Influence planétaire sur l’activité solaire.


Traduction de Scaletrans.

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L’activité solaire est-elle influencée par les planètes?
Posté le 10 Novembre 2012 par Antony Watts.
Tribune libre de David Archibald

Suspectée depuis longtemps, cette influence est maintenant confirmée par un article publié par Astronomy and Astrophysics sous le titre “Is there a planetary influence on solar activity ?” par Abreu & al. le 22 Octobre 2012.
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Extraits du chapitre Discussion et Conclusions.

L’excellente corrélation entre les effets de marée planétaire sur la tachocline et l’activité magnétique solaire est surprenante, car le couplage des marées était considéré comme négligeable jusqu’alors. Dans l’Annexe A nous montrons que la possibilité d’une coïncidence accidentelle doit être rejetée. Nous suggérons par conséquent qu’une modulation planétaire de l’activité solaire s’effectue à des échelles multi-décennales à séculaires.

Les auteurs notent que les modèles actuels de la dynamo solaire sont incapables d’expliquer les périodicités de l’activité solaire comme les cycles de 88 ans (Gleissberg), 104 ans, 150 ans, 208 ans (de Vries), 506 ans, 1000 ans (Eddy) et 2200 ans (Halstatt). Ils ont adopté un point de vue différent en considérant les planètes et la dynamo solaire comme deux systèmes non linéaires faiblement couplés.

L’idée selon laquelle les mouvements planétaires peuvent influencer l’activité solaire semble avoir été émise par Rudolf Wolf vers 1850. Quoique les considérations énergétiques montrent clairement que les planètes ne peuvent être la cause directe de l’activité solaire, elles peuvent perturber la dynamo solaire.
En particulier, les auteurs ont calculé le moment planétaire au niveau de la tachocline. La tachocline du soleil est une couche  de cisaillements qui représente une transition brusque entre deux régimes de rotation distincts : la zone de convection à rotation différentielle et l’intérieur rayonnant à rotation presque rigide. La tachocline joue un rôle fondamental dans la génération et le stockage du flux magnétique toroïdal qui génère par la suite des régions actives du soleil. Un couple de marée net, corrélé avec le rythme des marées, s’exerce dans une petite zone proche de la tachocline, en raison de la fréquence de poussée provenant de la zone de convection. On suppose que la tachocline est non sphérique – c'est à dire une sphéroïde  qui est soit prolate (ellipsoïde de révolution dont l'axe polaire est plus grand que l'axe équatorial ) soit oblate ( l'inverse ). Le modèle des auteurs décrit des couples planétaires agissant sur une tachocline solaire non sphérique.

La Figure 5 provenant de l’article montre les données de Bérillium 10, montré comme potentiel de modulation, et le moment planétaire en termes de fréquences

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Figure 5 : comparaison entre l’activité solaire et le moment planétaire en termes de fréquence.

Le graphique a est le spectre de Fourier de l’activité solaire quantifié par le potentiel de modulation solaire. Le graphique b est le spectre de Fourier en moyenne annuelle. Les cycles de Gleissber de 88 ans et de 208 ans de Vries sont les plus marquants, mais des périodicités d’environ 104, 150 et 506 ans sont également visibles.

La relation entre la théorie et la preuve physique est très très bonne. Comme les auteurs le disent, « il existe une preuve  statistiquement hautement significative d’une relation causale entre le spectre de puissance du moment planétaire sur le Soleil et l’activité magnétique observée à la surface solaire telle que dérivée des radionucléides cosmosgéniques. »

Ils font également état d’un mécanisme plausible selon lequel la tachocline, jouant un rôle clé dans le processus de dynamo solaire, est une couche de fort cisaillement coïncidant plus ou moins avec l'interface  (overshooting convection layer) à la base de la zone de convection. Cette interface est considérée comme cruciale pour le stockage et l’amplification des tubes de flux magnétique qui vont faire éruption à la surface de la photosphère pour former des régions actives. De petites variations dans la stratification de l'interface ″d’environ -10-4 peut décider si un tube de flux devient instable à 2.10-4 G ou à 10-5 G. Cela fait une grande différence, car les tubes de flux qui n’atteignent pas une puissance proche de 10-5 G avant d’entrer dans la zone de convection ne peuvent déboucher à la surface du Soleil en tant que structure cohérente et ne peuvent par conséquent former des taches.″ Cela ressemble à une explication de l’effet Livingstone et Penn sur les taches solaires évanescentes.

La Figure A.1 provenant de l’article montre également l’excellente corrélation entre les radionucléides cosmogéniques pour la période 300-9400 ans BP et les résultats du modèle.

