Comprendre l’effet d’atmosphère /2

La température de surface au niveau de la mer.
Par les équations {1} et {3}, il peut être calculé qu’une sphère d’un corps noir parfait entourant le Soleil d’un rayon de une unité astronomique (1a.u., distance de la Terre au Soleil) s’échaufferait à une température d’équilibre de 121°C. C’est la température maximum concevable qu’un objet puisse atteindre par chauffage radiatif solaire, elle correspond à la densité de flux d’énergie radiative solaire à cette distance. Les lois de la thermodynamique nous disent qu’il ne peut pas y avoir de ré-échange naturel de cette radiation pouvant produire un réchauffement supplémentaire. Quand le Soleil est à la verticale sur une partie de la Terre, le sol local est comme un disque et donc peut atteindre cette température, mais des variations locales d’albédo et l’absorption atmosphérique entraîneront une diminution de cette température.

Examinons un exemple qui devrait être intuitif pour la plupart des gens. Le sable a une gamme d’albédo d'un peu moins de 20% à plus de 40% ; pour un sable de plage nous prendrons une valeur moyenne de 30%. Cela convient car c’est la même valeur moyenne que pour la Terre entière. Par un jour chaud et ensoleillé, à la plage, au milieu de l’été, le Soleil est très proche de la verticale pendant quelques heures autour du midi solaire. Pendant ce temps, par l’équation de Stefan-Boltzmann on calcule que la température d’équilibre locale est 87°C. Nous sommes familiers de la traversée en courant pour essayer de ne pas cuire nos pieds nus, mais le sable n’atteint pas 87°C, et est vraiment plus près de 45°C-55°C. Quelle est ici la source de la différence ?

En astronomie, la mesure de la brillance d’une étoile est appelée photométrie. Il est bien connu des astronomes depuis des centaines d’années que la brillance d’une étoile est réduite quand sa lumière passe de l’espace extérieur vide à travers l’atmosphère jusqu’au sol où se trouve le télescope. A la base, nous pouvons imaginer l’atmosphère de la Terre fonctionnant comme un brouillard, qui ainsi réduit la brillance d’une source lumineuse en comparaison de ce qu’elle serait sans brouillard. La première étape de calcul d’un astronome pour déterminer la brillance de l’étoile qu’ils mesurent est d’appliquer ce qui est appelé la « correction photométrique » aux données de brillance mesurées. Il y a plusieurs méthodes de mesure pour déterminer les valeurs de cette correction, que nous n’avons pas besoin d’étudier ici, mais après que cette correction soit appliquée aux données l’astronome possède ce qui est appelé la brillance « outre atmosphérique » d’une étoile. Cet effet d’atmosphère est un fait numérique identique à celui qui voit l’éclairement des phares d’un véhicule réduit en distance lors d’une conduite dans une nuit de brouillard. En astronomie et en physique ce phénomène est généralement appelé « extinction atmosphérique ».
Il est souvent affirmé que l’atmosphère terrestre est transparente aux longueurs d’onde de la lumière visible, impliquant que toute la lumière visible du Soleil arrive jusqu’au sol. Cette interprétation simple est physiquement inexacte. Bien sûr le Soleil est une étoile et les effets de l’extinction atmosphérique s’appliquent également à lui. Les longueurs d’onde dans le jaune supportent environ 25% d’extinction quand le Soleil est à la verticale, avec les ondes plus courtes plus réduites et les plus  longues moins ; l’extinction moyenne pondérée sur toutes les longueurs d’onde est en gros de 25%, mais cela peut être légèrement supérieur ou inférieur en fonction de la transparence de l’air. La quantité d’extinction est aussi accrue si la lumière traverse plus d’atmosphère, ce qui arrive quand l’étoile n’est pas directement à la verticale. La lumière alors voyage à travers l’atmosphère jusqu’à votre emplacement sous un angle. Bien sûr, s’il y a des nuages, alors à peine quelques rayons passent au travers.

Le résultat net est que de la totalité de l’énergie radiative qui atteint le sommet de l’atmosphère, seulement 75% arrive réellement à la surface quand le Soleil est directement à la verticale. Les autres 25% de l’énergie solaire sont perdus dans l’atmosphère par l’extinction. Si nous symbolisons l’extinction par la lettre grecque epsilon (ε), nous pouvons facilement modifier l’équation {9} pour en tenir compte et nous pouvons alors prédire la température d’équilibre radiatif de la surface. Nous incorporons simplement l’extinction (ε) de la même façon que nous l’avons fait pour l’albédo et la nouvelle équation devient :

f11.jpg

1.  Bernnard | 7/01/2012 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

Oui

Mais alors où est l’effet de serre?

