Bistrot du coin/2


Pour prendre la suite …de Bistrot du coin !

@@@@@@


1 364 réponses à “Bistrot du coin/2”

  1. Bob (#1301),

    L’année dernière on a eut bien plus froid en février, mais sans neige à mon souvenir.

    Cette année, pas de grosse vague de froid, des températures proches de zéro tout le temps, sans répits…

    And now for something completly different:


    par Josh, of course.

  2. Comme chacun sait, tout, absolument tout vient du RCA.
    Il fallait le faire. Ils l’ont fait.
    Une conf sur le lien entre le changement climatique et le printemps arabe au Center for American Progress.

    Venant de Tom Friedman (NYT) on pouvait s’y attendre mais on s’interroge :
    Ne serait-ce pas aussi un sujet tout désigné pour l’IDDRI de Sciences Pot ?
    A vous de jouer, Mme Tubiana.

  3. Le site Cryosphere Today de l’université d’Illinois donne le minimum d’extension de la banquise antarctique (moyenne sur la période 1979-2008) le 24 février.

    La surface est alors en moyenne de 1 872 000 km2.

    Cette année, le 24 février la surface couverte par la banquise est de 2 438 000 km2 soit 566 000 km2 (ou 30%) de plus que la moyenne.

    Pour le 25 février 2013, au lieu de la valeur moyenne de 1 874 000 km2, nous avons déjà 2 480 000 km2 (32%).

    Depuis la mi-février, la surface couverte par les banquises arctique et antarctique est toujours supérieure à la moyenne 1979-2008.

    Les glaciers de l’Himalaya ne veulent pas fondre comme certains le voudraient, la banquise antarctique ne veut pas non plus disparaitre, mais où nous mène notre mère Gaïa….

  4. Ce n’est que la suite d’une année pluvieuse avec une tendance océanique plus prononcée que les 5 dernières années. Activité solaire plus forte?

    On retrouve la situation de 89-90 et 99-00, mais ce qui est plus inquiétant, c’est la descente d’AMP sur l’Europe malgré ce flux océanique qui étaient quasi inexistants pendant les années citées plus haut.
    Par opposition, les hivers qui ont précédés ont vu entre 3 et 5 chutes de neiges durant l’hiver, sec certes mais ces chutes ont fourni le nécessaire pour la saison de ski car il a fait très froid en montagne, influence plus continentale avec des hautes pressions, ciel dégagé (fort rayonnement nocturne) et vents de Sibérie.
    l’Hiver humide de cette année à amené beaucoup de neige, y compris à basse altitude, mais ce couvert à fondu sous l’influence des vents d’ouest – sud ouest et ce jusqu’à 1500 mètres. Pendant l’hiver 89-90 c’était jusqu’à 2000 mètres et la saison de ski fut catastrophique.
    Ce qui m’inquiète le plus, c’est de voir des hivers de maxima si neigeux sous l’influence des AMP, que vont donc être les hivers de minima dans 4 ou cinq ans? Très sec et très froids sans doutes.

  5. minitax (#1297),

    Et en plus c’est dans ses écrits que les tenant de la Terreur puis les totalitaires marxiste on trouvé leur inspiration !

    Mais il est toujours admiré par « l’intelligentsia » française.

  6. Nicias (#1302),

    L’année dernière on a eut bien plus froid en février, mais sans neige à mon souvenir.

    Bah si, quand même. Le 5 février 2012 :

    Dans mon souvenir (dans l’ouest), la neige avait mieux tenu que cette année.

  7. Rions un peu.

    On n’a pas peur sur Libe

    Le journaliste vente l’utilisation du photovoltaïque en hiver à quelques kilomètre du cercle polaire.
    Il n’a jamais fait de géographie?

