Avant ou après ?


Traduction de Yvesdemars.

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Le Dr Vincent Gray se défoule. (Source) 12 avril 2012.

C’est une affirmation constante du GIEC et de ses supporters que, puisque le dioxyde de carbone est la cause de réchauffement du globe, l’augmentation de sa concentration doit évidemment précéder la hausse de la température lorsque l’on analyse les proxies (variables de substitution, permettant d'estimer la température à une époque où on ne pouvait la mesurer directement) de ces deux quantités lors des âges géologiques passés.

Actuellement les preuves sont incertaines du fait de la faible précision des mesures, mais, comme l’a récemment souligné Joanne Nova, les carottes de glace de Vostok et de Dome Law montrent que les augmentations de température précèdent généralement la hausse de la concentration de dioxyde de carbone atmosphérique au cours des 42,000 ans passés.

Un papier récent affirme le contraire : le changement du taux de CO2 précèderait le changement de température.

“Le réchauffement du globe a été précédé par l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone lors de la dernière déglaciation. Jeremy D. Shakun, Peter U. Clark, Feng Il, Shaun A. Marcott, Alan C. Le mélange, Zhengyu Liu, Bette Otto-Bliesner, Andreas Schmittner et Nature d’Edouard Bard 484,49–54 (le 05 avril 2012) doi:10.1038/nature10915” disponible ici.

Il n’y a actuellement aucune preuve que l’augmentation des émissions anthropiques de dioxyde de carbone ou d’autres “gaz de serre” a un effet mesurable sur le climat. Cette vue est fondée sur mon expérience comme critique spécialisé (reviewer) de tous les Rapports du Comité Intergouvernemental sur le Climat et une connaissance intime du sujet.

Le climat est un système si complexe que n’importe quel système (modèle) qui prétendrait le comprendre devrait prouver qu’il peut prévoir le climat futur de manière complète dans la période considérée, à un niveau satisfaisant d’exactitude, pour pouvoir être validé. Cet exercice n’ayant jamais été fait, sans parler de la validation de la théorie “de l’effet de Serre”, les modèles du GIEC ne peuvent donc être pris en considération.

Les conclusions des rapports du GIEC sont fondées sur des niveaux différents “de probabilité” estimés “ de telle manière que les projections” des modèles ne peuvent être vraies que pour les auteurs eux-mêmes. Ces estimations ne sont pas seulement entièrement subjectives, mais elles sont aussi faites par ceux qui sont payés pour établir ces modèles et donc toute cette démarche est biaisée par les conflits d’intérêts. Les valeurs numériques “de signification” attachés à ces estimations ne reposent sur aucune base sérieuse pour une étude statistique.

Dire que la Terre se réchauffe est aussi sans base scientifique solide parce qu’il est impossible de mesurer la température moyenne de la surface terrestre. L’anomalie moyenne de température est tellement entachée d’erreurs statistiques qu'une évaluation réaliste des mesures ne permettrait d’accorder qu’une très aible signification à toute tendance statistique qui en découlerait.

Tout a été fait par le GIEC pour que des corrélations, même peu convaincantes, soient prises pour une preuve  de causalité en contradiction avec une vielle maxime logique grecque. Pour dissimuler cette erreur, ils remplacent le terme "corrélation" par "attribution". Dans le résumé du papier ci-dessus, les auteurs semblent hésiter à se contredire en déniant la validité de cette ancienne certitude logique, aussi ils s’empressent de "suggérer" "un lien étroit"  "entre le CO2 et le climat durant les glaciations du Pléistocène". Cette suggestion est basée sur la compilation de 80 proxies répartis mondialement et obtenus selon différentes méthodes.

Quoiqu'il soit, le titre affirme que cette "suggestion" est un fait établi.

Le résumé affirme aussi que "la température est corrélée avec le CO2 et le suit générallement avec un décalage durant la sortie du dernier âge glaciaire". Soit, quelle est la corrélation et quelle est la généralité du décalage T/CO2 ? Les auteurs affirment que de récents ajustements des meures des carottes de glace montrent un décalage manifeste entre CO2 et température (figure 2a ci-dessous graphe du haut.)