C’est assez désolant de penser que l’on attribue un réchauffement du à cet effet (de serre) sans penser que tout gaz comprimé s’échauffe sous l’action de la gravité!

Et pourtant on y pense en affirmant qu’au cœur des étoiles naissantes la température monte uniquement par l’action de la gravité (sur l’hydrogène) et donc de la pression engendré, jusqu’à déclencher la fusion nucléaire.

C’est tout a fait normal que la gravité intervienne pour amener un échauffement.

Je reviens un peu sur des commentaires précédents , excusez moi.

Sur Vénus, où l’atmosphère est constituée principalement de CO2 (22 fois plus lourd que l’hydrogène et 14,5 fois plus lourd que l’air) sur une épaisseur plus grande que celle de la terre.
La température sur sol vénusien à de grandes chance d’être due principalement à cet effet.

2.  lemiere jacques | 7/01/2012 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

Je n’ai pas lu tout l’article, je ne lis que les commentaires mais le début me laisse perplexe, un corps noir d’une UA astronomique atteindrait une température supérieure bien évidemment car le corps rayonnerait en retour augmentant la température du soleil…..

Bernnard (#1), je ne dirais pas cela ..la température est d’abord déterminée par la quantité de chaleur reçue par la planeteet les transferts dans son atmosphère …
La compression, si vous voulez, va expliquer les profils de température dans l’atmosphère mais pas la température…
Pour faire simple ,les pressions résultent des températures et non l’inverse.

Par contre des modification de profils de pressions en hauteur produisent de la chaleur.. même si le systeme est supposé le plus froid possible .par exemple la simple présence des autre astres et les modifications de « forme » de l’oscillateur planète solide /planète gazeuse conduisent à une dissipation et de la chaleur , ces déformations ne pouvant être rvéersibles..et la destruction à terme de l’ordonnancement du système planétaire ( la lune s’éloigne de la terre par exemple).

3.  Bernnard | 7/01/2012 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2),
Non faites l’expérience:

Gonflez une roue de vélo et mettez votre main sur la roue (pas sur la pompe)
Çà chauffe!

C’est le comportement adiabatique des gaz:

Toute compression élève la température d’un gaz et toute détente le refroidi!
mais dans le mot adiabatique on considère un milieu isolé thermiquement de l’extérieur.

Un systeme est cependant jamais isolé thermiquement par rapport à l’extérieur ni jamais ouvert complétement.

4.  Bernnard | 7/01/2012 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2),

Juste une précision:
Ma remarque n’est pas en contradiction avec le message:

La pression atmosphérique peut etre considérée par le poids d’une colonne d’air ayant pour base 1m2 et pour hauteur la hauteur de l’atmosphère!
C’est une autre manière de voir les choses mais il n’y a pas incompatibilité!
Le poids, donc la gravité intervient bien dans l’expression de la pression ainsi qu’une dimension d’espace: la hauteur.

5.  Nobody | 7/01/2012 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2),

La température est d’abord déterminée par la quantité de chaleur reçue par la planeteet les transferts dans son atmosphère …
La compression, si vous voulez, va expliquer les profils de température dans l’atmosphère mais pas la température…

Tout à fait correct…. et c’est d’ailleurs correctement expliqué dans l’article.

Bernnard (#3),

Gonflez une roue de vélo et mettez votre main sur la roue (pas sur la pompe)
Çà chauffe!

Une roue de vélo a un volume contraint, pas l’atmosphère. La loi des gaz parfaits relie la pression, la température ET le volume. votre exemple n’explique rien en ce qui concerne l’atmosphère.

C’est le comportement adiabatique des gaz:

Je l’ai déjà expliqué dans un autre message. Le comportement adiabatique de l’atmosphère explique que sur un horizon temporel limité (suffisamment court pour que l’on puisse considérer que le gradient adiabatique ne varie pas), un mouvement vertical d’une masse d’air (induit par exemple par la présence d’un relief sur une masse d’air en mouvement) se réchauffe ou se refroidisse en fonction de la variation d’altitude… pas autre chose.

Bernnard (#4),

Le poids, donc la gravité intervient bien dans l’expression de la pression ainsi qu’une dimension d’espace: la hauteur.