  8. Luc (1308)

    Il y a quand même dans cet article cette phrase qui dit tout à propos de l’appartement expérimental auto-suffisant :

    «

    L’habitation est autosuffisante toute l’année sauf en hiver où la production est fortement diminuée faute de soleil, concède Klaus Känsälä. Mais à cette période, il sera alors intéressant d’acheter l’énergie du réseau public


    Combien de temps dure l’hiver à Oulu au délà du cercle polaire ?

  9. you23

    Il y a exactement le même temps d’ensoleillement (jour/nuit) partout sur la planète. Sur le cercle polaire, il y a une période de nuit totale mais une période de jour total équivalente.

  10. Le Chti (#1312), oui, mais le soleil étant bas sur l’horizon, une bonne partie de l’énergie reste dans la haute atmosphère.

    C’est pour cela que ces pays sont froids.

  11. luc (#1313),

    « Moatti termine son livre avec l’examen des «idéologies d’ultra gauche contemporaines» et leurs relations avec l’alterscience. Il est certain que certains acteurs de cette ultragauche y puisent des rhétoriques classiques, allant jusqu’à nier les résultats de la climatologie… puisque la menace du changement climatique ne serait, pour eux, qu’un instrument de soumission des peuples. »

    Comme en philosophie, il convient bien sur de distinguer de la pensée initiale/résultats ou avancées scientifiques des conséquences tirées tirées par les uns et les autres, notamment au niveau politique.

    « La troisième approximation est relative au changement climatique provoqué par les émissions massives de carbone fossile (p 59). Moatti avance l’idée qu’il s’agit d’une «théorie nouvelle» et que c’est cette nouveauté qui permet sa contestation et surtout l’écoute de cette contestation par le public. Or, cette théorie, au sens de théorie physique, n’est pas nouvelle, elle date de Svante Arrhenius, à la fin du 19ème siècle et s’appuie sur le rôle de l’effet de serre dans le fonctionnement du système climatique.

    Ce qui est récent, en revanche, c’est que le phénomène est devenu observable, et que ses manifestations ont commencé à sortir du « bruit » des variations naturelles depuis une trentaine d’années. Comme le public, mais aussi de nombreux scientifiques, n’ont été confrontés à cette théorie ancienne que depuis une trentaine d’années, on peut comprendre le raccourci de Moatti.  »

    Ah bon ? N’est-il pas en train de faire dire des choses à Arrhénius ? (A vérifier …)

  12. luc (#1313),

    Voir Sinistre Huet disserter de la vraie et de la fausse science, lui qui n’a aucune culture épistémologique, qui n’a jamais rien compris à ce qu’est la science qui se fait, ne manque effectivement pas d’humour !

  13. Murps (#1311),

    De fait, c’est un projet qui consomme surtout du bois (chaleur, même si les Finlandais sont des champions de l’isolation et du poële à accumulation) … (et certainement de la tourbe d’ailleurs …)

  14. Araucan (#1315), Le plus drôle est de lire que le phénomène est devenu observable alors que justement on n’observe … rien du tout.

    Quand je disais que sur Libe, il y a plein d’humour certes involontaire.

  15. luc (#1318),

    Ce qui est non moins rigolo, ce sont les commentaires affligeants des trois ou quatre groupies habituels de Huet – bien connus ici, toujours les mêmes- qui continuent à pérorer dans le désert qui peu à peu, engloutit Huet, Libé et la presse traditionnelle…

    Bon débarras !

  16. Le Chti (#1312),Moi je les trouve attendrissants.

    Ils cultivent entre eux leur syndrome de l’encerclement.

    Il y en a même un qui parle de nous comme faisant de la science alternative, c’est pas gentil çà?

    J’ai essayé de mettre mon grain de sel mais sans succès.

  17. Araucan (#1315),

    Si surement, Arrhénius, c’est les backradiations et la serre.
    Actuellement, on est plus sur un déséquilibre radiatif au « sommet de l’atmosphère ». Sur le fond, a priori, cela revient au même. La terre émet moins de radiations qu’elle n’en reçoit et donc elle va se réchauffer. Mais comment va t-elle le faire sans backradiation ?