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Graphique supérieur : 10Be provenant du forage GRIP au Groenland
Graphique intermédiaire supérieur :  14C taux de production dérivé de l’enregistrement INTCAL09
Graphique intermédiaire inférieur : enregistrement de modulation solaire basé sur les données 10Be de GRIP
(Groenland) et de Dronning Maud Land (Antarctique) et sur le taux de production de 14C.
Graphique inférieur : Couple calculé d’après la position des planètes.
Si le moment planétaire module l'activité solaire, est-ce que celle-ci module en retour le climat de la terre ? regardons ce que les données de 10Beindiquent (Enregistrement Dye 3- Groenland).

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Toutes les périodes froides de ces six cent dernières années sont associées aux pointes de 10Be et par conséquent à une faible activité solaire. Cela indique également que le passage à la période de réchauffement moderne est associé à des niveaux de radionucléides bien plus faibles. Il y a un mécanisme solaire qui explique le réchauffement du 20ième siècle. Cela se voit également dans les enregistrements de température de Central England [NDT ce sont les relevés continus les plus anciens du monde, mesurés journellement depuis 1772] comme montré à la figure suivante :

 

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Conclusion

Cet article représente un progrès majeur de notre compréhension de la manière dont l’activité solaire est modulée et de ses effets sur le climat terrestre. On peut s’attendre à ce que le calcul du moment planétaire progresse de façon à devenir un outil majeur de prédiction climatique – pour plusieurs centaines d’années à l’avance.

Reference

J.A. Abreu, J. Beer, A. Ferriz-Mas, K.G. McCracken, and F. Steinhilber, Is there a planetary influence on solar activity?” Astronomy and Astrophysics, October 22, 2012

54 réponses à “Influence planétaire sur l’activité solaire.”

  1. Donc maintenant nous avons le choix entre: L’obscurantisme pseudo-scientifique du GIEC et son cortège de mouches à merde et la possibilité de prévoir les tendances climatiques à long terme. Le choix entre l’apocalypse annoncée en nous faisant croire que nous commandons le temps, ce qui tient déjà du délire et avoir enfin un outil précieux pour mieux gérer nos ressources sans avoir la peur du lendemain, car gouverner c’est prévoir et vice versa.
    Les politiques par essence doivent pouvoir voir loin à l’horizon pour prendre les bonnes mesures, or si ils ont le choix entre de la merde et quelque chose de vraiment concret, leur choix devrait être vite fait.

    C’est sans compter su les obscurantistes adeptes de théories à la con, chacun y voyant un intérêt différent. Jouzel c’est pour l’atome, les khmers-verts c’est pour tuer le capitalisme, Al gore et Pachauri c’est pour s’en foutre plein les fouilles à la bourse d’échange du CO2 et les gouvernements qui ont créé le GIEC qui voient là une bonne justification pour imposer des taxes au citoyen mouton.

    Il est temps de sortir du bois et de commencer à pourrir la vie de toute la clique sus mentionnée, réveiller l’esprit citoyen en lui faisant comprendre que son Président de gauche ou de droite le prend pour un con.

  2. Jojobargeot (#1),

    Jouzel c’est pour l’atome

    J’apprends! Je pensais que c’était pour la gloriole: prix Nobel.
    Mais peut être est-il partisan du nucléaire! pourquoi pas?

  3. flux magnétique toroïdal qui génère par la suite des régions actives du soleil.

    Je ne comprends pas ce membre de phrase. N’y aurait-il pas une meilleure traduction possible ? Merci.

  4. Bousquet de Rouvex (#3), Et merci à Scaletrans pour sa traduction !! (on croirait que je ne vois que ce qui fâche !) Mais cet article est un grand pas en avant !!

  5. Il y en a qui vont vite pour faire le lien entre l’activité solaire et le climat terrestre actuel, Ils n’ont de toute évidence pas bien lu (et pas compris) cette étude.

  6. Il est sûr que les planètes influencent l’activité solaire mais je doute que ceci soit par des marées sur le Soleil. Car la masse des planètes n’est pas assez importante puis aussi suivant leur distance au Soleil.

    Concernant le cycle solaire de Vries de 180 ans environ qui est aussi nommé le cycle de Suess plusieurs indices montrent bien le lien avec les planètes et la loi G.O. . Voir ce que j’avais résumé ici sur http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil1.htm

    Puis d’autre cycles planétaires sont proches des cycles solaires comme entre Jupiter et Saturne qui ont un cycle de 19,86 ans de leurs conjonctions (Soleil-Jupiter-Saturne) à la suivante en passant par une opposition (Jupiter-Soleil-Saturne) de 9,93.ans après la première conjonction. Ce cycle est très proche du double du cycle solaire de Schwabe d’une durée de 8 à 13 ans c’est à dire celui du cycle de Hales de 22 ans. Mais difficile à savoir si il y a un lien entre le cycle solaire de Hales et de ces 2 planètes.