Oui…. ainsi que la température et la densité (qui sont liés à la pression de la même façon par la loi des gaz parfait).
pour faire simple; isolons un des éléments de la machine atmosphérique: Sans couverture nuageuse, le soleil réchauffe la surface, qui réchauffe par conduction les basses couches de l’atmosphère, qui réchauffe par convection un profil vertical atmosphérique, ce qui modifie le gradient adiabatique ET la pression au sol.
La gravité au sol ne varie pas, elle ne peut donc pas expliquer aucun changement de température, c’est juste une contrainte sur le gradient adiabatique (sur la distribution sur un profil vertical du triplé température/densité/pression).

6.  Bernnard | 7/01/2012 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Nobody (#5),
je vous laisse lire cet article:

http://fr.wikipedia.org/wiki/G.....diabatique

Je vous laisse aussi le soin de regarder des ouvrages où est mentionné le « Gamma » qui est le rapport des Cp et Cv intervenant dans le comportement des gaz.
par exemple: « Thermodynamique chimique » de P Souchay » Ed Masson ( je ne sais pas si on le retrouve)
Ces phénomènes concernent aussi bien l’atmosphère qu’une roue de vélo.
Encore une fois ma remarque ne modifie en rien l’article. C’est une autre manière de voir les choses.

7.  Nobody | 7/01/2012 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#6),
Je connais bien cet article, et il n’est nullement en contradiction avec ce que je vous ais dit.

8.  yvesdemars | 7/01/2012 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

après une lecture rapide ce qui discrédite l’effet de serre au sens giecien c’est le calcul de la température moyenne de l’atmosphère donc à l’altitude de 5 km (600 mb) et non pas au contact du sol et le fait que le calcul théorique ainsi mené conduisent à peu de choses près aux 15°C observés ….

Le calcul giecien est erroné en ce sens qu’il calcule comme s’il n’y a avait pas d’atmosphère à le descente mais une atmosphère chargée de méchant CO2 à la remontée

9.  yvesdemars | 7/01/2012 @ 14:34 Répondre à ce commentaire

à la descente

10.  scaletrans | 7/01/2012 @ 15:02 Répondre à ce commentaire

En somme, à la lecture de ces échanges fort intéressants, on reste cependant perplexe, car la façon d’appréhender le phénomène (qui est d’une grande complexité en fait) montre que la modélisation est loin d’être pensée; je dirai même que nous n’en sommes qu’au début. La seule chose dont nous soyons sûrs, c’est que les explications fantasmagoriques du GIEC sont bonnes pour la poubelle: ce n’est pas comme ça que ça marche, car c’est contredit, à la fois par la physique (à moins que quelqu’un vienne avec des arguments définitifs, des expériences reproductibles, démontrer que la seconde loi est fausse ou incomplète, j’ai l’impression de me répéter à l’infini en le disant) et par les observations.
Je me permet de faire remarquer en outre que l’exemple de l’échauffement par compression cesse lorsqu’il n’y a plus de travail… ou alors j’ai raté quelque chose.

11.  scaletrans | 7/01/2012 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Retirez le mot exemple, c’est l’échauffement qui cesse… 😳

12.  Bernnard | 7/01/2012 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

Nobody (#7),
Oui c’est qu’on est d’accord alors! Mais j’ai bien conscience que les modèles sont loin de la réalité. Je n’attends pas que le calcul donne la valeur réelle !

L’article que je vous ai proposé (et que vous connaissez) donne une explication des gradients de températures en appliquant le gradient thermique adiabatique dans une atmosphère normalisée. Je préfère y voir une conséquence d’un gradient adiabatique.

Vous remarquerez en consultant le tableau (du modèle 2) dans l’article de Wikipédia qu’on a bien -18°C à 5 km et 15°C au sol aussi.

Je reprends donc ma question:
Dans ce cas :
Mais alors où est donc passé l’effet de serre?
Existe t-il?

13.  Bob | 7/01/2012 @ 15:44 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#10),

l’échauffement par compression cesse lorsqu’il n’y a plus de travail

Oui. Bien sûr. Heureusement, un pneu de voiture se refroidit après qu’il ait été gonflé !

Cependant on peut aussi se dire que l’advection de l’atmosphère est perpétuellement en activité. Les cellules de Hadley en sont un bon exemple. Tout cela composé avec l’effet d’entrainement de la planète en rotation (effet de frottement y compris).
L’air chaud monte, l’air froid descend au sein de vastes cellules. On peut penser que les cycles compression-dépression présentent un bilan nul du point de vue du réchauffement de la surface, mais compte tenu des non-linéarités et des irréversibilités (par exemple contenu en vapeur d’eau condensée en nuages) des cycles, ce n’est pas évident de prime abord.

