Sur le fonctionnement du GIEC

 

Traduction rapide des premiers mails du Climategate 2. Merci de me signaler tout contresens ou erreur. Ben.

• • • • •

<1939> Thorne/MetO:

Observations do not show rising temperatures throughout the tropical troposphere unless you accept one single study and approach and discount a wealth of others. This is just downright dangerous. We need to communicate the uncertainty and be honest. Phil, hopefully we can find time to discuss these further if necessary […]

Les observations ne montrent pas d'augmentation de température de la troposphère tropicale, à moins d'accepter une seule étude et approche, et que vous en écartiez d'autres très valables. C'est franchement dangereux. Nous devons communiquer les incertitudes et être honnêtes. Phil, j'espère que nous pourrons trouver le temps d'en discuter davantage si nécessaire (…)

<3066> Thorne:

I also think the science is being manipulated to put a political spin on it which for all our sakes might not be too clever in the long run.

Je pense aussi que la science est instrumentalisée pour lui donner un tour politique, ce qui pourrait bien ne pas être bien intelligent pour nous tous à long terme.

<1611> Carter:

It seems that a few people have a very strong say, and no matter how much talking goes on beforehand, the big decisions are made at the eleventh hour by a select core group.

Il semble que les propos de certains aient beaucoup de poids, et que peu importe combien de discussions ont lieu à l'avance, car les vraies décisions sont prises au dernier moment par un groupe choisi.

<2884> Wigley:

Mike, The Figure you sent is very deceptive […] there have been a number of dishonest presentations of model results by individual authors and by IPCC […]

Mike, la figure que vous avez envoyée est très trompeuse (…) il y a eu de nombreuses présentations malhonnêtes des  résultats de modèles par certains auteurs et par le GIEC (…)

<4755> Overpeck:

The trick may be to decide on the main message and use that to guid[e] what’s included and what is left out.

Le truc pourrait être de décider du message principal et de s'en servir pour guider ce que l'on garde et ce que l'on rejette.

<3456> Overpeck:

I agree w/ Susan [Solomon] that we should try to put more in the bullet about “Subsequent evidence” […] Need to convince readers that there really has been an increase in knowledge – more evidence.  What is it?

Je suis d'accord avec Susan (Solomon) que nous devrions essayer d'insister davantage au sujet des "éléments à venir" (…)  Besoin de convaincre les lecteurs qu'il y a vraiment eu un progrès des connaissances – plus d'éléments. Qu'est-ce ?

<1104> Wanner/NCCR:

In my [IPCC-TAR] review […] I crit[i]cized […] the Mann hockey[s]tick […] My review was classified “unsignificant” even I inquired several times. Now the internationally well known newspaper SPIEGEL got the information about these early statements because I expressed my opinion in several talks, mainly in Germany, in 2002 and 2003. I just refused to give an exclusive interview to SPIEGEL because I will not cause damage for climate science.

Dans mon rapport (au sujet du 3è rapport du GIEC) (…) j'ai critiqué (…) la crosse de hockey de Mann (…) Mon rapport a été classé comme "insignifiant", bien que j'aie tâché d'en savoir plus à plusieurs reprises. A présent, le Spiegel, journal connu internationalement, a eu l'information au sujet de ces anciennes affirmations parce que j'ai donné mon avis dans plusieurs présentations, principalement en Allemagne, en 2002 et 2003. J'ai refusé d'accorder une interview exclusive au Spiegel, car je ne ferai pas de mal à la science du climat.

<0414> Coe:

Hence the AR4 Section 2.7.1.1.2 dismissal of the ACRIM composite to be instrumental rather than solar in origin is a bit  controversial. Similarly IPCC in their discussion on solar RF since the Maunder Minimum are very dependent on the paper by Wang et al (which I have been unable to access) in the decision to reduce the solar RF significantly despite the many papers to the contrary in the ISSI workshop. All this leaves the IPCC almost entirely dependent on CO2 for the explanation of current global temperatures as in Fig 2.23. since methane CFCs and aerosols are not increasing.

