La NASA aperçoit le Soleil.


Voici une traduction d'une annonce de la NASA faite par Williams.

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8 janvier 2013.

Dans l'ordre galactique, le Soleil est une étoile remarquablement constante. Alors que certaines étoiles présentent d'importantes variations, en taille et en luminosité, et parfois même explosant, la luminosité de notre propre soleil varie faiblement de 0,1% au cours de son cycle de 11 ans.

Cependant, les chercheurs ont progressivement pris conscience que ces même variations apparemment minuscules peuvent avoir un effet significatif sur le climat terrestre. Un nouveau rapport publié par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), sur «Les effets de la variabilité solaire sur le climat de la Terre», expose les mécanismes étonnamment complexes par lesquels l’activité solaire influence notre planète.(NdA : le pdf est gratuit).

 

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Comprendre le lien entre le soleil et le climat nécessite une vaste expertise dans des domaines tels que la physique des plasmas, l’activité solaire, la chimie atmosphérique et la dynamique des fluides, la physique des particules énergiques, et même l’histoire terrestre. Aucun chercheur ne possède à lui-seul l'ensemble des connaissances nécessaires pour résoudre le problème. Pour progresser, le CNRC devait rassembler des dizaines d’experts dans de nombreux domaines dans un seul atelier. Ce rapport résume leurs efforts mutuels pour pour cerner cette question dans une approche véritablement pluridisciplinaire.

L’un des participants, Greg Kopp du Laboratoire de Physique de l’atmosphère et de l’espace à l’Université du Colorado, a fait remarquer que, bien que les variations de la luminosité du cycle solaire de 11 ans est d’un dixième de pour cent de la production totale du soleil, cette petite fraction reste importante. «Même ces variations typiques de court terme de 0,1% en éclairement incident dépasse toutes les autres sources d’énergie combinées (comme la radioactivité naturelle dans le noyau de la Terre)».

D'une importance particulière est le rayonnement dans l'ultraviolet extrême (EUV), qui culmine au cours des années autour du maximum solaire. Dans la bande relativement étroite des longueurs d’onde EUV, elle ne varie pas d’un minuscule 0,1%, mais par un facteur de 10 ou plus. Cela peut fortement affecter la chimie et la structure thermique de l’atmosphère supérieure.
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Plusieurs chercheurs ont examiné comment les changements dans la haute atmosphère peuvent se répercuter jusqu’à la surface terrestre. Il y a beaucoup de voies possibles de l’influence solaire vers la surface. Par exemple, Charles Jackman, du Center Space Flight Goddard décrit comment les oxydes d’azote (NOx) créés par des particules énergétiques solaires et les rayons cosmiques dans la stratosphère pourraient réduire les niveaux d’ozone de quelques pour cent. Parce que l’ozone absorbe le rayonnement UV, moins d’ozone signifie que plus de rayons UV atteignent la surface de la Terre.
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Isaac Held de la NOAA a étudié l'étape suivante. Il a décrit comment la perte d’ozone dans la stratosphère peut modifier la dynamique de l’atmosphère sous-jacente. «Le refroidissement de la stratosphère polaire associée à la perte de l’ozone augmente le gradient horizontal de la température près de la tropopause,” explique t-il. “Cela modifie le flux de la quantité de mouvement angulaire des tourbillons des latitudes moyennes. [Le moment cinétique est important parce que] la quantité résultante dans la troposphère contrôle les vents d'ouest en surface. ” En d’autres termes, l’activité solaire via la haute atmosphère,  par une série complexe d’influences,peut faire dévier la trajectoire des tempêtes en surface.
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Beaucoup des mécanismes proposés dans cet atelier sont des machines de Rube Goldberg. (NdA : des usines à gaz…).  Ils fonctionnent en plusieurs étapes d’interactions entre les multiples couches de l’atmosphère et l'océan, certains sur la chimie, d’autres sur la thermodynamique ou la physique des fluides. Que quelque chose soit compliqué ne veut pas dire qu’il n’est pas réel.•••