    Par contre avec le cycle de Gleissberg je n’ai jamais trouvé la cause de ce cycle et le lien avec les planètes.

    Avez-vous des sites prouvant sa cause et voir le lien avec plus d’explications vérifiables tel comme j’ai pu le faire avec le cycle de Suess et les planètes ?

    Williams

  7. williams (#5), I

    Il est sûr que les planètes influencent l’activité solaire mais je doute que ceci soit par des marées sur le Soleil.

    Oui mais si on dit qu’il y a influence des planètes sur le soleil, par quelle « chemin » se ferait cette influence? En terme plus scientifique quel serait le champ qui influencerai l’activité solaire?

    J’en vois 2
    Le champ de gravité modifié par la présence des planètes (ce sont les « marées »)
    Le champ magnétique couplé à la somme des champs magnétiques planétaires (mais ils sont faibles aussi!).
    Si vous en voyez un autre dites le moi peut être que j’en oublie!
    Sinon c’est un de ces deux en tous cas, ou les 2 combinés!

    Celui gravitaire me convient bien. Les fluides liquides et gazeux sont sensibles aux variations ( même infime du champ de gravité).

  8. Bousquet de Rouvex (#3),

    The tachocline plays a fundamental role in the generation and storage of the toroidal magnetic flux that eventually gives rise to solar active regions.

    Je suis ouvert à toute suggestion.

    Plus généralement, l’idée selon laquelle les planètes ont une influence sur le système solaire n’est pas nouvelle. N’est-ce pas Siddons qui faisait référence aux variations du barycentre du système solaire, et n’était-ce pas l’expression de l’existence d’un moment planétaire? Le fait que le couplage soit faible n’empêche pas qu’il puisse avoir de l’effet, surtout sur un système qui n’est jamais en équilibre.
    Quant aux trolls qui viennent asséner leurs piteuses dénégations, je leur conseillerai de se référer à l’article scientifique lui-même, dont le lien se trouve dans l’article de WUWT, et d’en trouver les failles… s’il y en a.
    Quant à l’influence du Soleil sur le climat terrestre, hé bien c’est tout le combat de Svensmark depuis plus de 15 ans. Et on doit dire que ses opposants ne se pas distingués par leur savoir vivre!

  9. williams (#6),
    Car la masse des planètes n’est pas assez importante

    Mais il est bien dit :

    De petites variations dans la stratification de l’interface

    Il suffirait de peu, donc, comme dit Bernnard :

    aux variations ( même infime

    On sait déjà, me semble-t-il, que la position du soleil dans l’univers et son mouvement par rapport au barycentre sont régis par le mouvement des planètes : il est donc logique que cela induise des mouvements à sa surface, de type marées ; tout cela n’est donc pas surprenant ! (sauf pour un° de + qui croit lire le contraire ! (il doit avoir appris à lire dans l’AR4…)

  10. Oui mais si on dit qu’il y a influence des planètes sur le soleil, par quelle “chemin” se ferait cette influence ? En terme plus scientifique quel serait le champ qui influencerai l’activité solaire ?

    Pour qu’un astre puisse causer des marrées comme le Soleil ou la Lune ont sur les océans de notre planète ou bien comme Jupiter a sur son satellite volcanique Io il faut que 2 facteurs soient correctes. C’est la masse de l’astre et voir par rapport à l’autre astre et suivant la distance entre ces astres. La Lune a une masse faible comparée au Soleil mais celle-ci est très proche de la Terre comparée au Soleil donc ces 2 astres peuvent causer des marrées sur Terre. Par contre Vénus qui est plus proche de la Terre que le Soleil n’a pas d’influence à cause de sa masse bien trop faible suivant sa distance.

    Donc pour en revenir sur les marrées du Soleil le problème est que les planètes n’auraient pas assez d’influence pour causer des marrées sur la surface du Soleil semblables à ceux des océans.

    Ce qui semblerait influencer l’activité solaire c’est la variation du de la vitesse du Soleil autour du barycentre du Système-Solaire donc son accélération. Car le cycle solaire de Suess tombe lorsque l’élan angulaire orbital du Soleil varie rapidement soit à chaque période où l’activité du Soleil avait faiblis ainsi que les températures soit lors des minimums de Oort, Wolf, Spörer, Maunder et Dalton. Et c’est à ces périodes qu’on a eu les alignements des planètes gazeuses qui influencent le mouvement du Soleil et qu’on a eu aussi la violation de la loi G.O. dont je vous parie que pour le cycle solaire N°25 cela serra le cas vu qu’entre 2023 et 2030 il y a un alignement planétaire…

    Williams

  11. scaletrans (#8), Oups ! Je n’avais pas lu votre post avant d’écrire le mien N° 9 . Désolé du quasi doublon ! Désolé aussi pour mes mises en citations de ce que j’écrivais… !

