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Pendant plusieurs années, E-G. Beck a cherché à faire reconnaître la validité des mesures de concentration de CO2 antérieures à Mauna Loa. Il est vrai que sa compilation de 90 000 mesures depuis 1817 représente un travail respectable. Si cette compilation a quelque signification, cela voudrait dire que les variations de concentration de CO2 ont été bien plus importantes qu'on ne le croit, et que la reconstitution, faite à partir des carottages glaciaires, des valeurs antérieures à Mauna Loa reprise par le GIEC n'a aucune autorité. Beck a des arguments qui méritent qu'on s'y arrête.
Voici l'article traduit par Scaletrans : 50-ans-de-mesures-continues-def.pdf
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68 réponses à “Mesures du CO2.”
Pauvre petit Titoune ! Vous osez accuser un sceptique (ou les sceptiques) d’être dans le religieux.
Faut arrêter avec vos projections psycho-pathologiques. Pensez-vous à prendre vos médocs régulièrement ?
Le scepticisme et l’athéisme ont en commun de ne pas tout accepter comme parole d’évangile, ce qui m’amène à citer :
« Atheism is a religion like not collecting stamps is a hobby and bald is a hair colour » (Randi 2006, Schnitzius 1993)
L’athéisme est une religion comme ne pas collectionner de timbres est un hobby et chauve est une couleur de cheveux.
Rien de particulier, il dit les mêmes choses. Mais répondes moi donc sur cette très surprenante augmentation puis diminution du CO2 montrée figure 4 (et ailleurs et avec un taux différent). Je suis vraiment impatient de lire votre analyse.
Titoune (#49),
Il ne vous vient pas à l’idée que ça pourrait ne pas être anthropique ?????
Et puis qu’est-ce qu’un puits de CO2 ??
C’est vous qui parlez de religion ?
Marot,
Bah non les preuves sont nombreuses et d’aileurs d’où viendrait cette augmentation ? En attendant, vous ne m’avez toujours pas expliqué le pourquoi de cette brutale et phénoménale augmentation du CO2 dans les années 30/40,
Oups mon dernier commentaire doit s’adresser à Murps pas à Marot.
Mihai v, La moitié au moins des « sceptiques » américains sont créationnistes Spencer en tête. Et vous n’êtes pas un sceptique au vrai sens du terme….
http://www.actu-environnement……xtor=EPR-1
Ils continuent comme un poulet sans tête ! Qui les arrêtera ?
Titoune (#54),
Ben, chauffez une bouteille de Perrier. Vous verrez si ça dégaze pas !
Murps (#53)
Règle :
ne jamais faire le travail qu’il demande. Qu’il s’y colle.
Titoune (#55),
Et qu’est-ce donc, selon votre Immense Grandeur, que le vrai sens du terme sceptique, pour lequel le CNRTL a de multiples définitions ?
En plus de votre extraordinaire érudition en matière de sciences climatiques et autres, seriez-vous aussi un fin psychologue, capable de poser un diagnostic à distance d’une personne que vous ne connaissez pas, mais alors pas du tout.
Là vous m’épatez.
Il faudra diffuser largement les références de vos nombreuses publications scientifiques, toutes largement approuvées par vos copains. Je meurs d’impatience de parfaire mon instruction en vous lisant.
/sarc
Marot (#58),
Tsss… tsss… Si Beck a raison, alors il faut expliquer précisément par quel mécanisme on peut avoir des variations de 80 ppm en moins de 10 ans. On conçoit que ce soit un puits de CO2 qui absorbe puis dégage ces 80 ppm, mais 1. lequel et 2. par quel mécanisme ?
Si on retient la valeur de 2 Gt par ppm de CO2, cela signifierait qu’il existe un mécanisme dans la biomasse ou dans les océans – les volcans sont exclus dans le cas qui nous intéresse – qui permet de rajouter ou de retrancher 8 ppm soit supplémentaire par an pendant environ 10 ans, soit 16 Gt de CO2.
J’ai beau chercher dans la littérature, je ne vois aucun article sur ce point particulier. Je ne connais aucune recherche en cours sur de tels mécanismes.
Pouvez-vous nous aider, mon cher Marot, à trouver cette littérature et à nous indiquer les labos qui travaillent sur ces puits de CO2 capables d’absorber et de dégager 80 ppm en moins de 10 ans ?