  18. luc (#1308),

    Le journaliste vente l’utilisation du photovoltaïque en hiver à quelques kilomètre du cercle polaire.

    En effet, déjà qu’en Allemagne, c’est pas terrible:
    Infos tirée du site sur les énergies renouvelables du BDEW.

    On remarque aussi sur ce graphique l’écart 2011 / 2012 et le « ça suffit » qui s’en est suivi !

  19. papijo (#1321),

    On remarque aussi sur ce graphique l’écart 2011 / 2012 et le “ça suffit” qui s’en est suivi !

    Remplacer par: … qui justifie le “ça suffit” qui s’en est suivi !

  20. luc (#1320),

    Il y en a même un qui parle de nous comme faisant de la science alternative,

    Cette idée de science alternative ou alterscience ou autre est une invention de gens qui n’en ont jamais fait.

    Les scientifiques, eux, savent très bien qu’il y a toujours eu et qu’il y aura sans doute toujours, des débats (parfois violents) en science, que rien n’y est jamais inscrit dans le marbre et qu’il y a vraiment très peu de chose dont on soit certain.
    Beaucoup d’excellents scientifiques comme Richard Feynman se sont échinés à le répéter mais il semble que cela ne parvient pas à franchir le cortex cérébral de quelques philosophes, historiens ou ratiocineurs de toute obédience.

  21. Le Chti (#1312), indubitablement.

    Sauf que pendant plusieurs mois d’hiver il n’y a pas de soleil du tout.
    Et là, cela ferait dire à Bourvil que les panneaux solaires « marchent alors beaucoup moins bien ».

    Quant à l’été, le soleil est au ras de l’horizon pendant des mois, alors le rendement ne doit pas être faramineux.
    Au pôle nord la hauteur du soleil le 21 juin c’est 23,7 ° ; à Oulu (latitude 65 N) en Finlande c’est 25 + 23 = 48 °
    C’est mieux que rien mais ça va pas changer la face de la filière phøtøvøltaïque. En plus, c’est bête mais c’est précisément le moment ou on a le moins besoin de s’éclairer…

  22. Bob (#1323),

    mais il semble que cela ne parvient pas à franchir le cortex cérébral de quelques philosophes, historiens ou ratiocineurs de toute obédience.

    C’est surtout le cortex de journalistes dits scientifiques, qui n’ont ce nom que parce qu’ils tiennent la rubrique scientifique mais qui n’ont eux-mêmes rien de scientifique !

    Les philosophes et les historiens, les vrais, pas Sinistre, sont en général plus intelligents et mieux informés de la science que les journalistes.

  23. Laurent Berthod (#1326),

    sont en général plus intelligents et mieux informés de la science que les journalistes.

    Je veux bien le croire…
    En fait d’historien, par exemple, l’excellent Emmanuel Garnier.

  24. Il y en a qui s’amusent bien, comme le CFACT qui a fabriqué et vend des panneaux d’affichage comme celui-là :

    C’est chez WUWT

  25. Araucan (#1315),
    luc (#1313),

    Avez-vous lu le livre précédent de Moatti, Les indispensables astronomiques et astrophysiques pour tous chez Odile Jacob, publié après son Indispensables en physique et mathémaitique (ou l’inverse je ne vais pas vérifier) ? Je les avais trouvés intéressants et agréables à lire, jusqu’à ce que je trouve ceci p 69-72, dans le plus récent, du coup je doute de toutes les infos récoltées auparavant :

