Les hommes politiques ont une certaine tendance aux projets grandioses, même en Wallonie…
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Son projet à lui, c’est le "petit éolien". Celui des ministres écologistes Henry et Nollet, c’est le "grand éolien". Le premier entend remplacer une partie des 60 000 poteaux d’éclairage existant le long du réseau autoroutier et des voies navigables de Wallonie par des poteaux "full options" (radios, caméras de surveillance, boucles de comptage, éclairage…) dotés de petites éoliennes. Le second propose l’implantation "réfléchie" de mâts éoliens sur l’ensemble du territoire wallon. Carlo Di Antonio (CDH) est le ministre wallon des Travaux publics. "A La Libre", il dévoile son plan.
Il y a tout juste un an, vous lanciez l’idée du petit éolien. Aujourd’hui, ce projet est-il réalisable et rentable ?
Oui, très clairement. L’étude et la carte des vents que nous avons réalisées le démontrent : sur les emplacements actuels des 60 000 poteaux d’éclairage (de 25 à 30 mètres), 40 % d’entre eux dépassent un niveau de vent moyen (en mètres par seconde) permettant d’avoir une éolienne rentable. Autrement dit, en dotant quelque 25 000 poteaux d’éclairage de petites éoliennes d’une puissance de 50 et de 100 kW, nous atteindrons l’objectif énergétique que la Wallonie s’est fixé en matière de renouvelable, soit 3800 GWh.
3800 GWh… d’ici 2020, n’est-ce pas ?
Alors notre problème, c’est précisément cette échéance de 2020. Si c’est pour 2020, on ne sait pas le faire avec des entreprises wallonnes. C’est trop rapide, il faudrait construire plusieurs milliers de poteaux multifonctionnels par an, nos industries n’en sont pas capables dans l’état actuel des choses. C’est pourquoi nous plaidons pour un plan plus étalé, genre vers 2025-2030, de façon à pouvoir le faire en développant une vraie filière industrielle wallonne. C’est cela qui fait toute la différence.
La différence avec le grand éolien, vous voulez dire ?
Exactement. Aujourd’hui, le seul emploi que l’on crée quand on fait une grande éolienne, c’est celui de l’ensemblier. Pour le reste, on ne construit rien physiquement. On entretient seulement un peu de sous-traitants, des entreprises pour la plupart allemandes. Donc en termes d’emplois, le grand éolien ne dégage pas grand-chose.
Alors que le petit éolien bien ?
Oui. Selon le pôle de compétitivité wallon avec lequel nous avons décidé de travailler, la fabrication d’une petite éolienne coûtera, selon sa puissance, entre 100 000 et 150 000 euros. Ce qui correspond à l’équivalent d’un nouvel emploi par petite éolienne par an. Le pôle d’entreprises en question se dit capable de produire 1000 à 1500 poteaux éoliens par an, soit environ 1500 nouveaux emplois par an pour arriver à un total de 22 500 emplois en 2025-2030.
A partir de quand ces emplois vont-ils être créés ?
Dès que les entreprises wallonnes auront répondu à l’appel à concessions que nous allons lancer dès janvier 2014. On peut donc déjà annoncer que les premiers poteaux multifonctionnels devraient être fabriqués et mis en place sur le réseau autoroutier vers les mois de mars-avril 2014.
Quels sont les sites les plus avantageux pour y installer ces poteaux éoliens ?
Les échangeurs autoroutiers précisément, celui de Daussoulx notamment. Ils constituent de véritables vitrines pour la Wallonie, ce qui nous permet d’attirer d’autres potentiels clients. Parce que notre ambition, c’est non seulement de subvenir à nos propres besoins (en bénéficiant du revenu pour la location de l’espace public et en achetant l’électricité au prix tel qu’il sort au moment de sa production, soit 40 euros plutôt que 140 euros du MWh) mais aussi d’envisager, à terme, la vente de ces petites éoliennes à la Flandre, à la Région bruxelloise et aux entreprises étrangères aussi.
