Avant ou après ?

Traduction de Yvesdemars.

• • • • •

Le Dr Vincent Gray se défoule. (Source) 12 avril 2012.

C’est une affirmation constante du GIEC et de ses supporters que, puisque le dioxyde de carbone est la cause de réchauffement du globe, l’augmentation de sa concentration doit évidemment précéder la hausse de la température lorsque l’on analyse les proxies (variables de substitution, permettant d'estimer la température à une époque où on ne pouvait la mesurer directement) de ces deux quantités lors des âges géologiques passés.

Actuellement les preuves sont incertaines du fait de la faible précision des mesures, mais, comme l’a récemment souligné Joanne Nova, les carottes de glace de Vostok et de Dome Law montrent que les augmentations de température précèdent généralement la hausse de la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique au cours des 42,000 ans passés.

Un papier récent affirme le contraire : le changement du taux de CO2 précèderait le changement de température.

“Le réchauffement du globe a été précédé par l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone lors de la dernière déglaciation. Jeremy D. Shakun, Peter U. Clark, Feng Il, Shaun A. Marcott, Alan C. Le mélange, Zhengyu Liu, Bette Otto-Bliesner, Andreas Schmittner et Nature d’Edouard Bard 484,49–54 (le 05 avril 2012) doi:10.1038/nature10915” disponible ici.

Il n’y a actuellement aucune preuve que l’augmentation des émissions anthropiques de dioxyde de carbone ou d’autres “gaz de serre” a un effet mesurable sur le climat. Cette vue est fondée sur mon expérience comme critique spécialisé (reviewer) de tous les Rapports du Comité Intergouvernemental sur le Climat et une connaissance intime du sujet.

Le climat est un système si complexe que n’importe quel système (modèle) qui prétendrait le comprendre devrait prouver qu’il peut prévoir le climat futur de manière complète dans la période considérée, à un niveau satisfaisant d’exactitude, pour pouvoir être validé. Cet exercice n’ayant jamais été fait, sans parler de la validation de la théorie “de l’effet de Serre”, les modèles du GIEC ne peuvent donc être pris en considération.

Les conclusions des rapports du GIEC sont fondées sur des niveaux différents “de probabilité” estimés “ de telle manière que les projections” des modèles ne peuvent être vraies que pour les auteurs eux-mêmes. Ces estimations ne sont pas seulement entièrement subjectives, mais elles sont aussi faites par ceux qui sont payés pour établir ces modèles et donc toute cette démarche est biaisée par les conflits d’intérêts. Les valeurs numériques “de signification” attachés à ces estimations ne reposent sur aucune base sérieuse pour une étude statistique.

Dire que la Terre se réchauffe est aussi sans base scientifique solide parce qu’il est impossible de mesurer la température moyenne de la surface terrestre. L’anomalie moyenne de température est tellement entachée d’erreurs statistiques qu'une évaluation réaliste des mesures ne permettrait d’accorder qu’une très aible signification à toute tendance statistique qui en découlerait.

Tout a été fait par le GIEC pour que des corrélations, même peu convaincantes, soient prises pour une preuve  de causalité en contradiction avec une vielle maxime logique grecque. Pour dissimuler cette erreur, ils remplacent le terme "corrélation" par "attribution". Dans le résumé du papier ci-dessus, les auteurs semblent hésiter à se contredire en déniant la validité de cette ancienne certitude logique, aussi ils s’empressent de "suggérer" "un lien étroit"  "entre le CO2 et le climat durant les glaciations du Pléistocène". Cette suggestion est basée sur la compilation de 80 proxies répartis mondialement et obtenus selon différentes méthodes.

Quoiqu'il soit, le titre affirme que cette "suggestion" est un fait établi.

Le résumé affirme aussi que "la température est corrélée avec le CO2 et le suit générallement avec un décalage durant la sortie du dernier âge glaciaire". Soit, quelle est la corrélation et quelle est la généralité du décalage T/CO2 ? Les auteurs affirment que de récents ajustements des meures des carottes de glace montrent un décalage manifeste entre CO2 et température (figure 2a ci-dessous graphe du haut.)