 

shafig2.jpg
Figure 2 : Concentration en CO2 et temperature.
a: La moyenne des proxies de température  (bleu) et son écart-type de l'Holocène inférieur (11 500 à 6 500 ans), une température composite de l'Antarctique issue de carottes de glace (rouge), et la concentration en CO2 atmosphérique (points jaunes).. Les période de l'Holocène, du Dryas récent (YD), de Bølling–Allerød (B–A), du Dryas ancien (OD) and le dernier maximum glaciaire (LGM) sont indiqués. Les barres d'incertitude sont d'un écart type, en p.p.m.v., parties par million en volume.
b : Le lien entre la concentration en CO2 et les compilations de proxies de températures pour le globe (gris), l'hémisphère nord (NH, en bleu) and l'hémisphère sud (SH, en rouge)  basées sur des corrélations du décalage sur la période entre – 20 000 et – 10 000 ans pour 1000 simulations de Monte Carlo (voir les méthodes dans le texte). La moyenne et un écart-type sont figurés sur l'histogramme. Les concentrations en CO2 contrôlent la température dans 90 % des simulations et la suit dans 6 % des cas.
Les mesures issues des carottes de glace antarctique montrent apparemment maintenant une très bonne corrélation (r2 = 0,94) avec les concentrations en CO2 sur les 22.000 dernières années (figure 2a ci-dessus). Chaque graphique montre une marche d’escalier au milieu. Il existe un décalage entre le CO2 et la température T sur 1000 à 5000 ans entre -17.000 à -13.000 ans.

Ce graphique est fort déconcertant car aucune théorie ne prévoit de corrélation linéaire entre le dioxyde de carbone et la température. Le modèle du RCA affirme que la température est en relation logarithmique avec le taux de CO2. Une corrélation linéaire est incompatible avec les modèles; personne ne peut revendiquer une telle corrélation entre la concentration en CO2 même avec un décalage et l’anomalie de température moyenne (en dehors du fait que même cette corrélation avec le logarithm de la concentration en CO2 n’est pas flagrante et semble avoir été interrompue ces dix dernières années où l’anomalie de température moyenne est restée à peu près stable.

Le second graphique (2b) montre la distribution du décalage CO2/T entre -20.000 et -10.000 ans et que dans l’hémisphère sud, ce décalage est inversé (la température précède alors le CO2). Ce n’est que dans l’hémisphère nord que le CO2 précède la température et il semble que le décalage contraire soit plus faible dans l’hémisphère sud. Mais les mentions en petits caractères sous les graphiques indiquent que les intervalles de confiance ne sont définis que pour un écart-type. Il est d’usage en statistique et dans la littérature scientifique de fixer l’intervalle de confiance à deux écarts types ce qui donne une confiance de 95%. La limitation à un écart type est courante dans les publications du GIEC et de ses supporters pour donner une fausse impression de précision, car il n'inclut que 68% des possibilités.

Dans ce cas, l’intervalle  de 460 années +/- 340 du décalage signifie qu’il y a 16% de chances que la vraie valeur soit inférieure à 120 et 2,5% qu’elle soit inférieure à -220. (NdA : si l'on suppose que le décalage CO2/température est à peu près constant … sinon c'est la variation elle même qui est intéressante à étudier).

Ces distributions ne sont valables que s’il y a un grand nombre d’échantillons et que la distribution s’approche bien d’une loi de Gauss (normale). Tout écart de cette caractéristique signifie que la non significativité des résultats augmente. L’étude affirme fournir une couverture globale. Voici ci dessous la carte de la localisation de l’échantillonnage.

Dans l'hémisphère sud, la moyenne est de -620 ans +/- 660, ce qui signifie qu'il y a 16 % de chances que la valeur soit supérieure à 40 ans et 2,5 % de chances qu'elle peut être supérieure à 700 ans. Dans l'hémisphère nord, la valeur est de 720 ans +/- 330 ans, ce qui signifie qu'il y a 16 % de chances que la valeur soit inférieure à 390 ans et 2,5 % de chances qu'elle peut être inférieure à – 60 ans …

Cette valeur ne vaut que s'il y a un grand nombre d'échantillons et que leur distribution suive un loi de Gauss (loi normale). Tout écart à cette exigence signifie que la probabilité augmente que les deux jeux de données ne soient pas significativement différent.