Donc, la section 2.7.1.1.2 de l'AR4 qui écarte le composite ACRIMen lui attribuant une origine instrumentale plutôt que solaire est assez contestable. De même, le GIEC, dans sa discussion sur le forçage radiatif depuis le minimum de Maunder, s'appuie  beaucoup sur le papier de Wang et al (auquel je n'ai pas eu accès) dans sa décision de réduire significativement le forçage radiatif solaire, malgré les nombreux articles qui ont soutenu le contraire dans le workshop ISSI. Tout cela rend le GIEC entièrement dépendant du CO2 pour l'explication des températures globales actuelles comme sur la figure 2.23 puisque le méthane, les CFC et les aérosols n'augmentent pas.

<2009> Briffa:

I find myself in the strange position of being very skeptical of the quality of all present reconstructions, yet sounding like a pro greenhouse zealot here!

Je me trouve dans l'étrange position d'être très sceptique sur la qualité de toutes les reconstructions actuelles, et pourtant d'apparaître comme un zélote pro-effet de serre ici !

<2775> Jones:

I too don’t see why the schemes should be symmetrical. The temperature ones certainly will not as we’re choosing the periods to show warming.

Moi non plus, je ne vois pas pourquoi les schémas devraient être symétriques. Ceux des températures ne le seront certainement pas, puisque nous choisissons les périodes pour montrer un réchauffement.

<1219> Trenberth:

[…] opposing some things said by people like Chris Landsea who has said all the stuff going on is natural variability. In addition to the 4 hurricanes hitting Florida, there has been a record number hit Japan 10?? and I saw a report saying Japanese scientists had linked this to global warming. […] I am leaning toward the idea of getting a box on changes in hurricanes, perhaps written by a Japanese.

(…) contestant certaines choses dites par certains comme Chris Landsea qui a dit que tout ça, c'est la variabilité naturelle. En plus des 4 ouragans frappant la Floride, il y a eu un nombre record frappant le Japon 10  (NdT : 2010)?? et j'ai vu un rapport disant que des scientifiques Japonais ont lié ça au réchauffement climatique (…) Je songe à faire un encadré sur les changements dans les ouragans, sans doute écrit par un Japonais.

<0890> Jones:

We can put a note in that something will be there in the next draft, or Kevin or I will write something – it depends on whether and what we get from Japan.

Nous pouvons mettre une note pour dire que quelque chose sera mis là dans le prochain brouillon, ou alors Kevin ou moi écrirons quelque chose – ça dépend de si nous allons au Japon et de ce que nous y récupèrerons.

<0170> Jones:

Kevin, Seems that this potential Nature paper may be worth citing, if it does say that GW is having an effect on TC activity.

Kevin, on dirait que cet article potentiel dans Nature pourrait être bon à citer, s'il dit que le réchauffement climatique a un effet sur l'activité cyclonique tropicale.

<0714> Jones:

Getting people we know and trust [into IPCC] is vital – hence my comment about the tornadoes group.

Prendre des gens (au GIEC) que nous connaissons et en qui nous avons confiance est vital – d'où mon commentaire au sujet du groupe sur les tornades.

<3205> Jones:

Useful ones [for IPCC] might be Baldwin, Benestad (written on the solar/cloud issue – on the right side, i.e anti-Svensmark), Bohm, Brown, Christy (will be have to involve him ?)

Des gens utiles (pour le GIEC) pourraient être Baldwin, Benestad (auteur sur l'affaire soleil/nuages – du bon côté, c'est-à-dire anti-Svensmark), Bohm, Brown, Christy (faudra-t-il l'impliquer ?)

<4923> Stott/MetO:

My most immediate concern is to whether to leave this statement ["probably the warmest of the last millennium"] in or whether I should remove it in the anticipation that by the time of the 4th Assessment Report we’ll have withdrawn this statement – Chris Folland at least seems to think this is possible.

Ma préoccupation la plus immédiate est de savoir si je laisse cette affirmation ("probablement la plus chaude du dernier millénaire") ou si je l'enlève en anticipant qu'au moment du quatrième rapport de synthèse, nous l'aurons retirée – Chris Folland au moins semble penser que c'est possible.

A suivre …

1.  pastilleverte | 22/11/2011 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

perseverare, diabolicum ???

2.  Bob Chidie | 22/11/2011 @ 17:59 Répondre à ce commentaire

Mann semble reconnaître ses mails :

3.  Marot | 22/11/2011 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Tout à fait extraordinaire

Non, pas d’avoir 173 M de textes mais de voir que l’expérience ne sert à rien à ces sinistres personnages.

Ils ont été échaudés par le climategate et pourtant ils ont continué à bavocher leurs sales pratiques, et je te cache ceci et je te sors un truc du chapeau et on ne recrute que les partisans, etc.