 

shafig2.jpg
Figure 2 : Concentration en CO2 et temperature.
a: La moyenne des proxies de température  (bleu) et son écart-type de l'Holocène inférieur (11 500 à 6 500 ans), une température composite de l'Antarctique issue de carottes de glace (rouge), et la concentration en CO2 atmosphérique (points jaunes).. Les période de l'Holocène, du Dryas récent (YD), de Bølling–Allerød (B–A), du Dryas ancien (OD) and le dernier maximum glaciaire (LGM) sont indiqués. Les barres d'incertitude sont d'un écart type, en p.p.m.v., parties par million en volume.
b : Le lien entre la concentration en CO2 et les compilations de proxies de températures pour le globe (gris), l'hémisphère nord (NH, en bleu) and l'hémisphère sud (SH, en rouge)  basées sur des corrélations du décalage sur la période entre – 20 000 et – 10 000 ans pour 1000 simulations de Monte Carlo (voir les méthodes dans le texte). La moyenne et un écart-type sont figurés sur l'histogramme. Les concentrations en CO2 contrôlent la température dans 90 % des simulations et la suit dans 6 % des cas.
Les mesures issues des carottes de glace antarctique montrent apparemment maintenant une très bonne corrélation (r2 = 0,94) avec les concentrations en CO2 sur les 22.000 dernières années (figure 2a ci-dessus). Chaque graphique montre une marche d’escalier au milieu. Il existe un décalage entre le CO2 et la température T sur 1000 à 5000 ans entre -17.000 à -13.000 ans.

Ce graphique est fort déconcertant car aucune théorie ne prévoit de corrélation linéaire entre le dioxyde de carbone et la température. Le modèle du RCA affirme que la température est en relation logarithmique avec le taux de CO2. Une corrélation linéaire est incompatible avec les modèles; personne ne peut revendiquer une telle corrélation entre la concentration en CO2 même avec un décalage et l’anomalie de température moyenne (en dehors du fait que même cette corrélation avec le logarithm de la concentration en CO2 n’est pas flagrante et semble avoir été interrompue ces dix dernières années où l’anomalie de température moyenne est restée à peu près stable.

Le second graphique (2b) montre la distribution du décalage CO2/T entre -20.000 et -10.000 ans et que dans l’hémisphère sud, ce décalage est inversé (la température précède alors le CO2). Ce n’est que dans l’hémisphère nord que le CO2 précède la température et il semble que le décalage contraire soit plus faible dans l’hémisphère sud. Mais les mentions en petits caractères sous les graphiques indiquent que les intervalles de confiance ne sont définis que pour un écart-type. Il est d’usage en statistique et dans la littérature scientifique de fixer l’intervalle de confiance à deux écarts types ce qui donne une confiance de 95%. La limitation à un écart type est courante dans les publications du GIEC et de ses supporters pour donner une fausse impression de précision, car il n'inclut que 68% des possibilités.

Dans ce cas, l’intervalle  de 460 années +/- 340 du décalage signifie qu’il y a 16% de chances que la vraie valeur soit inférieure à 120 et 2,5% qu’elle soit inférieure à -220. (NdA : si l'on suppose que le décalage CO2/température est à peu près constant … sinon c'est la variation elle même qui est intéressante à étudier).

Ces distributions ne sont valables que s’il y a un grand nombre d’échantillons et que la distribution s’approche bien d’une loi de Gauss (normale). Tout écart de cette caractéristique signifie que la non significativité des résultats augmente. L’étude affirme fournir une couverture globale. Voici ci dessous la carte de la localisation de l’échantillonnage.

Dans l'hémisphère sud, la moyenne est de -620 ans +/- 660, ce qui signifie qu'il y a 16 % de chances que la valeur soit supérieure à 40 ans et 2,5 % de chances qu'elle peut être supérieure à 700 ans. Dans l'hémisphère nord, la valeur est de 720 ans +/- 330 ans, ce qui signifie qu'il y a 16 % de chances que la valeur soit inférieure à 390 ans et 2,5 % de chances qu'elle peut être inférieure à – 60 ans …

Cette valeur ne vaut que s'il y a un grand nombre d'échantillons et que leur distribution suive un loi de Gauss (loi normale). Tout écart à cette exigence signifie que la probabilité augmente que les deux jeux de données ne soient pas significativement différent.

L'étude aurait une couverture mondiale. La situation des jeux de données est donnée dans la figure 1.

shafig1.jpg

Figure 1 : Enregistrements de proxies de température. 

a) Carte de situation. CBT, ratio de cycles de tétraethers ramifiés ; MBT, index de méthylation  des tétraéthers ramifiés; TEX86, index de tétraéther de 86 atomes de carbone; U
k037 , andex  d'insaturation d'alkénone.

b)Répartitition des enregistrement en latitude (histogramme en gris) et pourcentage de la planète couverte (ligne bleue)

Il semblerait qu’il y a une bonne répartition entre les deux hémisphères, mais cependant l’échantillonnage est très peu représentatif de la surface terrestre. Le seul endroit où les mesures sont sur un continent est l’Antarctique. Seuls trois ou quatre échantillons sont situés au niveau océanique et le reste est situé en zone côtière. La divergence des résultats entre les deux hémisphères est probablement due à la défectuosité du plan d’échantillonnages.