L'étude aurait une couverture mondiale. La situation des jeux de données est donnée dans la figure 1.

shafig1.jpg


Figure 1 : Enregistrements de proxies de température. 

a) Carte de situation. CBT, ratio de cycles de tétraethers ramifiés ; MBT, index de méthylation  des tétraéthers ramifiés; TEX86, index de tétraéther de 86 atomes de carbone; U
k037 , andex  d'insaturation d'alkénone.

b)Répartitition des enregistrement en latitude (histogramme en gris) et pourcentage de la planète couverte (ligne bleue)

Il semblerait qu’il y a une bonne répartition entre les deux hémisphères, mais cependant l’échantillonnage est très peu représentatif de la surface terrestre. Le seul endroit où les mesures sont sur un continent est l’Antarctique. Seuls trois ou quatre échantillons sont situés au niveau océanique et le reste est situé en zone côtière. La divergence des résultats entre les deux hémisphères est probablement due à la défectuosité du plan d’échantillonnages.

Les nombreuses inexactitudes entraînées par les mesures, ajoutées à la faiblesse de l’échantillonnage et les efforts manifestes de les couvrir par le choix d’intervalles de confiance induisant en erreur, mène inévitablement à la conclusion que l’étude a échoué à montrer un véritable décalage entre le dioxyde de carbone et la température au cours du Pléistocène dans un sens ou dans l’autre avec degré de précision suffisant.

A lire également sur WUWT : 1, 2, 3, 4, 5.

@@@@@@


84 réponses à “Avant ou après ?”

  1. La vraie menterie par rapport au réel est de dire ou croire comme les glaciologues de l’équipe Jouzel que le delta O18 de la neige est directement lié à la température moyenne du globe alors que c’est seulement un aléas saisonier lié au fait que les isotopes les plus lourds précipitent en premier et que peu à peu l’humidité résiduelle s’enrichit en isotopes légers lorsque l

  2. La vraie menterie par rapport au réel est de dire ou croire comme les glaciologues de l’équipe Jouzel que le delta O18 de la neige est directement lié à la température moyenne du globe.

    C’est seulement un aléas saisonnier sans valeur autre qu’annuelle, lié au fait que les isotopes les plus lourds de l’humidité précipitent en premier sous forme de neige . Peu à peu l’humidité résiduelle s’enrichit en isotopes légers lorsque la température baisse et provoque de nouvelles chutes de neige car l’ humidité résiduelle lorsque la température baisse est décroissante en même temps que le stock d’isotopes lourd diminue.

    Noter que sur le célèbre diagramme toujours le même la courbe de delta O18 a été renommée courbe de température. Gonflé mais ça marche comme ça .

  3. monmon (#2),

    Je suis sûr que vous vous trompez complètement. Les teneurs en eau lourde dans les carottes glaciaires correspondent à un phénomène physique tout à fait lié à la chaleur contenue dans la couche supérieure des océans lieux d’évaporation et du chemin parcouru jusqu’aux pôles.

    La saison n’a rien à voir à l’affaire puisque les teneurs sont données en delta pour mille moyen sur 1m de carotte à Vostok et sur 0.55m au Groenland. Le premier m en surface correspond à ~17 ans à Vostok et les premiers 55cm à GRIP à ~1 an, plus en profondeur le tassement fait rapidement augmenter le nombre d’années par m, jusqu’à 50 ans quand la glace a ~3000 ans d’âge puis jusqu’à 80 à 100 ans au cours de la glaciation dernière puis cela remonte à 50 ans au cours de l’interglaciaire Eémien.

    Ces données sont fiables et cohérentes quant à la teneur en eau lourde avec les périodes glaciaires et interglaciaires connues par ailleurs par d’autres indices.

    On ne peut donc pas dire que les carottes ne soient pas des outils utiles et fiables pour approcher les paléoclimats, C’est leur perversion par les alarmistes scientifiques et politiques qui est très graves et qu’il faut dénoncer toujours et partout.

    La fausse science ne sera jamais combatue par une science encore plus fausse.

    Remarquez que je ne parle pas de températures ni même de moyennes indices de températures la conversion des teneurs en isotopes en températures est le premier défaut de la climatologie alarmiste. Mais les variations climatiques à toutes les échelles de temps sont parfaitement marquées par les teneurs en isotopes lourds de l’eau.

