La voix de la science : reconnaissons que nous ne sommes pas d’accord.


Les rapports de consensus sont les fondements des décisions politiques basées sur la science. Mais Daniel Sarewitz nous dit que désaccords et arguments sont bien plus utiles.Traduction de MAROT. Grand merci à lui.

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Quand les scientifiques veulent parler d'une seule voix, ils le font généralement d'une manière très peu scientifique : le rapport de consensus. L'idée est de condenser les connaissances de nombreux experts en un seul point de vue pour régler les différends et aider des politiques. Mais le processus de réalisation d'un tel consensus agit souvent à l’encontre de ces objectifs et peut même saper l'autorité qu'il cherche à obtenir.

Mon implication la plus récente dans cette forme de pénitence a été dans Geoengineering: A National Strategic Plan for Research on Climate Remediation  sorti cette semaine. Parrainé par le Bipartisan Policy Center à Washington DC, le rapport reflète plus d'un an de discussions entre 18 experts venant d'un large éventail de domaines et d'organismes. Il établit, je pense, beaucoup de principes et de recommandations de valeur.

Pourtant, les discussions des experts qui ont travaillé sur ce consensus tenaient plus de la politique que de la science. Je ne pense pas aller trop loin en révélant qu'une des batailles de notre groupe a porté sur le terme même de géoingénierie.
DS

Cette lutte apparaît dès le titre du rapport, qui commence par géoingénierie» et se termine par le terme redondant d'«atténuation du climat». Pourquoi? Dans le comité, certains estimaient que «géoingénierie» est trop imprécis, d'autres considéraient qu'il était trop controversé, le reste a fait valoir qu'il était déjà couramment utilisé et qu'un nouveau terme créerait la confusion.

«Géoingénierie» ne me créait pas de problème, mais pour d'autres c’était une question de vie ou de mort. J'ai cédé sur ce point et plusieurs autres pour gagner un avantage politique et sécuriser les questions plus prioritaires pour moi. C’est ainsi que les désaccords entre les membres du groupe portent non pas sur la «bonne» réponse, mais construisent un équilibre politique entre les nombreuses questions discutées.

 «Pour progresser, la véritable science dépend de défis constants portés à l'état actuel toujours imparfait des connaissances.»

L’essence politique du consensus conduit à d'autres difficultés. Demandez à un groupe de traiter de questions importantes, par exemple les futures directions qui seront prises dans un domaine scientifique ou comment améliorer un programme gouvernemental, les recommandations qui sortiront seront en général fades et prévisibles. Il est intrinsèquement difficile pour des experts de s'entendre sur des idées nouvelles et controversées. En l'absence d'accord, la position par défaut se limite à demander plus de recherches, seule recommandation que la plupart des scientifiques peuvent soutenir.

Parfois, on demande à des groupes d'experts de trouver un consensus sur des questions techniques au cœur de controverses publiques. L'espoir est que, d'une même voix, les scientifiques résoudront le différend mais il est rare que cela fonctionne ainsi. En 2000, les académies nationales des États-Unis ont réuni des experts du climat pour résoudre les divergences entre les enregistrements de températures de surface et satellitaires, comme si cela allait aider à régler le débat politique. Dix ans plus tard, il est clair que l'objectif n'a pas été atteint.

En 2009, au coeur du débat américain sur la réforme de la santé, la US Preventive Services Task Force a publié un rapport de consensus sur les risques et les avantages de la mammographie. Au lieu de clarifier quoi que ce soit, la principale recommandation, comme quoi les mammographies étaient trop prescrites, est devenue instantanément une arme pour les opposants à la réforme qui la considéraient comme une menace pour l'autonomie du patient.

Le tapage fait autour des erreurs dans les rapports de 2007 du GIEC met en évidence un problème lié: la revendication d'un consensus scientifique crée dans le public une attente d’infaillibilité qui peut éroder sa confiance si elle est compromise. Lorsque le consensus d'experts change, on l’a vu sur l'innocuité du traitement hormonal substitutif par rapport aux normes nutritionnelles, la confiance du public dans les conseils d'experts est aussi compromise.

