Effet non programmé.


A mettre en regard des effets des politiques menées dans l'UE, , , et encore . Un article de Bjorn Lomborg.
••••
• • • • •
•••
Les conditions météorologiques observées tout autour du monde cet été ont largement nourri le débat sur le réchauffement climatique. Les sécheresses et autres vagues de chaleur sont autant de signaux avant-coureurs de l’avenir de notre planète, la réduction du carbone est nécessaire aujourd’hui plus que jamais, et pourtant les mesures significatives en la matière font toujours défaut.

Mais au-delà de cette problématique bien connue, quelque chose d’incroyable s’est récemment produit : les émissions de dioxyde de carbone aux États-Unis ont diminué jusqu’à atteindre leur niveau le plus bas depuis 20 ans. D'après les estimations  de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) basées sur les cinq premiers mois de l’année 2012, les émissions de CO2 prévues pour 2012 diminueraient de plus de 800 millions de tonnes, soit une réduction de 14% par rapport au maximum atteint en 2007.

La raison de cette bonne nouvelle n’est autre que le basculement sans précédent au gaz naturel, qui émet 45% de carbone en moins par unité d’énergie produite. Les États-Unis produisaient autrefois près de la moitié de leur électricité à partir du charbon, et près de 20% à partir du gaz. Au cours des cinq dernières années, ces chiffres ont changé, dans un premier temps très légèrement, puis de manière spectaculaire : au mois d’avril de cette année, la part du charbon dans la production d’énergie a diminué jusqu’à atteindre 32%, à égalité avec le gaz.

Cette rapide conversion de l’Amérique au gaz naturel est la conséquence de trente années d’innovation technologique, et notamment du développement de la fracturation hydraulique, ou « fracking », qui a ouvert la voie à de nouvelles ressources conséquentes en gaz de schiste, auparavant inaccessibles. En dépit de certaines préoccupations légitimes sur la question de sa sécurité,  il est difficile d'en exagérer les avantages massifs.

Tout d’abord, le fracking a entraîné une diminution significative des prix du gaz. Ajusté à l’inflation, le gaz n’a jamais été aussi peu cher en 35 ans, avec pour cette année un prix de 3 à 5 fois inférieur à son niveau du milieu des années 2000. Et bien que  l’économie morose puisse expliquer en partie la réduction des émissions de carbone aux États-Unis, l’EIA attribue clairement  la cause de cette réduction à l'utilisation du gaz naturel.

Elle est d’autant plus impressionnante si l’on considère que 57 millions de nouveaux consommateurs d'énergie sont apparus dans la population américaine au cours des vingt dernières années. En effet, les émissions de carbone aux États-Unis ont diminué de près de 20% par habitant, et se situent aujourd’hui à leur niveau le plus bas depuis le départ de Dwight D. Eisenhower de la Maison Blanche en 1961.

David Victor, expert en énergie à l’Université de Californie de San Diego, estime que le passage du charbon au gaz naturel a réduit les émissions de CO2 aux États-Unis de 400 à 500 mégatonnes (Mt) par an. Pour mettre ce chiffre en perspective, il représente près de deux fois l’effet total du protocole de Kyoto sur les émissions de carbone dans le reste du monde, y compris dans l’Union Européenne.

Il serait tentant de croire que les sources d’énergies renouvelables sont responsables de la diminution des émissions, mais les chiffres indiquent clairement le contraire. À l’origine d’une réduction de 50 Mt de CO2 par an, les 30 000 turbines éoliennes américaines ne réduisent les émissions que d’un dixième de celles dues au gaz naturel. Les biocarburants ne les réduisent lque de 10 Mt et les panneaux solaires, de 3 Mt bien dérisoires.

Cela va à l'encontre de la pensée la plus répandue, qui continue d’affirmer que l’encadrement de la réduction des émissions de  carbone – au moyen d’un système de plafonnement et d’échanges de droits d’émission de gaz à effet de serre, ou à travers une taxe carbone – constituerait la seule manière de lutter contre le changement climatique.

Au regard de l'expérience européenne, il s'avère pourtant que ces politiques constituent précisément la mauvaise manière de s’attaquer au problème du réchauffement climatique. Depuis 1990, l’UE subventionne en masse l’énergie solaire et éolienne, pour un coût annuel dépassant les 20 milliards de $US. Le volume de ses émissions de CO2 per capita n’a cependant diminué que de moins de la moitié de la réduction de volume atteinte aux États-Unis : même en pourcentage, l’Amérique obtient aujourd’hui de meilleurs résultats.