    En outre, ces teneurs sont confirmées par les quantités de précipitations aux pôles, parfaitement synchrones des isotopes et des périodes chaudes et froides. Plus il fait chaud, plus il y a de précipitations aux pôles, plus il fait froid, plus c’est sec et c’est observé sur au moins 800000 ans.

  4. Michel LN35#3

    Jouzel lui même convient du caractère saisonnier des types de précipitation neigeuses qui ont permis l’étalonnage des courbes.

    En hiver les pôles sont un milieu fermé aux apports d’humidité extérieurs puisque les températures sont inférieures à O°C et que les précipitations neigeuses riches en isotopes lourds sont systématiquement stockées aux marges du système de pulsations froides polaire.
    Le bilan des précipitations est toujours annuel et limité par la température O°C de précipitation de la neige. Expliquer les glaciation revient à comprendre pourquoi de l’air chaud et humide parvient à envahir la zone polaire. Pourquoi par exemple il y a moins de zone glaciaires en Russie qu’en Amérique du nord.

    Je ne vois pas de quelle fausse science vous parlez.

  5. Michel LN35#3

    Jouzel lui même convient du caractère saisonnier des types de précipitation neigeuses qui ont permis l’étalonnage des courbes.

    En hiver les pôles sont un milieu fermé aux apports d’humidité extérieurs puisque les températures sont inférieures à O°C et que les précipitations neigeuses riches en isotopes lourds sont systématiquement stockées aux marges du système de pulsations froides polaire.
    Le bilan des précipitations est toujours annuel et limité par la température O°C de précipitation de la neige. Expliquer les glaciations revient à comprendre pourquoi de l’air chaud et humide parvient à envahir la zone polaire. Pourquoi par exemple il y a moins de zone glaciaires en Russie qu’en Amérique du nord.

    Je ne vois pas de quelle fausse science vous parlez.

  6. monmon (#5),
    à comprendre pourquoi de l’air chaud et humide parvient à envahir la zone polaire.
    ———————————-
    Parce que de l’air froid et lourd s’en échappe : cela s’appelle des AMP

  7. the fritz #6
    Je voulais dire:
    Pourquoi les glaciations se sont-elles développées sur le bouclier canadien et peu en Sibérie?
    Pourquoi la glaciation perdure-t-elle sur le Groenland et pas de l’autre coté de la baie de Baffin sur le bouclier canadien?
    La température n’est pas seule en cause , le bilan des précipitations neigeuses est crucial pour comprendre ce type de phénomène

  8. the fritz #6
    La réponse pour moi est que l’Hymalaya bloque les moussons alors que les plaines nord américaines n’arrêtent pas les tempêtes tropicales.

    Alors les périodes glaciaires correspondent-t-elles à un accès particulier des dépressions tropicales chaudes et humides aux zones d’air froid polaire? Les AMP sont une explication intéressante si on arrive à contextualiser toutes ces hypothèses de façon convaincante.
    Ce n’est pas encore le cas en ce qui me concerne.

  9. sur WUWT

    un article de Easterbrook.
    Contrairement aux courbes de Shakun il y a eu simultanéité du refroidissement brutal connu sous le nom de Younger Drias
    l’analyse prouve que la courbe de température antarctique est sans doute fausse et qu’il faudrait la décaler de 2.000 ans vers l’avant inversant les conclusions de Shakun, en tout ca srendant au minimum son étude sans signification …

  10. monmon (#8),
    Que l’Hymalaya bloque la mousson, que les AMP balaye les USA, OK, c’est une histoire de géographie et d’orientation des chaines de montagnes; mais cela n’a pas changé depuis 10 millions d’années

  11. un article de Easterbrook.
    Contrairement aux courbes de Shakun il y a eu simultanéité dans les deux hémisphères lors du refroidissement brutal connu sous le nom de Younger Drias
    l’analyse prouve que la courbe de température antarctique est sans doute fausse et qu’il faudrait la décaler de 2.000 ans vers l’avant inversant les conclusions de Shakun, en tout cas rendant au minimum son étude sans signification …

  12. the fritz (#10),
    absolument mais on ne peut pas surveiller tout le site avant de poster. Ilm’a semblé cohérent de se placer sur le thème de V Gray au sujet de Shakun et al

  13. yvesdemars (#13),

    Tout à fait d’accord !
    Je conseille d’aller voir ce que pense Piers Corbyn de l’affaire Shakun Bard etc.
    http://www.weatheraction.com/docs/WANews12No20.pdf

    Comme The Fritz, je pense que pour Bard c’est l’article de trop.