En effet, Gerald Meehl du Centre national pour les recherches atmosphériques (NCAR) a présenté des preuves convaincantes que la variabilité solaire influence le climat, en particulier dans le Pacifique. Selon le rapport, l'examen des données de température de surface océaniques en période de taches solaires montre que le Pacifique tropical présente une tendance à une configuration de type La Nina, avec un refroidissement de près de 1°C dans le Pacifique équatorial oriental. En outre, il y a  des signes de précipitations accrues dans la zone de convergence intertropicale du Pacifique (Inter-Tropical Convergence Zone ) et dans la zone de convergence du Pacifique Sud (SPCZ South Pacific Convergence Zone) ainsi que de pressions au niveau de la mer supérieures à la normale aux latitudes moyennes dans le Pacifique Nord et Sud», qui sont corrélés avec les maxima des cycles de taches solaires.
Ces signaux  sont si forts dans le Pacifique, que Meehl et ses collègues se sont demandés si le système climatique du Pacifique les amplifiaient. “Un des mystères concernant le système climatique de la Terre … tient au fait que des fluctuations relativement faibles du cycle solaire de 11 ans peuvent produire l’amplitude des signaux climatiques observés dans le Pacifique tropical.” En utilisant les modèles du climat sur supercalculateurs, ils montrent que non seulement des mécanismes "de haut en bas" mais aussi «de bas en haut» impliquant des interactions océan-atmosphère, sont nécessaires pour amplifier le forçage solaire à la surface du Pacifique.
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Ces dernières années, les chercheurs ont envisagé la possibilité que le soleil joue un rôle dans le réchauffement climatique. Après tout, le soleil est la principale source de chaleur pour notre planète. Le rapport du CNRC indique, cependant, que l’influence de la variabilité solaire est plus régionale que mondiale. La région du Pacifique n’est qu’un exemple.
Caspar Amman du NCAR a noté dans le rapport que «lorsque le bilan radiatif de la Terre est altéré, comme dans le cas d’un changement de cycle de forçage solaire, tous les endroits ne sont pas touchés. de la même façon. Le centre du Pacifique équatorial est généralement plus frais, le débit des rivières au Pérou est réduit, et des conditions plus sèches affectent l’ouest des USA. ”

Raymond Bradley de UMass, qui a étudié des archives historiques de l’activité solaire tels que les radio-isotopes dans les cernes des arbres et les carottes de glace, indique que les précipitations régionales semblent être plus affectées que la température. «S’il ya bien un effet solaire sur le climat, il se manifeste par des changements dans la circulation générale plutôt que dans un signal direct de la température.” Cela est cohérent avec les conclusions du GIEC et les rapports antérieurs du NRC où la cause du réchauffement de la planète au cours des 50 dernières années n'est pas imputable à la variabilité solaire.

Beaucoup a été dit sur le lien probable entre le minimum de Maunder, une absence de taches solaires longue de 70 ans à la fin du 17ème et au début du 18ème siècle, et la période la plus froide du Petit âge glaciaire, au cours duquel l’Europe et l’Amérique du Nord ont été soumis à des hivers extrêmemnt froids. Le mécanisme de refroidissement régional pourrait être une baisse de la production d'EUV solaires, mais cela est encore du domaine de la spéculation.
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Dan Lubin de la Scripps Institution of Oceanography a souligné l'intérêt de rechercher les étoiles similaires au Soleil dans la Voie Lactée pour déterminer la fréquence d’un grand minimum similaire. “Les premières estimations de la fréquence d’un grand minimum pour les étoiles de type solaire varie de 10% à 30%, ce qui implique que l’influence du soleil pourrait être déterminante. Des études plus récentes utilisant des données provenant du satellite Hipparcos (un satellite d'astrométrie de l'Agence spatiale européenne) et la comptabilisation correcte de la métallicité des étoiles, place l’estimation à moins de 3%. “ Ce n’est pas un grand nombre, mais il est significatif.
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En effet, le soleil pourrait être au seuil d’un mini-événement Maunder en ce moment. Le cycle solaire N°24 est le plus faible depuis plus de 50 ans. De plus, il y a la preuve (controversée) d’une tendance à l’affaiblissement à long terme du champ magnétique des taches solaires. Matt Penn et William Livingston du National Solar Observatory prédisent que lorsque le cycle solaire N°25 arrivera, le champ magnétique du soleil sera si faible que peu ou pas de taches solaires se formeront. Des recherches indépendantes  en héliosismologie et sur les surfaces polaires du Soleil tendent vers cette conclusion. (Remarque : Penn et Livingston n’ont pas participé à l’atelier du CNRC.)