En raison du scepticisme très répandu en Europe à l’égard du fracking, il ne s’opère aucun miracle gazier dans l’UE, alors que l’abondance d’énergies renouvelables largement subventionnées a conduit au dépassement des objectifs fixés en matière de CO2. Combinée à la fermeture de centrales nucléaires en Allemagne, on aboutit ironiquement au retour du charbon.

Ainsi, un certain nombre d’hommes politiques américains bien intentionnés ont montré le caractère inapproprié d’une action de lutte contre le réchauffement climatique au travers de subventions et d’allègements fiscaux. La diminution relativement faible des émissions dues à l’énergie éolienne coûte plus chaque année de 3,3 milliards de $US et le coût annuel des bien plus faibles réductions dues à l’éthanol (biocarburants) et aux panneaux solaires s’élève à au moins à 8,5 milliards de $US pour l'un et à 3 milliards de $US pour les autres.

Des estimations suggèrent que le recours aux taxes carbone en vue d'une réduction supplémentaire de 330 Mt de CO2 dans l’UE coûterait 250 milliards de $US par an. D’un autre côté, le recours bien-venu au fracking aux États-Unis permet non seulement de réduire bien davantage et gratuitement les émissions, mais emporte également des avantages à long terme pour la société, grâce à la baisse des prix de l’énergie.

Incroyable, le fracking a réussi là où Kyoto et les taxe carbone ont échoué. Comme le montre une étude menée par le Breakthrough Institute, le fracking est le résultat d’un investissement substantiel de la part du gouvernement dans l’innovation technologique de ces trente dernières années.

Les économistes s’intéressant au changement climatique ont souligné à maintes reprises qu’une telle innovation énergétique constituait la solution la plus efficace en matière de climat, s’agissant de la voie la plus sûre pour réduire le prix des futures énergies vertes sous du prix des combustibles fossiles. Par opposition, les subventions actuelles pour les inefficaces énergie solaire et éthanol gaspillant de l’argent, qui ne bénéficie qu’à un certain nombre de lobbies.

Le fracking n'est pas la panacée, mais il est réellement, et de loin, la meilleure option de cette décennie en matière d’énergie verte.

source  Et au passage le film Truthland en français.

@@@@@@


66 réponses à “Effet non programmé.”

  1. D’un autre côté, le recours bien-venu au fracking aux États-Unis permet non seulement de réduire bien davantage et gratuitement les émissions, mais emporte également des avantages à long terme pour la société, grâce à la baisse des prix de l’énergie.

    De plus aux états unis se trouve une des plus grandes réserves de gaz de schiste.

    Amérique du Nord: 115
    Amérique du Sud: 95
    Europe de l’Ouest: 15
    Europe de l’Est: 1.5
    Moyen orient et Afrique du nord: 75
    Afrique sub – Saharienne: 8
    Ex URSS: 19
    Asie centrale et chine: 105
    Pacifique 75

    Chiffres en tera m3 (pression normale).

    Source planet-terre.ens lyon 2011 (le lien ne passe pas!))

  2. Soit environ 500 tera m3 de réserves mondiale de gaz ou l’équivalent de 40 années d’approvisionnement mondiale en énergie (base actuelle 12 000 MTep/An)

  3. un effet bénéfique plus tangible que la réduction des émissions de CO2 aux USA c’est la rapide augmentation prévue de l’utilisation du gaz dans le transports et en particulier pour les poids lourds. On peut en attendre une réduction substantielle des émissions de particules polluantes cancérigènes dans les agglomérations …

    les écolos devraient en prendre de la graine

    mais en UE au prix du gazprom le gaz naturel n’est pas compétitif ….

  4. yvesdemars (#3),

    au prix du gazprom le gaz naturel n’est pas compétitif

    GDF, les écolos et le gouvernement sont tous d’accord pour vous plumer.
    Les valises de billets de Gazprom (11 milliards de $ de profits en 2011) sont nombreuses et ventrues.

  5. De plus aux états unis se trouve une des plus grandes réserves de gaz de schiste.

    Bernnard (#1), pour être exact, les Etats-Unis ont les plus grandes réserves prouvées de gaz de schiste. La nuance est importante.
    Tout simplement parce que comme avec le pétrole, ils ont plus inventorié leurs ressources que n’importe quel autre pays (de tous les forages d’hydrocarbure faits sur la planète, >90% ont été faits aux USA).