    L’effet de serre
    La Terre, qui reçoit la lumière solaire après filtrage des ultraviolets par la stratosphère, émet en retour un rayonnement de type « corps noir », dit rayonnement infrarouge terrestre2. S’il n’y avait pas d’atmosphère, et notamment ses gaz à effet de serre, la température d’équilibre entre le rayonnement solaire reçu et le rayonnement infrarouge émis par la Terre s’établirait pour la surface terrestre à 255 K, soit – 18 °C ! Certains gaz contenus dans l’atmosphère (vapeur d’eau H20, dioxyde de carbone CO2, méthane CH4, dioxyde d’azote NO2) absorbent une partie de ce rayonnement terrestre, ce qui maintient sa chaleur dans la basse atmosphère et sur la surface terrestre. Cet effet, qui peut être assimilé à celui d’une serre, augmente en moyenne la température de 33° à la surface terrestre, et permet de la rendre vivable à 15 °C environ. Ce n’est donc pas l’effet de serre, indispensable à la vie, mais son augmentation qui est en cause dans le réchauffement climatique.

    Suit un schéma à la Trenberth et une explication identique affirmée sans nuance aucune. Je vérifie alors de qui il s’agit, c’est un historien des sciences, apparemment ancien polytechnicien, responsable de la bibliothèque de l’Ecole P., si j’ai bien compris. Première réflexion de ma part, c’est un historien, il ne peut pas tout connaitre en sciences, d’autres, plus illustres, et plus savants se sont trompés sur ce sujet pendant longtemps ; donc indulgence !!!

    Puis je suis tombé récemment sur un dossier de l’ImMonde du 19 janvier 2013 présenté par David Larousserie pour la promotion du dernier bouquin de Moatti intitulé Alterscience, des savants dévoyés.

    Il s’agit principalement de nous, les actuels climato sceptiques. Il y a d’ailleurs à côté d’une interview de Moatti, un article qui nous est consacré. Voici le début :

    Quid des climatosceptiques ? DAVID LAROUSSERIE
    Les critères qui définissent l’alterscience s’appliquent-ils au courant climato-sceptique ? Incontestablement, beaucoup de figures contestant la responsabilité des émissions de CO2 dans le réchauffement de l’atmosphère sont de formation scientifique, tels Claude Allègre (géochimiste), Vincent Courtillot (géophysicien), Benoît Rittaud (mathématicien) ou Christian Gerondeau (ingénieur), en France, ou bien les physiciens Fred Singer ou Frederick Seitz (1911-2008) aux Etats-Unis.
    Souvent ils sont aussi en fin de carrière et sortent de leur domaine stricto sensu pour croiser de nouveau le fer et retrouver un peu de lumière. Ils manient avec entrain la vitupération, à l’écrit ou à l’oral, contre la communauté scientifique. En France, cette dernière dénonça même des accusations mensongères venant des sceptiques.

    Plus subtilement, on trouve dans les critiques des sceptiques contre les modèles climatiques et les simulations une partie de cette résistance à l’abstraction qu’évoque l’historien des sciences Alexandre Moatti. Le recours au doute scientifique et cartésien leur sert également d’arme pour réfuter les arguments adverses. La faible ouverture d’esprit pour comprendre ce que font véritablement les spécialistes du climat est aussi une caractéristique propre à les classer comme « alter ».

    Comme vous pouvez le lire c’est pas piqué des hannetons, c’est agressif et sans argument et reproduit fidèlement tous les poncifs de l’attaque ad hominem.

    La parodie de la divergence entre l’imMonde et Libé est un teasing pour acheter ce livre, rien d’autre. Je pense que sur la présentation de la discussion vous avez vu l’attaque contre Skyfall. En épistémologie, ces gens sont nuls à mon avis et pourtant ils en font métier. De bien piètres penseurs dirait Dominique Lecourt.

  26. MichelLN35 (#1329),

    une partie de cette résistance à l’abstraction qu’évoque l’historien des sciences Alexandre Moatti

    Visiblement, c’est un vrai pro, ce Larousserie !
    Quelle finesse, quelle perspicacité !