    Les trois papiers de Don Easterbrook (3 avec le prochain) mériteraient une traduction, avec certaines interventions dans la discussion. Par exemple, le papier de Cailion et Jouzel qui met de façon convaincante un lag de 800 ans entre Température et CO2.
    (Cité par Ken Gregory 8 IV à 9:30 un pdf de l’article peut être obtenu sur le site de KGregory)

    Une lecture rapide semble mettre Bard en contradiction avec Jouzel sur l’antériorité T CO2. Jouzel a certainement raison sur le principe car les datations et T (Argon) sont obtenues sur le même air des bulles que les teneurs en CO2.
    C’est assez rigolot, isn’t it ?

  14. MichelLN35 (#14),

    d’autant que la hausse du CO2 avec la Température est un phénomène physique non contestable et non contesté à cause de la hausse des échanges océan atmosphère et sols/atmosphère
    alors que le phénomène inventé par bard est basé sur des hypothèses plus qu’incertaines

  15. Araucan (#16),

    C’est vrai mais cela va peut-être demander un peu de temps car il faut lire les billets et aussi leurs discussions parce que beaucoup de bonnes idées les émaillent.

    J’ai commencé un dossier regroupant l’affaire Shakun Bard et la conférence Salby qui revient sur WUWT aujourd’hui avec dans les 52 premiers intervenants un rapprochement des deux thèmes sur l’histoire du CO2 atmosphérique.

    Si je réussis un dossier clair, je vous le communiquerais.

  16. Ce qui serait intéressant serait plutôt une synthèse des objections faites par différents auteurs …

    Araucan (#16),
    C’est simple pourtant, Jouzel dit la température monte AVANT le CO2, Shakun dit la température monte APRES le CO2 (qui lui monte à cause de … l’opération du St Esprit).
    Conclusion, la « science » climatique peut démontrer tout et son contraire, il suffit de lui commander à l’avance le résultat.

  17. Araucan (#16),

    Ce qui serait intéressant serait plutôt une synthèse des objections faites par différents auteurs

    C’est bien du travail mais j’opine.

  18. il est pourtant vrai que pour le champagne les émissions de CO2 précèdent le réchauffement du consommateur

    bon je sors

  19. the fritz # 11
    La limite des glaciations en Amérique du nord correspond en gros à la température moyenne 0°C en janvier .
    Pourquoi les quantités de neige augmentent significativement pendant le périodes dites glaciaire? Y-a-t-il une relation avec les températures moyennes? Je ne sais pas.

  20. miniTAX (#19),
    mais peu importe que ce soit avant ou après , c’est toujours catastrophique et pire que prévu…

    On pourra rappeler que ces gens font des modèles qui sont capables de simuler le climat du passé…et peu importe si le taux de CO2 monte 800 ans après les températures ou avant…ça PEUT simuler le bazar… en général les gens qui sont capables de tout expliquer mais de ne rien prévoir me laissent dubitatif.

  21. lemiere jacques (#26)

    en général les gens qui sont capables de tout expliquer mais de ne rien prévoir me laissent dubitatif.

    C’est le propre des « experts ». Ils expliquent le passé mais ne prévoient rien.
    Citation approximative de Feynman je crois, ma mémoire est défaillante.

  22. Marot (#28),
    « Un peu dans le genre : Un grand économiste, c’est quelqu’un qui saura très bien expliquer demain pourquoi ce qu’il a prévu hier ne s’est pas produit aujourd’hui. » Je n’en connais pas l’auteur.