    Sinon, statistiquement, il n’y a aucune raison pour qu’ils aient plus de réserves qu’ailleurs proportionnellement à leur superficie, à savoir 6% de la surface des continents et

  6. bon, les signes ont été mangés par WordPress, désolé.

  7. Marot (#4),

    GDF, les écolos et le gouvernement sont tous d’accord pour vous plumer.

    Les écolos oui. GDF aussi, qui voudrait bien répercuter sur nous les hausses de prix que lui fait subir Gazprom. Mais l’Etat pour ne pas subir la grogne populaire freine des 4 fers. Je n’y crois pas trop mais il n’est pas dit que GDF ne finisse par avoir gain de cause. Ou alors les prix du pétrole surlesquels sont indexés ceux de gazprom baissent et les choses s’arrangent alors d’elles-même.

  8. Personnellement, le passage qui m’a surpris est le suivant:

    le fracking est le résultat d’un investissement substantiel de la part du gouvernement dans l’innovation technologique de ces trente dernières années.

    Qu’a fait l’Europe en matière de recherche dans les énergies « non vertes » (à part le nucléaire) ?

  9. joletaxi (#9),

    oui ces expériences (pourtant enseignées) ne prouvent rien d’ailleurs Watt avait dans un post
    essayé de répliquer la différence de 2°C montrée par A£ Gor€ sans succès, le bocal chargé en CO2 est même plus froid dans l’expérience 30 mn …
    le film de Gore est sur ce point (et tant d’autres) une supercherie

  10. Alpiniste (#7)

     » L’état freine des 4 fers »
    Ouais, officiellement, mais de toutes façons il nous fera payer…
    2 solutions:
    – Soit GDF peut répercuter sur le prix de vente le prix d’achat du gaz et celui ci augmente de 8%…
    – Soit GDF se limite à 2% comme le lui demande l’état ( Monsieur est trop bon…) et comme il faudra bien équilibrer les comptes de l’entreprise publique, l’état ( c’est à dire nos impôts) lui versera la différence.
    Il y a juste un peu de vaseline dans la 2° solution…

  11. papijo (#8),

    C’est la même méthode qui est tentée sur les énergies vertes, sauf que pour le moment cela ne marche vraiment pas, y compris en Allemagne sur le photovoltaïque, le coût de l’électricité produite restant désespérément élevé.

  12. miniTAX (#5),
    Sinon, statistiquement, il n’y a aucune raison pour qu’ils aient plus de réserves qu’ailleurs proportionnellement à leur superficie, à savoir 6% de la surface des continents et

    ———————————-
    On croit rêver ; les réserves statistiquement proportionnel à la superficie du pays

  13. the fritz (#13),

    Je regrette mais votre raisonnement est faux; à l’échelle du globe l’approche est bonne… en gros bien sûr.

  14. Lomborg met le doigt sur un des facteurs de la crise économique et de compétitivité en Europe : la crainte de l’innovation. On est mal barré pour en sortir.

  15. Laurent Berthod (#15),

    la crainte de l’innovation!!!!

    C’est n’importe quoi! Je sais que la peur est promue dans notre société mais là!

    Avoir peur d’innover! J’essaie de comprendre….

  16. scaletrans (#14),
    Scaletrans
    Je me demande pourquoi les sociétés pétrolières embauchent des géologues et des ingénieurs réservoirs puisqu’il suffit de faire une règle de trois pour connaître les réserves d’un pays et ouvrir un robinet pour connaître les réserves d’un champ, surtout pour le GDS (voir la remarque à la fin )
    Ce qui me chagrine un peu avec tout ce que l’on peut lire sur les GDS actuellement, c’est qu’on a l’impression que géologues et ingénieurs réservoirs sont un peu bypassés et qu’on a filé le bébé aux statisticiens et aux foreurs ; je n’ai rien contre les foreurs , je les ai côtoyé pendant des années sans problème et le fais encore actuellement ; un foreur ça fore et ça pompe, dans un sens ou dans un autre ; ils ont entière confiance dans leur casing et leur cimentation et la plupart des accidents viennent de là. Parfois c’est pas de leur faute comme sur Elgin Franklin où on a subi les lois de la nature (comme pour le nucléaire japonais) avec des failles actives qui ont cisaillé le tubing
    Quant aux statisticiens , c’est un peu la méthode giecienne ; on fait quelques mesures qu’on tripote un peu dans tous les sens si on est honnête, dans le sens voulu si on ne l’est pas , et on extrapole pour l’avenir en n’ayant pas peur du ridicule en donnant des fourchettes qui varient presque d’un ordre de grandeur ; c’est pas possible pour faire des investissements dans le milieu pétrolier ; c’est d’ailleurs pour cela que l’industrie du GDS est essentiellement un business de petites entreprises , alors que les majors observent
    Et puis pour finir sur le recul des hydrocarbures de roches mère en général : on a l’exemple des USA et Canada , c’est à peu près tout ; toutes les roches mères ne se ressemblent pas et même sur leur extension, celles-ci n’ont pas des caractéristiques identiques d’un point à l’autre en fonction de son milieu de dépôt , de son enfouissement etc…
    Alors un dernier point , le réservoir d’un puits de GDS, c’est le volume fracké autour de ce puits ; heureusement qu’il ne donne pas le volume du gisement

