A propos de la pause actuelle du réchauffement global

Par Syun-Ichi Akasofu,
International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, USA
Article original paru dans Climate le 15 avril 2013
Traduit et publié par Scaletrans.

Résumé : La hausse de la température moyenne du globe, durant le siècle dernier, s'est arrêtée aux environs de l'an 2000. Dans cet article, on suggère que cette interruption résulterait de l'arrêt de l'augmentation quasi-linéaire de température (de +0,5°C par siècle ou de 0,05°C par décennie), durant les deux siècles précédents, due à la sortie du petit âge glaciaire.
La sortie du petit âge glaciaire s'est faite par une superposition d'oscillations multi-décennales d'une amplitude de 0,2°C et d'une période de 50 à à 60 ans qui a atteint un maximum autour de l'an 2000, occasionnant une pause semblable à celles qui se sont produites autour des années 1880 et 1940.
Du fait que l'augmentation quasi-linéaire d'une part et l'oscillation multi-décennale d'autre part, résultent probablement toutes deux de facteurs naturels qui sont, respectivement, la sortie du petit âge glaciaire (PAG) et une oscillation liée à l'oscillation décennale du Pacifique (PDO), il faut prendre la précaution de soustraire ces dernières des données des variations de températures observées avant de chercher à estimer les effets du CO2.

1. Introduction

L’un des procédés standard en climatologie est de construire une analyse spectrale des variations passées de la température globale et d’essayer d’interpréter les changements de composantes. Cette procédure a été largement appliquée aux changements des 400.000 dernières années [1]. Dans cet article, nous suivons cette procédure d’étude des variations de température moyenne globale sur la période 1800-1850 à 2010 pour trouver la tendance générale.
La Figure 1 montre les deux variations de température de 1860 à 2000 [2] et le taux d’augmentation de température estimé pour différents intervalles. La tendance la plus cohérente est une augmentation progressive de la température de 1860 à 2000, matérialisée ici par une ligne droite, avec un taux d’augmentation de 0,045°±0,012°/décennie. En superposition se trouve la variation la plus marquante, un changement d’amplitude oscillatoire d’environ 0,2° sur une période de 50-60 ans.

Figure 1. Variations de la température moyenne globale [2]. Le taux d’augmentation de la température est estimé pour différents intervalles de temps.

2. Analyse spectrale

2.1 La Variation quasi linéaire

Par chance, une excellente analyse spectrale des variations de la température globale de 1850 à 2000 a été construite par Wu et al. [3]. Les résultat indiquent en outre que la variation la plus marquante sur cette période est une variation quasi linéaire caractérisée par un taux d’augmentation d’environ 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie. Cette tendance quasi linéaire a également été notée par (Bryant, 2001) [4], qui a montré qu’il n’y a que quelques points en dehors des limites de l’intervalle de confiance à 95% de l’approximation linéaire.
En se basant sur diverses données de variations climatiques, comme les cernes d’arbres [5], les retraits glaciaires [6] et la débâcle fluviale [7], Akasofu [8] a montré que le réchauffement global a débuté dès 1800-1850 et non après que le CO2 ait commencé à augmenter très rapidement autour de 1946. De plus, parmi ces facteurs, la montée du niveau marin entre 1850 et 2000 fut également quasi linéaire, quoiqu’avec un rythme de décroissance léger [9].

La Figure 2 montre les variations de température depuis l’an 800 environ jusques 2000, d’après les modifications des cernes des arbres ; elle montre le Petit Âge Glaciaire (LIA) après l’Optimum Médiéval autour de l’an 1000 et la progression quasi linéaire peu après 1800 [5]. La Figure 3 montre des tendances à peu près similaires dans les variations de température relevées par plusieurs chercheurs (comprenant Esper et al. [5]), indiquant une progression quasi linéaire des températures depuis environ 1850 jusques 2000, en complément aux résultats obtenus par le GICC (Figure 1).
Il est alors possible que cette composante linéaire soit due à une sortie progressive du Petit Âge Glaciaire (LIA) de 1800-1850, car le LIA ne s’est pas terminé d’un seul coup. Il est généralement admis que la température durant le LIA était inférieure d’environ 1°C à notre époque (Figures 2 et 3). Donc le taux de progression de la température depuis 1800 serait en gros de 1°C sur deux siècles (= 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie), similaire au taux de progression quasi linéaire d’environ 0.5°C rencontré au cours du 20e siècle.