Les nombreuses inexactitudes entraînées par les mesures, ajoutées à la faiblesse de l’échantillonnage et les efforts manifestes de les couvrir par le choix d’intervalles de confiance induisant en erreur, mène inévitablement à la conclusion que l’étude a échoué à montrer un véritable décalage entre le dioxyde de carbone et la température au cours du Pléistocène dans un sens ou dans l’autre avec degré de précision suffisant.

A lire également sur WUWT : 1, 2, 3, 4, 5.

@@@@@@

51.  Mihai V | 24/04/2012 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

Titoune (#48),

Robert-Ti-toune a écrit :

Vous n’avez donc pas lu l’artcle (sic) en tête de page

Vous avez raison. Je n'ai lu cet article que d'un oeil distrait, il y a une dizaine de jours. Tout simplement parce que j'avais déjà lu l'article en anglais.
Contrairement à vous je ne pinaille pas sur les détails sans importance.

Votre message n'apportait rien, comme d'habitude. (…)

52.  the fritz | 24/04/2012 @ 22:39 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#50),
Tiens , ils ont internet dans les igloos , igloo, igloo

53.  Marot | 24/04/2012 @ 22:44 Répondre à ce commentaire

the fritz (#51)
Un Inuit ne lâcherait pas des co sottises de ce calibre.

C’est un clandestin chez les Inuits.

pouett pouett larirette…

54.  Jojobargeot | 25/04/2012 @ 8:18 Répondre à ce commentaire

patilleverte (#46), Merci pastille verte de nous rappeller que toutes les idioties catstrophistes déblatérées ne sortiront pas d’internet……et peuvent être resservies quand c’est nécessaire.

55.  H. | 25/04/2012 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

On nous aurait donc menti: http://www.contrepoints.org/20.....-a-disparu

Bonne soirée

56.  garreau | 26/04/2012 @ 22:45 Répondre à ce commentaire

Bonsoir

Depuis aujourd’hui AVG link scanner bloque l’acces à votre site .Je ne sais pas ou poster

57.  Araucan | 26/04/2012 @ 23:47 Répondre à ce commentaire

garreau (#56),

Voir là à ce propos.

58.  jipebe29 | 27/04/2012 @ 1:25 Répondre à ce commentaire

Livrons-nous à un petit exercice, en allant au bout des conséquences de la conclusion de cette étude. A la fin de la dernière glaciation, le CO2 est passé de 185ppm à 265ppm, soit +43%, et T est montée d’environ +8°C (Holocène). Si l’on suppose que c’est essentiellement le CO2 qui fait monter T, voyons ce que cela donne depuis 1900 : le taux de CO2 est monté de 280 a 390 ppm, soit +40% environ. Donc, si le CO2 est le moteur des augmentations de T, T aurait dû monter d’environ +7°C. Or, T est montée de +0,7°C depuis 1900, et donc le CO2 ne peut pas être le moteur. L’étude donne par conséquent des résultats qui ne s’appliquent pas sur la période 1900-2011… et cela renforce le manque de crédibilité de cette étude.

Autre interrogation : si le CO2 avait le rôle clé que le GIEC lui attribue par hypothèse, un point chaud aurait dû être trouvé en zone tropicale: or, aucun point chaud n’a été détecté, malgré les très nombreuses mesures par ballon et par satellite. Rien que cette absence de hot spot aurait dû forcer le GIEC à revoir sa copie, car quand un modèle est réfuté par les données d’observation, dans toute autre discipline que la climatologie, on le met à la poubelle et on repart à zéro. Au GIEC, jamais, on reste droit dans ses bottes…

59.  Titoune | 27/04/2012 @ 8:37 Répondre à ce commentaire

le taux de CO2 est monté de 280 a 390 ppm, soit +40% environ. Donc, si le CO2 est le moteur des augmentations de T, T aurait dû monter d’environ +7°C. Or, T est montée de +0,7°C depuis 1900, et donc le CO2 ne peut pas être le moteu.

Il a déja entendu parlezr d’inertie climatique le petit Bardinet ? Le pire est à venir….