  27. MichelLN35 (#1329),

    il aurait dû savoir que G&T ont démontré que

    les -18 sont archi faux
    les schémas de Trenberth sont ultra simplifiés et donc déconnectés de la réalité

    Rittaud ou Courtillot en fin de carrière ?????

    les chiens aboient la caravane

  28. la caravane (de la vérité contre l’imposture) passe

  29. MichelLN35 (#1329),

    la température d’équilibre entre le rayonnement solaire reçu et le rayonnement infrarouge émis par la Terre s’établirait pour la surface terrestre à 255 K, soit – 18 °C !

    je profite de l’occasion pour dénoncer l’arnaque qui consiste à comparer des températures en °C ( -18 et +15) alors que la formule de SB utilise des températures absolues en °K. Pour un calcul (très) à la louche, trouver 255 au lieu de 288 devrait être considéré comme satisfaisant.

  30. the fritz (#1334),
    Michel ,
    Combien de fois encore faut-il le répéter pour que ce genre de nouvelle ne vous fasse plus bondir ; j’ai l’impression qu’à chaque fois que vous lisez cela vous demandez une confirmation ; les 33°C c’est de l’arnaque ; si on applique la loi de stéfan avec un albédo sans nuage on arrive à 0°C ; ensuite si on applique la loi de stéfan à la surface ( je vais pas détaillez , cela me fatigue , on arrive à – 70°C ) ; et si l’on applique la loi de stéfan à l’atmosphère , on trouve -18°C , ce qui est sa température moyenne effective réelle
    Une fois qu’on a compris cela , tous ceux qui remettent cela sur le tapis sont classés définitivement ; confondre l’atmosphère et la surface , c’est ou de l’arnaque ou de l’alterscience

  31. the fritz (#1337), allez-y mollo dites donc.
    La loi de Stefan ne s’applique qu’à un corps noir.
    Quand on applique SF à un corps noirs qui rayonne/reçoit 1400 W/m2 on trouve 255 K.
    Epissétout.
    L’arnaque consiste à comparer la surface d’un corps noir avec une température d’un gaz « moyenne » de 288K sortie du chapeau.
    On compare donc deux choses totalement différentes.

  32. Pour Murps
    Tableau 2 : Correspondance entre flux et température

    °Kelvin °Celsius Flux en W.m-2
    * Delta T en °C Delta flux en W.m-2 *
    308 +35 510 5 32
    303 +30 478 5 31
    298 +25 447 5 29
    293 +20 417, 88 1 5,68
    292 +19 412, 20 1 5,62
    291 +18 406,58 1 5,56
    290 +17 401,02 1 5,50
    289 +16 395,52 0,4 2,18
    288, 6 +15,6 393,34 0,6 3,26
    288 +15 390,08 1 5,39
    287 +14 384,69 1 5,34
    286 +13 379,35 1 5,28
    285 +12 374,07 1 5,22
    284 +11 368,85 1 5
    283 +10 363,68 5 25
    278 +5 338 5 23
    273 0 315 5 23
    268 -5 292 13 52
    255 -18 240 33 103
    222 -51 137 33 65
    189 -84 72 33 39
    156 -117 33 33 20
    123 -150 13 33 9,3
    90 -183 3,7 33 3,1
    57 -216 0,6 33 0,58
    24 -249 0,018

    * le flux n’a été calculé avec des décimales que dans l’intervalle +10 à +20 °C et en dessous de 100°K