Figure 2. Variations de température d’après les cernes des arbres [5].

Figure 3. Variations de température de 900 à 2000, compilées par le National Research Council [10].


L’augmentation de température depuis 1800-1850 étant quasi linéaire, le rythme est quelque peu différent de l’augmentation du CO2, qui a montré une progression quasi quadratique sur la même période – avec une augmentation rapide après 1946 et une augmentation progressive qui a commencé autour de 1900. Il est donc au minimum problématique de considérer cette progression quasi linéaire de la température durant les 19e et 20e siècles comme due principalement au CO2.
On doit noter également que la fonction de modulation solaire est dérivée du C14 et du Be10 [11] ; Muscheler et al. [12] montre une tendance inversement proportionnelle à la tendance de température montrée aux Figures 2 et 3, et on peut supposer que le LIA et sa sortie sont peut-être en relation avec les variations d’activité solaire, même si les variations du Soleil durant un cycle d’activité de 11 ans sont réputées faibles, environ 0.1%. (Ndt TSI, Irradiance Solaire Totale)2.2. L’Oscillation Multi-DécennaleSe superposant à la progression quasi linéaire de la température on trouve diverses variations. La plus marquante est l’oscillation multi-décennale, avec une amplitude d’environ 0.2°C et une période d’environ 50-60 ans; sur la Figure 1 nous pouvons voir trois principales augmentations débutant en 1860, 1910 et 1970. Ces augmentations ont culminé respectivement en 1880, 1940 et 2000. Jevrejeva et al. [9] a montré que le niveau des mers superposait des variations similaires à une augmentation quasi linéaire par ailleurs.
De plus, les progressions de 1860 et 1910 furent suivies chacune d’une décroissance significative. On peut par conséquent s’attendre à un arrêt ou même à une petite diminution de la tendance après 2000, compte tenu de cette analyse spectrale.
Cette variation fluctuante est probablement le résultat d’une oscillation multi-décennale [13, 14]. l’Oscillation Décennale Pacifique (PDO) possède une phase similaire montrée à la Figure 4 [15] ; les premières données remontant à 1900 montrent les mêmes changements de phase, on peut raisonnablement considérer que la variation multi-décennale de la température est en relation étroite avec la PDO, un phénomène naturel. A l’appui de cette prévision, la PDO montre une tendance décroissante claire depuis 2000.

Figure 4. L’Oscillation Décennale du Pacifique (PDO) [15].
http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/


3. SynthèseLa Figure 5a montre les conditions ci-dessus en mode graphique et représente une version améliorée de la Figure 9 de Akasofu [8]. Le grand cartouche rectangulaire ombré en jaune montre les variations de température de 1860 à 2010 (données standard, similaires à la Figure 1), avec un trait noir montrant le taux d’augmentation de 0.5°C/siècle et l’oscillation multi-décennale en rouge et bleu, respectivement au-dessus et en dessous du trait. La Figure 5a montre le détail des données du cartouche jaune. La ligne pointillée avant 1860 indique que le trait linéaire peut être extrapolé jusques 1800 environ, en supposant que le LIA a réellement commencé à s’achever vers 1800. La Figure 5b montre les données HADCRUT4 [16], en même temps que leur lissage en cinq points. Il est clair d’après ces données que la tendance au réchauffement connaît une pause et que cela indique même un léger refroidissement après 2000.