L'idée même que là où la science exprimerait le mieux son autorité le serait à travers des déclarations de consensus, est en contradiction avec une activité scientifique dynamique. Le consensus vaut pour les manuels scolaires; pour progresser, la véritable science dépend de défis constants à l'état actuel toujours imparfait des connaissances. La science apporterait plus à la politique si elle présentait l'éventail le plus large possible des éventualités, options et perspectives plausibles, imaginées par les meilleurs experts, plutôt que de forcer la convergence en une seule voix prétendument unie.

Pourtant, comme le sait qui a déjà siégé dans un comité de consensus, c'est une grande partie de ce qui est le plus intéressant sur un sujet, qui est laissée en dehors du rapport final. Pendant des mois, notre groupe de géoingénierie a traité de presque toutes les questions concevables pour établir un programme de recherche. Beaucoup d'idées ont été omises dans le rapport, non parce qu'elles étaient mauvaises ou de peu d'importance, mais parce qu'elle n'ont pas reçu un accord politique suffisant dans le groupe pour les garder. S'engager dans un consensus est donc d'un coût élevé: c’est l’élimination de propositions et d'alternatives qui pourraient être utiles aux décideurs face à des problèmes complexes.

Certains rapports de consensus ne contiennent pas d'opinions dissidentes, elles sont généralement reléguées dans une section à la fin du rapport, comme si l’on regrettait d'annoncer les vues marginales d'un ou deux mécontents. La science pourrait prendre leçon du système juridique. Lorsque la Cour suprême américaine rend une décision partagée, elle présente les opinions dissidentes avec autant de force et de rigueur que la position majoritaire. Les juges votent publiquement et signent leur avis, on sait donc clairement qui croit quoi et pourquoi : cette transparence est absente des documents de consensus d'experts. Contrairement à un consensus mou, un désaccord vigoureux entre experts permettrait aux décideurs de bien raisonner sur les alternatives qui informent et enrichissent les débats quand une controverse évolue, en gardant ouvertes dans le jeu les idées et les options. C'est une chose sur laquelle nous devrions tous être d'accord.

Daniel Sarewitz est co-directeur du Consortium for Science, Policy and Outcomes de l’université d’État d’Arizona et basé à Washington DC.
(Source)

@@@@@@


38 réponses à “La voix de la science : reconnaissons que nous ne sommes pas d’accord.”

  1. La voix de la science : reconnaisons que nous ne sommes pas d’accord.

    C’est une chose sur laquelle nous devrions tous être d’accord.


    J’suis pas d’accord !!

  2. La voix de la science : reconnaisons que nous ne sommes pas d’accord.

    C’est une chose sur laquelle nous devrions tous être d’accord.


    J’suis pas d’accord !!

  3. Il y a une grosse faute d’orthographe dans le le titre.
    corrigez SVP.

  4. La voix de la science : reconnaisons que nous ne sommes pas d’accord.

    C’est une chose sur laquelle nous devrions tous être d’accord.


    Hummm, peut-être !!

  5. Bob (#4),

    Oups …

    pecqror (#5),

    De fait, il n’y a consensus que par défaut, que lorsqu’il n’y a pas de théorie alternative fondée.
    Et il y a une grosse différence entre se mettre d’accord sur des faits attestés, connus, documentés et répétés et faire des prévisions ou des projections (impact à venir d’un phénomène, évolution de celui-ci, développement de techniques, etc …)

  6. Bob (#4),

    Il faut dire laquelle, j’ai lu et relu plusieurs fois sans la trouver. Ce n’est qu’en ajoutant la traduction dans mon document word que j’ai vu la faute que je dirais plus de typo que d’orthographe à « reconnaissons » avec deux « s » et non un seul. Les fautes de typo sont les plus difficiles à détecter.