  23. shayabe (#30),
    À rapprocher de la « devise » de certains historiens de l’époque soviétique :

    « Nous ne saurons pas demain de quoi hier sera fait. »

  24.  » Les gens qui sont capables de tout expliquer mais de ne rien prévoir… »
    Cela me fait penser à une blague que l’on racontait quand j’étais jeune:
    Connaissez vous la différence entre un polytechnicien, un centralien et un ingénieur des arts et métier?
    – Quand le polytechnicien fabrique une machine, elle ne marche pas mais il sait pourquoi.
    – Quand un centralien fabrique une machine, elle ne marche pas et il ne sait pas pourquoi.
    – Quand un « garsd’zart » fabrique une machine, elle marche mais il ne sait pas pourquoi.

    On pourrait avoir la même histoire avec les prévisions d’un scientifique, du Giec et d’un sceptique…

  25. François (#32),

    « La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
    La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi

    Albert Einstein

  26. Merci à Don Easterbrook, grand spécialiste mondial de la géochronologie, de continuer d’éclairer notre planète de sa science.

    Il nous a même révélé que les années BP (Before Present) et BC (Before Christ) pour l’âge du Dryas Récent sont inversées dans l’article par Shakun et al….

    http://thegwpf.org/best-of-blo…..ming-.html
    Confondre le temps présent avec la naissance du Christ est un lapsus révélateur 😉

  27. JG2433 (#33)

    Puisque vous citez Albert Einstein, Ava Gardner lui aurait dit un jour:
     » Marions nous, notre enfant aura ma beauté et votre intelligence ».
    Ce à quoi Einstein aurait répondu:
     » Perspective tentante, Madame, mais imaginez que ce soit l’inverse? »…

  28. Un grand merci à l’éminent géologue Don Easterbrook grand spécialiste de géochronologie qui nous éclaire sur les erreurs des climatologues qui confondent les années BP (Before Present) et BC (Before Christ) pour l’âge du Dryas Récent dans l’article par Shakun et al….
    Confondre le temps présent avec la naissance du Christ est un lapsus révélateur 💡

    voir l’article:
    http://thegwpf.org/best-of-blo…..ming-.html

  29. François (#32),

    On pourrait avoir la même histoire

    Peut-être en s’inspirant de çà (pompé ici):

    « Engineering is the art of modeling materials we do not wholly understand, into shapes we cannot precisely analyze so as to withstand forces we cannot properly assess, in such a way that the public has no reason to suspect the extent of our ignorance. »

  30. François (#34),

    Dans le même genre :

    Reminds me of a Winston Churchill quote when he was accused of being drunk in the House of Commons by a female member of the opposition.
    Winny replied ‘You are correct madam, I AM Drunk, but you are ugly and I will be sober in the morning!’

    Cela me rappelle une citation de Winston Churchill quand il était accusé d’être saoul par un membre féminin de l’opposition.
    Winny a répondu  » Vous avez raison madame, je suis ivre, mais vous êtes moche et je serai sobre demain matin ! »

  31. Paul (#36),
    Je ne sais pas si quelqu’un a relevé la perle dans cette publication, en tout cas moi j’en reste baba
     » intervals of pronounced global warming such as the Oldest Dryas and Younger Dryas, »
    J’ai beau chercher , replacer cela dans le contexte, je ne comprends pas que cela puisse passer un peer review; c’est page 2 colonne de droite en face de la figure 2

  32. shayabe (#30), Les définitions de Pierre Desproges

    Définitions inusitées !