Figure 5a. Une interprétation des changements de la température moyenne globale de 1800 à 2012.
La température en ordonnée est pour l’échelle de référence ; voir le texte pour le détail. L’insertion au-dessus du cartouche jaune est une version détaillée des données du cartouche. Les données HadCRUT4 sont examinées par Morice et al. [16].


Dans le cartouche jaune, la variation entre 2000 et juin 2012 est appuyée par le trait bleu épais pour montrer que la tendance à la pause est un effet de l’oscillation multi-décennale. Au-dessus du cartouche jaune est montré le détail de ces données. En s’appuyant sur cette synthèse, on peut supposer que la pause actuelle au réchauffement est due au fait que l’oscillation multi-décennale a pris le pas sur l’augmentation quasi linéaire précédente (sortie du LIA). En réalité, ce type de tendance est similaire à celles qui ont eu lieu après 1880 et 1940, quand la température a décru jusques’en 1910 et 1970 respectivement (particulièrement à la lumière du fait que le CO2 a commencé à augmenter rapidement après 1946). On doit noter cependant que Levitus et al. [17] font état d’une augmentation continue du contenu thermique de l’océan après 2000, bien que le taux de croissance semble diminuer après 2004 ; d’un autre côté, les conclusions de Pielke [18] ne semblent pas montrer cette augmentation après 2000.

Figure 5b. Les données HADCRUT4 telles que montrées dans la figure 5a, avec le lissage en cinq points, mais pour l’intervalle 1980-2012 seulement.


La progression de température de 1975 à 2000, montrée par le trait rouge épais (ligne fondamentalement similaire à la ligne jaune de la Figure 1), est probablement composée à la base de la sortie du LIA, combinée avec la phase positive de l’oscillation multi-décennale [8]. Au contraire, le GICC considère l’élévation de température de 1975 à 2000 comme "très probablement" due à l’augmentation constatée des concentrations de gaz à effet de serre anthropiques [2]Se basant sur cette hypothèse, le GICC prédit une augmentation de température de +2°C à +4°C en 2100 [2], comme illustré à la Figure 5a par l’extension en pointillés de la ligne rouge épaisse, censée plus immédiatement se traduire par une augmentation de +0.2°C ou plus en 2012. Cependant, la pause (ou même la légère décroissance) de la température depuis 2000 indique une situation plus proche de celle qui a régné après 1880 et 1940.Il est donc fort probable que la progression quasi linéaire due à la sortie du LIA ait été temporairement surpassée par l’oscillation multi décennale, qui a atteint un pic positif autour de l’année 2000.En supposant que ces résultats obtenus par analyse statistique se prolongeront tout au long du 21e siècle, nous devons observer la ligne en pointillés de 2012 à 2100 comme l’extrapolation linéaire, en conjonction avec l’oscillation multi-décennale. L’élévation attendue de température due à la sortie du LIA reste de 0,5°C, bien que la contribution de l’oscillation multi-décennale dépende de sa phase (+0.2°C).

4. Conclusion

Il est probable que la progression quasi linéaire et l’oscillation multi-décennale sont toutes les deux des variations essentiellement naturelles. Ainsi, afin d’estimer les effets du CO2 sur les deux derniers siècles, il est important d’isoler ces composantes naturelles des variations climatiques des données réelles de température.

Source.

Remerciements
L’auteur tient à remercier le Dr. Gerhard Kramm pour ses explications, ainsi que pour avoir amélioré la Figure 5a et fourni la Figure 5b.