    Mais plus sérieusement voici une adresse utile pour savoir ce qui concerne le scandale des mammographies et tant que l’on y est du cancer de la prostate, évoqués dans l’article de Sarevitz.
    http://www.formindep.org

    Ces graphiques ont déjà été évoqués et l’un publié dans La Recherche, il y a quelques années mais toujours aucune publicité. N’y aurait-il pas quelque conflit d’intérêt ? Pensez au coût faramineux du surdiagnostic des cancers du sein et de la prostate.

  7. MichelLN35 (#7),

    D’accord, c’est une typo, mais je voulais signaler ça au plus vite parce que ça faisait un peu désordre quand on débarque sur le site.

    Ce qui n’enlève évidemment rien à la traduction de Scaletrans (Merci à lui).
    Ce texte très intéressant est paru dans NATURE. ce qui constitue une sorte de révolution pour cette revue grise (jaune disent les américains) qui a publié, sans sourciller, nombre des travaux de dendro de Mann and Co.

  8. MichelLN35 (#7), c’est très technique les histoires de dépistage de cancer.

    Moi, j’ai pas les éléments pour juger. Robert, sans doute, les a lui, mais pas moi.

  9. Euh, c’est bien moi qui ai traduit ça ? Je n’en ai pas souvenir ni de trace sur mon disque dur…

  10. MichelLN35 (#7),

    Les fautes de typo sont les plus difficiles à détecter.

    C’est pour cela que j’ai toujours un vérificateur d’orthographe activé, que ce soit dans OOo Writer ou dans Firefox. Plus vicieux que les bêtes fautes de frappe, oublis d’accents et inversion de lettres classiques, il y a la correction des sorties des logiciels d’OCR, où l’on a classiquement confusion de 1 (chiffre un), l minuscule et de i majuscule, quand ce n’est pas i à la place de l et vice versa, m au lieu de rn, O et 0 (zéro), etc. Sans vérificateur, on peut lire et relire dix fois le même texte, la tête dans le guidon, sans remarquer une coquille.

  11. Murps (#9),

    Je ne comprend pas l’allusion à Robert.

    Peu importe, comment expliqueriez vous qu’entre 1980 et 2006 le taux de cancer du sein pour 100000 femmes passe de ~210 par an à 337 par an alors que la mortalité de ce cancer reste presque constante à 105-115/an sur ces 25 ans ? De même comment expliquer que le nombre de cancers de la prostate par an passe de ~10000 en 1980 à plus de 60000 en 2005 alors que la mortalité stagne entre ces dates autour de 6000 à 8000 ?

    Serait-ce que le diagnistic précoce soit inutile ?
    Serait-ce que l’on surdiagnostique énormément ?

    Le matraquage télévisuel continue cependant, comme si de nombreux intérêts étaient en jeu, ça ressemble beaucoup à un scandale médicamenteux récent.

  12. Articles retirés des revues

    http://www.slate.fr/lien/44979…..retraction

    Connaissez-vous la controverse scientifique autour du graphique en crosse de hockey? Dès la fin des années 1990, ce graphique a été utilisé pour appuyer les affirmations des chercheurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat selon lesquelles l’augmentation de la température du globe est liée à la hausse des émissions de dioxyde de carbone. Toutefois, les données pour élaborer ce graphique ont été vivement contestées dans le monde scientifique qui y voyait une connivence entre le monde scientifique et le monde politique pour appuyer la lutte contre le réchauffement climatique. Le graphique n’est depuis plus utilisé.

    Ce type de rétraction n’est pas un cas isolé. Un article de la revue hebdomadaire Nature estime qu’en dix ans, le nombre de rétraction des articles de grandes revues scientifiques a pratiquement été multiplié par dix. Au début des années 2000, uniquement une quarantaine d’articles était retirée du Web of Science, qui indexe les articles des revues scientifiques, alors que cette année, cela a été le cas pour près de 400 articles.