  12. scaletrans (#8), bah, je ne vois pas bien en effet, ou remplacer génère par influe sur les régions solaires actives ? Maintenant j’ai mieux compris, en relisant…

  13. williams (#10),

    …donc son accélération.

    Une modification de vitesse induite par… les planètes?

    Ce qui semblerait influencer l’activité solaire c’est la variation du de la vitesse du Soleil autour du barycentre du Système-Solaire donc son accélération.

    Mais s’il y a un barrycentre différent pour le système solaire que le barrycentre solaire (ce qui effectivement provoque des accélérations de la rotation autour de ce barrycentre) c’est que la somme des masses des planètes n’est pas négligeable par rapport à la masse solaire et que le champ gravitaire ce ces planètes est sensible jusqu’au soleil et compose avec son centre gravitaire.
    Je crois qu’on voit la même raison sous 2 angles différents!

    Ce n’est pas complètement similaire aux marées terrestres effectivement mais les forces mises en jeux sont de nature gravitationnelles (et pas magnétiques).
    Une modification locale du champ gravitationnel peut mettre en mouvement une masse (liquide ou gazeuse) effectivement quand cette masse était préalablement en équilibre dans le champ avant variation.

  14. williams (#10),

    Par contre Vénus qui est plus proche de la Terre que le Soleil

    Je doute que Vénus tourne à la même vitesse que la terre autour du soleil.
    Sans bien réfléchir à la chose, je suppute que en moyenne, Vénus est à la même distance de la Terre que le Soleil.

  15. les conclusions en termes de cycles sont cependant différentes

    Scafetta trouve des cycles de 9/10/20 et 60 ans (arrondis). Ici on met en évidence des cycles plus longs : 88 à 500 ans.

    ceci peut s’expliquer Scafetta a travaillé sur la période 1850-2011 Albreu et al sur 600 ans …

  16. Jojobargeot (#1),

    Donc maintenant nous avons le choix entre: L’obscurantisme pseudo-scientifique du GIEC et son cortège de mouches à merde et la possibilité de prévoir les tendances climatiques à long terme.

    Votre fougue vous emporte !

    De tels articles, vous en avez à peu près tous les ans ; il y a une vingtaine d’années, dans le cadre des UV d’astrophysique en licence et maîtrise de physique, mes professeurs en parlaient (pas en bien…)

    L’idée que les planètes puissent avoir une influence sur l’activité solaire date des années 1950-60 : http://link.springer.com/artic…..40?LI=true ou encore http://adsabs.harvard.edu/full/1967AJ…..72..463B

    Elle n’a jamais pris racine dans la communauté des spécialistes du soleil car ses défenseurs se limitent à des corrélations et ne proposent jamais de mécanisme physique pour expliquer les variations solaires en fonction des mouvements des planètes (gravitation, magéntisme, etc.).

    Abreu et al. 2012 sont d’ailleurs bien conscients des limites de leur travail : la première phrase de leur dernier paragraphe est la suivante : « If correct, our planetary hypothesis has important implications for solar physics and the solar-terrestrial connection »

    Que l’activité solaire influence le climat de la Terre, c’est un fait accepté ; que cette activité puisse rendre compte de l’actuel réchauffement, rien ne permet de l’établir.

    Quant aux tendances climatiques à long terme, elles sont peuvent déjà être prédites à l’aide des mouvements de précession, d’obliquité et d’excentricité de la Terre et de son orbite. À long terme, et sauf modification drastique de l’activité solaire, c’est le forçage le plus important.

    Conclusions : vos enfants physiciens, vos petits-enfants physiciens, apprendront eux aussi qu’il existe des gaz qui engendrent un effet-de-[je vous laisse choisir un nom qui vous convient]-radiatif.

    Cordialement.

    Nicias (#17),
    williams (#10),

    Il me semble que ce que William voulait dire est : « Par contre lorsque Vénus est plus proche de la Terre que le Soleil, elle n’a pas d’influence discernable à cause de sa masse bien trop faible. »

    De fait, la loi de la gravitation nous dit que Vénus a toujours une influence sur la Terre – et réciproquement –, mais que compte tenu de sa masse et de sa distance, elle est infinitésimale par rapport à celles de la Lune de faible masse mais très proche, et du soleil de masse énorme mais éloigné. La force qui s’exerce entre deux corps est fonction de leurs masses et de l’inverse du carré de la distance qui les sépare.