  17. Bernnard (#16),

    Je pense, a contraire, que c’est très pertinent de la part de Lomborg.

    Oui, l’UE a, d’une certaine manière, « peur de l’innovation ».
    L’innovation, c’est, par définition, un saut vers l’inconnu.
    L’inconnu est le grand satan du principe de précaution.
    L’UE est la grande championne toutes catégories du principe de précaution.
    D’où la conclusion.

    Par exemple et parmi d’autres : Les nanotechnologies, pourtant riches en promesses, qui suscitent une levée de boucliers à la simple évocation du nom.
    En d’autres temps, au début du siècle dernier, « ils » avaient même presque réussi à bloquer le développement du train et réussi à faire construire des gares « à la campagne ». Par peur, tout simplement.

  18. Bob (#19),

    L’inconnu est le grand satan du principe de précaution.

    Pas mal !
    Mais j’aurais plutôt dit :
     » La science est le grand satan du principe de précaution. »

  19. Murps (#20),
    Hum…
    Il y a différentes sortes de sciences :

    -Celles qui inventent, innovent, créent du progrès etc. Celles-là sont Satan pour le PP et bien délaissées pour l’instant.

    -Celles qui n’innovent jamais, crient constamment au loup, ou « the sky is falling », travaillent toujours au conditionnel surtout avec des modèles numériques etc… Ces dernières sont bénies par le PP et sont les enfants chéris des budgets recherche de l’UE.

    Bref, il y a les sciences « moteur » et les sciences « frein ».

  20. Bob (#19),

    En d’autres temps, au début du siècle dernier…

    Oui et encore quand on pensait que l’homme ne devait pas chercher à se déplacer rapidement car ce n’est pas sa nature.On avait peur de la vitesse!
    Oui c’est le signe d’une société décadente que de faire face au passé plutôt qu’à l’avenir!
    C’est notre siécle!
    un texte pour réfléchir. qui date de 1948!

  21. Bob (#19),

    Sur la question du traitement du risque industriel au XIX siècle lire le très intéressant ouvrage qui s’appelle L’apocalypse joyeuse et ne pas s’arrêter au seul titre, certains aspects développés permettent de bien comprendre la filiation de certaines démarches actuelles.

  22. the fritz (#17),

    l’industrie du GDS est essentiellement un business de petites entreprises

    Genre Schlumberger, Halliburton, ou encore Weatherford ? 😉

  23. «  »Le fracking n’est pas la panacée, mais il est réellement, et de loin, la meilleure option de cette décennie en matière d’énergie verte. » » » Ben voyons

    « Julio Friedmann, directeur du programme de gestion du carbone au Lawrence Livermore National Laboratory en Californie, États-Unis, a déclaré à Nature. »
    « Il ne fait aucun doute que la Chine a réalisé quelque chose de remarquable » en parlant de la recherche chinoise sur une utilisation propre du charbon dans ses centrales électrique et du stockage puis l’utilisation de ce CO2… et puis le « fracking » pollue l’eau utilisé faisant fuir nombre d’agriculteurs et éléveurs us.

  24. Nobody (#25),
    Tout cela c’est des sous traitants, qui travaillent à la demande; ils ne prennent aucun risque et sont payés comme des tacherons

  25. parousnik (#27)
    Dans un pays où les avocats se ruent sur n’importe affaire même minime, ne trouvez-vous pas étonnant que

    nombre d’agriculteurs et éléveurs us

    n’aient pas porté plainte ?

