Valses climatologiques.

Article paru le 12/10 dans le Denverpost. (Source)

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D'année en année, le débat politique sur le changement climatique change de fronts. On a ainsi vu les emplois verts, les 4×4, Al Gore et les les "négateurs" du climat être au centre des discussions. La dernière bataille porte sur les événements climatiques extrêmes.

En début de semaine, Munich Re, une grande compagnie d'assurances allemande, a nourri le débat avec un rapport dans lequel serait identifié "la première empreinte du changement climatique dans les données des catastrophes naturelles", plus exactement dans les dommages dus aux tempêtes aux USA depuis 1980. USA Today a gonflé l'annonce avec une "Une" clamant "le changement climatique est derrière l'augmentation des désastres climatiques".
Le problème avec l'annonce de Munich Re et son amplification par les médias est qu'aucune ne reflète les données scientifiques sur le climat et les catastrophes.

Avec des collègues tout autour du monde, j'étudie les changement climatique et ses désastres depuis presque 20 ans et nous avons un article accepté pour publication cette semaine sur les dommages infligés parles tornades aux USA depuis 1950. Ce que nous avons trouvé peut vous surprendre : sur l'ensemble de ces 6 décennies, les dommages dus aux tornades ont décliné si l'on prend en compte le développement qui a augmenté le nombre de biens susceptibles d'être touchés.

Les chercheurs ont des conclusions similaires pour d'autres phénomènes autour du monde, depuis les typhons en Chine jusqu'aux feux en Australie en passant par les tempêtes en Europe. Après avoir ajusté les données en fonction du développement, il n'y a pas de signal du changement climatique sur le long terme, pas d'empreinte du tout d'une augmentation des dommages du à des événements extrêmes, que ce soit a un niveau global ou dans une région particulière.

Qu'en est-il pour les USA ? Le nombre d'inondations n'a pas augmenté au siècle dernier, ni le nombre de cyclones passant sur le continent. Il est à remarquer que les USA connaissent en ce moment la plus longue période enregistrée sans cyclone de catégorie 3 ou plus. La sècheresse de 2012 masque le fait que le nombre de sécheresses a diminué aux USA au siècle dernier.

Ces conclusions scientifiques sont si robustes que le GIEC a conclu en début d'année, que les dommages dus aux événements extrêmes ne sont pas attribuables au changement climatique, qu'il soit anthropique ou non.

Alors pourquoi si les résultats de ces études sont si clairs, les sociétés et les lobbyistes, soutenus par un média plein de bonne volonté, se sont-elles engagées dans la dissémination de cette désinformation ?

Le débat sur le changement climatique est bien connu pour ses excès de tous cotés. Ceux qui clament que le sujet est une farce, ont en fait beaucoup en commun avec ceux qui voient le changement climatique dans chaque événement extrême. La logique derrière de telles tactiques est apparemment qu'un public suffisamment effrayé soutiendra le programme politique de ceux qui entretiennent l'effroi.

Andrew Revkin, qui couvre le sujet depuis des décennies pour le New York Times, explique que les "médias accordent une attention démesurée aux développements de la recherche qui aboutissent à des conclusions qui "frappent" (comme la théorie qui dit que les cyclones ont déjà augmenté du fait du RCA) et laissent dans l'ombre des recherches de qualité équivalente aux conclusions moins spectaculaires". Cela conduit à une amplification des "conclusions" du style de celles du rapport de Munich et Re cette semaine et à un blackout complet dans les journaux de notre article revu par les pairs sur les dommages dus aux tornades, qui vont en diminuant.

Cela a-t-il de l'importance que les lobbyistes et les médias colportent de la désinformation ? Dans la plupart des cas, probablement non, car le public est désormais habitué à de telles absurdités sur tous les sujets depuis les graphiques sur le chômage jusqu'au certificat de naissance de Barrack Obama.