@@@@@@
87 réponses à “Terre de moulins à vent ….”
papijo (#41),
Erreur mon capitaine ! L’eau qui alimente votre chasse d’eau, qu’elle vienne du fleuve ou qu’elle vienne de la récupération de la pluie, finit dans les deux cas dans le fleuve. Si c’est de l’eau de pluie, elle n’aura fait que transiter par votre chasse d’eau. Si elle vient du fleuve, elle y retourne .
papijo (#39),
De plus le radon (successeur du thorium), qui existe en très, très faible quantité (quelques picogramme par m³ d’air) a une demie-vie très courte (3,8 jours).
En contrepartie, à courte demie-vie, rayonnement (α) très important : 5,73.10¹⁵ Bq/g. Malgré tout, ce n’est vraiment pas la peine de s’en préoccuper, vu les quantités infimes misent en jeux. Méfiez-vous donc plutôt de votre voisin de table :;
François (#50),
Je ne sais pas d’où sort votre chiffre de 610 m3/s, mais il est très loin du débit mini de la Garonne. Comme indiqué dans le texte de l’arrêté, on impose à EDF de compenser la consommation de la centrale à partir d’un débit de 85 m3/s, alors que le débit prélevé autorisé est de 9,8 m3/s, dont 2,4 évaporés. Le débit d’étiage au même point est de 44 m3/s seulement (Wikipedia). Dans les conditions d’étiage, le prélèvement autorisé de 9,8 m3/s représente donc 22% du débit disponible, et l’évaporation 5,5%. Enfin, EDF n’est pas le seul à prélever de l’eau, il y a également tous les agriculteurs (ainsi, certainement pour une part minime, que des villes pour l’alimentation en eau potable). Difficile dans ces conditions d’aligner 250 centrales ! (à noter aussi que l’eau rejetée par EDF a été réchauffée, ce qui en période de sècheresse + chaleur n’arrange rien !)
Rapporter la consommation au débit moyen du fleuve, cela ressemble beaucoup aux écolos, qui affirment que leur maison est « à énergie positive » sous prétexte qu’ils ont installé des panneaux PV qui ne produisent que quand personne n’a besoin de leur électricité, même pas eux !
Laurent Berthod (#51),
Il me semble que vous n’avez pas lu mon texte correctement. Voici un nouveau « Copié – Collé ». Je crois que nous sommes entièrement d’accord !Laurent Berthod (#51),
Un socialiste allemand bien connu (Oskar Lafontaine) réalise que les innombrables éoliennes détruisent les paysages avec un bilan négatif pour ce qui est du CO2 et du prix de l’énergie.
Aurait-il enfin vu les chiffres ?
Lecture à conseiller à sa collègue française, Ségolienne, grande promotrice des moulins à vent.
Bob (#55),
Oui mais notre Ségolienne, elle est « Royale », elle
plus sérieusement, j’ai lu que dans l’accord pour arriver à une coalition de gouvernement fédéral allemand, les socialistes allemands demandaient qu’on ne subventionne plus le prix de rachat de l’électricité éolienne…
(Sont plus copains avec les « grunden » ???)
pastilleverte (#56),
Je crois surtout que leurs électeurs leur ont fait savoir qu’ils en a vaient marre des augmentations du prix de l’électricité.
ça devrait servir de leçon alleurs mais non , pensez-donc !
pastilleverte (#56), Bob (#57),
pas les grunden les grünen svp
ps grund en allemand veut dire raison et je doute que les grünen soient raisonnable
pastilleverte (#56),
Pour ce qui concerne l’accord de gouvernement, j’en avais fait un petit résumé dans mon post #246 du post « L’Europe “débranche la prise” de son avenir vert. » Les subventions vont diminuer, mais ils vont continuer à en construire … un peu moins
Pour inaugurer ce nouveau gouvernement, leur « contribution aux EnR » va passer de 5,30 à 6,24 c€/kWh au premier janvier, après une augmentation tout aussi sévère l’an dernier (en France, la part correspondante de la CSPE est de l’ordre de 1 c€/kWh)! Il y a également des augmentations sur le « prix de base ». Globalement, « Die Welt » estime que l’augmentation sera de 2,8 à 6,3% suivant les fournisseurs.
papijo (#54),
Oui, je ne sais plus ce que j’ai lu, mais là je suis entièrement d’accord.
papijo (#53),
D’ailleurs, c’est à cause de la limitation en température plus qu’en débit qu’EDF doit arrêter parfois ses centrales en été.