Je rappelle que ce qu’évoquent ici plusieurs commentaires (réchauffement par compression) est à la base de l’explication de l’effet de foehn qui lui, est bien réel et bien compris.

14.  lemiere jacques | 7/01/2012 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#6),
spencer a réécrit un truc la dessus….à mon opinion assez juste…

par contre je pense que la première page contient une erreur

Par les équations {1} et {3}, il peut être calculé qu’une sphère d’un corps noir parfait entourant le Soleil d’un rayon de une unité astronomique (1a.u., distance de la Terre au Soleil) s’échaufferait à une température d’équilibre de 121°C.

Non le soleil n’est pas à l’équilibre thermique….
Il y a une source d’énergie… aucune raison d’utiliser des raisonnement façon second principe….
Il vaut mieux raisonner en utilisant la conservation de l’énergie… et c’est un processus dynamique en plus …
à la surface du soleil il y a émission radiative correspondant à sa température ( hem au debut) donc une perte de chaleur, mais aussi un flux d’energie venant de l’interieur, et enfin, un flux de rayonnement provenant du corps noir chauffé!!! ( si si ) La surface du soleil sera plus « chaude » ..

15.  MichelLN35 | 7/01/2012 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#14),

Décidément je ne suis pas physicien et je n’ai rien compris car, si vous avez raison, j’ai tort, je pensais qu’un quasi-corps noir (le Soleil)ne pouvait être réchauffé par son propre rayonnement réfléchi. En vertu du second principe un corps chaud ne peut être rendu plus chaud que par une source plus chaude, jamais par une source aussi chaude ou moins chaude.

J’ai donné plus haut l’exemple de la Lune sur sa face exposée à la Terre dont la température de nuit est plus chaude que la face non visible (de nuit aussi) de quelques 30 K ou °C ; alors que le jour au zénith, non seulement ces 30 K ne sont pas ajoutés à la température maximale de corps noir mais la T° mesurée est inférieure de ~15K.

Le même corps, l’albédo convexe réfléchissant la lumière solaire, peut chauffer le même corps, la Lune, lorsque sa surface est plus froide (nuit) mais pas lorsqu’elle plus chaude, le jour.

Dans la salle des glaces du musée Grévin, une bougie placée au centre n’a pas une flamme plus chaude que dans une salle sans réflection.

16.  Bernnard | 7/01/2012 @ 17:51 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#14),
Je cherche l’article en question

Je sais que Spencer a beaucoup publié (le moins qu’on puisse dire!) à voir les articles existant sur le Web.

J’ai fait  » un tour » sur « pensée unique »: je ne le trouve pas. Mais je n’ai peut être pas bien cherché!

Étant peu familier dans la recherche des articles si vous pouvez m’en donner la référence je vous en remercie.

17.  Nobody | 7/01/2012 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#12),

on est d’accord alors

Je ne pense pas…

Je préfère y voir une conséquence d’un gradient adiabatique.

La preuve…
Un gradient adiabatique est la conséquence de la distribution des températures en fonction du gradient de densité et du gradient de gravité… pas l’inverse. De plus, un gradient adiabatique n’est constant qu’à un instant t… sur une période de quelques heures, pour expliquer des phénomènes météorologiques et pour les besoins de l’aviation, il peut être considéré comme constant… mais ce n’est qu’une approximation utile pour une application donnée.

Vous remarquerez en consultant le tableau (du modèle 2) dans l’article de Wikipédia qu’on a bien -18°C à 5 km et 15°C au sol aussi.

Ben oui… tout le monde est au courant… et alors?

Mais alors où est donc passé l’effet de serre?

C’est justement il me semble, le propos de l’article en cours de traduction dont on nous a soumis les deux première parties (et merci beaucoup pour ceux qui font la traduction)….
Tu aura donc une réponse quand toutes les parties de la trad auront été publiées.

18.  Nobody | 7/01/2012 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#8),

ce qui discrédite l’effet de serre au sens giecien c’est le calcul de la température moyenne de l’atmosphère donc à l’altitude de 5 km (600 mb) et non pas au contact du sol

Effectivement. Comme je l’avais dis en commentaire à la publication de la première partie, c’est l’élément important qu’il faut retenir.

19.  Bernnard | 7/01/2012 @ 19:01 Répondre à ce commentaire

Nobody (#17),
Aurai-je trouvé la conclusion de l’article avant la fin?