Mais il y a un groupe de gens qui devrait être très concerné par la dissémination endémique de désinformations  : le communauté scientifique. C'est magique, bien sûr, d'apparaître dans les médias et de participer à des débats hautement politisés. Mais les scientifiques majeurs et les organismes scientifiques qui contribuent à ces campagnes de désinformation, même en poursuivant un noble but tel qu'agir effectivement face au changement climatique, peuvent finir par considérer que la crédibilité de la science elle-même est mise en danger en soutenant des affirmations non scientifiquement fondées en raison de visées politiques.

Roger Pielke Jr. est professeur à l'Université du Colorado à Boulder. Il y enseigne l'environnement et est l'auteur de "The Climate Fix: What Scientists and Politicians Won't Tell You About Global Warming" (Basic Books 2010).

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NB : dans le Monde du 19/10/2012, l'ami SF signe un petit papier parlant de cet article de PNAS :

Homogeneous record of Atlantic hurricane surge threat since 1923

  1. Aslak Grinsteda,1,2, John C. Moorea,b,c, and Svetlana Jevrejevaa,d

En voici le résumé

La détection et l'attribution des variations passées de l'activité cyclonique sont perturbées par des enregistrements biaisés des cyclones en raison des changements des capacités d'observations. Dans le présent article, nous avons construit un index indépendant de l'activité cyclonique de l'Atlantique tropicale sur la base des statistiques des montées brusques enregistrées par les marégraphes. nous démontrons que que les événements majeurs de notre index sont attribuables aux cyclones tropicaux qui passent sur le continent. Ces événements correspondent aux cyclones atlantiques les plus destructeurs au point de vue économique. Nous constatons que les années chaudes en général sont plus actives pour tous les cyclones de toutes catégories que les années froides. Les plus forts sont plus fréquents en cas de conditions chaudes et nous détectons une tendance statistiquement significative dans la fréquence d'événements associés à une brusque montée du niveau de la mer (correspondant à peu près à la taille de la tempête tropicale) depuis 1923. En particulier, nous estimons que les événement de la même magnitude que Katrina sont deux fois plus fréquents les années chaudes comparées aux années froides (p<0,02).

Lire l'article et les informations complémentaires.

(NdA : deux remarques :

– la série de températures prise en référence est celle du GISTEMP (article référencé ici)  donc mondiale pourquoi ne pas avoir pris les données pour l'Atlantique puisque les cyclones y naissent, notamment pour les années dites chaudes ou froides ? Pourquoi ne pas avoir repris par exemple l'index ENSO, (Nino-Nina), puisque en présence d'un Nino, il y a moins d'activité sur l'Atlantique et plus lors des Nina …ou l'index AMO .

– l'index ne concerne quasiment que les cyclones qui atterrissent aux USA, ceux qui restent en mer ou en Amérique centrale ne sont pas dénombrés : or, cela peut changer significativement la portée des conclusions.

Bon, il peut y en avoir d'autres, je vous les laisse …)

@@@@@@

 

21 Comments     Poster votre commentaire »

1.  pastilleverte | 24/10/2012 @ 12:23 Répondre à ce commentaire

Je vous laisse savourer cette « perle » proférée par le DG du Centre d’Action Stratégique (organisme directement rattaché au premier ministre, s’il vous plait), en introduction d’une conférence intitulée « Deux économistes face aux enjeux climatiques », s’agissant de M Guesnerie et de Sir Nicholas Stern, bien connu pour son « rapport » du même nom.
Introduction donc, le DG étant au minimum ENA + quelques années dans les ministères ou officines acoquinées, « réchauffement climatique », CO2 bla bla bla, augmentation des événements extrêmes dont… devinez , « les tsunamis« .bien entendu, personne ne réagit dans la salle, et comme le répètent les éminents économistes (à raison) « nous, nous ne sommes pas des scientifiques ».
A raison, mais tout dépend quels scientifiques sont « autorisés » à dire la « vérité » sur le climat ?
Autre réponse significative à une question : (à propos des rétroactions) « A l’académie des sciences, un seul scientifique du MITpensait que les rétroactions pouvaient être négatives » (j’en ai déduit qu’il parlait de Richard Lindzen)sous-entendu, même en science , c’est la majorité qui décide ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas.
Sinon, il faut dépenser des billions de $$$ pour réduire les émissions de CO2 et, peut être alors, en 2100 (on ira vérifier), il n’y aura pas plus de +2°C par rapport au milieu du XIX° siècle, ouf, on respire !