«Si le soleil est vraiment dans une phase non-connue du cycle solaire, nous devons redoubler nos efforts pour comprendre le lien soleil-climat», note Lika Guhathakurta du NASA’s Living with a Star Programe, qui a aidé à financer l’étude du NRC. “Le rapport propose quelques bonnes idées sur la façon de commencer.”

Lors de la table ronde de conclusion, les chercheurs ont identifié un certain nombre d'étapes ultérieures possibles. La première d’entre elles serait le déploiement d’un imageur radiométrique. Les dispositifs actuellement utilisés pour mesurer la valeur totale de l’irradiance solaire (TSI) réduisent le soleil à une seule valeur : la luminosité totale additionnée sur toutes les latitudes, longitudes, et longueurs d’onde. Cette valeur intégrée devient un seul point dans une série temporelle sur le soleil.
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En fait, comme Peter Foukal d'Héliophysic, Inc, l'a fait remarquer, la situation est bien plus complexe. Le soleil n’est pas une balle rayonnant une luminosité uniforme. Au contraire, le disque solaire est parsemé des noyaux sombres des taches solaires et éclaboussé d’écume magnétique lumineuse connue sous le nom de facules. L'imagerie radiométrique permettra, pour l’essentiel, de cartographier la surface du soleil et de révéler les contributions de chacun à la luminosité du soleil. Les facules sont d'un intérêt particulier. Alors que les taches solaires sombres ont tendance à disparaître lors des minima solaire, les facules lumineuses persistent. C’est peut-être pourquoi les données paléo-climatiques sensibles au soleil comme les isotopes C-14 et Be-10 montrent de faibles cycle de 11 ans, même pendant le minimum de Maunder. Un imageur radiométrique, déployé sur certains observatoires spatiaux à l’avenir, permettrait aux chercheurs de développer la compréhension dont ils ont besoin pour projeter le lien soleil-climat dans un e perspective de période sans tâches solaires prolongée.

Certains ont insisté la nécessité de mettre les données du climat solaire dans des formats standards et de les rendre disponibles pour l’étude pluridisciplinaire. Parce que les mécanismes de l’influence du soleil sur le climat sont complexes, les chercheurs dans de nombreux domaines devront travailler ensemble pour réussir à les modéliser et à en comparer les différents résultats. La collaboration continue et améliorée entre la NASA, la NOAA et la NSF est déterminante dans ce processus.

Hal Maring, un scientifique du climat du siège de la NASA qui a étudié le rapport, note que «beaucoup de mécanismes intéressants ont été suggérés par les participants. Cependant, trop peu ont été quantifiées au point que nous pouvons définitivement évaluer leur impact sur le climat. “ Rendre ces hypothèses plus concrètes et les ancrer dans les modèles physiques complets constitue un défi majeur pour les chercheurs.

Enfin, de nombreux participants ont souligné la difficulté de déchiffrer le lien entre soleil et climat à partir des données paléo-climatiques, comme les cernes des arbres et les carottes de glace. Les variations du champ magnétique terrestre et la circulation atmosphérique peuvent affecter le dépôt de radio-isotopes beaucoup plus que l’activité solaire réelle. Un enregistrement à long terme record de l’irradiance du soleil pourrait être présent dans les roches et les dépôts de la Lune ou de Mars. L’étude d’autres mondes pourrait détenir la clé du nôtre.

😉 Williams.(Son site)

@@@@@@


287 réponses à “La NASA aperçoit le Soleil.”

  1. the fritz (#244), papijo (#248),

    Sur venus , l’atmosphère est composée de 95% de co2 , l’épaisseur est de 300 km (90 bars au sol), s’il devait y avoir un « effet de serre » lié au CO2 c’est bien là.