Si j’ai bien compris la théorie officielle nous dit (sans démonstration convaincante) qu’à cause de l’effet de serre on a une température moyenne de la terre à 15°C (je pense au niveau de la surface!) au lieu de -18°C (toujours à la surface) et voila qu’on démontre qu’on a 15°C à la surface mais sans faire appel à l’effet de serre?

Me serai-je trompé?
C’est bien ce qui est prétendu officiellement?

Par la suite, je ne reviendrai pas sur ce que vous affirmez concernant le lien pression/température.
La densité est bien sûr une variable: (de la densité de l’air dépend le poids de la colonne d’air dont je parlais plus haut donc la pression dépend de la densité).

Cette densité est beaucoup plus élevée sur Vénus: (14.5 fois plus grande).

La température est liée à la pression: un gradient de pression entraîne un gradient de température dans une atmosphère normalisée (sans perturbation) et vice-versa. dans une enceinte adiabatique fermé! Ce n’est pas le cas d l’atmosphère) et c’est ce qui complique.

Vous devez savoir que la pression multipliée par un volume donne des Joules (dans le système unité international) donc une énergie. Des variations positives d’énergie, entraînent obligatoirement une augmentation du volume à pression constante. Ce qui entraîne les courants de convections ascendantes atmosphériques.

A ce moment, le déplacement ascensionnel de cette « bulle » d’air chauffée est un travail mécanique qui invalide un modèle uniquement basé sur un comportement adiabatique j’en suis conscient.

Cela n’empêche pas de l’utiliser en modèle de base.
Mais encore une fois je ne pense pas que les modèles actuels sont en mesure de décrire convenablement le fonctionnement réel de la « machine thermique atmosphérique » c’est frustrant.

Je laisse la place aux spécialistes dans ce domaine.

20.  Bernnard | 7/01/2012 @ 21:17 Répondre à ce commentaire

Désolé une erreur: oops:.

Cette densité est beaucoup plus élevée sur Vénus: (14.5 fois plus grande).

C’est 1.52 fois plus élevé seulement (par rapport à l’air je n’ai pas précisé).

21.  yvesdemars | 7/01/2012 @ 21:57 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#20),
la densité au sol de l’atmosphère vénusienne est de 91,8 atm (9,3 Mpa) donc 92 x celle de la Terre

http://fr.wikipedia.org/wiki/V.....ph.C3.A8re

à cette pression le CO2 n’est plus un gaz mais un fluide ….

22.  Titoune | 7/01/2012 @ 22:13 Répondre à ce commentaire

la densité au sol de l’atmosphère vénusienne est de 91,8 atm (9,3 Mpa) donc 92 x celle de la Terre

Ca ce n’est pas la densité, mais la pression, la densité de « l’air » à la surface de vénus est de 67 kg/m3.

Pour le reste, bel exercice de pseudoscience…. :roll:

23.  Bernnard | 7/01/2012 @ 22:37 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#21),

J’ai fait ce qui est connu pour les gaz: le rapport des masses moléculaires en estimant que l’atmosphère de venus est majoritairement du CO2 (PM=44). Quant à l’air on lui attribue la masse moléculaire de 29.

44/29 =1.52

On a ainsi le rapport des densités.
Voir ici

Il est vrai cependant, que si le CO2 n’est plus un gaz mais un fluide alors cette formule n’est pas applicable. Désolé de l’avoir appliquée hâtivement!

24.  pastilleverte | 7/01/2012 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

@bernnard :
essayez avec ce lien directement sur le site de Spencer; Il a effectivement écrit un article récemment sur le sujet (entre autres rôle de la pression).

http://www.drroyspencer.com/

25.  Bernnard | 8/01/2012 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#23),
Merci je viens de le trouver!
Il date du 30 /11/ 2011
Effectivement très récent.
je le lis

26.  Bernnard | 8/01/2012 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

Pour que chacun puisse lire cet article je mets le lien
C’est en Anglais.

Ce qui est dit (en gros) c’est que ce n’est pas que le gradient atmosphérique de pression qui implique la température de surface.
Le modèle est nécessaire mais pas suffisant!
Le vous laisse le soin de le lire et peut-être d’en faire une traduction.
C’est intéressant.

J’en continue la lecture.

27.  caille folle | 8/01/2012 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

Bonjour aux mythomanes de skyfal.

Bonjour Bernnard (#19),

et voila qu’on démontre qu’on a 15°C à la surface mais sans faire appel à l’effet de serre?