Références et Notes

1. Burroughs, W.J. Climate Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 2001, pp.298.
2. IPCC Climate Change 2007: The physical science basis. Contribution of Working Group I to the
Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S.,
Qin, D., Manning, M., Chen, Z., Marquis, M., Averyt, K. B., Tignor, M., Miller, H.L. (eds.)].
Cambridge University Press, New York, USA, 2007.
3. Wu, Z., Huang, N. E., Long, S. R., Peng, C.-H. On the trend, detrending, and variability of
nonlinear and nonstationary time series. Proceeding of National Academy of Sciences, USA,
2007, 104, 14889-14894.
4. Bryant, E. Climate Process & Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 1997, 91-
92, pp. 209.
5. Esper, J.; Cook, E.R., Schweingruber, F. H. Low frequency signals in long tree-ring
chronologies for reconstructing past temperature variability. Science 2002, 295, 2250-2253
6. Nussbaumer, S. U., Zumbühl, H. J., Steiner, D. Fluctuations of the “Mer de Glace” AD 1500-
2000; an interdisciplinary approach using new historical data and neural network simulations.
Zeitschrift für Gletscherkunde und Glazialgeologie 2007, 40, 183 pp.
7. Magnuson, J. J., Robertson, D. M., Benson, B. J., Wynne, R. H., Livingstone, D. M., Arai, T.,
Assel, R. A., Barry, R. G., V. Card, V., Kuusisto, E., Granin, N. G., Prowse, T. D., Stewart, K.
M., Vuglinski, V. S. Historical Trends in lake and river ice cover in the Northern Hemisphere.
Science 2000, 289, 1743-1746.
8. Akasofu, S. On the recovery from the Little Ice Age. Natutral Science 2010, 2, 1211-1224.
9. Jevrejeva, S., Moore, J. C., Grinsted, A., Woodworth, P. L. Recent global sea level acceleration
started over 200 years ago? Geophys. Res. Lett. 2008, 35, L08715, doi:10,1029/2008 GL033611.
10. National Research Council of the National Academies, 2006, Surface temperature
reconstructions for the last 2000 years (Summary figure), Washington, D.C., pp.145.
11. Hoyt, D. V., Schatten, K. H. The Role of the Sun in Climate Change. Oxford University Press,
New York, USA, 1997, pp. 279.
12. Muscheler, R., Joos, F., Beer, J., Müller, S. A., Vonmoos, M., Snowball, I. Solar activity during
the last 1000 yr inferred from radionuclide records. Quaternary Science Rev. 2007, 26, 82-97.
13. Schlesinger, E. E., Ramankutty, N. An oscillation in the globall climate system of period 65-70
years. Nature 1994, 367, 723-726.
14. Polyakov, I. V., Bahtt, U. S., Simmons, H. L., Walsh, D., Walsh, J. E., Zhang, X. Multidecadal
variability of North Atlantic temperature and salinity during the twenty century. J. Climate 2005,
18, 4562-4581.
15. NOAA: http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/
16. Morice, C. P., Kennedy, J. J., Rayner, N. A, Jones, P. D. Quantifying uncertainties in global and
regional temperature change using an ensemble of observational estimates: The HadCRUT4 data
set. J. Geophys. Res. 2012, 117, D08101, doi:10.1029/2011JD017187.
17. Levitus, S., Antonov, J. I., Boyer, T. P., Baranova, O. K., Garcia, H. E., Locarmini, R. A.,
Mishonov, A. V., Reagan, J. R., Seidov, D., Yarosh, E. S., Zweng, M. M. World ocean heat
content and thermosteric sea level change (0-222m), 1955-2010. Geophys. Res. Lett. 2012, 39,
L10603, doi:10. 1029/2012GL051106.
18. Pielke, R. A. Sr., A broader view of the role of humans in the climate system, Physics Today
2008, 61, 54-55.

© 2013 by the authors; licensee MDPI, Basel, Switzerland. This article is an open access article distributed under the terms and conditions of the Creative Commons Attribution license (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).