Ces limitations excluent pratiquement qu’on construise des centrales thermiques supplémentaires sur les fleuves en France.
Les seules possibilités seraient en bord de mer.
yvesdemars (#58),
sorry je ne suis pas germanophone (tout le monde ne s’appelle pas Ayraut…)
PS mon (involontaire) lapsus était-il significatif ?
volauvent (#61),
Effectivement. D’ailleurs dans un domaine que je connais bien (usines d’incinération de déchets), le refroidissement à partir de l’eau des rivières était pratiquement toujours interdit, même à l’aide de tours de refroidissement. On était obligés de recourir à des aérocondenseurs plus chers (les contribuables sont riches) et moins efficaces.
papijo (#53),
« Je ne sais pas d’où sort votre chiffre de 610 m3/s, »
De Wikipédia, tour simplement. Débit moyen de la Garonne au Mas d’Agenais. (le débit le plus faible est de 200m3/s au mois d’aout, ce qui laisse encore de la marge. D’autant plus qu’en été la production d’électricité baisse et avec elle l’évaporation…)
C’est sûr que ce n’est pas le débit au niveau de la centrale, mais j’avais cru comprendre que vous vous inquiétiez pour ceux qui étaient en aval sur la Garonne…
Cela en fait quand même, de l’eau qui va dans la mer et qui ne manque à personne… Car ce débit, c’est une fois les prélèvements réalisés.
François (#64),
Concernant la limitation des centrales en été, il s’agit d’un problème d’élévation de température, pour protéger la faune et la flore, pas de débit.
Et il faut quand même que quelques centrales tournent en été; et les centrales nucléaires n’aiment pas tourner très en dessous de leur régime nominal.
Une situation de grande chaleur peut donc provoquer des problèmes; c’est arrivé à une ou deux reprises (en été il y a aussi moins de disponibilité et donc moins de latitude de choix pour alimenter le réseau du fait des révisions pour maintenance)
D’une manière générale, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problème d’eau en été en France dans la situation actuelle; par contre, globalement, c’est vrai qu’on ne manque pas d’eau, et pour éviter des problèmes il suffirait de construire des barrages de soutien d’étiage; mais les écolos ne veulent pas en entendre parler bien entendu.
François (#64),
Vous avez de la chance, Rotschild et vous, vous êtes milliardaires ! (en moyenne bien sûr) !
Les moyennes, ça peut être utile, mais il faut aussi regarder l’écart-type !
J’en profite pour redonner le lien Wikipedia qui ne marche pas au #53: Débit de la Garonne. Ce lien donne un débit d’étiage au Mas d’Agenais de 77 m3/s (et non 200 qui doit être une moyenne des mois d’août).
volauvent (#65),
En général, je suis d’accord, le problème des températures passe avant celui des débits. Toutefois, je pense que dans le cas de la Garonne (et des cours d’eau « méditerranéens »), le problème du débit existe aussi.
Le tarif de l’éolien français remis en cause par la justice européenne
http://www.liberation.fr/econo…..nne_967723
Daniel (#67),
Great news !
Daniel (#67), Bob (#68),
Oui, mais j’aimerais comprendre pourquoi l’Allemagne n’a pas droit au même traitement. Ne sont-ce pas les tarifs de rachat de l’électricité EnR qui ont fait que le prix de cette énergie est presque le double de chez nous ?
scaletrans (#69),
Si, mais pour la France une plainte a été déposé par un mvmt anti-éolien.