Vous avez fait appel à l’effet de serre puisque prenez comme température à 5 km la température effective. Sans effet de serre, la température effective est (le moment 4 de la distribution de) la température de surface. Si l’atmosphère n’est pas opaque au rayonnement infrarouge alors le rayonnement infrarouge émis par la surface est égal au rayonnement visible reçu: la température d’émission de la surface est la température effective.

Quelques liens (vous y trouverez entre autre l’équation du texte ci dessus que vous utilisez, mais expliquée et écrite correctement):

http://www.lmd.ens.fr/legras/C...../intro.pdf
http://www.lmd.ens.fr/legras/C.....atifNN.pdf
http://ganymede.ipgp.jussieu.f.....E-2005.pdf
http://media4.obspm.fr/public/.....Cours3.pdf
http://www.lmd.ens.fr/martin/p.....v_2006.pdf

28.  Murps | 8/01/2012 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

caille folle (#26),

Bonjour aux mythomanes de skyfal.

La courtoisie vous étouffe.

29.  Bob | 8/01/2012 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

Murps (#27),
Et CF, comme à son habitude, de nous balancer une série de citations des petits pieds (Legras, IPSL, LMD) de la table branlante du GIEC, toutes « basées sur des conjectures infondées » comme conclut le gros article de Gerald Kramm (un physicien théoricien de l’atmosphère) et al, paru dans Natural Science (Vol.3 No.12, December 2011) :

« Examen approfondi de l’effet de serre atmosphérique et de son impact sur le climat »

http://www.scirp.org/journal/P.....perID=9233

où ils expliquent aussi pourquoi les +33°C, c’est du pipeau.

30.  yvesdemars | 8/01/2012 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

Bob (#28),

IPSL voyons ne serait-ce pas l’Institut de la Pseudo – Science Latrinesque ????

me trompé-je ???

31.  Mihai V | 8/01/2012 @ 17:59 Répondre à ce commentaire

Bob (#28),

Parce que vous avez la curiosité d’encore ouvrir les liens que nous balancent les Drôles *

* : ce mot serait à l’origine du mot Tr*, dit-on.

Bof, si ça les amusent de venir ici se faire remonter les bretelles, laissons les faire.

32.  Olivier | 8/01/2012 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

Bob (#28),

Et CF, comme à son habitude, de nous balancer une série de citations des petits pieds (Legras, IPSL, LMD)

Le troisième lien pointe vers l’IPGP, dont Vincent Courtillot est le directeur. À noter que Courtillot n’a jamais nié l’effet de serre radiatif : mieux il l’enseigne et le fait enseigner dans son établissement.

Le quatrième lien pointe vers un cours de DEA donné à l’Observatoire de Paris-Meudon. À ce propos, vous devriez demander à notre ami Gilles – http://www.energieclimat.net/ –, astrophysicien de métier, auteur de nombreux articles, s’il est, ou non, d’accord avec ce cours qu’il a certainement suivi.

Cordialement.

33.  JG2433 | 8/01/2012 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#30),

se faire remonter les bretelles

Allons, Mihai V… CF pourrait une dame ! 😈
[Je sors…]

34.  Alpiniste | 8/01/2012 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Olivier (#31),
A noter que le blog de VC référencé sur la colonne droite du présent site point lui-même sur d’affreux sites tel que pensee-unique et skyfall pas franchement favorables à la thèse de l’effet de serre radiatif.

35.  Alpiniste | 8/01/2012 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

Alpiniste (#33),
colonne gauche et non pas droite…:?

36.  AntonioSan | 8/01/2012 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Olivier (#31),

Le troisième lien pointe vers l’IPGP, dont Vincent Courtillot est le directeur.

Etait le directeur. Claude Jaupart l’est maintenant. Toujours un train de retard Olivier…
http://www.ipgp.fr/pages/0111.php

37.  Titoune | 8/01/2012 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

Alpiniste,

Le blog que vous citez n'est pas de VC et n'a aucun lien avec lui, ce blog est écrit par un fan de VC.

38.  Bob | 8/01/2012 @ 18:58 Répondre à ce commentaire

Olivier (#31),
Mon cher Olivier,
Evitez les raccourcis dont vous êtes un grand spécialiste.

D’autre part, Vincent Courtillot n’est pas le Directeur de l’IPGP.
C’est Claude Jaupart qui est le Directeur de l’IPGP, nommé par le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, depuis le 12 janvier 2011.
Voici le décret Légifrance :

Vous parlez sans savoir. Faut faire un reset ( complet) et une réactualisation de vos certitudes

Enfin, personne ne nie l’existence d’un effet atmosphérique radiatif que certains nomment abusivement « effet de serre ».