599 Comments     Poster votre commentaire »

451.  Eloi | 17/02/2014 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

Bob (#407), phi (#411),

Je vous fais confiance, je voudrais bien vous croire, mais je suis désolé, ne sais toujours pas comment résoudre un problème physique incluant des b-radiations. Si vous permettez, considérons la situation suivante :
* on place une plaque corps noir de 1 mx1 m en apesanteur dans le vide face au soleil, au niveau de l’orbite de la Terre. Sa température d’équilibre radiatif par rayonnement thermique par sa face à l’ombre conduit à une température d’environ 130°C.
* considérons un cube de 1mx1mx1m rempli de CO2 sous 10 bars, constitué d’un matériau totalement transparent à l’essentiel du spectre thermique de la plaque. Dans du CO2 sous 10 bars, la concentration moléculaire est de 2.4e25 m-3, ce qui donne un libre parcours moyen du photon 15 µm de 8 µm : autant dire que notre cube est un parfait isolant dans cette bande.
* Le cube est placé parallèlement à la plaque, à une distance disons de 1 mm, toujours dans le vide : ==> pas de conduction plaque/cube, de transfert de chaleur sensible
* on rappelle qu’on est en apesanteur : pas de convection.

Les questions sont alors :
* quelle est la température de la plaque ?
* quelle est la température (ou son gradient) dans le cube ?
* quelle est la valeur de la perte de flux de refroidissement à retrancher ?

Peut-être la NASA pourrait-elle réaliser l’expérience, non smile

452.  Eloi | 17/02/2014 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

Eloi (#451),

Il faut bien précisé : le cube est placé sur la face à l’ombre de la plaque (face refroidissante)

453.  Eloi | 17/02/2014 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

Eloi (#451),

Il faut bien préciser : le cube est placé sur la face à l’ombre de la plaque (face refroidissante)

454.  Le chti | 17/02/2014 @ 19:48 Répondre à ce commentaire

Nicias,

On en sait rien. Le CO2 baisse lorsque la température baisse, pour quantifier c’est une autre affaire.

Non, la température baisse quand le CO2 baisse (même si au départ ça peut être le contraire).

En tout cas rien à voir avec le réchauffement actuel où c’est clairement le CO2, plus quelques gaz dont certains n’existent pas à l’état naturel, qui est majoritairement responsable.

455.  Bernnard | 17/02/2014 @ 20:07 Répondre à ce commentaire

Le chti (#454),
Une lumière!

c’est clairement

456.  Le chti | 17/02/2014 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Eloi (#451),

Je ne comprends pas le but de votre question, votre machintruc est sensé démontrer quoi ?

457.  Eloi | 17/02/2014 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

Le chti (#456), je sais que vous ne comprenez rien aux renvois du forum, mais ce n’est pas à vous que je cause.

Vous étiez pas sensé m’amener quelques perles de compréhension pure concernant la Terre boule-de-neige ?

458.  Nicias | 17/02/2014 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

Eloi (#453),

le cube est placé sur la face à l’ombre de la plaque (face refroidissante)

Je ne comprend pas bien le modèle ici. Si c’est un corps noir (ou quelque chose qui y ressemble sans être une cavité), il n’y a qu’une face qui a une température positive et ce n’est pas la face à l’hombre. Si la face à l’hombre est chauffée par conduction, alors les deux faces, à l’hombre et éclairées se refroidissent.
L’intéret de la face à l’hombre, je suppose, est de supprimer, la partie du rayonnement solaire absorbée par le cube ce qui doit tout de même simplifier les calculs.

459.  The Fritz | 17/02/2014 @ 21:25 Répondre à ce commentaire

Le chti (#454),
Non, la température baisse quand le CO2 baisse (même si au départ ça peut être le contraire).
————————————
Ca c’est une citation tirée de votre post; ci-dessous vient mon commentaire concernant cette citation
——————————–
En fait , cela peut-être tout et son contraire, avant , pendant , après ; un coup c’est corrélé positivement , un coup négativement , un coup cela n’est pas , ou avec un retard (comme pour les glaciations) ou une avance (comme pour les saisons ) ; moi, ce qui me désole , c’est que depuis 16 ans que le GIEC existe , on n’a pas progressé d’un iota

460.  Nicias | 17/02/2014 @ 21:35 Répondre à ce commentaire

The Fritz (#459),

Non pas 16 ans, le GIEC n’a pas été créé au début de la pause, ce qui serait drôle. Son premier rapport doit dater de 90 ou 91.