  2. le chti (#246),
    révisez votre histoire de la planète notamment celle de l’atmosphère primitive
    _________________________

    La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
    Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
    ————————
    Tout faux le chti

  3. devinplombier,

    Ce n’est pas le CO2 seul qui fait l’effet de serre sur Vénus, c’est son association avec le dioxyde de soufre. Il faut noter que la pression qui s’exerce sur l’atmosphère de Vénus fait que le CO2 n’est plus un gaz mais un fluide super critique, ses propriétés sont changées (ainsi que ses raies d’absorption).

    Le fritz a tout faux.

  4. le chti (#235),

    je suis désolé mais l’effet de serre existe et cette existence est largement démontrée.

    Hélas non !
    Aucune expérience ne le met en évidence.
    Ou alors trouvez m’en une !
    Et ne vous contentez pas de me balancer le spectre d’absorption du CO2, je le connais.
    Ce que je veux c’est une démonstration que ces 400 ppm de CO2 vont réchauffer à eux seuls tout le reste de l’air quand on leur envoie des infrarouges…
    Si vous trouvez cela, respect !
    Ca va faire plusieurs années que j’attends une telle démonstration…
    JAMAIS personne ne m’a fourni une manip’ pour le mettre en évidence ; en revanche, j’ai des manips qui ne marchent pas !

  5. MichelLN35 (#249),
    Comme j’ai ton adresse , je t’envoie mes visions des températures sur Vénus et Mars , en comparaison de celle de la Terre; c’est un peu long peut-être, il faudrait peut-être aussi que je relise en détail , cela date de plus de dix ans

  6. le chti (#254),

    Il faut noter que la pression qui s’exerce sur l’atmosphère de Vénus fait que le CO2 n’est plus un gaz mais un fluide super critique, ses propriétés sont changées (ainsi que ses raies d’absorption).

    On s’en fout de ce qu’il se passe en bas puisque l’atmosphère est opaque et que de toutes façon c’est le gradient adiabatique qui règne.
    En haut, votre CO2 est du gaz et vos nuages de souffre refroidissent Vénus.

    Le problème de Vénus, c’est que vu que sont atmosphère est aussi opaque dans le spectre visible, il n’y a pas de source chaude en bas comme sur Terre ou dixit les climatologue: « l’atmosphère chauffe par le bas ». Je ne dis pas que l’effet de serre ne peut pas marcher sur Vénus, mais dans le salmigondis des théories de l’effet de serre grand public, il faudra sans doute en rajouter une nouvelle, spéciale pour vénus.

  7. Nicias,

    http://astronomia.fr/2eme_part…../Venus.php

    Murps

    Aucune expérience ne le met en évidence.

    On s’en moque puisqu’on l’observe. Comment expliquez vous que la nuit par temps clair en été les températures ne descendent pas
    à – 20 ou -trente (pour notre pays)?

    Ce que je veux c’est une démonstration que ces 400 ppm de CO2 vont réchauffer à eux seuls tout le reste de l’air quand on leur envoie des infrarouges

    Personne n’a jamais dit que le CO2 agissait seul, vous oubliez la vapeur d’eau.

    ps vous n’avez toujours pas répondu à la question.

  8. le chti (#258), on observe rien du tout !
    Heureusement que la nuit les températures ne descendent pas à – 30 chez nous, mais ça ne prouve pas que ce sont vos malheureux 400 ppm de CO2 qui en sont responsables.
    Auriez vous le culot de prétendre qu’une atmosphère VIDE de CO2, c’est à dire de 0 ppm, descendrait à – 30 ???????
    Vous n’êtes pas traumatisé par le fait que changer la composition chimique d’un gaz de 0.04 % en volume va faire chuter sa température de + 15 à -17 °C ???

    Avec des théories comme l’effet de serre, il apparait qu’on ne peut pas chauffer un gaz diatomique comme N2 et 02 seulement en l’éclairant : ils restent froids… Ca ne vous interpelle pas ?

    Personne n’a jamais dit que le CO2 agissait seul, vous oubliez la vapeur d’eau.