C’est pour cela que ce FOIA2011 me paraît encore plus désastreux que le premier.

4.  Nicias | 22/11/2011 @ 18:48 Répondre à ce commentaire

« Je suis d’accord avec Susan (Solomon) que nous devrions essayer d’insister davantage au sujet des « éléments à venir » (…) Besoin de convaincre les lecteurs qu’il y a vraiment eu un progrès des connaissances – plus d’éléments. Qu’est-ce ? »
evidence=preuve qui est un terme plus fort qu’élément.

ce qui rend la fin plus compréhensible (a la ponctuation prés): plus de preuves. Qu’est-ce ?

@Marot.
La cuvée 2011 la même que celle de 2009. Aucun email n’est postérieur a novembre 2009.

5.  Marot | 22/11/2011 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Nicias (#4)
Alors je retire ce que j’ai dit.

Merci pour cette mise au point.

6.  JG2433 | 22/11/2011 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Clic dans la boîte à nouveau : Ah, plus de problème ! smile

Dans la hâte de votre traduction et de sa rapide mise en ligne sur le site, quelques frappes malencontreuses du texte se sont produites ; si cela vaut la peine d’être corrigé :

Thorne/MetO:
et en écartiez => et que vous en écartiez

Carter:
propos de certains aient => ont

Wanner/NCCR:
Spiegel, journal connu internationalement
affirmationsparce => affirmations parce
principalement en Allemagne

Trenberth:
Japon 10?? => Japon 10 ? ?

Jones:
groupe sur les tornades

Stott/MetO:
nous l’auronsretiré => nous l’aurons retiré
Folland au moinssemble penserque => Folland au moins semble penser que

Plus important : Merci, Benoît Rittaud, pour cette traduction rapidement mise à la disposition des non anglophiles comme moi.

7.  Bob | 22/11/2011 @ 19:17 Répondre à ce commentaire

Nicias (#4),
Marot (#5),

J’ai eu, autrefois, une discussion avec un scientifique US (connaissant assez bien le français) au sujet de la traduction de « evidence » dans les textes scientifiques.

Après de nombreux essais nous sommes tombés d’accord pour traduire « evidence » par « éléments de preuve » car, en effet, preuve en français est beaucoup plus affirmatif que « evidence » en anglais US.

8.  Marot | 22/11/2011 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

La BBC a réagi dans la journée !

Évidemment en défense du CRU et du copain Jones (au fait c’est bien 15 000 £ données par UEA-CRU à Harrabin de la BBC ?)

L’argumentaire est faible.

1) c’est du réchauffé, à voir.

2) c’est moche de perturber les 15 000 vacanciers et les 10 000 observateurs qui vont se dorer les fesses à vos frais à Durban, vilains.

3) les enquêtes ont lavé les scientifiques de fraude et malversations, ben voyons !

4) la science a été justifiée par trois enquêtes indépendantes et par un certain nombre d’études – y compris, plus récemment, le groupe de Berkeley sur les températures de surface de la Terre, vacciné contre la honte le rédacteur.

9.  Nicias | 22/11/2011 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Mail Number 3500: Rigging the peer review process:
“cc: “J. Salinger” , James Annan, Gavin Schmidt , Mike Mann ,
date: Wed Aug 5 16:14:34 2009
from: Phil Jones
subject: Re: ENSO blamed over warming – paper in JGR
to: Kevin Trenberth , Grant Foster

Hi all,
Agree with Kevin that Tom Karl has too much to do. Tom Wigley is semi retired and like Mike Wallace may not be responsive to requests from JGR. We have Ben Santer in common ! Dave Thompson is a good suggestion. I’d go for one of Tom Peterson or Dave Easterling.
To get a spread, I’d go with 3 US, One Australian and one in Europe.
So Neville Nicholls and David Parker. All of them know the sorts of things to say – about our comment and the awful original, without any prompting.

Cheers
Phil
At 15:50 05/08/2009, Kevin Trenberth wrote:

Hi all
I went to JGR site to look for index codes, and I see that the offending article has been downloaded 128 times in past week (second). All the more reason to get on with it.
see below
Kevin
Grant Foster wrote:

Gentlemen,
I’ve completed most of the submission to JGR, but there are three required entries I
hope you can help me with.
1) Keyword
Please provide 1 unique keyword

global temperatures, statistical methods, El Nino-Southern Oscillation, global warming

2) Index Terms
Please provide 3 unique index terms

1600 GLOBAL CHANGE
1616 Climate variability
3309 Climatology
1694 Instruments and techniques

3) Suggested Reviewers to Include
Please list the names of 5 experts who are knowledgeable in your area and could give an unbiased review of your work. Please do not list colleagues who are close associates, collaborators, or family members. (this requires name, email, and institution).