    Sur ce, je retourne dans mes pénates.

  17. La distance Terre Vénus varie d’un facteur 6 avec un minimum à 41 millions de km et un maximum à 258 millions de km.

    Pour le reste, je vous laisse patauger….

  18. Une modification de vitesse induite par… les planètes ?

    Oui, tu peux le voir ci-dessous que j’ai tout calculé sous Excel:

    [img]http://la.climatologie.free.fr/soleil/barycentre2.png[/img]

    Mais s’il y a un barycentre différent pour le système solaire que le barrycentre solaire…

    Non, le barycentre du Soleil est celui du barycentre du système solaire comme le Soleil est le « maître » du Système-solaire vu sa masse.

    Quand on dit que le Soleil tourne autour du centre de la Voie-Lactée c’est principalement le barycentre du Système solaire qui tourne autour du centre de la Voie-Lactée et le Soleil suit avec les planètes le barycentre en tournant autour du barycentre en même tempsa divers vitesse suivant la position des planètes par rapport au Soleil et entre elles. C’est tout comme la rotation de la Terre-Lune autour du Soleil mais plus compliqué encore vu le nombre d’astres qui entrent en jeu.

    Ce n’est pas complètement similaire aux marées terrestres effectivement mais les forces mises en jeux sont de nature gravitationnelles (et pas magnétiques).

    Ok, je croyais qu’en utilisant le mot « marrée » que tu voulais parlé de marrée comme sur les océans… Puis oui les forces mises en jeux sont bien de nature gravitationnelles et pas magnétiques vu qu’ici quand on parle de la masse des astres c’est pour parler de la gravitation. C’est ce qui joue aussi sur le mouvement du Soleil autour du barycentre.

    Par contre Vénus qui est plus proche de la Terre que le Soleil

    Je doute que Vénus tourne à la même vitesse que la terre autour du soleil.
    Sans bien réfléchir à la chose, je suppute que en moyenne, Vénus est à la même distance de la Terre que le Soleil.

    Il est sûr que Vénus ne tourne pas à la même vitesse que la Terre puisqu’elle n’est pas sur la même orbite que la Terre. Puis en moyenne Vénus est à 41,39 millions de km plus proche du Soleil que la Terre. Voir ici un tableau de mon 2ème site ( http://system.solaire.free.fr ) avec plein de données des planètes : http://system.solaire.free.fr/…..hiffre.htm

    Williams

  19. Il ne fait plus que de brèves apparitions Olivier le menteur truqueur de bibliographie.

  20. Bonsoir Marot !

    Comment allez-vous ?

    Ne vous inquiétez pas, je vous lis avec assiduité…

  21. williams (#20),

    Non, le barycentre du Soleil est celui du barycentre du système solaire comme le Soleil est le “maître” du Système-solaire vu sa masse.

    Non, ils sont même très différents, et le centre de gravité du soleil peut s’écarter du barycentre du système solaire de plus de deux rayons solaires:

  22. Marot (#25), quelque chose de pertinent à dire sur le point que j’ai abordé dans mon intervention ? C’est tout de même extraordinaire d’être incapable de discuter simplement…

    Nobody (#26), je crois que Williams et vous dites la même chose, si ce n’est que vous le dites avec plus de précision. Quoi qu’il en soit, le site de Williams est clair et ne se trompe pas sur la question des mouvements du barycentre du système solaire par rapport au centre de gravité du soleil, votre graphique et celui de Williams sont les mêmes : http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil1.htm

  23. Olivier (#28),

    je crois que Williams et vous dites la même chose

    En l’occurence, il ne s’agit pas de « croire », mais de lire. La phrase « le barycentre du Soleil est celui du barycentre du système solaire » utilisée d’ailleurs pour s’opposer à « s’il y a un barycentre différent pour le système solaire que le barrycentre solaire…  » est ce à quoi je répond par la négative… c’est juste factuel.
    Peut-être que Williams n’a pas écrit ICI ce qu’il a voulu dire, mais cela, je ne peux pas le savoir. Je répond toujours à ce qui est écrit, et pas à autre chose.

    Et pour couper court à d’autres remarques éventuelles non directement liées à ma réponse: la position respective des centres de masse n’implique rien sur les modules des forces gravitationnelles, elle indique simplement leur point d’application.

  24. Nobody (#30),

    Williams n’a pas écrit ICI ce qu’il a voulu dire, mais cela, je ne peux pas le savoir

    Il suffit de lire attentivement ce qu’à écrit Williams, puis de lire son site, pour savoir que tel était le cas.