La contestation porte sur sa modélisation et sur la validité d’un certain nombre de conjectures.

Et certains qui les contestent justifient leurs critiques de manière assez exhaustive comme les auteurs de l’article que j’ai cité.

Le seul commentaire intéressant que vous auriez pu faire ici, aurait consisté à essayer de démonter les arguments de Kramm et al.

Il ne sert strictement à rien de citer Courtillot, Gilles, Pierre, Paul et pourquoi pas ? Sylvestre ou je ne sais qui encore en affirmant « qu’ils y croient » ou que c’est enseigné à l’Université, ce qui ne signifie strictement rien.
Et d’ailleurs, aux dernières nouvelles, Courtillot a déclaré, à ce sujet, qu’il fallait qu’il regarde ces questions de près.

Vous confondez, encore et toujours, la science et la croyance.

39.  Bob | 8/01/2012 @ 19:01 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#35),

Zut ! AntonioSan, vous m’avez grillé sur ce coup là; je n’avais pas lu votre post.
Mais on est d’accord.
Evidemment.

40.  Titoune | 8/01/2012 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

Bob,

A la fois G&T et Kramm nient l’existence de l’effet de serre atmosphérique, vous avez cité Kramm « 3 » posts plus haut, il serait temps pour vous de devenir quelque peu cohérent.

41.  AntonioSan | 8/01/2012 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

Bob (#39), ma gringo c’est que ye tire plou vite que mon hombre… 😉

42.  Marot | 8/01/2012 @ 21:47 Répondre à ce commentaire

Titoune (#40)
Et encore deux pelletées de sottises, le spécialiste des affirmations foireuses se surpasse.

43.  Bob | 8/01/2012 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

Titoune (#40),
Mon pauvre Titoune, comme je l’ai déjà dit, vous êtes binaire et ne savez pas lire.
D’abord , il faudrait définir avec précision ce que vous appelez l’effet de serre atmopshérique (S’agit-il de la version OMM ou de la version AMS ou d’une autre ?)

j’ai écrit et je maintiens :

La contestation porte sur sa modélisation et sur la validation d’un certain nombre de conjectures.

C’est d’ailleurs la conclusion de Kramm et al selon lesquels, cet « effet » « repose sur des conjectures infondées », c’est à dire sur des conjectures (des suppositions) non validées.

Si vous parvenez à les valider, alors on verra.

Point de négation dans tout ça. Simplement l’exigence de faire de la physique proprement.
Pas avec du « hand waving » comme cela semble être devenu l’usage en climastrologie.

44.  caille folle | 9/01/2012 @ 3:02 Répondre à ce commentaire

Bob (#38),

Enfin, personne ne nie l’existence d’un effet atmosphérique radiatif que certains nomment abusivement “effet de serre”.

Pourtant c’est la conclusion de l’article ci-dessus en cours de traduction :

We see that in every single instance of comparison, the Theory of the Greenhouse Effect appears to contradict what the Laws of Thermodynamics have to say about the exact same physical situation. This is very curious because as a scientific theory, it should be in agreement with the pre-established laws of physics. It may be possible that the Greenhouse Theory is correct, but, this would require that the Laws of Thermodynamics be not correct.

le lien:
http://www.tech-know.eu/upload.....Effect.pdf

Vos dieux Gerlich et Tscheuschner utilisent le même argument (abstract):

The atmospheric greenhouse effect, an idea that many authors trace back to the traditional works of Fourier (1824), Tyndall (1861), and Arrhenius (1896), and which is still supported in global climatology, essentially describes a fictitious mechanism, in which a planetary atmosphere acts as a heat pump driven by an environment that is radiatively interacting with but radiatively equilibrated to the atmospheric system. According to the second law of thermodynamics such a planetary machine can never exist.

le lien:
http://arxiv.org/PS_cache/arxi.....1161v4.pdf

La contestation porte sur sa modélisation et sur la validité d’un certain nombre de conjectures.

Les 33 K sont un ordre de grandeur de ce que serait la température globale sans un effet de serre. Ils sont le résultat d’un calcul simple. Votre Kramm n’en soulève aucune de pertinente (la temp effective pour un flux de 396W m-2 dans le cas d’un corps noir est de 289K, c’est proche des 288K. L’albedo, c’est un feedback. Changer l’albedo, c’est rajouter une contribution autre que l’effet de serre, etc.