2.  yvesdemars | 24/10/2012 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#1), cette bourde illustre la pensée de Deteuf qui disait

la logique sans le bon sens (définition d’un énarque) c’est la catastrophe assurée

3.  MichelLN35 | 24/10/2012 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

Comme Minitax les lukewarmers ont le don de m’énerver par certains de leurs propos comme celui-ci par exemple :

Le débat sur le changement climatique est bien connu pour ses excès de tous cotés. Ceux qui clament que le sujet est une farce, ont en fait beaucoup en commun avec ceux qui voient le changement climatique dans chaque événement extrême. La logique derrière de telles tactiques est apparemment qu’un public suffisamment effrayé soutiendra le programme politique de ceux qui entretiennent l’effroi.

Je ne vois pas ce qu’ont en commun avec les alarmistes, ceux qui prétendent que le global warming est une farce.
C’est une farce et il ne faut pas en avoir peur. Il faut ridiculiser au maximum tous les farceurs qui jouent sur la peur du public pour prendre tous les pouvoirs et abêtir les gens.

Je ne vois pas non plus l’utilité de faire des concessions à des prétendus scientifiques qui continuent à affirmer sans preuves que la terre peut sans ridicule être assimilée à un corps noir ou gris qui renvoie vers l’espace sous forme radiative toute l’énergie qu’elle reçoit du soleil, eux qui continuent à confondre la moyenne des puissances et la puissance de la moyenne, même quand de « grands  » scientifiques « lukewarmers », (Pielke senior, entre autres) leur ont démontré que c’est idiot.

C’est pourtant le fondement même de la théorie de l’effet de serre, prétendument « mesuré » par la sensibilité climatique du CO2.

Dénoncer les marchands de peur ne peut être à la fois une « tactique » qui augmente la peur du public, il y a là une faute de raisonnement, un « glissement » parfaitement souligné par Minitax sur le fil info des sceptiques le 15 octobre dernier :

863. miniTAX | 15/10/2012 @ 23:45
Bob (#842), Pielke Jr est comme son père, il prend une certaine liberté de ton pour critiquer la chèvre : l’Eglise de Climatologie tout en ménageant le chou : le financement de ses études sur le changement climatique. Son fond de commerce, c’est quand même le changement climatique !!!
C’est le genre de gars de la même veine de Lomborg ou Curry, le cul entre deux chaises et qui aimerait bien se faire passer pour demi-vierge (ce qui est impossible, pour rappel)
Ses phrases anodines mais très manipulatrices dans le genre “au but louable de répondre efficacement au changement climatique”, ça a le don de m’énerver. Pourquoi serait ce plus “louable de répondre au changement climatique” que de répondre aux changements de saisons ??? C’est grotesque !
Mais ce genre de foutaise répété inlassablement et perfidement, ça finit par transformer en problème, du moins dans la tête des gens, ce qui n’est qu’un non-problème (et je maintiens qu’une hausse de 0,7°C en 1 siècle, si tant est qu’elle soit avérée, est un NON-problème), c’est typique de la propagande de la masse. Ce qu’il fait est hypocrite et mal.

Il y a chez Jo Nova en ce moment un fil très passionnant sur les « Sky dragon slayers » et l’effet de serre. Discussion vigoureuse mais correcte et enrichissante. Discussion impossible chez WUWT ou chez Curry pour qui cette science physique fondamentale is settled.

4.  M.Shadok | 24/10/2012 @ 23:49 Répondre à ce commentaire

À pour faire suite à l’article et aux commentaires, deux choses m’ont pourtant frappé dans les médias « grand public » :

1/ L’« étude » de Seralini sur les OGM a été, bien sûr, très critiquée (euphémisme inside) par les milieux scientifiques. Et les médias grand public ont, incroyablement, relayé ces critiques. J’ai été fort (agréablement) surpris car il me semble que c’est presque une sorte de « première ».