Tom Wigley [1] NCAR
Ben Santer [2] Lawrence Livermore
Mike Wallace [3] U Washington [May not be most
responsive]
Dave Thompson [4] Col State Univ
Dave Easterling [5] NCDC

Sincerely,
Grant

Kevin E. Trenberth
Climate Analysis Section,
NCAR

Résumé, du pire review:
Trenbert soumet un papier a GRL (un papier de réfutation ?). Avec ses potes ils doivent proposer 5 noms a GRL d’arbitres impartiaux pour critiquer le travail de Trenberth. Les 5 ont été briefé, ils savent ce qu’ils doivent dire.

Pas de quoi faire frémir une commission d’enquête, mais pour le moins une sinistre illustration de la revue par les pairs.

10.  Clem | 22/11/2011 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

Ça va être sauve-qui-peut chez les climatologues d’état…

11.  yvesdemars | 22/11/2011 @ 20:03 Répondre à ce commentaire

Nicias (#9),

alors que les réviseurs doivent être choisis indépendamment par le journal qui reçoit ta publication.
C’est un peu comme si les Présidents de Clubs de Foot choisissaient les arbitres (ça s’est fait aussi)

12.  Nicias | 22/11/2011 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

Marot (#5),
Je vous en prie, j’ai pensé exactement la même chose au début.

Bob (#7),

Le « What is it » pour moi, pointe sur l’absence de preuve et surtout l’impossibilité d’en apporter. La physique est de plus en plus une science molle (comme l’économie smile ). Ce que vous me dites me fait penser a un glissement sémantique. Le sens des mots change pour coller a une réalité qui évolue.
Je précise que je ne suis certainement pas très calé en anglais ni en physique, et que ce n’est que le point de vue d’un traducteur du dimanche.

13.  Araucan | 22/11/2011 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#6),

Fait.

14.  AntonioSan | 22/11/2011 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Olivier Godard va nous faire un ulcere… 😉

15.  Kuing Yamang | 22/11/2011 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Mmmm.. 😉
Un climategate n°2, que du bonheur.. ^^

16.  Araucan | 22/11/2011 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

NB : les mails traduits par Ben (grand merci à lui) sont extraits du Readme.txt joint à deux répertoires, l’un intitulé Mails et l’autre intitulé Documents.

Un fichier all.7z est sensé contenir d’autres mails …

17.  Clem | 23/11/2011 @ 1:58 Répondre à ce commentaire

Ces deux là sont rigolos (entres autres hein ) :

Mann: I gave up on Judith Curry a while ago. I don’t know what she think’s she’s doing, but its not helping the cause

Mann : Cela fait un moment que j’ai renoncé concernant Curry. Je ne suis pas certain qu’elle sait ce qu’elle fait, mais elle nuit à la cause. (je suis presque tenté de mettre un c majuscule à cause ! 😉 )

Jones: One way to cover yourself and all those working in AR5 would be to delete all emails at the end of the process

Jones : Pour te couvrir toi et tout ceux qui travaillent sur l’AR5, il va falloir détruire tous les mails à la fin de la procédure.

18.  Mihai V | 23/11/2011 @ 8:37 Répondre à ce commentaire

Trois suggestions de correction de la traduction :

Jones:
ça dépend de si nous allons au Japon et de ce que nous y récupèrerons. —> récupérerons

Wanner/NCCR:
Dans mon rapport (au sujet du 3è rapport du GIEC) —> 3e rapport

Coe:
dans le workshop ISSI : (Beurk, c’est du franglais) —> dans l’atelier ISSI

19.  Marot | 23/11/2011 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

Une impression

Je n’ai pas la même sensation avec CG2 qu’avec CG1.

Il y a une tonalité sinon de contestation interne au moins de doutes et d’oppositions que je n’avais pas perçus dans CG1. Il n’y avait alors qu’un courriel de Trenberth vraiment dubitatif.