    Ces rétractions concernent-elles des papiers accusés de plagiat ou de comporter de fausses données? Sont-elles l’effet d’une faille de leur détection par l’édition scientifique? Ou les revues, ne souhaitant pas prendre un moindre risque juridique, sont-elles plus sévères à la moindre anomalie remarquée? Elles illustrent un processus éditorial particulier: comment relire (et éditer) le travail de recherche scientifique d’un auteur? Errare humanum est, dit-on.

    Nature a classé la cause des rétractions:

    «Une moitié au moins de ces mensonges relève de fautes professionnelles comme le plagiat, la retouche d’images et l’utilisation de fausses données –et l’autre moitié concerne des confessions tardives des scientifiques.»

    Pour Nicholas Steneck, éthicien à l’université du Michigan à Ann Arbor, les falsifications dans les articles scientifiques ont toujours existé, mais «il est probable que la hausse des rétractions provienne d’une plus grande prise de conscience des fautes professionnelles» et de leur facilitation par des systèmes techniques sophistiqués qui permettent de détecter facilement le plagiat et les retouches d’images.

    Toutefois, ce n’est pas pour autant que les maisons d’édition sont plus enclines à en parler. «Il y a beaucoup d’éditeurs qui ne souhaitent vraiment pas que les gens sachent ce qui se passe chez eux», affirme Ivan Oransky, de Reuters Health. Une telle opacité confond encore plus le lecteur qui, bien qu’informé que l’article a été retiré, n’en connaît pas la raison et ce qui a été mis en cause dans le papier pour justifier un tel acte. Ni la maison d’édition, qui y voit une possible raison d’attaque en justice, ni le chercheur, qui peut se sentir honteux d’avoir commis une faute même s’il la reconnaît après, ne souhaitent donner plus de précisions.

    Un tabou que ces deux parties auraient pourtant besoin d’outrepasser, pour Ivan Oransky. «Ce que les scientifiques devraient faire est de dire « Nous pouvons commettre des erreurs, mais regardez comment le nombre reste faible! Et voici ce que nous faisons pour éviter d’y faire face à nouveau.”»

  13. MichelLN35 (#12), c’était juste une petite remarque ironique sur l’omniscience de Robert.

    Ceci dit, malgré votre remarque, je ne connais pas suffisamment le dossier des dépistages et les chiffres de mortalité pour pouvoir vous répondre.
    Je suis incapable de vous dire si ces dépistages massifs sont justifiés ou non.

  14. La coïncidence veut qu’aujourd’hui je puisse lire dans Le Monde W-E en sa p.6 :
    « La fondation Ecologie d’avenir de Claude Allègre provoque une profonde fracture à l’Académie des sciences ». En effet, 60 académiciens sur les 252 membres signent une protestation CONTRE le soutien apporté à la Fondation par la prestigieuse institution fondée en 1795…
    Il s’y trouverait donc une soixantaine de bornés – soit 24% des honorables – dont le profil mérite l’accusation de pseudo-scientifiques, comme le suggère clairement le thème de votre article US traduit de Daniel Sarewitz!

    Coïncidence dis-je, parce que ce même soir, sur la chaîne ARTE 20h40 se projette une rétrospective consacrée à la vie de Marie Curie (1867-1934, Mme Radium). Là, l’histoire nous informe qu’avant 1900 et jusqu’en 1911, la femme savante dut subir les foudres des milieux conservateurs parmi nombre de « scientifiques », d’alors mais aussi de la part des milieux médiatiques conservateurs. Des scribouilleurs d’époque tendant encore à dire qu’une femme ne peut penser! Soit deux milieux où nous voyons s’exercer tant de connivences…douteuses!

    Si j’observe ces deux cas survenus à un siècle de distance, qu’y vois-je?
    * fin du 19e , les conservateurs s’opposaient à l’idée dérangeante d’une découverte difficile à prouver par les moyens encore rudimentaires de l’époque. Mais ils durent finalement accepter des résultats probants et les chercheurs s’en trouvèrent récompensés par deux Nobel et la consécration d’une femme-chercheuse!
    * en début du 21e , il se confirme que 24% de con-servateurs adoptent toujours les mêmes attitudes que jadis.