Pas pour l’Allemagne, autant que je sache;
Mais ça va servir d’exemple…
Daniel (#67),
La faute de la France, pour l’instant, est de ne pas avoir « notifié » cette aide à l’UE; cela ne veut pas dire que l’UE ne l’acceptera pas; c’est purement administratif.
scaletrans (#69),
en Allemagne ce sont les tarifs préférentiels de l’électricité pour les industries qui sont condamnés par Bruxelles, si les ENR continuent de peser sur les coûts du Kwh aussi pour les industriels ceux ci menacent de délocaliser
volauvent (#71),
attention les aides d’Etat sont strictement réglementées par l’UE seules les PME ont droit aux aides avec un plafond de 300.000€ sur 3 ans (de mémoire). Je doute de la pérennité du système actuel ….
En outre si ce sont des aides d’Etat la CSPE sera considérée comme un impôt ce qui n’arrangera pas les comptes publics
yvesdemars (#73),
Les fermes éoliennes sont en général des indépendants ou des filiales de grands groupes, stricto sensu elles doivent pouvoir passer pour des PME; pour le plafond, c’est le montant d’aide à l’investissement qui est visé.
Le problème est en outre noyé dans une source de conflits potentiels avec l’UE qui sont le tarif français réglementé, la possibilité d’intégrer Exceltium sous certaines conditions etc…
Tous les Etats aident plus ou moins leurs industries à moins subir le choc des hausses tarifaires, l’Allemagne en tête, la France plutôt en queue.
Si la Commission veut vraiment attaquer le sujet, elle ouvre une grosse boite de Pandore. Je ne suis pas sûr qu’elle en ait vraiment envie.
En fait, toute la politique énergétique européenne est incohérente et entre dans une impasse dont personne ne sait ce qu’il peut en sortir. Il faudra sans doute aussi subventionner les centrales à gaz qui sont en back up des ENR, sous peine de les voir disparaître, avec des ennuis potentiels sur tout le réseau européen.
volauvent (#74),
Je partage tout à fait votre analyse.
Eh oui ! Les allemands proposent de faire prendre en charge les backups par les firmes ENR et non plus par l’état.
C’est un point crucia qui pourrait tout changer.
C’est un bel effort qui en fera peut-être hésiter certains investisseurs.
De même que la mise en évidence des conflits d’intérêts des maires et des élus municipaux dans de nombreuses petites communes.
J’en connais plusieurs qui n’en mènent pas large en ce moment.
volauvent (#74),
non les filiales de grands groupes ne peuvent être assimilées à des PME, la condition c’est que moins de 25% du capital soit détenu par une société non PME et que le total des non PMe détienne moins de 50%.
par exemple EDF ER (retirée de la Bourse à juste titre il y avait une énorme conflit d’intérêt avec les petits porteurs) ne peut être une PME.
De même à mon sens les adjudicataires des projets éoliens off-shore sont aussi non éligibles aux aides mêmes « de minimis « réservées aux PME ….
Dans le Figolo, MeteoConsult et Regis Crepet annoncent une tempete pour les fetes…
C’est surtout la face avant depressionnaire a 956hPa sur l’Islande d’un AMP tres etendu, centre sur l’Atlantique, de 1032hPa dont la face arriere affecte la Floride et contribue a creer une autre tempete annoncee sur les grands lacs, a la convergence avec un autre AMP 1027hPa centre sur les plaines canadiennes (-29c a Winnipeg).
On le voit le rechauffement est en marche.
http://weather.gc.ca/data/analysis/951_100.gif
http://www.dwd.de/bvbw/generat…..poster.png
Les liens sont automatiquement mis a jour donc l’analyse n’est valable que pour quelques heures.
yvesdemars (#76),
Oui mais l’arrêt des tarifs imposés à EDF-ER serait une distorsion de concurrence terrible par rapport aux petites fermes éoliennes indépendantes, alors même que l’état doit 5 milliards à EDF au titre de CSPE non payée!
volauvent (#78),
le plafond des aides pour les PME étant de 300.000€ sur 3 années , cela fait 100.000 € (an
divisons par .02 (subvention de l’ordre de 20€ /MWh) : 500.000 KWh soit une puissance installée de 500.000 / (8.760 h x0.25) = 230 KW
ça serait une toute petite ferme de moins d’une éolienne ….
NB en off shore c’est pire et en fermes photovoltaïques n’en parlons pas …..
yvesdemars (#79),
D’autant plus qu’une puissance installée on-shore de 230kW ne produirait guère plus de 57 kW…
yvesdemars (#79),
100 000 € à 20 € cela fait 5000 MWH soit 550 KW de puissance équivalente et entre 2 et 3 MW de puissance installée, soit une éolienne courante en on shore.
Mais je n’envisageais ce cas de figure comme comme un cas d’école car même si la France devait notifier, la Commission ne peut refuser et elle trouvera bien un justificatif dans le cadre du règlement, ne serait ce que l’intérêt général.
yvesdemars (#79),
Merci de rectifier vos erreurs de calcul (mon précédent mail qui en faisait état a été apparemment modéré)
volauvent (#82),
le plafond des aides pour les PME étant de 300.000€ sur 3 années , cela fait 100.000 € (an
divisons par .02 (subvention de l’ordre de 20€ /MWh) : 5.000.000 KWh soit une puissance installée de 500.000 / (8.760 h x0.25) = 2.300 KW (2 MW)
soit de 0,5 à 2 éoliennes récentes ….
sur l’illégalité j’avais posté sur ce site que le financement des nouveaux parcs par les banques était bloqué à cause du risque de remboursement d’aides illégales
l’autre menace sur ces fermes c’est la prise illégale d’intérêt des élus de nature à faire annuler les autorisations …
http://www.epaw.org/echoes.php…..ticle=n137
Les énergies renouvelables font défaut quand on en a le plus besoin.
Renewables Fiasco: Doldrums And Clouds Bring Green Electricity Production To A Halt
Lire la suite en anglais
Cdt Michel e.r. (#84),
Qu’apprends-je, qu’ouîes-je ? l’Homme agit fortement sur le « changement climatique », mais n’arrive pas à commander aux vents et au Soleil ?
Oh My God !!!
Les allemands s’inquiètent au sujet de leur électricité. Par exemple, dans « Die Welt », ces 2 articles (ici et ici). En gros:
1 – Les prix:
– Pour 3500 kWh/an, les allemands paient 1022 €, l’européen moyen environ 700 €, et le français 515 € !
– Comme si ça ne suffisait pas, chez les distributeurs qui ont publié leurs chiffres, l’augmentation au 1er janvier va atteindre 3,4% en moyenne.
– Enfin, l’Europe risque de faire capoter leur « mécanisme de subvention à l’achat d’électricité » par les entreprises (qui pour la plupart ne paient pas l’équivalent de la CSPE)
2 – Les renouvelables (intermittents), ça ne marche pas.
– Un graphique que je croyais avoir vu sur Skyfall (à moins que ce soit ailleurs): en bleu l’éolien, en jaune le solaire .
Après une forte production éolienne la semaine précédente (pour cause de tempête), la production ENR est pratiquement tombée à zéro la semaine du 9 au 15 décembre. Pourtant, des annonces « fracassantes » sont régulièrement faites: « Le record ENR est de 67% de la conso le 3 octobre » ou « Le 19 avril la production ENR a atteint 35 GW, la production de 26 réacteurs nucléaires »
– Les systèmes d’accumulation d’énergie sont impuissants: les STEP ont une autonomie de 5 à 7 heures, les (futures) batteries de voitures électriques sont hors jeu (1 million de voitures donnent une autonomie de 7 minutes !), et lles périodes « sans » peuvent durer plusieurs semaines. Le seul recours, c’est les fossiles …
Tous les journaux allemands (je ne sais rien des télés) sortent à tour de rôle ce genre d’infos et terminent leurs articles par la même morale: « On ne peut pas se passer des fossiles ! ». Les journaux français, pour leur part, au lieu de s’informer auprès des professionnels, préfèrent prendre leurs infos auprès des organisations écolos …
Les moulins à vent condamnés par la CJE.
C’est une bonne nouvelle pour tous les Français et pour moi plus que pour la moyenne : en principe je devrais recevoir un remboursement substantiel, vu que je suis chauffé à l’électricité dans mes deux résidences !