    Marot (#31), je vous met au défi de relever le moindre enfumage dans mes interventions sur ce fil. Ce que j’ai écrit est factuel :

    1. l’idée que les planètes influencent l’activité solaire date des années 50-60 ;

    2. elle n’a jamais convaincu les spécialistes du soleil parce qu’aucun mécanisme n’a été proposé qui fonctionne ;

    3. vous trouvez des articles sur cette supposée influence à peu près tous les ans ;

    4. Abreu et al. 2012 sont conscients des limites de leur travail : la première phrase de leur dernier paragraphe est la suivante : « If correct, our planetary hypothesis has important implications for solar physics and the solar-terrestrial connection »

  25. ben c’est un article intéressant!!
    On a une évidence théorique, il existe une force qui tend à faire s’accorder les oscillateurs…on pensait que c’était absolument indétectable…ben non.

    On peut prendre le problème à l’envers…

    qu’est ce qui pourrait provoquer les changement de régime de circulation du soleil???
    Il y a une certaine contradiction à affirmer que ce ne peut être disons les couplages planétaires sans être capable de comprendre comment ce régime de circulation s’établit. C’est même péremptoire…

    On peut faire un parallèle frappant avec ce que l’on dit au sujet du climat de la terre…
    Certes je ne sais prédire el nino, mais je comprends le climat de la terre...c’est une blague?

    Maintenant, c’est certain ça ne nous avance pas beaucoup sur les attributions des modifications climatiques, mais ça change beaucoup la façon de considérer les choses…et ça se complique encore…

  26. Olivier (#32),
    Tu refuse de voir l’évidence?

    Je vais faire simple: ma réponse ne s’adressait qu’à la phrase que j’ai quoté dans ma réponse, et que je reproduis ici: « Non, le barycentre du Soleil est celui du barycentre du système solaire comme le Soleil est le “maître” du Système-solaire vu sa masse. » et à RIEN D’AUTRE
    Et quand on lit attentivement, on ne lit pas autre chose que ce qu’il y a écrit. Tu peut raconter ce que tu veux, tu ne peux pas expliquer qu’une phrase veut en fait dire le contraire de ce qu’elle dit.

    Je ne suis pas comme toi omniscient (en plus d’être devin sur l’état de la connaissance dans le futur), et je ne sais pas à priori ce qui se cache derrière les propos de ce qui postent, ce qu’ils pensent dans les secrets recoins de leurs circonvolutions cérébrales, et je ne vais pas chercher à l’inventer ou à chercher sur leurs sites si par hasard ils n’ont pas voulu dire le contraire de ce qu’ils ont écrit.

    A au fait… contrairement à ce que tu prétend, tout ce que tu avais dit dans ta réponse à Marot n’était pas factuel. Exemple:
    « elle n’a jamais convaincu les spécialistes du soleil« : Malgré ton omniscience, je ne pense pas que tu ait connaissance de toutes les opinions de tous les spécialistes du soleil… même en étant extra-lucide, c’est impossible.
    « vous trouvez des articles sur cette supposée influence à peu près tous les ans »Ça, c’est du factuel mou, qui ne veut rien dire (il y a des articles à peu prêt sur tout tous les ans… pour le coup, cette phrase ne peut avoir un intérêt que si elle contient un sous-entendu… qui n’a donc rien de factuel.
    « Abreu et al. 2012 sont conscients des limites de leur travail »Du tout… ce n’est pas ce que la phrase que tu quote veut dire. Ce qu’elle veut dire c’est qu’en bon scientifiques ils doutent et prennent donc les précautions de discours d’usage. Par contre elle exprime clairement que la portée de leur travail a une grande importance potentielle sur la physique solaire et les conséquences sur le climat terrestre. Pour le coup, ce que tu dis n’es pas du tout factuel, c’est une interprétation de lecture totalement orientée (et erronée)…

    Et tu laisse bien sur de coté des tentatives divinatoires que tu ne peut prétendre comme « factuelle ».
    « Conclusions : vos enfants physiciens, vos petits-enfants physiciens, apprendront eux aussi qu’il existe des gaz qui engendrent un effet-de-[je vous laisse choisir un nom qui vous convient]-radiatif. »

    Bref… en prétendant rester dans le factuel, tu pratique bien l’enfumage. Marot avait tout à fait raison de le dire.

  27. Nobody,

    le centre de gravité du soleil peut s’écarter du barycentre du système solaire de plus de deux rayons solaires

    Bah c’est faux comme le montre le graphe que vous avez affiché, c’est dans tous les cas inférieur à 2 rayons solaires.