    Morale des deux histoires? Il y a un siècle, fallait du temps aux chercheurs pour découvrir et valoriser fermement leurs thèses.
    Tandis qu’au temps de la COMM, il suffit à une armada d’opportunistes hautement médiatisés et fondamentalement politico-sciento-abuseurs d’imposer la pensée unique à l’égard de leurs thèses … qui se révèlent nullement démontrées mais profondément incrustées dans l’opinion publique!!!
    Ce bêtisier humain est fort visible chez les activistes GIEC . Navrant de constater qu’il subsiste aussi chez 24% de membres dans une institution y perdant son âme… Membres indument nommés, probablement… comme le sont certains Nobel actuels, immérités!
    Salutations belges,

  15. Esprit pragmatique (#19),

    la vie de Marie Curie (1867-1934, Mme Radium). Là, l’histoire nous informe qu’avant 1900 et jusqu’en 1911, la femme savante dut subir les foudres des milieux conservateurs parmi nombre de “scientifiques”,

    C’est exact. Pour refuser sa candidature à l’Académie des Sciences, certains immortels invoquèrent le prétexte minable qu’elle aurait eu des relations « affectives » avec Paul Langevin qui, de fait, était un joyeux luron… comme en attestent de bonnes histoires qui courent au sujet de PL.

  16. pecqror (#21),

    Ah la petitesse des coteries parisiennes …

    Avec cette histoire et l’article dans le Monde, soigneusement non repris dans l’édition électronique, je suis sur que CA va gagner de nouveaux donateurs dans sa fondation ….

  17. Défendre un coquin comme Allègre, il faut le faire….

  18. Araucan (#22),

    Ah la petitesse des coteries parisiennes …

    Bien vu, mais Je dirais plutôt la petitesse de coteries du quartier latin :

    Amusant ! On y retrouve la rue Lhomond (Paris 5ème) au grand complet à l’attaque contre la forteresse IPGP, située quelques rues plus loin.
    Clochemerle sur Seine
    Et ça ne date pas d’aujourd’hui…

  19. AntonioSan (#24),
    Certes non. De vieilles haines recuites, sans doute.

    Mais n’oublions pas quand même qu’il y en a 252-60 = 192 qui n’ont pas voulu sombrer dans ce genre de procès plutôt dégradant.

  20. JG2433 (#26), Je viens de le lire : excellent comme d’habitude!
    Je ris d’avance en imaginant le visage du lecteur réchauffiste devenir pâle, les jets d’acides gastriques dans un estomac déjà malmené…..
    L’aigreur, l’incompréhension…. et bientôt la recherche d’un nouveau bouc émissaire!
    Il y a de quoi devenir dépressif : l’idéal communiste qui s’était effondré, notre sujet anti*(occident + capitaliste + libéral +mondialisation) repeint sa solution rouge décrépit en un vert flamboyant.
    Mais au contact prolongé du soleil (maudits UV) et surtout sans avoir décapée la précédente couche, cette couleur se craquelle et passe, devenant vert de gris.
    Reconnaissons leur une force : celle du dénis!
    Voilà de beaux sujets de thèses d’ici quelques années pour ceux qui s’intéresseront à l’Histoire et à la psychologie de ses acteurs.
    J’en souris, mais cela passe quand je repense aux milliards volés ou envolés, et qui auraient pu sauver et améliorer bien des vies….

    Nos rouges peint en vert rirons jaune quand la menace de crime contre l’humanité se précisera contre leur folie.