Ici nous en avons un paquet, Briffa sur lui-même, Thorne, Carter, Wigley, Wanner, Coe et d’autres.

C’est plus fort que la recension des divergences d’opinions par Voosen à lire ici même ou dans sa très bonne analyse par J. Duran.

pensée-unique est inconnu ce matin, coïncidence ?

20.  Bob | 23/11/2011 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

pensée-unique est inconnu ce matin, coïncidence ?

Je ne comprends pas. Quid ?

21.  Hacène | 23/11/2011 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

Bob (#20),
Aucun problème pour moi, ni avec Firefox, ni avec Safari.

22.  JG2433 | 23/11/2011 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Hacène (#21),

Aucun problème pour moi, ni avec Firefox, ni avec Safari.

Pareil pour moi. Je viens de tester à nouveau : aucun souci.

23.  williams | 23/11/2011 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Concernant le GIEC c’est en février 2012 qu’ils devrait sortir son prochain rapport. Il vient de sortir un document de synthèse http://www.ipcc-wg2.gov/SREX/i.....es_opt.pdf où on lit des infos contredisant se qu’ils disaient lors des rapports précédents.

Par exemple :

« It is likely that the global frequency of tropical cyclones will either decrease or remain essentially unchanged »

En traduction :

« C’est possible que la fréquence globale des cyclones tropicaux veuille baisser ou rester essentiellement inchangé. »

Alors qu’on nous a toujours dit que le nombre de cyclones allait augmenter. Ils ne savent plus sur quelle pieds danser surtout que le mot «probablement» apparaît 44 fois dans 29 pages ce qui montre qu’ils commencent à être de plus en plus prudent enfin.

Williams

24.  Mihai V | 23/11/2011 @ 13:51 Répondre à ce commentaire

Clem (#17),

Jones : Pour te couvrir toi et tout ceux qui travaillent sur l’AR5, il va falloir détruire tous les mails à la fin de la procédure.

Je m’étonne que les brillants climatomanciens climatologues de la Clique n’aient pas penser à utiliser un moyen sécurisé pour échanger les mails concernant leurs magouilles. Ils ne connaîtraient donc pas l’existence de PGP ou de ses clones tels GnuPG (GPG).

Comme le disait Phil Zimmermann, échanger des mails en clair cela revient à envoyer son courrier personnel au dos d’une carte postale.
Lire Pourquoi j’ai écrit PGP ? (en français)

Et si l’on ne veut pas installer et utiliser PGP, il y a un tas de méthodes faciles pour crypter un fichier, voire un dossier complet, et l’ajouter comme pièce jointe à un e-mail.

Sous Windows, j’utilise depuis quelques temps Encrypt On Click , un freeware sans limitations faisant partie des On Click Utilities (30 $ pour une dizaine d’utilitaires, c’est pratiquement donné ! ).

Encrypt on Click compresse et crypte le fichier source et supprime l’original de manière sécurisée. On a donc au départ « document.txt » qui est remplacé par « document.txt.eoc ».
Cette méthode est extrêmement rapide par rapport à l’utilisation de Winzip ou autre.
Ce fichier crypté peut être décodé par n’importe qui utilise Winzip ou un autre archiveur à condition de connaître le mot de passe.

25.  Clem | 23/11/2011 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#24),

Je m’étonne que les brillants climatomanciens climatologues de la Clique n’aient pas penser à utiliser un moyen sécurisé pour échanger les mails concernant leurs magouilles.

Oui, ce sont des faussaires (nous le savions déjà), doublé d’incompétents (savions également).

26.  Marot | 23/11/2011 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

Les rencontres terribles
Ce sont celles des journalistes qui tartinent sans savoir.

Le nommé Richard Black de la BBC-et-Harrabin-réunis clôt son article par

A police investigation into the hack is still ongoing.

Une enquête policière dans le hack est toujours en cours.
Patatrac, le lendemain A. Montford publie que le Norfolk constabulary service de police du Norfolk n’a plus dépensé un penny sur l’affaire depuis février dernier.
Il prétend, ce nul nous informer !

Journaliste nul et fier de l’être. Aurait-il « touché » lui aussi ?

27.  Laurent Berthod | 24/11/2011 @ 0:53 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#24),

Ce fichier crypté peut être décodé par n’importe qui utilise Winzip ou un autre archiveur à condition de connaître le mot de passe.

Dès que le mot de passe est connu de plus d’une personne, celle qui l’a créé, il n’est plus sûr.