Ce qui est important:
Absolument aucune des simplifications listées n’est faite dans les modèles de climat.
Vous racontez donc n’importe quoi.

45.  Bob | 9/01/2012 @ 10:47 Répondre à ce commentaire

caille folle (#44),

Merci de justifier mes commentaires (sans le vouloir, et probablement sans les comprendre )

C’est bien la théorie actuelle de l’ES qui est contestée et personne ne nie l’existence d’une effet atmosphérique radiatif, comme je le disais.

Quant à sa modélisation, on en voit les résultat.
Rien ne marche !

46.  Bob | 9/01/2012 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

caille folle (#44),

Ah ! J’oubliais de relever cette belle ânerie de votre part :

Les 33 K sont un ordre de grandeur de ce que serait la température globale sans un effet de serre.

Pas du tout. Les 33K ne sont absolument pas « un ordre de grandeur de ce que serait la température globale sans un effet de serre ».

Si on croit au calcul (simple et faux) des adeptes de la théorie en cour, la température globale de la terre, sans effet de serre, serait de 255K.

De fait elle se trouve à 288K. Les 33K sont donc censés représenter la différence entre la température de la Terre avec ES et la température de la Terre sans ES. C’est à dire que les GES réchaufferaient la Terre de 33K.

Je dis bien « censé ». Car ce calcul de coin de table fait rigoler tous les physiciens sérieux. Il en reste encore quelques uns.

Vous avez encore gagné le grand prix de la BS (Bad Science) ou Bullshit science.

47.  Titoune | 9/01/2012 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Bob,

En fait pous pinaillez sur l’appellation du phénomène, pas sur son fonctionnement.

48.  lemiere jacques | 9/01/2012 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#15),
ben primo le soleil n’est pas un corps noir..et il est bien chauffé par .. l’intérieur du soleil..
un corps noir serait en équilibre avec son propre rayonnement d’où l’intérêt d’un four ou d’un cavité pour l’idéaliser …
Le corps noir ne réchauffe pas le soleil, en tant que tel…il va diminuer son refroidissement…mais comme la surface du soleil reçoit de l’énergie de l’intérieur du soleil…

Dans le cas d’espèce avec le soleil .;si on l’entourait d’un corps noir ou autre d’ailleurs ( imaginez un miroir!)…on comprend bien que ce volume donné devrait contenir toute l’energie que vont liberer les réactions nucleaires internes.. la temperature augmenterait celle de la surface du soleil aussi d’ailleurs..et au bout du compte après exctinction des feux nucleaires et equilibre thermique ( si il est atteignable) on aurait un corps noir…

Il y a des exercices assez rigolos à faire imaginez que vous placez un corps noir assez loin du soleil disons le produit de la vitesse de la lumière multiplié par la durée de vie thermonucleaire du soleil….. une bonne partie de l’energie se trouve ..dans le vide…sous forme de rayonnement….qui lorqu’il atteint le corps noir exterieur …enfin bref rigolo…

Pou

49.  Bernnard | 9/01/2012 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#48),
Les astronomes considèrent les étoiles comme des corps noir. C’est ainsi que l’on a leur température, de surface, en mesurant le λ max (après correction de divers effets, Doppler et parfois gravitationnels).
Pour le soleil, considéré comme une étoile, on trouve ainsi la température de surface à 5800°K.

et au bout du compte après extinction des feux nucléaires et équilibre thermique ( si il est atteignable) on aurait un corps noir…

Les étoiles moyennes (1à 8 fois la masse solaire) devraient terminer leur vie en « naine noire » (théoriquement).

On connait des « naines blanches »: Ce sont des étoiles de masse 1 à 8 fois la masse solaire où les réactions nucléaires sont stoppées.
Elles se refroidissent très lentement dans le vide de l’espace. Les « naines noire » restent hypothétiques car la durée nécessaire pour qu’elle n’émettent plus de rayonnement dans le visible est supérieur à l’age de l’univers.
On n’en a jamais observé! (ce ne doit pas être facile aussi!).

50.  Bob | 9/01/2012 @ 19:52 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#49),

Les astronomes considèrent les étoiles comme des corps noir. C’est ainsi que l’on a leur température, de surface, en mesurant le λ max (après correction de divers effets, Doppler et parfois gravitationnels).
Pour le soleil, considéré comme une étoile, on trouve ainsi la température de surface à 5800°K.

Oui et tout cela est justifié compte tenu de leur température et de leur densité. D’ailleurs le spectre d’émission du soleil est vraiment très très proche de celui d’un corps noir.

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