2/ J’ai, par contre, été choqué et scandalisé par la condamnation des sept sismologues, en Italie, pour ne pas avoir alerté les autorités d’une possibilité de tremblement de terre à Aquila (lire, par exemple, sismologues italiens condamnes onde-de-choc-chez-les-scientifiques.php sur http://www.lapresse.ca !

On vit vraiment une époque formidable, non ?

5.  André | 25/10/2012 @ 0:09 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#4),

Il me semble que vous êtes un peu trop optimiste en faisant état de la façon dont la presse a relayé les « critiques » de cette étude bidonnée de Seralini. Je n’en prendrai qu’un exemple caractéristique avec ce titre dans un quotidien du groupe Prouvost : Dangerosité des OGM : Qui croire ?

6.  François | 25/10/2012 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

Seralini pense avoir démontré la nocivité des OGM.
Le problème, c’est que ses rats le nient…

7.  Bousquet de Rouvex | 25/10/2012 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

François (#6), J’ai de la concurrence…

8.  parousnik | 25/10/2012 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

Le Bétail humain a toujours été mené par les mensonges des dominants… Que ce soit par les mensonges religieux promettant un paradis avec ou sans vierge aux plus soumis et l’enfer au insoumis etc… il en va de même aujourd’hui malgré les progrés évidents des technologies et des sciences. Il suffit de donner la parole dans les médias de masse tv radio et presse aux plus soumis des « experts » aux ordres des dominants pour que n’importe quel mensonge dirige le bétail humain là ou ces « puissants » le veulent et ou évidemment ce bétail n’aura plus qu’a se laissé traire de gré ou de force. Le serf est devenu consommateur mais n’est ce pas là qu’un synonyme ?

9.  Bob | 25/10/2012 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

parousnik (#8),
Même s’il y a un fond de vérité, vous seriez pas un peu pessimiste, Parousnik ?
Juste un peu.
Non ?
Vous êtes sûr ?

10.  parousnik | 26/10/2012 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

Je ne suis que réaliste… Bob (#9),
Je ne suis que réaliste et certainement pas pessimiste puisque que l’humain et son histoire le prouve, est capable de se soumettre à toutes sortes de contraintes imposées par les régimes auxquels ils ont été confrontés depuis des millénaires. Un fond de vérité n’est jamais pessimiste il n’est que l’amorce d’une solution.

11.  Nobody | 26/10/2012 @ 18:14 Répondre à ce commentaire

parousnik (#10),
Cela a déjà été très bien décrit par Étienne de La Boétie en son temps. 😉

12.  parousnik | 26/10/2012 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

Nobody (#11),
Puisque cinq siécles ont passé et que le sujet est toujours présent, ceci prouve que son temps est toujours le notre et probablement était celui des prédécesseurs de l’homo sapiens et que le servage Volontaire hier ou Moderne aujourd’hui est inéluctable, inné ? Inscrit quelque part dans le génome ou ailleurs de tous ou presque les individus de toutes les espéces de mammiféres vivant en groupe ? Dans ce cas rien de fondamental ne pouvait, ne peut et ne pourra changer. C’est ainsi point barre… et donc un fond de vérité ne peut être alors l’amorce d’une solution que pour une personne qui évidemment comme le mouton noir sera ignoré par les dominants, exclu par le bétail bien blanc et dont certains sujets lui jeteront probablement quelques insultes ou cailloux. Ou alors si ce servage n’est pas inné alors il y a forcement une solution dont l’amorce est forcement au fond de la vérité. Je connais les recherches de Laborit sur les rats…mais sommes nous des rats ?

13.  M.Shadok | 2/11/2012 @ 23:42 Répondre à ce commentaire

André (#5),

M.Shadok (#4),

Il me semble que vous êtes un peu trop optimiste en faisant état de la façon dont la presse a relayé les “critiques” de cette étude bidonnée de Seralini.