Et là, en l’occurrence, il aurait été connu de nombreuses personnes…

28.  Mihai V | 24/11/2011 @ 2:09 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#27),

Dès que le mot de passe est connu de plus d’une personne, celle qui l’a créé, il n’est plus sûr.

Bien sûr, mais s’il est communiqué d’une manière ou d’une sécurisée uniquement aux personnes intéressées, cela est quand même plus sûr que du texte en clair.

Un texte encodé avec AES-256 en utilisant un mot de passe d’au moins 32 caractères (minuscules, majuscules, chiffres et caractères spéciaux) est encore considéré comme inviolable. Il faudrait des milliers d’années pour le cracker en brute force.

Une manière parmi tant d’autres d’échanger des mots de passe d’une manière sécurisé est d’utiliser un texte disponible sur le Web – la Constitution des Etats-Unis par exemple – et d’indiquer la page et la ligne à utiliser.

P.S. : J’ai fait carrière comme officier et j’ai pendant 20 ans été souvent Offr S3 en cumul de ma fonction principale (Chef de Corps, Comd Cie, Comd Sv Adm, etc). Mes premiers contacts avec la cryptographie remontent à mon instruction comme Cand Offr Res en 1970 😉 J’ai utilisé PGP dès que j’ai eu un ordi à la maison avec une connexion à Internet, il y a maintenant environ 15 ans.

Du temps où je sévissait comme modérateur sur les forums d’Assiste, j’ai décrit comme « Se créer un mot de passe solide » mais facile à retenir. C’est la méthode que j’utilise encore sept ans plus tard et jamais je n’ai eu de peine à retenir ou retrouver mes mots de passe, parce que je les construis toujours de la même manière. En cas d’hésitation, je n’ai que quelques variantes à tester.
Je n’en dirai pas plus, même sous la torture, parce que « Mes mots de passe, c’est un secret entre mon ordinateur et moi ». 😉

29.  Mihai V | 24/11/2011 @ 2:14 Répondre à ce commentaire

Oups ! Il se fait tard.
… d’une manière ou d’une autre sécurisée
je sévissais… comment « Se créer un mot de passe solide »

30.  Marot | 24/11/2011 @ 22:29 Répondre à ce commentaire

Les exploits de P. Jones stakhanoviste

Dans le rapport de la Chambre des communes britanniques ici en pdf, on lit page 14

Professor Jones told us that the published e-mails represented only “one tenth of 1%” of his output, which amounts to one million e-mails,

Le professeur Jones nous a dit que les courriels publiés représentaient seulement « un dixième de 1 % » de sa production qui se monte à un million de courriels.

Comme il était de toute évidence incapable de faire du courrier électronique aux temps héroïques, disons qu’il sévit depuis 20 ans dans cette pratique.

À raison de 250 jours par an ! de cette activité, tenez compte des w-e anglais, des congés et des connexions impossibles ailleurs qu’au bureau il y a encore 6 à 8 ans, cela fait :

200 courriels par jour.

À raison de 5 minutes chacun : réflexion, rédaction, relecture, pièces jointes, envoi.

Il y a donc passé plus de 16 heures par jour

Menteur un jour, menteur toujours.

31.  Marco33 | 25/11/2011 @ 7:55 Répondre à ce commentaire

Marot (#30), A stocker bien au chaud dans le rubrique « délires de scientifiques »!

32.  jipebe29 | 26/11/2011 @ 19:06 Répondre à ce commentaire

Pourquoi le GIEC n’est pas crédible
A) Aspects structuraux
1° La solution est imposée
Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le « Réchauffement Climatique Anthropique » (RCA). Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement (ce qui est vrai, mais il est minime : +0,7°C en 150 ans, non linéaire et une seule fois en phase avec le CO2, sur 1980-1998) ET il est anthropique. Donc, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifer cette solution, et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme, par exemple, le modèle d’effet de serre d’Arrhénius, qui avait été réfuté par les physiciens de son époque, et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau.
2° La bureaucratie règne en maître et la science est dévoyée
Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de nombre de publications judicieusement sélectionnées), le résumé pour les décideurs (SPM) est préparé entre les dirigeants du GIEC et les représentants des gouvernements. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les bonnes habitudes du Grand Machin Onusien. De ce fait, le SPM gomme toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de méconnaissance que l’on peut trouver dans le rapport scientifique. Puis, il est publié et présenté en grande pompe aux Etats, aux institutions internationales, et aux médias du monde entier pour qu’ils relayent la bonne Parole « GIECquienne » aux peuples de toute la planète. Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de Loi Divine, et leur rapport ainsi trafiqué amendé est publié environ 6 mois après le SPM. Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds.