    :

  28. Nobody,

    14C and 10Be are both produced
    by cosmic rays in the atmosphere, but have completely di erent
    geochemical properties (14C enters the carbon cycle by forming
    CO2 , while 10Be becomes attached to aerosols and is removed
    from the atmosphere mainly by wet deposition). In the following
    we show that the Fourier spectra of all records show consistent
    results for the past period 300–9400 BP (we exclude the past
    300 yr, which are disturbed by fossil fuel burning and the nuclear
    bomb tests
    ; 9400 yr is determined by the length of the 10Be
    record). Then we compare these spectra with the spectrum of
    the torque exerted by the planets on the tachocline for the same
    period. We observe that five of the strongest spectral lines in all
    three records agree very well. Finally, we determine the probability
    that these five lines agree by chance using a Monte Carlo
    technique.We conclude that the chance of a random coincidence
    is about 5  10􀀀7.

    Ceci est intéressant, d’autre part si une influence quelconque sur le climat actuel était réellement trouvée, quelle serait son importance ? Dans tous les cas inférieure au forçage CO2.

  29. Enfumage: consiste à répandre de la fumée pour empêcher de voir la vérité. Marot a raison.

    1. l’idée que les planètes influencent l’activité solaire date des années 50-60 ;

    Vous vouliez dire sans doute 1850/60 (c’est dans l’article).

  30. Nobody (#34),
    le « elle n’a jamais convaincu les spécialistes du soleil » n’est pas plutôt elle n’a jamais pu être quantifiée et modélisée par les spécialistes du soleil?
    Ce qui est très différent…

    A l’inverse encore, les spécialistes du soleil ont ils déjà réussi à prédire l’activité solaire?
    Les modèles solaires sont donc défaillants, mais ils seraient capables d’infirmer que cette corrélation est fondée sur une causalité?

  31. le “elle n’a jamais convaincu les spécialistes du soleil” n’est pas plutôt elle n’a jamais pu être quantifiée et modélisée par les spécialistes du soleil?
    Ce qui est très différent…

    A l’inverse encore, les spécialistes du soleil ont ils déjà réussi à prédire l’activité solaire?
    Les modèles solaires sont donc défaillants, mais ils seraient capables d’infirmer que cette corrélation est fondée sur une causalité?

    Non les spécialistes du Soleil comme David Hathaway, un des spécialistes les plus connus, ils n’ont pas réussi à prévoir l’activité solaire du cycle N°24 tel comme on peut le voir dans cette page de 2006 : http://science.nasa.gov/scienc…..longrange/ où il prévoyait l’activité du cycle solaire N°24 plus forte que celle du cycle N°23. Il a même fallu attendre 2009 avant qu’il reconnait cette erreur. Alors que suivant les données du champ magnétique de la sonde Ulysse, et bien d’autres montraient que ce cycle allait être au moins plus faible que celui du cycle N°23.

    Depuis 2006 suivant à des analyses j’ai prévu que ce cycle N°24 allait avoir une moyenne du maximum [url=http://laterredufutur.com/html/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&p=13271#13271] de 90 à +ou-10 wolfs[/url] puis vers le minimum, 2009, [url=http://www.laterredufutur.com/html/phpBB3/viewtopic.php?p=13201#p13201]je prévoyais une activité de 65 wolf à 20 wolfs près[/url] et depuis 2010 pour être plus précis c’est autour de 80 wolfs à +ou-10 wolfs près soit une diminution que de 10 wolfs en 5 ans comparé à NASA qui a chuté sa prévision d’au moins 70 wolfs.

    Williams

  32. Soleil / planètes, je ne sais pas, mais j’avais compris que ce sont les variations d’orbite (?) de Saturne et Jupiter qui « dérangeaient » le Soleil (je ne suis pas scientifique du tout, j’assume), et qui créent les périodes glaciaires sur la Terre ?
    Désolé d’être aussi trivial et terre à terre (sic), mais peut-on me confirmer cela (en termes plus « scientifiques » si vous voulez…)
    Merci

  33. Soleil / planètes, je ne sais pas, mais j’avais compris que ce sont les variations d’orbite (?) de Saturne et Jupiter qui “dérangeaient” le Soleil (je ne suis pas scientifique du tout, j’assume), et qui créent les périodes glaciaires sur la Terre ?
    Désolé d’être aussi trivial et terre à terre (sic), mais peut-on me confirmer cela (en termes plus “scientifiques” si vous voulez…)
    Merci

    Là Pastilleverte tu dois vouloir nous parler de la loi de Milankovitch qui est aussi une question astronomie mais c’est différent de ce qu’on parle ci-dessus.

