sur la viscosité de la résine, 70 ans d'expérimentation …

@@@@@@

1.  pecqror | 30/09/2011 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

Il existe une page wiki pour cela.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig_Nobel

2.  Araucan | 30/09/2011 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

pecqror (#1),

Merci pour la traduction ! laugh

3.  Patrick Bousquet de Rouvex | 1/10/2011 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

Araucan (#2),

Prix décernés en 1992]

Économie : les investisseurs de la Lloyd’s of London, héritiers de 300 ans de gestion prudente, pour leur remarquable tentative d’assurer le désastre en refusant de payer les pertes de leur compagnie.

Effectivement, ils ont bien mérité le prix, comme pionniers d’une pratique qui est devenue une règle chez les assureurs et les banquiers depuis !!!

4.  JG2433 | 2/10/2011 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

pecqror (#1),
Merci à vous !
Je me suis bien marré. smile smile
Grâce à cela, tout particulièrement :

Paix : la Royal Navy, pour avoir ordonné à ses marins de ne plus utiliser de vrais obus de canon et de se contenter de crier « Bang ! »

5.  Araucan | 2/10/2011 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#3),

Ce que l’on oublie de dire dans cette histoire de coût des catastrophes naturelles qui explose, c’est que le décompte est fait par les assureurs … et que l’effet du développement des assurances dans cette estimation doit être pris en compte ( y compris la valeur des biens assurés).
Quelque part une compagnie d’assurance n’a pas trop intérêt assurer trop de de monde au même endroit, surtout si le risque de catastrophe naturelle ou d’événement un peu extrême n’y est pas nul pour éviter les très gros remboursements ponctuels … Mais avec le système de réassurance qu’elles pratiquent, je me demande si cela ne fait pas que déplacer le problème. Ce qu’on besoin les assurances, c’est d’un risque connu (en fait elles fonctionnent sur des séries historiques) pour provisionner en conséquence.
L’effet RCA sur celle-ci, c’est qu’elles ont intégré que le risque allait augmenter : mais le risque pour elles est d’abord fonction du nombre et de la valeur de leurs contrats, à risque constant (ce qui est le cas).
D’autant plus que bien souvent des dispositions spécifiques existent dans les contrats, dans le cas de catastrophes naturelles (cf en France), justement pour plafonner les remboursements. Mais il ne faut pas oublier que ces vénérables institutions sont aussi des institutions financières et je me demande dans quelle mesure elles n’ont pas aussi joué aux apprentis sorciers …
http://www.news-banques.com/ba.....012188139/

6.  jean | 2/10/2011 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

Araucan (#5),

Les différents montages de réassurance permettent (limites par évènement, stop loss, …) à une compagnie d’assurer n’importe quoi sans limite dans un espace, ce n’est qu’une question de négociation avec les réassureurs qui eux mêmes se répartissent les risquent entre eux.

Les assureurs vendent des couvertures contre des risques futurs, donc il est évident que les assureurs ont intérêt à maximiser la perception du risque futur pour pouvoir vendre des garanties à leur clients ou réévaluer le montant de leur prime d’assurance et c’est la même histoire des réassureurs vers les assureurs (ça commence d’ailleurs par là).

Et bien sûr, on est dans l’incapacité totale d’isoler la part liée à l’augmentation/diminution du nombre et de l’intensité des événements de celle liée à l’augmentation de la valeur totale des biens assurés (augmentation en quantité et en valeur) et donc de faire du coût des sinistres un quelconque proxy du nombre ou de l’intensité des événements climatiques.

7.  Araucan | 2/10/2011 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Les différents montages de réassurance permettent (limites par évènement, stop loss, …)

Donc si je comprends bien il y a tout de même plafonnement à un moment donné ?

8.  jean | 2/10/2011 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#7),

Attention, je ne suis pas un spécialiste de la réassurance (si quelqu’un a une meilleure connaissance du sujet qu’il n’hésite pas à me reprendre).

De ce que je sais, dans les contrats par événement il y a effectivement des limites inférieures et supérieures. On peut les empiler, chacun prenant le relais du précédent. En France, pour les tempêtes de 99 cela avait donné des sujets intéressants pour savoir s’il s’agissait d’un seul ou de deux événements sachant que certains assureurs étaient quand même sortis par le haut de leurs lignes dans ce cas, mais que d’autres voulaient un seul événement pour atteindre le niveau d’intervention des réassureurs sans la « double franchise » pour atteindre le premier seuil d’intervention.

Il y a ensuite d’autre couvertures qui interviennent comme les stop loss qui prennent le relais au delà d’une certaine sinistralité et qui, je crois, sont en illimité. La limite est alors celle du système.

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