B) Réfutation des prévisions cataclysmiques
En 2002, l’ONU annonçait 10 millions de réfugiés climatiques pour les prochaines années. On les attend toujours…
Le GIEC annonçait une montée continue de T, avec l’augmentation du taux de CO2 : on attend toujours, car T est stable depuis 1999.
L’Arctique devait se réduire comme peau de chagrin : il est toujours là et sa glace se reconstitue en hiver (certes, il a perdu de l’étendue de mer de glace à la fin de l’été depuis 2007)
L’Antarctique devait se réchauffer : il ne le fait pas, et même se refroidit quelque peu.
Les océans devaient monter à plus de 3mm/an (certains, comme Al Gore, annonçaient même, sans sourciller, +6 m en 2100) : ils sont en phase de stabilisation.
Les océans devaient gagner beaucoup de chaleur : ils n’en gagnent pas (publication de Spencer et Braswell), et le GIEC recherche avec acharnement où est cette sacrée chaleur perdue, mais refuse étrangement de remettre en cause ses modèles numériques…
Le flux IR quittant la haute atmosphère devait suivre les prévisions des modèles numériques : une publication de Spencer, qui a analysé les données satellites sur plusieurs années montre que le flux réel est bien inférieur aux prévisions.
Les points chauds des Tropiques devaient être LA preuve de la pertinence de l’effet de serre du CO2 : les nombreuses mesures satellitaires et par ballon n’en ont pas trouvé.
Dans ses premiers rapports, le GIEC affirmait que la baisse d’écart de T entre les pôles et les Tropiques allait diminuer le nombre et l’intensité des tempêtes. Ils ont fait un beau virage à 180°. Curieux, non ? Un jour c’est blanc, le lendemain c’est noir, sans aucune justification ?
En fait, les températures des deux pôles ayant diminué (alors qu’elles avaient augmenté dans les années 1950), les anticyclones mobiles polaires sont plus fréquents et plus intenses (plus de 1030 hPa), ce qui génère des dépressions plus fortes. Voyez ce document du climatologue français Marcel Leroux :
http://www.biokurs.de/treibhau.....g-clim.pdf

33.  Araucan | 26/11/2011 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#22),

En relisant le lien que vous donnez, je me posais la question de savoir si l’évolution des climats régionaux mis en évidence par Leroux s’était poursuivie dans les années 2000 … En gros, si quelqu’un continue les séries décrites dans ce papier (anticyclones, dépressions, pressions, circulation, etc), où trouver l’info ? (La référence Pommier ?)

34.  jipebe29 | 27/11/2011 @ 1:50 Répondre à ce commentaire

@Araucan
Je ne sais pas où trouver l’info. Il serait effectivement intéressant de la trouver. Je me demande aussi où nous pouvons trouver les évolutions de température des deux pôles, car elles ont un effet direct sur la fréquence et la puissance des AMPs.
Peut-être les anciens collaborateurs de Leroux?

35.  JG2433 | 27/11/2011 @ 8:34 Répondre à ce commentaire

Araucan (#33),

Je pense que vous adressiez votre question à ‘jipebe29’ qui vous répond par le post # 34.

36.  Araucan | 27/11/2011 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#35),
Toutes mes excuses …

37.  Murps | 27/11/2011 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#32),

Les océans devaient gagner beaucoup de chaleur

Rien que cette phrase me laisse dubitatif.
Comment diantre calculer la « chaleur » de l’océan ?
La question n’est même pas pour moi de savoir si la théorie du RCA prévoit une hausse ou une baisse de la chaleur des océans…
La question est vraiment de savoir si cela a un sens !

On peut parfaitement évaluer la perte de chaleur d’une bassine d’eau chaude de volume connu. Encore que, comme toutes les expériences de thermométrie, la mesure sera entachée d’erreurs importantes dues aux pertes thermiques.
Il est amusant de constater que les appareils de mesures avec interfa

38.  Murps | 27/11/2011 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

sad
Il est amusant de constater que les appareils de mesures avec interface numérique permettent une grande précision !
Précision qui est, à tort, attribuée à toute l’expérience et donne l’illusion a l’expérimentateur de pouvoir effectuer des calculs numériques avec forces décimales.