    Je dirais plutôt les chaleurs latentes de vaporisation et de fusion de l’eau et non les propriétés radiatives de la molécule en question…

    De toute façon vous ne trouverez pas de lien sur une démonstration expérimentale de l’effet de serre : il n’y en a aucune qui marche, sinon ça se saurait et on nous bassinerait avec !
    Cette théorie est une interprétation à la fois fantaisiste et plausible, mais qui n’a jamais été mise en évidence autrement que par des gens comme vous qui répètent « l’effet de serre existe ! ».

  9. le chti (#254),
    Ce n’est pas le CO2 seul qui fait l’effet de serre sur Vénus, c’est son association avec le dioxyde de soufre.
    ———————
    Bizarre comme chimie; et puis tu oublies l’eau , qui elle s’associe avec le SO2 pour donner le H2 SO4 qui fabrique le couvert nuageux sur Vénus
    ——————————–
    Il faut noter que la pression qui s’exerce sur l’atmosphère de Vénus fait que le CO2 n’est plus un gaz mais un fluide super critique, ses propriétés sont changées (ainsi que ses raies d’absorption).
    ——————
    Très intéressé par ce spectre

    ——————————

  10. le chti (#246),
    Bah non, révisez votre histoire de la planète notamment celle de l’atmosphère primitive (celle qui permettra la formation des océans).

    —————————
    Ben mon chti, je ne lis pas les romans de science fiction; moi ma culture , elle commence avec les premières roches et les Zircons (!) qui se sont formés dans l’océan primitif ; je suis comme Saint Thomas ; il faux que je mette mes doigts sur les preuves ;
    Mais je sens que tu vas m’entraîner vers une corrélation entre l’effet de serre et l’énergie noire qui gère l’univers

  11. Juste, pour vous signaler que sur »Pensée unique », Jacques Duran donne aujourd’hui la traduction d’un article de Carter, un géologue australien à propos de CO2 et réchauffement climatique.

  12. Murps,

    Avec des théories comme l’effet de serre, il apparait qu’on ne peut pas chauffer un gaz diatomique comme N2 et 02 seulement en l’éclairant : ils restent froids… Ca ne vous interpelle pas ?

    Pourquoi ? Ca devrait ? Il semble que vous ne sachiez pas qu’une molécule transmet son énergie à sa voisine (O2 ou N) par collision. Dans une mole, plus vous aurez de molécules de CO2 (pour ne parler que de ce gaz) captant les photons d’infrarouge, plus vous aurez d’agitation moléculaire donc d’élévation de la température. C’est de la physique robuste.

    La nuit puisque le soleil n’alimente plus en énergie ce processus permet un ralentissement du refroidissement (très visible par temps humide ou nuageux.

  13. le chti (#264),
    qu’une molécule transmet son énergie à sa voisine (O2 ou N) par collision.
    ———————–
    Ben voilà chti , tu progresses, tu finiras par nous prouver que les effets radiatifs sont pea nuts dans la température de l’atmosphère et que la conduction et la convection mènent le bateau
    En fait sur Vénus où le CO2 n’a pas de raies d’absorption dans le rayonnement du corps noir à 800°K , il joue exactement le rôle de l’azote sur Terre ; mais tous les Treut, Jouzel , VMD et passons la liste des vedettes du CAGW, ont tous (une fois pour restez dans le langage de chez toi) pris ne serait-ce qu’une fois cette caricature pour marquer l’esprit des pauvres ignorants dont vous faites partie

  14. fritz

    tu finiras par nous prouver que les effets radiatifs sont pea nuts dans la température de l’atmosphère et que la conduction et la convection mènent le bateau

    Vous vous n’avez absolument rien compris, quand le CO2 capte un photon c’est du transfert radiatif et il en réemet également (il n’y a pas que la collision). Et le bilan se fait à la TOA où c’est uniquement le phénomène radiatif qui intervient. La conduction n’intervient quasiment pas dans le réchauffement refroidissement de l’air (extgrêmement mauvais conducteur), seule la convection est importante, mais je vous pose la question suivante qu’est ce qui est à l’origine du phénomène convectif ?