  33. Laurent Berthod (#1338),

    Descriptions du produit
    Présentation de l’éditeur
    La certitude qu’ont nos contemporains de vivre un  » changement  » climatique ne date pas d’aujourd’hui. Tiré d’archives inédites, le présent ouvrage souhaite offrir une autre réalité des fluctuations climatiques et des perceptions que celle que les Européens en ont eue au cours des 500 dernières années. La première constatation concerne le caractère neuf du réchauffement observé depuis 30 ans. La réponse de l’historien est sans appel. Bien avant le Global Warming, nos ancêtres connurent des épisodes parfois très chauds dont l’intensité fit reculer les glaciers alpins à des niveaux inférieurs à ceux d’aujourd’hui. Plus tard, au beau milieu du fameux Petit âge glaciaire, l’Europe fut même confrontée à de véritables… vagues de chaleurs doublées de sécheresses mettant en péril la survie des populations. L’histoire ne serait-elle alors qu’un éternel recommencement. Si la réponse apparaît difficile à formuler en matière de climat, il est en revanche certain que les événements extrêmes qui focalisent tant l’attention de l’opinion publique aujourd’hui faisaient déjà partie du quotidien des sociétés anciennes. La sévérité des catastrophes observées sur cinq siècles démontre qu’elles n’eurent rien à envier à nos désastres récents. Confrontées à l’adversité climatique, nos sociétés, croit-on, passent d’une interprétation religieuse, avec son cortège de processions, à une sécularisation du fait météorologique dans le sillage de la pensée rationaliste et de l’intervention croissante des Etats. Une nouvelle fois, le verdict de l’histoire détonne et étonne. La notion d’Etat providence mérite une réinterprétation totale quand les archives révèlent, dès le XVIIIe siècle, les premières mesures d’indemnisation massive au profit des sinistrés ou encore la mobilisation mise en œuvre par les monarchies européennes en faveur des régions victimes des caprices de la nature. D’une actualité  » brûlante « , cet ouvrage ne prétend pas livrer un nouveau récit linéaire accumulant des événements mais plutôt répondre, à l’aune de recherches récentes, à des questions concrètes que les scientifiques mais plus encore nos concitoyens et les médias se posent.

    Biographie de l’auteur
    Agrégé d’histoire et maître de conférences, Emmanuel Garnier consacre depuis quatre ans ses recherches à l’histoire du climat au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (UMR CEA-CNRS, Saclay) et du CRHQ, UMR CNRS-Université de Caen. Il intervient comme responsable ou collaborateur de plusieurs programmes nationaux pour le GIS « Climat-Environnement-Société », le CNRS et le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

  34. the fritz (#1342),
    Ouais , bon c’est illisible , mais Murps , t’as qu’à reprendre ta calculette , ou tes cours chez Hoffert et Guilloche

  35. the fritz (#1341), exact, mais 1400 W/m2 est sous entendu « réparti sur la totalité de la sphère terrestre » comme cela est proposé habituellement.
    Avec les 4-pi-R-carré de la surface cela fait le 1/4 soit 350 W/m2.

    On trouve bien alors par SB les 280 K pour un corps noir et 255 K si on applique le « fudge factor » de 34 % appelé « albédo » par les climatologues.

    Pas d’erreur, juste que je pensais que depuis qu’on hante ce site, le calcul était implicite tant il est à la fois notoire et indigent.

    the fritz (#1342), d’où sort cette « correspondance » ??
    C’est qui Hoffert et Guilloche ??

  36. the fritz (#1343),

    WordPress a effectivement un gros problème avec le rendu des tableaux.

    Ma solution est de copier les données dans un tableur et de faire ensuite une capture d’écran de la zone intéressante.

    Voilà ce que cela donne avec LibreOffice Calc puis une capture d’écran avec FastStone Capture

    Uploaded with ImageShack.us

  37. Murps (#1344),
    J’ai dû faire une confusion avec quelqu’un d’autre; dans une discussion précédente il y a quelqu’un qui a fait un passage à IPG de Strasbourg avec passage à la fac de geol où enseignaient ces deux profs

  38. the fritz (#1347), ah oui !
    J’ai pas fait le lien.
    C’était moi et le type s’appellait Guillocheau et non Guilloche.
    C’était dans une autre vie…

    Mihai (#1345), merci Mihai, le tableau est très propre.
    C’est donc une tabulation de SB.
    On retrouve mon résultat de calcul « à l’arrache ».