+1 : le politiquement korrect a, hélas, encore de beaux jours devant lui ;(

MS

14.  Laurent Berthod | 3/11/2012 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

parousnik (#12),

Il y aurait donc deux espèces humaines. Celle dans laquelle seraient inscrits les gènes de l’esclavage, celle dans laquelle seraient inscrits les gènes de la domination.

Vous ne voyez même pas l’énorme connerie de votre thèse, Parousnik ?

Beuark !

15.  JG2433 | 4/11/2012 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#14),

Vous ne voyez même pas l’énorme connerie de votre thèse, Parousnik ?

• Gènes de la « race supérieure » versus ceux des « races inférieures » vouées à disparaître ou à devenir « esclaves » des premières (totalitarisme brun) ;

• Gènes du « prolétariat, classe aux bonnes origines sociales » versus ceux de la bourgeoisie, classe vouée à disparaître ou à être éliminer par la dictature du premier (totalitarisme rouge).

Abominable notion qui a perdu toute base économique et même idéologique, que celles-ci, uniquement fondées sur l’hérédité… 👿

Résultat ? Même effet que pour vous :

Beuark !

16.  Nobody | 4/11/2012 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#15),
Je pense que vous interprétez ce que parousnik a écrit dans son post. Il n’a parlé ni de race ni de différentiation génétique entre les individus, mais d’un comportement commun à tous les hommes (et en gros toutes les espèces de primate): la vie en société étant plus simple/sécurisante/etc… que la vie en solitaire, l’homme est (sauf exception d’individus préférant la vie solitaire) prêt à la servitude volontaire pour éviter toute idée d’exclusion (dont la seule évocation est effrayante). Certains individus en tirent partie (quand il y a possibilité de tirer partie de quelque chose, ou d’un comportement de masse, il y aura toujours au moins un individu pour le faire).
Ce n’est pas de la génétique, c’est juste de l’étude de comportement… et je ne connais pas de contre-exemple: quelque soit le niveau de normalisation de la société, l’homme obéit à ses instincts de primate.

Je ne pense pas que parousnik citerait Laborit s’il pensait à la spéciation génétique.

17.  Laurent Berthod | 4/11/2012 @ 15:34 Répondre à ce commentaire

Nobody (#16),

Ce n’est pas ça que j’ai mal interprété, Parousnik a bien parlé de génome. Mais c’était pour affirmer plus loin le contraire :

Ou alors si ce servage n’est pas inné alors il y a forcement une solution dont l’amorce est forcement au fond de la vérité.

Le problème de ce billet c’est qu’il expose la thèse qu’il met en doute sur plus de 90 % de sa longueur, et sa contre-thèse avec quelques mots seulement. On s’imprègne donc de la thèse et on a du mal à percevoir la contre-thèse.

Toujours est-il que je retire donc ce que j’ai dit.

18.  JG2433 | 4/11/2012 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

Nobody (#16),
Une lecture (probablement trop rapide et donc superficielle) des mots

homo sapiens […] servage Volontaire hier ou Moderne aujourd’hui est inéluctable, inné ? Inscrit quelque part dans le génome […]

du post de parousnik (#12), ont inspiré cette réaction, je dirais… « épidermique » – mais inopportune et non fondée – de ma part.

19.  scaletrans | 5/11/2012 @ 11:48 Répondre à ce commentaire

Conceptions matérialistes, et confusion entre génétique et culture: l’ignorance a de l’avenir ! Quand aux comportements de primate, j’y oppose la simple constatation que l’homme est un animal social… par nécessité.

20.  Nobody | 5/11/2012 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#19),

j’y oppose la simple constatation que l’homme est un animal social… par nécessité.

Comme tous les autres primates…
Il n’y a donc ni « opposition », ni même contradiction.

21.  the fritz | 5/11/2012 @ 13:43 Répondre à ce commentaire

François (#6),
Oh là, j’ai failli la louper celle-là ; ce qui restera de cette histoire c’est qu’il sera l’inique défenseur de la cause anti-OGM