  15. le chti (#266),
    Franchement le chti, moi j’aimais bien le virage que prenait la discussion sur l’effet de serre qui devait régner dans le chaos de la nébuleuse de notre système solaire naissant ; un effet de serre qui faisait se condenser la vapeur d’eau et former des océans à la surface de ce cailloux, bombardé par des météorites, par rapport auxquelles celle de Chixculub, qui causa la plus grande extinction de biodiversité de tous les temps , devait ressembler à un pétard mouillé de nouvel an ; il est clair que l’effet de serre , tout comme l’énergie noire qui constitue 80% par rapport à ce que représente l’énergie radiative connue dans tout l’univers , devait, par l’agitation thermique de toutes ces molécules , contrebalancer toutes les énergies gravitationnelles pour assurer la construction et la stabilité de notre système planétaire
    Alors transcendons un peu ces discussions terre à terre sur les 0,7 °C de réchauffement de la pellicule superficielle de la planète Terre ; moi je suis persuadé que le rayonnement fossile , n’est ni plus ni moins que la réminiscence de l’effet de serre du Big Bang.

  16. you23 (#263),

    you23,

    J’ai recopié votre message sur le Fil Info des sceptiques, parce que ici je crains fort que peu de lecteurs le trouve, parmi cette centaine de messages hors sujet et de peu d’intérêt.

  17. Oups ! parmi cette dernière centaine de messages …

  18. Mihai (270)
    J’essayais de détourner la conversation mais je crois que vous avez raison.
    Un grand merci, mais à vous lire vous ne dormez jamais, vous étiez de garde cette nuit ?

  19. … vous ne dormez jamais, vous étiez de garde cette nuit ?

    Je n’étais pas de garde, çac’était quand j’étamais je dors très peu et en plusieurs fois, Rarement plus de deux à trois heures d’affilée.

  20. you23 (#272),

    Message incomplet parti tout seul. Je reprends.

    … vous ne dormez jamais, vous étiez de garde cette nuit ?

    Je n’étais pas de garde, ça c’était quand j’étais officier de garde, quelques fois dans les années 1970.
    En fait, je dors très peu et en plusieurs fois, Rarement plus de deux à trois heures d’affilée.

  21. le chti (#264), c’est ça !

    Et ce sont les 0.04 % en volume de molécules de CO2 qui captent les IR avec leurs petits bras musclés et s’agitent dans tous les sens pour transmettre leur énergie cinétique par chocs aux 99.96 % de molécules restantes et majoritaires (N2, O2 et Ar) élevant ainsi la température du mélange de -17 °C à +15 °C !!!!!

    Corollaire : quand on retire les 0.04 % de CO2 de l’atmosphère, celle-ci se refroidit jusqu’à -15 ° C !!!
    C’est ça, j’ai bon ?

    Mais vous n’avez toujours pas MONTRé de manière expérimentale que cela se passe comme cela. Personne ne l’a encore fait, et je vous souhaite bien du plaisir pour y arriver avec la « physique robuste » dont vous me bassinez !
    😆

  22. le chti (#258),

    Ok, Le sol reçoit des IR.
    Vous progressez au niveau des liens, la prochaine fois si votre page pèse 3Mo, merci de fournir le paragraphe.

    le chti (#264): Il semble que vous ne sachiez pas qu’une molécule transmet son énergie à sa voisine (O2 ou N) par collision
    le chti (#266): La conduction n’intervient quasiment pas dans le réchauffement refroidissement de l’air (extgrêmement mauvais conducteur)

    Shorter Le Chti: la conduction est négligeable sauf quand on en a besoin.

  23. Murps,

    http://www.academie-sciences.f…..nthese.pdf

    Ca vous donnera une idée du processus.

    L’effet de serre est parfaitement mesuré et vous n’avez toujours pas répondu à la question (et je sais que vous n’y répondrez jamais car vous en êtes incapable.)

    Nicias

    La conduction de l’air est nulle, ce n’est pas pour rien que c’est un bon isolant….

    Bonne semain j’ai un congrès qui m’attend.

  24. Bonne semain j’ai un congrès qui m’attend.

    la saison des carnavals commence à peine, et déjà vous allez vous faire rare, et on le regrette déjà

  25. le chti (#277),

    La conduction de l’air est nulle, ce n’est pas pour rien que c’est un bon isolant….

    Bonne semain j’ai un congrès qui m’attend.

    Mettez une petite laine pour y aller, même si la conductivité de l’air est nulle, ça marche aussi comme le CO2.

  26. Voila une conclusion de Judith Curry publiée sur son blog, hier.
    Elle pourrait servir d’épitaphe à votre « discussion ».

    Jusqu’à ce que nous comprenions mieux la variabilité climatique interne (NdT: cad naturelle), nous ne savons tout simplement pas comment calculer la sensibilité climatique au forçage des gaz à effet de serre. Le question de savoir comment le climat va changer au cours du XXIe siècle est hautement incertaine et, de manière fondamentale, nous ne savons pas si les différents scénarios des émissions de gaz à effet de serre seront (ou pas) les moteurs principaux sur des échelles de temps de l’ordre du siècle ou moins. La simplification excessive et la confiance exagérée en soi, sur ce sujet, ont été destructrices pour la science climatique. En tant que scientifiques, nous devons prendre en compte les incertitudes ainsi que la complexité et la nature à la fois désordonnée et perverse de ce problème.
    Nous induisons les responsables politiques en erreur avec nos simplifications abusives et nos certitudes démesurées.

    … car question « simplifications abusives » et « certitudes démesurées », il y a ici un trùll qui a vraiment fait très très fort…

  27. le chti (#277),

    Votre référence Académicienne :

    Ce piégeage de l’infra-rouge, lors du transfert radiatif, provoquant l’échauffement de l’atmosphère, constitue ce que l’on appelle effet de serre.

    Encore une explication bancale. L’effet premier du CO2 est de refroidir l’atmosphère en facilitant la radiation d’énergie vers l’espace (le réchauffement est lui essentiellement conductif/convectif). Un effet second est de diminuer le gradient des températures (par diminution des pertes directes sur toute la colonne). Ce redressement du profil des températures s’accompagne presque certainement d’un léger réchauffement au sol mais il n’y a actuellement pas de méthode de calcul qui permette de l’évaluer.

  28. le chti (#277),
    Psssst le chti,
    tu peux pas nous mettre un draft de ta communication; c’est promis on ne la publiera pas

  29. Bob (#281),

    À la fin de son billet, mis en ligne sur son cite le 4 Janvier 2013, sous le titre :

    Robert Carter, géologue australien spécialisé dans l’environnement, explicite ses analyses sur le réchauffement climatique.

    Jacques Duran constate que ce que dit Bob Carter est très proche de ce que publie pour sa part Judith Curry sur son blogue aujourd’hui-même.

    http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#cart

    Tout cela va dans le bon sens…

    😛

  30. le chti (#277),

    L’effet de serre est parfaitement mesuré et vous n’avez toujours pas répondu à la question (et je sais que vous n’y répondrez jamais car vous en êtes incapable.)

    Quelle question ?

  31. le chti (#195), Tient, VOUS et vos gourous connaissez la modification de l’irradiance solaire? Comment pouvez-vous parler du Soleil qui est le pire ennemi des thèses du GIEC. Même que ce pire ennemi vous a joué un tour, un coup de jarnac en se mettant en veilleuse au pire moment et ce en faisant plafonner la température depuis plus de 15 ans. Pas de bol quand même de se faire couper l’herbe sous le pied par celui dont on a voulu volontairement minimiser l’impact naturel. Autant dire que, quand le cycle 23 s’est montré si peu actif, nous savions déjà qu’il deviendrait un aiguille format torpille dans la partie la plus intelligente des tenants de la thèse du RCA. Mais jamais nous aurions espéré une telle aide involontaire de la part de l’astre de nos jours. Face à votre théorie poubelle, nous opposons des faits, mais peu importe VOS modèles sont justes, la nature ELLE se trompe, très bon arguments pour convaincre les masses de votre incomparable expertise.

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