    Car les glaciations et inter-glaciations sont causées par l’influence des planètes… à très long terme sur l’obliquite, sur la précession des équinoxes et du périhélie puis sur la variation de la distance de Terre. Tout ceci influence l’énergie reçu par notre planète et donc sa température. Voir ici plus d’infos, graphiques et vidéo :
    http://la.climatologie.free.fr…..iation.htm

    Donc c’est différents de l’influences des planètes sur la rotation du Soleil autour du barycentre du Système-Solaire qui influence l’activité solaire à long terme et qui a son tour influence le climat tel comme l’a vu lors du Minimum de Sporer, de Maunder et de Dalton. Car ici les planètes influencent indirectement le climat en passant par l’influence sur le Soleil alors qu’avec la loi de Milankovitch les planètes influencent directement le climat avec la modification de la position de la Terre.

    Williams

  34. Bernnard (#2), Membre du CEA, il ne serait pas étonnant qu’il soit en possession d’actions Areva. Le lobby nucléaire avait réussi à faire adopter l’énergie nucléaire comme énergie renouvelable par la commission Européenne en novembre 2010 et acceptée par les verts…..Fukushima est passé par là.

  35. Olivier (#19),

    Que l’activité solaire influence le climat de la Terre, c’est un fait accepté ; que cette activité puisse rendre compte de l’actuel réchauffement, rien ne permet de l’établir.

    Je trouve une grande contradiction dans cette phrase, la première partie n’est absolument pas mainstream, la seconde l’est totalement.

    En science c’est blanc ou noir, pas gris. Si c’est gris c’est un consensus et ce n’est pas de la science.

    Quand à ma fougue, elle s’explique par le fait que depuis près d’un quart de siècle, j’attends des explications sur ce qui fait que le Soleil soit une étoile variable. La relation activité solaire climat, comme vous le dite est un fait accepté….par les sceptiques. Pas par l’église du GIEC.
    Perso, ce débat me passe au dessus, ma conviction est faites depuis très longtemps et je peux même affirmé que je n’ai jamais adhéré à la thèse du RCA ou de toutes ses dénominations ultérieures. C’est de l’obscurantisme qui fait perdre du temps à la science et en gagner à Al Gore et son hedge fund sur la spéculation du marché du CO2.
    On oppose deux thèses, l’une d’un groupe ayant décidé d’adopter la stratégie du choc, misant sur la peur et la désinformation pour parvenir à des fins peu honorables, usant de pseudo-science ou de science biaisée, de la menace et de la diffamation en affirmant détenir la vérité.
    L’autre faisant appel à de vrais scientifiques malheureusement peu entrainés à évolué dans une fange politique nauséabonde, devant se battre pour être publié face à des médias noyautés par le groupe susmentionné, scientifiques en quête de vérité à qui l’on ordonne de se taire, à la recherche d’une vérité qui dérange vraiment quelques escrocs internationaux de haut-vol et de lâches politicards ne voulant pas apparaître sous leurs vraie couleur.

    Il est toujours difficile d’admettre que l’on à été trompé, que ça soit pour le cul ou le reste. Orgueil quand tu nous tiens!

    Ne faite pas confiance à ceux qui prétendent détenir la vérité, faites plutôt confiance à ceux qui la cherchent.

  36. Undegrédeplus (#38), Forçage du CO2 surestimé d’un facteur 10, influence Solaire minimisée d’un facteur 10. ET quand, nous les sceptiques on vous le prouve, vous repoussez les preuves d’un revers de la main sous prétexte que ça n’existe pas. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Quand à « vos » « votre » preuve irréfutable, nous aimerions bien le rejeter à notre tour d’un revers de main, juste pour vous faire comprendre combien c’est agréable, mais malheureusement……rien toujours RIEN à se mettre sous la main. :mrgreen:

  37. Forçage du CO2 surestimé d’un facteur 10, influence Solaire minimisée d’un facteur 10. ET quand, nous les sceptiques on vous le prouve,

    Vous nous prouvez quoi et où ? Références svp….

  38. Jojobargeot (#47),

    Références svp….

    On a déjà vu ces mots cent fois. Ne vous fatiguez pas mon pauvre ami, vous devriez connaître la chanson, depuis le temps…

  39. yvesdemars (#16),

    Oui très intéressant mais il y a un article plus récent de Scafetta (qui ne semble pas avoir été signalé dans la bibliographie du présent papier) et qui traite d’une hypothèse thermonucléaire dans l’amplification de l’effet de marée millimétrique des planètes à la surface solaire.

    Does the Sun work as a nuclear fusion amplifier of planetary tidal forcing? A proposal for a physical mechanism based on the mass-luminosity relation
    Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics
    Volumes 81–82, June 2012, Pages 27–40

    on peut l’approcher ici :
    http://www.sciencedirect.com/s…..2612001034

    ou même l’avoir gratuitement en pdf à Duke University, ici :

    http://people.duke.edu/~ns2002/pdf/ATP3610.pdf

    Article assez difficile mais très passionnant.

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