    AUTOBUS: Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que lorsqu’on est dedans.
    BABY-SITTER: Adolescent(e)s devant se conduire comme des adultes de façon à ce que les adultes qui sortent puissent se comporter comme des adolescent(e)s.
    BOY SCOUT: Un enfant habillé comme un couillon et commandé par un couillon habillé comme un enfant.
    CAPITALISTE: Personne qui se rend en voiture climatisée de son bureau à son club climatisé pour y prendre un bain de vapeur.
    CHANDAIL: Vêtement que doit porter un enfant lorsque sa mère a froid.
    CONSULTANT: Se dit de celui qui consulte sa montre, te dit l’heure, et te fait payer la prestation.
    DANSE: Frustration verticale d’un désir horizontal.
    DENTISTE: Magicien qui vous met dans la bouche une partie de ce qu’il vous retire des poches.
    ECONOMISTE: Expert qui saura demain pourquoi ce qu’il a prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui.
    FACILE: Se dit d’une femme qui a la moralité sexuelle d’un homme.
    GYNECOLOGUE: Personne qui travaille là où les autres s’amusent.
    HARDWARE: Partie de l’ordinateur qui reçoit les coups quand le software se plante.
    INTELLECTUEL: Se dit d’un individu capable de penser pendant plus de deux heures à autre chose qu’au sexe.
    MIGRAINE: Contraceptif le plus utilisé par les femmes.
    MARIAGE: Union qui permet à deux personnes de supporter des ennuis qu’ils n’auraient pas eus s’ils étaient restés seuls.
    NYMPHOMANE: Terme utilisé par certains hommes pour désigner une femme qui a envie de faire l’amour plus souvent qu’eux.
    PARLEMENT: Mot étrange formé des verbes « parler » et « mentir ».
    PESSIMISTE: Optimiste qui a l’expérience.
    PROGRAMMEUR:Personne qui résout, de manière incompréhensible, un problème que tu ignorais avoir.
    PROGRES: Doctrine qui consiste à compliquer ce qui est simple.
    PSYCHOLOGUE: C’est celui qui regarde les autres quand une jolie femme entre dans une pièce.
    REVEIL-MATIN: Instrument inventé pour réveiller les gens qui n’ont pas de jeunes enfants.
    SARDINE: Petit poisson sans tête qui vit dans l’huile.
    SECRET: Information que l’on ne communique qu’à une seule personne à la fois.
    SNOBISME: Action de s’acheter des choses que l’on aime pas avec de l’argent qu’on n’a pas dans le but d’impressionner les gens qu’on n’aime pas.
    SYNONYME: Mot à écrire à la place de celui dont on n’est pas certain de l’orthographe.
    TRAVAIL D’EQUIPE: C’est la possibilité de faire endosser les fautes aux autres.
    VEDETTE: Personne qui travaille dur toute sa vie pour être connue, et qui porte ensuite de grosses lunettes noires pour ne pas être reconnue.

    laugh

    La dernière s’applique aussi aux membres du GIEC, dont les futures sauteries risquent de ressembler à un congrès de mal-voyants. 😈

  33. the fritz (#39)
    C’est la récriture de l’histoire.

    Les deux Dryas sont des périodes de glaciation, eh bien non, maintenant ce sont des réchauffements.

    Il y a un article pire-riviouvé qui le dit !

    et le flux s’est enclenché : meteor, sirius etc.
    On y trouve les arguties habituelles : les deux Dryas étaient des phénomènes locaux, ben voyons : tout l’hémisphère nord et même dans les Andes

    Remarque : les tenants de cette sottise se tirent une balle dans le pied car ils établissent ainsi que la « température mondiale » est une fadaise.

  34. @ Paul :
    pas d’anti christianisme primaire.
    Les études des carottes glaciaires de Jérusalem montrent que le Christ a précédé le Christianisme de quelques années + ou – quelques années !

  35. Cette vue est fondée sur mon expérience comme critique spécialisé (reviewer) de tous les Rapports du Comité Intergouvernemental sur le Climat et une connaissance intime du sujet.

    J’ai du mal à me retenir de rire… S’autoproclamer reviewer est du plus beau comique. Dans les conditions où cela a été fait, même Marot aurait pu l’être….

    Combien de publications en climatologie a ce monsieur ?

  36. J’aime ces messages qui en disent beaucoup plus long que dans le texte.

    Car il n’y a que deux possibilités.

    Ou bien les experts reviewers étaient bien des experts et le message pompé dans le site pourri desmogblog et un faux colporté par un malfaisant. Je ne parle pas de l’AR5.

    Ou bien il suffisait de s’inscrire pour le devenir et la rengaine des 2500 spécialistes qui contribuent au rapport du Giec est une escroquerie.
    Le Giec est alors encore plus menteur qu’on le croyait.

    Encore merci pour cette alternative.

  37. Mihai V

    Vous n’avez donc pas lu l’artcle en tête de page

  38. Marot,

    le jour où vous comprendrez quelquechose, il y aura 50 mètres de neige à Djibouti. Ne confondez pas les reviewers dans les revues scientifiques (qui sont tous de mèche on le sait) et le premier péquin venu qui réclame les drafts des rapports destinés aux décideurs moyennant une promesse de non diffusion…

    ps je constate une fois de plus que vous accusez les autres sans avoir la moindre once de preuve.