  21. Devant une telle gabegie, habillement organisée par les PASTEKES qui ont su séduire et prendre en otages les politiques ignares et incapables du moindre bon sens critique, ne pensez-vous pas qu’il serait temps de réfléchir à une remise à plat de tout ce fatras d’idées fausses mais culpabilisantes instillées depuis quarante ans dans nos cerveaux prêts à tout gober du moment que l’on nous dit que cette « bouillie verte » est bonne pour notre santé et pour nos environnements ?
    Bien sûr, le fruit gâté tombera de lui-même, mais quand ?
    En attendant, comment donner à connaître à tous ces bernés, qu’il existe un site « honnête » où le scepticisme sert encore la science et la recherche ? Personnellement je regrette beaucoup que notre JD/JM de PU, ne soit pas plus en avant sur la scène médiatique, comme un Allègre, malheureusement maladroit dans la polémique ou Courtillot son ami.
    Un bon point à Judy Curry, le schmilblick peut avancer encore un peu plus dans le bon sens…
    Duramen

  22. Excellent, en effet.

    les institutions et les climatologues proches du GIEC sont persuadés que la progression du scepticisme climatique dans le grand public et dans les milieux politiques, provient, non pas de doutes et des incertitudes que l’on peut nourrir sur la science qu’ils présentent comme un fait acquis, mais d’un défaut de communication de leur part. C’est donc cela qu’ils doivent améliorer, pensent-ils.

    Sempiternelle explication oiseuse, non : pur mensonge – 😡 – de ceux qui voudraient encore et encore nous faire croire mordicus qu’il ne s’agit que d’une insuffisance de com’ de leur part.
    Ahurissant et pathétique…

  23. Un peiti peu de « psychologie  » de comptoir de la rue du commerce de la ba,alité.
    on s’était exonéré (croyait-on) de la religion et de la pensée dite judeo-chrétienne, mais on manquait cruellement de culpabilité.
    Merci donc aux alarmistes de tout bord de nous en avoir redonné.
    (avec ce qui va avec, dogme, clergé, inquisition, livres sacrés etc…)
    Ad majorem verdatrem gloriam

  24. JG2433 (#29),

    Qu’ils le croient et qu’ils continuent à saturer les gens ! Je doute que cela leur fasse gagner grand monde …

    JL Blard (#28),

    Et c’est bien pour cela qu’il ne faut pas de chef de file : le diffus, c’est beaucoup plus difficile à combattre que de s’attaquer à une personne (cf le cas CA … qui donne des bâtons pour se faire battre et qui aime la polémique -et s’en sort souvent bien- mais lui vaut des haines tenaces).

  25. Araucan (#31),

    c’est beaucoup plus difficile à combattre que de s’attaquer à une personne

    Entièrement d’accord.
    Cela ne sert à rien de leur fournir des punching-balls qu’il est toujours facile de diffamer.
    Notamment par ceux qui restent planqués sous des pseudos anonymes (cf. les trolls bien connus ici qui officient chez Huet, entre autres.)

  26. Patrick Bousquet de Rouvex (#34)
    Et pourtant il en a ramassé plus qu’à son tour de la part des trolls à vernis scientifique de chez Tripes, Volailles et Abats au temps de son incognito.

    Il dit lui-même

    C’était un pari très risqué [l’anonymat] qui ouvrait grande la porte aux attaques ad hominem les plus viles qui n’ont pas manqué et que j’ai subies, sans broncher et sans jamais y répondre, pendant des années.

    Note : parmi les auteurs des attaques viles, la palme revient au nommé Olivier.

  27. Patrick Bousquet de Rouvex (#36)
    Il faut dire qu’aucun n’est à la même pointure !

    À propos du sus-nommé Olivier, vous en souvenez-vous :

    Il promit ici une soirée de séminaire sur Leroy-Ladurie et Mann, et puis… il s’est débiné.

    Quelqu’un cite Gerlich et Tscheuschner,
    Il grimpe aux rideaux criant qu’il y a eu une « réfutation » de Halpern et al. alors que c’était un commentaire, pas fous les auteurs !
    et puis ?
    Il ne mentionne pas que les auteurs ont répondu. C’est une faute d’éthique de première grandeur.
    Il cite une autre « réfutation » très insignifiante même pas publiée par un nommé Smith.
    (voir ici et les messages 68, 69, 70, 71 et 75) .

    Sans parole et sans éthique, c’est le Moi-je-sais-tout qui crachait sur Jacques Duran.
    Il a bien sa place dans le marigot de Tripes, Volailles et Abats.