60.  the fritz | 27/04/2012 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#58),
tout le monde , y compris les carbosontristes, admet que la relation n’est pas linéaire; après on trouve une fonction logarithmique qui colle à la sensibilité climatique qu’on veut. Le truc , c’est que cette dernière a été fixée par certains en mésestimant un tas d’autres facteurs qu’on ne maîtrise pas

61.  Bob | 27/04/2012 @ 10:17 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#58),

Rien que cette absence de hot spot aurait dû forcer le GIEC à revoir sa copie

Là c’est encore plus grave que l’effet du CO2 dont le hotspot n’est pas la signature exclusive.

Ce sont
-soit les modèles de l’atmosphère qui sont en cause,
-soit les mesures de la températures terrestre qui sont erronées.

Singer et Lindzen penchent pour la seconde hypothèse.

62.  Titoune | 27/04/2012 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

Singer et Lindzen penchent pour la seconde hypothèse.

Donc ce n’est pas ça . 😈

63.  jipebe29 | 27/04/2012 @ 10:56 Répondre à ce commentaire

Addendum

J’ai mis mon commentaire précédent sur le blog de Huet. Il n’est pas resté longtemps, et s’est évaporé mystérieusement… Et les commentaires ont vite été fermés, tout aussi mystérieusement….

Censurum carbonum????

64.  Bob | 27/04/2012 @ 12:32 Répondre à ce commentaire

Titoune (#62),
Oui. C’est bien pire…

65.  Titoune | 27/04/2012 @ 13:35 Répondre à ce commentaire

Bardinet,

Chez Huet, les commentaires se ferment automatiquement après un certain laps de temps.

Bob,

Vous pensez aux modèles ? Il va falloir le prouver.

66.  miniTAX | 27/04/2012 @ 13:36 Répondre à ce commentaire

Là c’est encore plus grave que l’effet du CO2 dont le hotspot n’est pas la signature exclusive.

Bob (#61), en effet, pas besoin du hotspot (qui est bien une signature exclusive, selon les modèles de la FARCE en tout cas) pour savoir que cette histoire de l’effet de serre est une escroquerie scientifique innommable, il suffit de demander aux bigots réchauffistes deux questions évidentes et de les voir se tordre dans tous les sens comme un poisson à sec pour en avoir la preuve :
1) pourquoi Tombouctou (gaz à effet de serre quasi nul) est-il à la même « température moyenne » que Bangkok (saturé en GES), ou plus généralement pourquoi les déserts sont-ils à la même Tm que les régions humides à la même latitude.
2) le méthane est soit-disant un GES ultra puissant, dixit le GIEC et ses propagandistes. Quel est la « puissance » du 1er GES (et de très loin), la vapeur d’eau ?

Sans surprise, avec la climythologie, quand une question dérange, ses promoteurs font comme si elle n’existe pas. C’est le propre de la science pathologique.

67.  yvesdemars | 27/04/2012 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

http://motls.blogspot.fr/2012/.....o2-as.html

via Lubos Motl réaction de Niv Shaviv à l’article de Shakun et al :

en rappelant préalablement que le dégazage de CO2 par les océans quand T augmente est un phénomène physique incontestable, il se livre au raisonnement suivant:

1 en notant que la relation est inversée entre HS (T précède CO2) et HN (CO2 précède T) il aligne les deux hypothèses

a T=> CO2 avec un décalage donné dans HS
b T (HS) => T (HN) (via les courants marins) avec un décalage plus grand que le précédent
c on a alors bien globalement CO2=> T mais …

On ne peut rien en tirer sur CO2

D’autre part il fait remarquer que pour que le CO2 précède la Température globale (et encore avec un IC de 1 écart type seulement …) il faut faire un mélange (tambouille …) de 63% d’HN avec 37% d’HS ce qui est une moyenne bien particulière alors que les surface sont rigoureusement identiques..

Il pense cependant que cette étude sera considérée comme un jalon par le GIEC … car elle sert ses intérêts puissants politiques et financiers

68.  Titoune | 27/04/2012 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Minitax dans un exercice de funambule mais sans perche pour s’équilibrer. En trois phrases il s’est ramassé trois fois.

69.  Laurent Berthod | 27/04/2012 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

Titoune (#59),

Le pire est à venir…

Dans huit cents ans donc ! Les catastrophistes nous les broutent.

NB D’ici là Cheminade nous aura fait arriver sur Saturne et Jupiter !

70.  jipebe29 | 28/04/2012 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

@The Fritz (Hop Elsass!)
Je suis OK en ce qui concerne une relation logarithmique entre T et le CO2. Dans mon commentaire, j’ai donc supposé implicitement que les courbes de Bard étaient bonnes, donc que, de facto, elles reflétaient une relation entre T et le CO2, avec un coefficient (ou des) dans une relation logarithmique. Si cette relation reste valable au 20ème siécle (et il n’y a aucune raison pour qu’elle ne le soit pas), j’applique la relation « bardienne » et je tombe sur une absurdité. CQFD. Alles klar?