Evidemment, c’est faux !

Alors, franchement, calculer la variation de chaleur des océans…
Je rigole !!
Ca n’a pas de sens.
C’est INVERIFIABLE !!!!!!

C’est de la pseudo-science.

39.  JG2433 | 27/11/2011 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

Araucan (#36),
Il n’y a pas de quoi.
Et j’avoue bien volontiers que j’aurais été, de plus, bien en peine – malheureusement pour moi sad – de me substituer à votre interlocuteur ‘Jipebe29’ pour vous répondre.

40.  Bob | 27/11/2011 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

Murps (#37),

Comment diantre calculer la “chaleur” de l’océan ?

On peut assez facilement calculer le contenu calorifique de l’océan, au moins dans une couche bien délimitée, en mesurant la température de l’eau de mer à différentes profondeurs par exemple avec les balises Argo, puis en multipliant par la chaleur spécifique.
C’est une mesure relativement facile à condition que les donnée Argo soit bien exactes. C’est de l’ordre de 10^^22 joules.
C’est, selon Pielke Sr, le proxy le plus pertinent pour le RC.

41.  jdrien | 27/11/2011 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

Murps (#38), plus exactement, une grande résolution, alors que la précision est bien moins bonne. Au moins avec les instruments à aiguille, on avait une meilleure conscience de la précision de la mesure.

42.  lemiere jacques | 27/11/2011 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

Bob (#40),

le calcul est facile…mais sa précision???
C’est bien à cause de la méconnaissance de l’océan que l’attribution du réchauffement observé à l’homme me semble la plus hardie.
Mesurer une température par curiosité ou mesurer une température pour faire de la calorimétrie ce n’est pas tout à fait la même chose ( quoique dans la flotte ce soit plus simple que dans un gaz)…et connaitre la chaleur contenue dans les océans à partir de 3000 bouées!! ( quel volume d’eau par bouée???)..bouées dérivantes susceptible de se bloquer dans de vortex ou des zones de courant particulières….barres d’erreur svp…

Sans rire quand on lit trenbert ( désolé pour l’orthographe) suggérer d’introduire dans les modèles des processus qui permettent d’échanger plus rapidement la chaleur dans les couches profondes de l’océan….celui là ne doit pas être loin du scepticisme.

43.  Mihai V | 28/11/2011 @ 5:38 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#42),

Océan > Dimensions
Les océans recouvrent environ 361 millions de km² , soit 70,8 % de la surface du globe. Leur volume total atteint 1,37 milliard de km³ [5] et leur profondeur moyenne est de l’ordre de 3700 – 3800 mètres. Près de la moitié des eaux océaniques dépasse 3000 m de profondeur ; le point le plus profond est la fosse des Mariannes, avec 11 020 m de profondeur. La masse volumique de l’eau de mer se situant entre 1020 et 1035 kg/m³, la masse totale des eaux océaniques est d’environ 1,4×10^21 kg, soit 0,023 % de la masse totale de la Terre.

Ref Wicked Pedia

En consultant le comparatif (Ref. 5) on constate que les estimations du volume des océans vont de 1,26 à 1,5 milliard de km³. D’où la valeur moyenne de 1,37 milliard de km³ adoptée par Wikipedia.
En réalité, ce serait donc plutôt (1,38 ± 0,12) 10^9 km³. L’erreur relative est de l’ordre de 10 %.

Il y a donc 3000 balises Argos pour couvrir environ 361 millions de km², soit une balise pour ± 120 mille km², c.-à-d. une maille de 346 km de côté en les supposant uniformément réparties.
Si l’on veut calculer le contenu thermique des océans, on peut seulement mesurer la température des 2000 premiers mètres, soit un volume total de 722 millions de km³ ou à peine la moitié du volume de ceux-ci (connu avec une marge d’erreur de 10%).

Mais les calamotologists grantologists climatologues auto-proclamés ne sont pas sur ça près… une estimation au doigt mouillé leur suffit pour, sous la torture, lui faire avouer ce qu’ils veulent entendre.

44.  JG2433 | 28/11/2011 @ 8:26 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#43),

au doigt mouillé

… trempé dans l’eau de mer ? 😕
[après ça, je sors]

Sorry, the comment form is closed at this time.