  26. Bob (#21), Bob (#21),

    Bref, il y a les sciences “moteur” et les sciences “frein”.

    Est-ce qu’une science qui freine mérite encore le nom de science ? Est-ce qu’il n’y a pas contradiction entre les termes ? (bon, ce n’est pas un sujet de dissertation, hein)

  27. Alpiniste (#33), ouaip, c’est amusant cette notion de « science frein ».
    On peut aussi imaginer les concepts « d’humanisme barbare », ou de « moteur frein » (et pas de frein moteur)…

    Langmuir parlait de « science pathologique », un avatar des pseudo-sciences décrites par Feynmann dans sa fameuse conférence de Caltech.

  28. Bien le bonjour, heureux de vous « revoir ».
    GDF a passé des contrats long terme avec Gasprom, l’objectif étant la sécurité d’approvisionnement.
    Ces contrats sur 20 ans couvrent environ 70% de la conso française de gaz.
    Engagements sur quantités (livrées quoi qu’il arrive) , et prix indexés sur ceux du pétrole, interdiction (en théorie) de revendre ce gaz à un autre pays, une fois arrivé à destination.
    Aux USA, c’est le marché « spot », et comme les gaz de schistes font baisser les prix…
    En tant qu’entreprise, il est parfaitement normal que GDF cherche à répercuter le prix de ses appros sur le consommateur final.
    Pour le gouvernement, c’est autre chose… (Qui a dit « impôts » ?)

    @ Bernnard # 22 :
    Texte très intéressant écrit pendant la guerre froide, assez « réchauffée » à ce moment…
    Tiens ça me rappelle les paroles d’un certain Jean-Paul II lors d’une de ses premières visites en France, au Bourget :
    « N’ayez pas peur… »
    mais, bon, c’est le pape, on est dans un pays laïc, et qui plus est héritier des Lumières, grand donneur de leçons sur les droits de l’Homme, tellement bien appliqués chez nous, etc, etc…
    Mettre en parallèle les paroles de Sir Hougthon (?) grand gourou et un des fondateurs du GIEC, dans l’esprit sinon la lettre :
    « Si on ne fait pas peur aux gens (à propos du RCA), on n’avancera pas (comprendre on arrivera pas à imposer des mesures dictatoriales, inefficaces et onéreuses) »
    Chercher l’erreur…

  29. pastilleverte (#35),

    Les propos de Sir Houghton – puisqu’effectivement il s’agit bien de lui :

    « Unless we announce disasters, no one will listen. »
    — Sir John Houghton, first chairman of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) and lead editor of its first three reports.

    Voir sur Skyfall, le rubrique Citations, accessible page de gauche (citation n° 27)
    http://www.skyfall.fr/?page_id=248

  30. Marot (#29),
    Pour faire simple vous pouvez toujours regarder la vidéo diffusé par Arte, « Etats unis victimes du gaz de schistes »… quand à porter plainte contre les intérêts de sociétés polluantes dans une ploutocratie ultra libérale comme le sont les EU… ne méne qu’a s’entendre dire… de la « justice » cassez vous ailleurs….

  31. parousnik (#37),

    Parousnik nous étale son inculture comme de la confiture poisseuse. L’Amérique est le pays des procès pour tout et n’importe quoi, et des indemnisations pour presque tout et n’importe quoi, justement parce que c’est un pays libéral. Allez, à la niche, proutnik.

    Arte, la dernière chaîne à la mode écolo verdâtre caca d’oie.

    Proutnik n’a toujours pas compris que les propagandes les plus mensongères passent par l’image animée et commentée. Les plus gros mensonges sont des mensonges cinématographiques et vidéos.

  32. Laurent Berthod (#38),
    L’insulte n’est que le reflet de celui qui l’émet et ne sera jamais un argument… et puis l’Amérique ce sont deux continents celui du sud et celui du nord… ou dans une vaste partie de ce dernier se trouve une fédération d’Etats appelé Etats Unis d’Amérique… et puis les propagandes n’ont pas attendu les nouvelles technologies pour polluer les intellects. Prouvez donc que ce documentaire est une falsification…plutôt que de gerber votre ignorance.

  33. parousnik (#39),

    Pas la peine de finasser sur les sens du mot Amérique, vous avez très bien compris ce que je voulais dire.