Bis bald, The Fritz!

71.  the fritz | 28/04/2012 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#67),
j’ai donc supposé implicitement que les courbes de Bard étaient bonnes
————–
mais comment peut-on supposer cela ?
A dolle esh er , a dolle blied er smile

72.  Curieux | 28/04/2012 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

the fritz (#68),
Démonstration par l’absurde, on suppose le postulat vrai -> on constate qu’il conduit à une absurdité -> le postulat est faux.

73.  jipebe29 | 29/04/2012 @ 0:40 Répondre à ce commentaire

@curieux
Oui, c’est exactement mon raisonnement. Merci de l’avoir précisé.
Kenavo

74.  jipebe29 | 29/04/2012 @ 0:47 Répondre à ce commentaire

@titoune
Si nous supposons, ab absurdo, que le CO2 est moteur sur T, comme cela se passe, toujours ab absurdo, uniquement par rayonnement IR, le temps de réponse est infinitésimal.

C’est du reste ce que prétend le GIEC quand il se base sur la covariation CO2-T sur la période 1980-1998, et il en déduit (quelle audace!) une relation de causalité, qui n’a JAMAIS été prouvée, et certainement pas par cette étude foireuse. Mais le GIEC tente désespérément de sauver la face…. sans succès.

OK, cher ami?

75.  jipebe29 | 29/04/2012 @ 0:53 Répondre à ce commentaire

@titoune
Voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la preuve.
« Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».

76.  jipebe29 | 29/04/2012 @ 1:25 Répondre à ce commentaire

Ce qui serait intéressant, ce serait de connaître l’influence des modifications des paramètres orbitaux de notre planète sur le réchauffement observé à la fin du dernier âge glaciaire, sans faire intervenir aucun GES. Car, si un tel réchauffement s’expliquait uniquement par ces modifications, l’étude de Bard et al serait définitivement morte et enterrée.

Qui a une idée?

77.  the fritz | 29/04/2012 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#71),
JPB,
les paramètres orbitaux ne changent rien à l’énergie que la Terre reçoit du soleil; il n’y a que la répartition de cette à la surface et en fonction des saisons qui changent.
Par contre si les pôles profitent de ces changements par rapport aux basses latitudes, les glaces fondent, les banquises se rétractent et l’albédo fait le reste
J’avais calculé un jour que l’albédo à lui seul expliquait un réchauffement de 4°C l’effet de serre faisant le reste, soit environ un degré

78.  Curieux | 29/04/2012 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

jipebe29 (#71),
dans le désordre,

La tectonique des plaques (répartition des terres émergé sur le globe)
l’inclinaison de la terre sur le plan de l’écliptique,
la composition de l’atmosphère (via le, ici, célebrissime pv= nrt)
l’albedo (la couleur des océans, la biomasse et l’englacement)

Mais pas la distance Terre-Soleil

79.  Murps | 30/04/2012 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Curieux (#73), la vitesse de rotation de la terre sur elle même ?
La nébulosité ?

80.  the fritz | 30/04/2012 @ 22:00 Répondre à ce commentaire

sur real climate un post sur le papier de Shakun
http://www.realclimate.org/ind.....n-ice-age/
Quand on lit ceci
« yet ice age terminations seem synchronous between hemispheres.
However, if CO2 plays this role it is surprising that climatic proxies indicate that Antarctica seems to have warmed prior to the Northern Hemisphere »
on a tout compris

81.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/05/2012 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#69), Ah, bon ? Il a été élu ? J’ai dû rater un épisode…

82.  Marot | 2/05/2012 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

the fritz (#80)
C’est du synchrone décalé

Sur la bouse realclimate même un fana-RCA comme meteor devient lucide :
RealClimate, dont cet article est révélateur de la régression dramatique
Le contenu scientifique du site est devenu franchement insipide et sans intérêt.

83.  Laurent Berthod | 2/05/2012 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#81),

Non, mais il est très fort, même pas besoin d’être élu pour y arriver !

84.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/05/2012 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#83), Ah ! Tant mieux !!

85.  jipebe29 | 3/05/2012 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

@Titoune
« Chez Huet, les commentaires se ferment automatiquement après un certain laps de temps ».

Peut-être, mais ils ne s’évaporent pas comme le mien!….

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