Mais cela pourrait aussi, et surtout d’abord, signifier que Beck a commis une erreur bien documentée par Widory et Javoy, 2003 : http://www.sciencedirect.com/s…..1X03003972 où l’on voit que le taux de CO2 dans l’atmosphère varie entre 413 ppm au Jardin des Plantes et 524 ppm à la place de la Nation, mais qu’il peut aussi augmenter jusqu’à 951 ppm dans le parking de Jussieu et jusqu’à 4630 ppm dans un amphi de Jussieu. Tandis qu’il ne dépasse jamais 415 ppm dans les faubourgs de l’Essonne.
Pour le reste, je réitère ce que je disais dans mon mail privé au webmaster : je trouve dommage que le sujet sur les glaciers et le livret de Küss soit fermé après les dérapages de Marot et de Laurent Berthod. En effet, j’ai des informations à publier dans ce sujet à propos de l’auteur de cet opuscule et des circonstances de sa publication.
Laurent Berthod (#57)
Exact, c’est valable pour les eaux chaudes, mais les eaux froides absorbent le CO2 (le réchauffement de ces eaux froides est d’ailleurs un sujet d’inquiétude).
La situation est simple, les échanges entre l’atmosphère et les océans sont stables depuis des lustres, on n’observe pas
d’augmentation notoire sur un très court terme en dehors de notre époque et on sait que cette augmentation est due à la combustion des fossiles (la diminutions du taux d’oxygène de l’atmosphère montre qu’il y a combustion).
Tiens donc, celui qui dissimule les références qui ne lui plaisent pas au mépris de toute éthique scientifique,
le je-sais-tout-et-je-m’en-vante refait surface.
Et pourquoi ?
Pour apporter des informations ? des données ? des explications ?
Non, pour poser des semblant de questions toujours obsessionellement binaires :
si machin a raison, alors truc a tort.
Mon cher Marot,
Très heureux en votre compagnie et d’être mis dans le même sac par celui qui dissimule les références scientifiques qui ne lui plaisent pas.
Laurent Berthod (#61)
Est-ce que nous dérapons ?
Ça vaut mieux que de déparer, non ?
Marot (#62),
Parfaitement. C’est aussi mon avis et je le partage !
L’obsédé des détails invérifiables a dit :
Mouarf ! mais on s’en fout comme de notre premier lange de vos précisions alacon. Allez, retournez à la niche et au plaisir de ne plus vous voir polluer ces discussions.
je rappelle l’étude du luxembourgeois F Massen sur les mesures au sol et leur analyse statistique pour déterminer la teneur de fond (en éliminant les valeurs affectées par l’environnement), étude primée à KLIMA 2009
http://pielkeclimatesci.wordpr…..is-massen/ où l’on peut consulter le pdf de l’article complet.
résumé des relevés
Lieu Années valeur massen valeur GIEC
Liège 1883/84 333 ppm 280 ppm
Giessen(G) 1939/40 393 ppm 310 ppm
Vienne 1957/58 324 ppm 314 ppm
les valeurs collent en 1958 la valeur GIEC étant issue des relevés du Mauna Loa. En revanche les écarts sont significatifs en 1883 et surtout 1939; les données GIEC venant des travaux de callendar + les carottes de glace.
Conclusion : Les travaux de Massen vont plutôt dans le sens de Beck et renforcent l’idée de la fausseté (voulue?) des données CO2 du GIEC avant les relevés du Mauna Loa ….
Titoune (#54),
A la question :
« Il ne vous vient pas à l’idée que ça pourrait ne pas être anthropique ????? »
Vous répondez :
C’est bien ce que je pensais.
Vous partez du principe que l’augmentation du CO2 est anthropique, vous voyez des preuves partout, et à aucun moment vous ne vous doutez de cette origine anthropique.
Si les mesures de CO2, qui valent ce qu’elles valent en tant que moyenne mondiale, montrent une chute du taux de CO2 vous pourrez mettre à la poubelle toutes vos preuves.
Quant à l’augmentation de CO2 des années 30/40, je n’ai pas la moindre idée de ce qui pourrait en être l’origine.
Mais, puisque vous semblez douter de la justesse de ces mesures, imaginez juste une seconde qu’elles soient parfaitement pertinentes… Quid de la relation entre le taux de CO2 et l’activité humaine ?
Et comment expliquez-vous les anciens taux de CO2 – si ils sont exacts – très élevés ?
La climatologie est malade d’absence de concepts et d’un excès d’interprétations qualitatives invérifiables. Vos arguments en sont un excellent exemple ; ma position de contestataire est intellectuellement beaucoup plus confortable car je n’ai aucune théorie à défendre.