    Je ne passe plus aucune minute à visionner un documentaire quelconque, ni à en démonter les mensonges, sinon j’y passerais ma vie. 99% des documentaires sont mensongers. Le mensonge est dans le montage, il est dans la nature-même du documentaire. Un article, oui, éventuellement.

  34. joletaxi (#9)

    Merci pour cette interpellation bien agréable.

    Bien tard, je l’avoue, voici ma toute petite réponse :

    Il y a longtemps, 2, 3 ans je disais ici comment j’avais inventorié les prétendues expériences probantes (!) décrites sur la toile. La conclusion avait été : toutes, sans exception, étaient des faux.

  35. Marot (#44),

    Alerté par Joletaxi #9, j’ai suivi la discussion chez Spencer et trouvé quelques contestataires sérieux auxquels rien n’a été répondu. Il s’agit de Spartacusisfree, Cementafriend et quelques autres mais les américains semblent ne pas vouloir de discussions sur ces sujets qui renvoient toujours, en fin de compte à G&T, et divers autres européens. Y aurait-il une jalousie scientifique?

    Je pense qu’il y a plus grave, dans le blog de J Curry, discutant de la ridicule thèse de maîtrise de la jeune allemande Hollender à propos des blogueurs sceptiques ou contrarians, Judith fait la remarque suivante qui m’a un peu alarmé :

    The ‘obsession with discussing the science basis’ deserves comment. I wish the IPCC were more obsessed with the science basis. But I agree that fatigue is justified regarding skydragon type arguments about the greenhouse effect and second law of thermodynamics. But that kind of discussion seems to have pretty much disappeared from the main stream skeptical blogs? In the recent thread Skeptics: make your best case. Part II , I don’t recall seeing any greenhouse effect refutations, mainly there were discussions about solar, ocean oscillations, sea level rise and other impacts. Is it possible that the blogospheric discussions on the greenhouse effect ( at Climate Etc, Science of Doom, etc) have actually slain the skydragons? And John O’Sullivan’s threats of legal action that resulted in my removing the skydragon threads from Climate Etc. — has this resulted in the burial of the skydragons and arguments that there is no warming of the earth and atmosphere from CO2? If so, this is a major victory for the blogosphere.

    traduction rapide :
    “L’obsession du débat sur les bases scientifiques” mérite un commentaire. Je souhaiterais que le GICC soit plus obsédé par les bases scientifiques. Mais je suis d’accord que la fatigue est justifiée en ce qui concerne les arguments de type skydragon au sujet de l’effet de serre et de la seconde loi de la thermodynamique. Mais ce type de discussion ne semble-t-il pas avoir presque disparu des blogs sceptiques principaux ? Dans le récent fil Skeptics: make your best case. Part II , je ne me rappelle pas avoir vu aucune réfutation de l’effet de serre, principalement les discussions portaient sur le soleil, les oscillations océaniques, la montée du niveau des mers et d’autres impact. Est-il possible que les discussions de la blogosphère sur l’effet de serre (à Climate etc, Science of the Doom, etc) aient réellement tué les skydragon ? Et les menaces de poursuite légale par John O’Sullivan qui entraînèrent ma suppression des fils skydragon de Climate etc. – ont elles eu pour résultats l’enterrement des skydragon et des arguments qu’il n’y a pas de réchauffement de la terre et de l’atmosphère venant du CO2 ? S’il en est ainsi, c’est une victoire majeure pour la blogosphère.

    J’admet que O Sullivan, journaliste scientifique, est assez mal embouché et parfois désagréable, mais les arguments qu’il présente sont ceux de Claes Johnson, de G&T et d’autres et ces arguments ne sont pas réfutés à mon humble avis.

    Je pense toujours que les rétroactions des GES, l’effet de serre des gaz, la machine thermique terrestre en équilibre radiatif et sans gain d’entropie n’ont reçu aucune preuve convainquante. La terre n’est pas un corps noir ou gris et son climat ne peut donc être réglé par la formule de Stefan-Boltzmann.

  36. MichelLN35 (#46),

    N’est-ce pas Serge Galam qui disait que ce n’est pas à ceux qui ne croient pas aux fantômes de prouver leur inexistence ?

  37. Daniel (#45),
    Merçi j’ai regardé… donc balle au centre et espérons que Gasland de Josh Fox est bien une supercherie…. surtout pour ceux qui vivent prés de des forages…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *