Consensus

On peut se demander pourquoi vouloir améliorer le fonctionnement du GIEC. Parce qu'en améliorant son fonctionnement, on aura une meilleure idée des débats et difficultés sur le climat mais aussi parce que cela fera école pour d'autres groupes. Il ne faut pas être égoïste sur ce sujet !

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Une traduction reprise du blog de Judith Curry, Climate etc.

Les évaluations scientifiques doivent-elles être consensuelles pour faire autorité ?

par Judith Curry

La gestion par consensus au sein des procédures du GIEC et dans la communication publique qui s'ensuit est devenue une source de vide scientifique plutôt que d'apports scientifiques réels au milieu des discours sociaux désordonnés sur le changement climatique.– Mike Hulme

Un essai provocant de Mike Hulme est inclus dans le récent livre intitulé Future Directions for Scientific Advice in Whitehall.  Quelques citations :

Une des attentes habituelles du public sur la science, est qu'elle parle avec autorité sur la façon dont le monde physique fonctionne  et sur les conséquences physiques probables des différentes actions de l'homme et des actions politiques. La science et les scientifiques sont sensés offrir un discours différent à la vie publique par rapport à ceux offerts par les politiciens, les journalistes, les avocats, les prêtres ou les célébrités. Mais qu'entend-on par «faire autorité»? Et comment la pratique scientifique peut-elle gagner et maintenir son autorité face à la mise en cause publique et au scepticisme? La question à laquelle je souhaite répondre s'écrit simplement comme ceci : le prononcé d'un consensus scientifique sur une question telle que le changement climatique augmente-t-elle ou affaiblit-elle l'autorité de la science? Et pour qui exactement de telles déclarations sont efficaces – les scientifiques, les différents publics, les décideurs, les politiciens ?

En faveur du consensus

L'argument en faveur d'un consensus faisant autorité est qu'il reflète ce que la science est soi-disant seule capable de fournir : appliquer des règles de raisonnement et de déduction qui conduisent sans ambiguïté et de manière universelle des indices à la conclusion. Un même indice présenté devant un même esprit de la même discipline doit conduire exactement à la même conclusion. Sous cette perspective, un manque de consensus porte atteinte à l'autorité de la science, car cela suggère soit que des conclusions contradictoires ont été atteintes prématurément soit que des valeurs ou des biais personnels ou culturels ont ressurgi lors du raisonnement.

C'est la position qui semble être implicitement assumée par de nombreux protagonistes du débat sur le changement climatique, qu'ils soient traditionnels ou critiques.

C'est aussi l'avis de nombreux critiques du discours scientifique habituel qui affirment que de la science bien menée – via les processus de raisonnement impartial – devrait conduire à l'unanimité. En pointant  la simple existence de positions divergentes minoritaires hors des déclarations du GIEC,  ils saperaient ipso facto l'autorité de la science aux yeux du public. Bien sûr, cela reflète une vision très particulière (puriste) de la connaissance scientifique, ce que des chercheurs comme Bruno Latour ont décrit comme «l'illusion moderniste de la science». Et pourtant, il fournit à un large éventail de protagonistes une défense utile contre les relativismes culturels.

Contre le consensus

Mais les raisons avancées contre un consensus faisant autorité, au moins dans le contexte de problèmes épineux comme le changement climatique et au moins dans la manière dont le GIEC l'a promu, me semble être plus convaincantes.

La première raison fonctionne par analogie. La règle de la majorité  est très efficace pour maintenir l'autorité dans des institutions sociales telles que les parlements et les tribunaux, qui requièrent des votes de députés et de jurys. Le consensus n'est pas nécessaire pour une règle ou un jugement destiné à des contextes publics plus larges. Et quelles que soient les différences sur lesquelles nous pourrions insister entre la nature du débat scientifique et celle du débat politique (ou du jury), nous devons reconnaître que les évaluations scientifiques tels que le GIEC sont établis explicitement sur le même mode social (i.e délibératif) que les institutions qui recherchent des preuves. Il y a bien d'autres dimensions dans la construction d'institutions faisant autorité et générant la confiance que la seule unanimité parmi les membres : par exemple, des procédure équitables et convenues d'un commun accord, le respect de la dissidence, l'acceptation des résultats. Peut-être que l'autorité du GIEC, tant aux yeux des critiques que du public, peut-être même aussi aux yeux des hommes politiques – sortirait donc renforcée s'il agissait selon ses propres règles en incluant les avis minoritaires dans le Résumé pour décideurs (ce qui n'a jamais été fait).

Deuxièmement, l'exigence d'un consensus est pernicieuse – afin de protéger l'autorité du groupe, elle pousse à trouver un accord dans un groupe d'experts où il n'y a pas d'accord. Peut-être que le GIEC devrait plus ouvertement adhérer à l'idée de solliciter l'avis d'experts, ou même de faire voter les experts comme cela a été suggéré par David Guston: «Un organisme scientifique qui ne participe pas à … une politique de choix social transparent – celui qui cache ses deux désaccords de fond et de ses intérêts disciplinaires et sectorielles sous un manteau de consensus – n'est pas un entièrement démocratique ». Par exemple, une telle approche de désaccord pourrait utilement être appliquée au cas de la controverse sur la hausse du niveau des mers dans le 4e rapport d'évaluation du GIEC. Il rend les désaccords explicites et reflète mieux la quasi-rationalité de la délibération scientifique. Un autre exemple de la façon dont cela pourrait renforcer l'autorité serait le cas du groupe de spécialistes des ours polaires de l'UICN et la sollicitation de l'avis d'autres experts.

Et, troisièmement, la présence officielle – même bien accueillie – d'opinions minoritaires crédibles, révélant ainsi l'ampleur des dissensions, améliorerait effectivement l'autorité de la science. Elle montrerait qu'il est «OK d'être en désaccord» et indiquerait donc que les procédures de délibération d'un organe tel que le GIEC sont justes et accueillent toute la gamme de points de vue qualifiés. Pour que la science fasse autorité, il faut donc accueillir – en fait rechercher – les avis critiques. Dans le cas de grandes évaluations internationales comme le GIEC, le processus ne devrait pas seulement permettre d'inclure les avis minoritaires dans les règles de procédure, mais de s'assurer que ces rapports minoritaires sont activement facilités. Comme Dan Sarewitz l'affirme : «La science offrirait une meilleure valeur à la politique si elle s'articule sur un ensemble plus large d'interprétations, d'options et de perspectives plausibles, imaginées par les meilleurs experts, plutôt que de forcer la convergence vers une voix prétendument unique."

Climategate, le consensus et l'affaiblissement de l'autorité

L'obsession d'un consensus d'exclusion a été la véritable tragédie du Climategate. Non que les e-mails du Climatic Research Unit (CRU) aient révélé un trucage fondamental de données de fond ou des pratiques frauduleuses, mais ils ont montré une culture scientifique fermée à la critique et résistante à l'échange ouvert de données. Lorsque ces pratiques ont été exposées publiquement, la ténacité de la défense des frontières entre scientifiques et le reste du monde a paradoxalement affaibli l'autorité auprès du public de la climatologie plutôt que de l'avoir renforcée. Le résultat fut exactement le contraire de ce que les scientifiques du climat du CRU et d'ailleurs ont cru obtenir. En conséquence, les climatologues sont devenus des cibles aisées, du fait de leurs pratiques d'exclusion allant à l'encontre de la nature du débat public et de la critique. Et cela, à son tour, a permis aux politiques critiques des politiques climatiques d'utiliser une puissante stratégie de diversion. Les espaces d'affrontements d'arguments démocratiques légitimes et sains sur les politiques climatiques est devenu le terrain, certes accrocheur et divertissant, de discussions sur l'autorité de la science.

En refusant d'accepter et de légitimer des rapports d'avis minoritaires, le GIEC a ouvert la voie à une puissante rhétorique en retour opposée à l'idée de consensus. La relation entre les preuves scientifiques et les politiques publiques est suffisamment sous-déterminée pour justifier dans les évaluations à grande échelle telles que le GIEC, de multiples façons d'accueillir des positions dissidentes ou minoritaires. En le faisant, leur autorité grandirait.

@@@@@@

115 Comments     Poster votre commentaire »

1.  AlainCo | 28/04/2013 @ 23:03 Répondre à ce commentaire

Bonne réflexion.
J’ajouterais que cela a un rapport évident avec l’analyse des révolution scientifiques par thomas Kuhn…
la ressemblance avec le drame climatique est évidente
http://www.cnam.fr/servlet/com.....5877018064

pour comprendre ce qui se passe, lisez ses travaux

j’ajouterais aussi les travaux de Nassim Nicholas taleb, dont Antifragile et blackswan…
http://www.amazon.fr/Nassim-Ni.....B000APVZ7W

à lire aussi.

et enfin les modèles de Roland Benabou sur l’illusion collective, la pensée de groupe, l’illusion mutuellement assuré.

http://www.princeton.edu/~rben.....0paper.pdf

et peut être que un jour on ajoutera le climat à cette liste de délire collectifs :
http://www.princeton.edu/~rben.....%20fin.pdf

mais vu que le RCA n’est pas vraiment réfutable, cette théorie survivra tant qu’elle trouvera des gens qui en profitent et pas assez qui en souffrent.

2.  de Rouvex | 28/04/2013 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

mais vu que le RCA n’est pas vraiment réfutable, cette théorie survivra tant qu’elle trouvera des gens qui en profitent et pas assez qui en souffrent.

A ce sujet, je vais vous raconter une histoire. Imaginez-vous en Allemagne en 1936, en train de dîner avec un groupe de SS et de membres de la Gestapo, qui passent le déjeuner à perler de l’éradication des Juifs en Europe. Vous n’en pouvez plus et, au moment où personne ne s’y attend, vous prenez la parole et dites : « Et bien moi je suis Juif ! » Imaginez le silence et les regards, l’ambiance à couper au couteau et ensuite, le repas terminé, les commentaires et les menaces à peines voilées… dans quel état vous rentrez chez vous et à quoi vous pouvez vous attendre pour les jours ou les semaines à venir… le boulot en cours, celui qu’on vous promettait…
Et bien c’est à peu près ce qui vient d’arriver à mon épouse ! Architecte écolo travaillant pour des projets dotés de subventions plus ou moins régionales, elle était samedi en plein boulot avec son équipe de paysagistes et autres associatifs et au déjeuner, comme la conversation ne tournait qu’autour du catastrophique réchauffement de la Planète dû à cette saloperie de CO2 et des ses conséquences inéluctables de désastres sans fin, elle a déclaré, excédée : « Ecoutez ! Tout ceci me sort par les yeux ! Sachez que moi, je suis climato-sceptique ! » Cela a fait l’effet d’une bombe ! C’est comme si elle avait signé son arrêt de mort !! Les types se sont déchaînés, disant que les sceptiques étaient des traîtres stipendiés par les Majors du pétrole, la traitant de négationniste avec des trémolos dans la voix, la comparant à ceux qui nient le Shoah, et j’en passe. La reprise du boulot a été glaciale et elle a été mise sur la touche, l’équipe lui retirant ses prérogatives et la relègant à des tâches subalternes en se partageant son job ! Les regards du plus profond mépris avaient remplacé ipso facto la sympathie dont elle jouissait une heure auparavant ! Et voilà comment quelqu’un de sincère et de naïf découvre la climastrologie et fout sa carrière en l’air !!
Je pensais l’avoir informée des omertas qaui régnaient dans ce domaine mais elle n’en avait pas pris conscience avant ce jour, croyant qu’on pouvait exprimer librement son opinion sur ce sujet comme sur n’importe quel autre. Grave erreur qu’il va être difficile pour elle de « réparer »… La mise à l’index de tous les réseaux auxquels elle appartient lui pend au nez et les boulots pour les asso et le public vont lui filer sous le nez, à coup sûr : la voilà grillée ! Combien de temps cette dictature fasciste durera-t-elle ??

3.  Bob | 29/04/2013 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),
Histoire bien triste mais pas étonnante, hélas. On de tue pas la poule aux œufs d’or dans certains milieux.
Le courage coûte cher par les temps qui courent.
Surtout chez nous où l’omerta est encore de rigueur. Pas de quoi être fier.

ça a beaucoup évolué, dans le bon sens, ces derniers temps, dans les autres pays développés. Ils ont des scientifiques, des politiques, des médias qui ne sont pas d’accord et le disent.
Chez nous, il faudra attendre que quelques-uns, un tant soit peu médiatiques, se décident enfin à regarder les choses d’un peu plus près et à en parler ouvertement.

4.  Murps | 29/04/2013 @ 10:33 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2), désolant !

D’un autre côté, travailler dans le milieu de l’architecture/paysagisme écolo et faire une telle sortie, c’est un peu comme si on pissait devant tout le monde dans un bénitier le jour de la messe de Pâques…
Loin de vouloir culpabiliser la victime, mais il faut bien admettre que le RCA est une source de subventions pour bon nombre d’entreprises, avec tous les intérêts qui vont avec.
Et puis votre épouse est peut-être tombée sur une vraie brochette de militants escrolos.

5.  Clem | 29/04/2013 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Hé oui, nombreux sont les témoignages de tels comportement d’un autre âge sur la question. Ici même Benoit Rittaud nous en avait fait part le concernant, sous les railleries -faussement- incrédules de nos trolls.

Sincèrement désolé pour votre épouse PBDR, qui vient de découvrir la climastrologie.

6.  JG2433 | 29/04/2013 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),
Carrément pas acceptables, ces agissements aux relents totalitaires. 😥

N.B. À propos de…

un groupe de SS et de membres de la Gestapo

L’un des 12 bureaux principaux des SS et de la Police (de funeste mémoire…) :
[ref : Raul Hilberg, « La destruction des Juifs d’Europe, Fayard, 1988, p. 176]

RSHA (Reichssicherheitshauptamt – Office central de sécurité du Reich)
Sicherheitspolizei (Police de sécurité)
• Gestapo (Geheimestaatspolizei)
• Kripo (Police criminelle)
Sicherheitsdienst (Service de sécurité, renseignements)

Les membres de la Gestapo étaient eux-mêmes, parmi d’autres, des membres de la SS.

7.  oliver | 29/04/2013 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),

Consternant l’histoire de votre épouse.

Quand je vous lis avec d’autres récits du même style, je pense que tous ces écolos sont personnellement pris d’une peur panique. Ils croient sincèrement aux futures catastrophes et ils ont peur pour leur vie. C’est à cause de cela qu’ils deviennent très dangereux.
On peut comparer leurs réactions à l’Inquisition où les croyants avaient peur des réactions terribles de Dieu si des hommes ne s’y soumettaient pas totalement ou encore au nazisme où les adeptes avaient peur que les juifs détruisent l’allemagne.
Heureusement, ils n’ont pas le pouvoir gouvernemental, et je pense qu’ils ne l’auront jamais. Mais il faut rester attentif.

8.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

oliver (#6), Mais si, ils ont le pouvoir gouvernemental, de Koschiusko-Morizet à Batho et Duflot, ils sont aux manettes, et on en voit les conséquences tous les jours !!

9.  Murps | 29/04/2013 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

oliver (#6), je partage cette analyse.
Cette hystérie verte, c’est un peu le Rhinocéros de Ionesco. En tout cas ce sont les mêmes ressorts.

10.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 15:09 Répondre à ce commentaire

Bob (#3), Murps (#4), Clem (#5), JG2433 (#6), oliver (#7), Merci de vos commentaires. Ironie de l’histoire, devinez quoi, pendant ce temps-là, sur le Plateau de Millevaches…. il neigeait !

11.  oliver | 29/04/2013 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#8),

C’est exact mais fort heureusement, nous ne sommes pas encore dans un Etat qui fonde son autorité par la force.

12.  oliver | 29/04/2013 @ 15:25 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#10),

Une petite idéee… Pendant l’Inquisition, vous n’êtes pas sans savoir qu’il était possible d’éviter l’emprisonnement et la torture si on se repentait devant tout le monde. A moins de changer de boulot, il ne reste que cela pour votre épouse. Il ne m’étonnerait pas que ça marche. C’est terrible d’en arriver là, mais il est des circonstances où on a pas le choix, du moins provisoirement.

13.  Bob | 29/04/2013 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

oliver (#7),

je pense que tous ces écolos sont personnellement pris d’une peur panique. Ils croient sincèrement aux futures catastrophes et ils ont peur pour leur vie.

Je ne pense pas. Ils savent très bien que les océans ne montent pas si vite et qu’ils le font depuis très longtemps, que le réchauffement, on ne le voit pas ou plus depuis 15 ans etc. qu’il y a des scientifiques qui doutent, que les dirigeants de la planète ne sont pas convaincus au point de sacrifier leurs économies et de continuer à subvention les lubies vertes. Ils ont vu Copenhague, Doha etc..

Je dirais plutôt -parce qu’en j’en connais plusieurs dont quelques uns assez proches :

je pense que tous ces écolos sont personnellement pris d’une peur panique. Ils croient sincèrement aux futures diminutions des subventions et ils ont peur pour leurs emplois.

On peut le comprendre.

14.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Bob (#13), Désolé, Bob, le discours des types dont je parlais était bien plus basique ! Ils soutenaient à mon épouse, avec force émotion indignée, que les sceptiques, c’était Allègre, point barre, ils n’en connaissent pas d’autre ! Ils soutenaient que le niveau des mers monte à cause du RCA dû au pétrole et aux Majors, et s’apprête à engloutir des foules de malheureux demain matin, que le réchauffement s’accentue au même rythme que le CO2 -eh oui !- et que c’est être criminel que de le nier et ne rien faire !! Point de scientifiques qui doutent, point d’rrêt du réchauffement depuis 15 ans, point d’océans qui montent depuis longtemps, etc. Où l’auraient-ils lu et entendu ? Franchement ? A la télé ? A France-Inter ? en lisant le Monde ou Libé ??? Ni de climategate, de Copenhague ou de Doha comme vous l’entendez mais comme l’entend Greenpeace, WWF ou Les Zamis d’laTerre ! Et en plus ils font des cabanes de « résistance » à ND des Landes !!! Et, cerise sur le gâteau, avant de se séparer, ils ont demandé à mon épouse de leur rétrocéder une partie de ses émoluements, pour la peine !!!!

15.  oliver | 29/04/2013 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Bob (#13),

Vous avez sans aucun doute raison pour certains d’entre eux, mais je doute que ce soit la majorité. Quoiqu’il en soit, l’avenir le dira.

16.  Abitbol | 29/04/2013 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

oliver (#11),

C’est exact mais fort heureusement, nous ne sommes pas encore dans un Etat qui fonde son autorité par la force.

Ah oui, essayer un peu de ne pas payer vos impôts, ou de ne pas vous arrêtez à un check point que la police organise maintenant à tous les coins de rue pour les automobilistes…

17.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 16:19 Répondre à ce commentaire

oliver (#12), J’ai plutôt conseillé à mon épouse, qui est, comme vous pouvez l’imaginer, totalement désemparée et annihilée, de leur envoyer les infos qui leur apportent ce qui leur manque, pour qu’ils se rendent compte qu’elle n’est pas seule, avec Allègre, à penser de telles horreurs !

18.  Bob | 29/04/2013 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#14),
Certes, il y en a des comme ça. Mais c’est un milieu un peu « typé » me semble-t-il qui n’est sans doute pas représentatif de « l’homme de la rue » (si cela a un sens). Construire des cabanes à NDDL n’est quand même pas très fréquent.

Les écolos activistes convaincus que je connais sont des écolos-bobos parisiens ou nichés dans des grandes villes. Beaucoup en tirent profit ou ont des visées politiques très éloignées de l’écologie qui tournent autour d’un « gouvernement mondial », rouge de préférence.

Mais en zones rurales ou villes de moyenne importance (que je connais) il n’est pas si facile de rencontrer quelqu’un qui défende les écolos qu’ils voient plutôt comme des machines à fabriquer des interdictions tout azimut, issues du milieu parisien détesté. Beaucoup en ont plus que marre et les scores lamentables d’EELV aux élections me semblent un bon indicateurs du soutien réel de la population à ces gens-là. J’ai bien peur que ce soit Marine LP qui profite de cette vague de rejet que je sens monter autour de nous, et ceci, dès les prochaines élections.

Voyez les forums de toutes sortes. Sans faire de stats précises, il me semble que le nombre des « contrarians « s’est singulièrement étoffé depuis quelques années…au point que les pro-écolos se font souvent submerger sous les protestations. On ne voyait pas ça il y a 5 ans, où c’était exactement l’inverse.

19.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 16:36 Répondre à ce commentaire

Bob (#18), Admettons, ceux dont je parle vivent dans la Creuse… 😥

20.  Bob | 29/04/2013 @ 16:46 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#19),
Oui, mais c’est un « nid »…

22.  Manu | 29/04/2013 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),

Ça me rappelle quand j’ai osé faire part ici de mon opposition au nucléaire !

(^_^)

Ben oui : on peut être climatosceptique ET anti-nucléaire. La chasse aux sorcières a lieu partout…

23.  Clem | 29/04/2013 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

Manu (#22), C’est en effet pas incompatible. Jouzel est bien réchauffiste ET pro-nucléaire… alors… laugh

24.  de Rouvex | 29/04/2013 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

Clem (#21), Merci, mais que valent 31 000 scientifiques face à Nicolas Hulot et la pêcheuse de moules qui fait figure de présidente à WWF France ? 😆

25.  Araucan | 29/04/2013 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#14),

Ne surtout pas rendre l’argent s’il y a rupture unilatérale du contrat …

26.  jean l | 30/04/2013 @ 7:43 Répondre à ce commentaire

Au sujet des écolos ploucs et des écolos bobos, on retrouve en fait la grande division de notre époque : ceux qui ont les bonnes informations et les autres qui sont la majorité. Ce n’est pas neuf mais l’écart ne cesse de s’accroître et d’avoir des effets très nocifs pour ceux-ci et très avantageux pour ceux-là. C’est évidemment vrai, et encore plus vrai, dans d’autres domaines, économique en particulier.

27.  minitax | 30/04/2013 @ 8:30 Répondre à ce commentaire

@PBDR,
Toutes mes sympathies pour votre douleur.
Pour aller dans le sens de Murps, c’est courageux mais totalement inconscient de manifester son désaccord, surtout seule, sans préparation et sans allié, face à une bande de fanatiques. C’est comme se battre contre des fusils mitrailleurs avec un canif, totalement suicidaire.
En d’autres temps, faire un mauvais choix de son camp ou de son tribu peut signifier la mort. Ca n’a guère changé de nos jours.

28.  INGARAO | 30/04/2013 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

Méthode scientifique et démocratie, chacun chez soi
La vérité scientifique dans ce qu’on appelle les sciences dures, Mathématiques, Physique, Biologie, est un concept philosophique auquel il a été consacré des milliers de livres. Mais, en simplifiant, on peut considérer que les scientifiques sont unanimes sur ce qui est admis comme vérité, cette unanimité venant de la méthode scientifique, universellement admise, qui valide un résultat obtenu par un raisonnement ou par une expérience.

Au delà de ce qui est admis comme vérité il y a ce que les scientifiques, unanimement, estiment ne pas connaître.

Pour avancer dans la connaissance les chercheurs élaborent des théories ou font des conjectures. Théories ou conjectures ont pour destinée soit d’être validées, elles s’intègrent alors dans la partie vérité, soit d’être mises en défaut et elles sont alors abandonnées.

Si dans la partie vérité il y a, et il doit y avoir, unanimité, dans la partie théorie ou conjecture les débats sont la règle. Il arrive qu’ils soient vifs.

Il est important de comprendre que si la démocratie, c’est à dire la discussion libre puis la prise de décision à la majorité, est une nécessité pour la vie sociale et politique, elle est complétement inopérante dans le débat scientifique. L’histoire des sciences montre de multiples exemples où l’écrasante majorité avait tort de croire une théorie ou une conjecture fondées.

Il est important aussi de considérer que la démocratie a tout son rôle à jouer dans le choix d’appliquer ou non les avancées technologiques rendues possibles par les découvertes scientifiques.

Insistons sur cette distinction : d’une part le débat scientifique, il ne peut pas se régler par la démocratie, il doit se régler par la méthode scientifique, d’autre part le débat des choix économiques et politiques dans l’application des découvertes scientifiques, il doit se régler par la démocratie.

Depuis quelques années il y a un débat scientifique qui déborde sur des choix économiques et politiques, plus précisément, les médias intervenant largement sur le sujet, on mélange débat scientifique et débat sur les choix économiques et politiques qui en découlent : le changement climatique.

Ce qu’il est convenu d’appeler dans les médias la science du climat est la confluence de plusieurs parties des sciences dures : les mathématiques, la statistique, l’informatique, plusieurs domaines de la physique, la chimie, l’astronomie, la biologie. Il est clair alors que la partie théorie ou conjecture en science du climat, on parle souvent de modèle, est encore largement plus vaste que la partie vérité.

Les points essentiels du débat scientifique sont : quelles preuves du réchauffement, quelle importance relative (il y a eu d’autres périodes chaudes) et absolue (quelles conséquences), quelles sont les causes, quelle est l’importance des gaz à effet de serre dans le réchauffement. Il faut bien remarquer que sur tous ces points le débat est bien scientifique, il concerne les méthodes, les mesures, les interprétations de ces mesures. Il vient donc que l’argument « l’écrasante majorité des scientifiques est d’accord avec l’idée d’un réchauffement dû au CO2 dans l’atmosphère», n’est pas recevable.

Le débat scientifique sur le sujet étant mal engagé, on a même vu une pétition de scientifiques tenants du réchauffement demander au pouvoir politique de le trancher (j’en suis scandalisé), il n’est pas étonnant que le débat sur les conséquences économiques, sociales et politiques sur ce qui est appelé maintenant la crise climatique souffre d’un manque évident de démocratie. Tous les partis, tous, en parlent comme d’une réalité ou comme d’une catastrophe annoncée. Une telle unanimité sur des sujets politiques me rends depuis toujours d’une extrême méfiance même si les méthodes proposées pour affronter la crise climatique sont très différentes suivant les partis.

29.  Jojobargeot | 30/04/2013 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#8), C’est là que l’on voit la trahison des socialistes envers leurs électeurs, le pourcentage de ministres verts dépasse trop largement celui de leur représentation politique 2.3% des votants. C’est bien leur utilité à la mise en place d’une fiscalité de l’écologie en plus de celle qui existe déjà qui justifie leur présence sur représentative au sein du gouvernement. Si les règles démocratiques étaient respectées, ce ne serait qu’un parti minoritaire avec un droit de parole en proportion, soit quasi nul. C’est le gouvernement de gauche ou de droite qui les mets volontairement en avant pour justifier un politique fiscale crasse.

30.  JG2433 | 30/04/2013 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Quatre Professeurs d’université ont présenté à l’Académie royale de Belgique 10 faits qui contredisent les thèses du GIEC concernant le réchauffement climatique.

István E. Markó – Professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL)
Alain Préat – Professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB)
Henri Masson – Professeur à l’Université de Maastricht
Samuel Furfari – Conférencier à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

Ils déplorent d’emblée ce constat :

« Aucun journal français ou belge n’était disposé à publier leurs opinions. Questionner l’origine humaine du changement climatique reste un tabou dans le monde francophone. »

sad

http://www.contrepoints.org/20.....-le-climat

31.  Jojobargeot | 30/04/2013 @ 10:48 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),

Non, non! N’être jamais du côté de ceux qui haïssent. Tâcher d’être plutôt parmi ceux que l’on hait. On y est en meilleure compagnie. Sacha Guitry

Si ça peut mettre un peu de baume au coeur à votre tendre moitié.

32.  de Rouvex | 30/04/2013 @ 11:37 Répondre à ce commentaire

Bob (#20), c’est un nid qui se retrouve à l’identique dans tous les départements, en plus ou moins grand nombre, dont le mode d’existence est de têter les subventions à pleines goulées, subs régionales plus encore que départementales. Il ne s’agit pas de score aux élections, vous savez bien qu’il suffit d’un élu écolo au parlement de région, allié au PS, pour qu’il obtienne les coudées franches pour subventionner les projets labels DD dont quelques spécialistes se font les bénéficiaires privilégiés. Vous n’imaginez pas de nos jours un conseil Régional financer quoi que ce soit sans le label Développement Durable ? Marien le Pen ou pas, si un bâtiment ou un projet communal est financé, ce ne sera pas avec un label Pêche, Chasse et Tradition, à coup sûr !!

33.  de Rouvex | 30/04/2013 @ 11:39 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#31), Bof, j’ai peur que ça ne lui remonte pas beaucoup le moral qui est, comme vous l’imaginez, dans les chaussettes !

34.  de Rouvex | 30/04/2013 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Manu (#22), OK, mais si certains vous ont répondu vertement, ils n’ont pas mis votre métier en péril !

35.  JG2433 | 30/04/2013 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#32),

subventionner les projets labels DD

Dans mon post « #960.  JG2433 | 30/04/2013 @ 9:05 », sur le « Fil info de sceptiques », je citais l’article suivant :
http://www.bulletins-electroni…../72904.htm

Dans le complément (post # 962), je plaisantais sur la dénomination
« DD à long terme »

DD… ça ne suffit plus !
Doit être précisé : DD à long terme !
Dans l’intention de bien faire la différence avec le DD à court terme ? laugh

36.  the fritz | 30/04/2013 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#35),
Vous avez votre place au ministère

37.  Murps | 30/04/2013 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

INGARAO (#28),et Jojobargeot (#29).
Je partage entièrement ces points de vue, je les défend depuis des lustres.
Jojobargeot (#31),
Joli !

de Rouvex (#32),
Ca serait amusant, un projet labélisé « Front de Gauche » ou « Front National », ou encore une phrase du genre « ce projet a reçu l’approbation du comité central du parti Machin ».
Tordant !

38.  Anecdote | 1/05/2013 @ 1:08 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#34),
Que votre épouse leur montre les données, l’absence de réchauffement depuis 15 ans, la non corrélation avec le CO2, etc. Et qu’elle le leur martèle.

39.  Jojobargeot | 1/05/2013 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#38), Mieux, tout le nécessaire pour bien se défendre est là

http://skyfall.fr/uploads/ManuelDuSceptique2.4.pdf

40.  de Rouvex | 1/05/2013 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

Murps (#37),

Ca serait amusant, un projet labélisé “Front de Gauche” ou “Front National”, ou encore une phrase du genre “ce projet a reçu l’approbation du comité central du parti Machin”.
Tordant !

Les projets qui reçoivent les subventions DD ne sont pas labellisés « Les Verts » ou « EELV », ils sont promus par les lois de la République, votées par le Parlement et proposées par des « Centristes » (Borloo) et un gouvernement dit de droite ou centre-droit (Sarko-Fillon) grâce au fameux Grenelle de l’Environnement. Mais d’autres avaient été votées avant sous Chirac, Mitterrand, etc. Les Régions et dans une moindre mesure les département en rajoutent une couche locale bien sentie alors que leurs majorités sont UMP ou PS indifféremment. Ce ne sont donc pas des décisions « partisanes ». Mais il se trouve que quand vous recrutez un paysagiste pour un projet DD, vous avec 8 chances sur 10 de tomber sur un écologiste et hélas, et c’est là le drame, les écolos sont presque tous contaminés par le réchauffisme. Ce qui me gêne ce n’est pas qu’ils soient écolos ! Si vous montez un projet industriel, les ingénieurs ne seront pas recrutés en fonction de leur appartenance politique mais en fonction de leurs compétences ; pourtant, s’il y a un volet paysager ou des précautions encvironnementales particulières à prendre, on préfèrera embaucher un ingénieur qui montrera sa sensibilité environnementaliste, ce qui est logique. Araucan aurait sans doute beaucoup à dire là-dessus. Et même s’il n’est pas le moins du monde écolo, il se coulera dans le moule légal qui implique de « lutter contre les gaz à effet de serre », définis officiellement par la République comme l’ennemi N° 1 !!! Dura lex, sed lex !!

41.  de Rouvex | 1/05/2013 @ 8:07 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#38), C’est tout simplement ce que je lui propose, en lui donnant les éléments que j’ai acquis ici et là au long de vos précieux posts, à tous (avec une mention spéciale à Bob ! Merci à lui tout particulièrement : il sait la reconnaissace que nous lui devons…)

42.  pastilleverte | 1/05/2013 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),
Lamentable, et c’est peu de le dire.
je vous fais part de ma petite expérience, bien moins « traumatisante » sur un sujet similaire.
J’étais dans une fonction « développement durable » (à long terme, bien sur…) dans une grande boite qui fut au CAC40 à une époque.
Pour la relecture du rapport annuel du DD, comme on demandait l’opinion de tous les « correspondants » DD de la boite j’avais suggéré de changer et la priorité et la formulation de l’action :
« XXXX lutte contre le réchauffement climatique »,
en essayant de montrer la prétention et quelque part l’idiotie de la proposition (je n’avais sans doute pas utilisé ces termes…), et au minimum de parler de « contribution à » et « des effets du changement climatique » au lieu du RC(A).
Bien entendu, cette remarque n’a pas été suivi d’effet et, bizarrement, dans l’année qui a suivi je me suis senti, comment dirais-je, « incité » à participer à un plan de départ volontaire.
Certes, et mon âge, et ma situation familiale et financière, m’ont permis de « bénéficier » de ce plan, mais je n’aurais pas refusé de poursuivre encore 3 à 4 ans… même dans un autre poste.
Le plus drôle, si on peut dire, c’est que le P-DG qui s’était engagé à fond « dans le DD », avec à la clé plusieurs récompenses internationales,a commencé aussi à se rendre compte qu’il fallait pas « pousser mémé dans les orties » et que l’environnement c’est bien tant que ça ne coute pas trop cher.

43.  pastilleverte | 1/05/2013 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

AlainCo (#1),
et on attend tous avec impatience que le ch’ti nous explique que Judith Curry est une « négationniste » ou alors est inféodée aux puissances « pétroléo-carbo-gazières ».
Il est vrai que c’est quelque part une « traitresse » du carbo-centrisme.
(et une Etats-Unienne et une femme… désolé).

44.  Murps | 1/05/2013 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#40), vous avez écrit la même chose que moi mais en des termes plus policés.
Le résultat est le même : un label « approuvé par le Comité de Salut Planétaire ».
😉

45.  yvesdemars | 1/05/2013 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#42),

je peux confirmer : ma boîte travaillait avec la CDC qui dispose d’un département climat dirigé par deux personnes que j’ai rencontré et qui ne sont pas des flèches loin de là (doux euphémisme …)

je me suis écrasé quand j’ai senti qu’il ne fallait pas douter de la vérité climatique sans craindre des représailles, car business is business mais à ma retraite j’ai été heureux de retrouver ma liberté d’opinion et de parole. je vois que je ne suis pas un cas isolé …

De même un voyage en Californie et en Orégon en 2007 m’a permis de rencontrer des personnages absolument farfelus et nullismes ; Je me souviens de deux environnementalistes célèbres aux USA dont l’un était conseil de Schwarzy sur les politiques climatiques ( délirantes dans cet Etat)

Aussi un fêlé qui voulait organiser un marché carbone entre individus du genre : tu va au restau en voiture tu vas devoir acheter des crédits carbone à l’étudiant qui garde tes enfants !!!!

parti croyant je suis rentré pleins de doutes

46.  Anecdote | 1/05/2013 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Le dernier truc à la mode en termes de DD est de mettre en place des ruches et des colonies d’abeilles à côté des batiments publics ou entreprises. On se marrera quand elles feront des nids partout en ville et que tout le monde se fera piquer. Pfff

47.  scaletrans | 1/05/2013 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

J’arrive après la bataille (hospitalisé qq jours désolé) pour apporter mon soutien à notre ami Patrick et sa charmante épouse. Non mais quels butors, et pingres avec ça ! Si j’en avais la force, qui me manque un peu en ce moment, je prendrais la route rien que pour aller claquer ces imbéciles !

48.  Laurent Berthod | 1/05/2013 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#47),

Moi je prendrais plutôt la route pour serrer la main de Patrick et celle de son épouse et leur manifester ma sympathie et mon soutien moral.

49.  minitax | 1/05/2013 @ 17:59 Répondre à ce commentaire

des ruches et des colonies d’abeilles à côté des batiments publics ou entreprises. On se marrera quand elles feront des nids partout en ville et que tout le monde se fera piquer. Pfff

Anecdote (#46),
Tout le monde s’est fait déjà piqué, et profond, dans le portefeuille.

50.  Bob | 1/05/2013 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#46),
Nos députés au travail :
Bartolone installant de ruches sur le toit de l’Assemblée Nationale …
ça doit être pour faire plaisir à la député écologiste bien nommée, MMe Laurence Abeille.
ça ne s’invente pas.