______

Le Chti comprend mal la physique mais aussi le français :
Le CO2 baisse lorsque la température baisse (moi) n’implique pas de lien de cause à effet ; et signifie la même chose que la température baisse quand le CO2 baisse (le Chti).

Ceci dit c’est pas un Robert comme sur le lien de Huet fournit par Phi. Il s’est rétracté au moins une fois, ce que 90% des gens de ne savent pas faire sur des sites internet.

461.  Le chti | 17/02/2014 @ 22:04 Répondre à ce commentaire

Nicias (#460),

Nicias, parce que vous vous comprenez la physique 😈

Le CO2 baisse lorsque la température baisse (moi) n’implique pas de lien de cause à effet ; et signifie la même chose que la température baisse quand le CO2 baisse (le Chti).

Bah non, ça ne signifie pas la même chose surtout dans le jargon scientifique.

A part ça je n’ai aucune honte à me rétracter si je me trompe ce qui ne semble pas être votre cas….

http://sciences.blogs.liberati.....1998-.html

462.  joletaxi | 17/02/2014 @ 22:22 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#408),

hum hum, ce n’est pas aussi simple

http://www.drroyspencer.com/20.....t-results/« >

http://www.drroyspencer.com/20.....nt-part-i/« >

si l’on ne considère que le bilan radiatif, il est bien certain que les IR venant du sol vont être absorbés par la feuille de verre, dont la face intérieure va s’échauffer(comme il s’agit d’un solide, il existe bien un différentiel de t° entre face interne et externe)
Si on reprend l’exemple du tube ,on devrait avoir une face interne de t° plus élevée que la source et donc un réchauffement.

Encore une fois, je ne suis nullement persuadé par contre que 0.04 ppm de CO2 vont s’échauffer, ni réchauffer l’air environnent?

Autre chose, une élévation de t° de l’atmosphère, sachant que la pression dépend de la gravité, implique une augmentation de volume.
C’est d’ailleurs ce qui s’observe , la troposphère n’a pas une hauteur invariable, et donc sa surface d’émission varie également?

Je vais relire les commentaires sur ces 2 articles pour tenter de ma faire une idée.

463.  williams | 17/02/2014 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#425),

Cher William, pour accéder à une documentation que je pense pertinente sur les moyennes de températures à la surface des planètes telluriques, il faut aller ici :
http://dropcanvas.com/00rhf
Dans l’article réfutation de l’effet de serre pour les nuls, j’ai rassemblé quelques références auxquelles se reporter. Les publications comme celle de Hermalyn qui sont maintenant introuvables sur le net ont été incluses en pdf.

Michel dans les messages que j’ai posté je ne parlais pas de l’influence qu’à le CO2 sur l’évolution du climat tel comme on en en parle principalement dans les fichiers PDF de votre lien.

Donc attention vous passez de l’effet du Co2 sur l’évolution du climat alors que je parlais sur l’effet que le CO2 et plein d’autres gaz etc qu’ils ont en moyenne sur la température sur Terresans aller jusqu’à sur l’évolution de la température . Donc ne changer pas de conversation.

The Fritz (#430),

En moyenne sur la Lune il fait environ -30°C …………..;;
Puis si sur Terre il ne fait pas en moyenne -23°C comme c’est en moyenne le cas sur la Lune………….
——————
Williams , faut être plus clair ; c’est -30 ou -23°C ? ou peut-être -18°C comme donné par la loi de Stéfan

Oui Fritz je me suis juste trompé dans une des valeurs et je voulais dire -30°C comme (120-180)/2=-30°C Puis ces valeurs sont à quelques degrés près c’est pour cela que j’ai dis « environs« .

De toute façon que ce soit -30 ou -23 ou -18°C ceci va dans le même sens suite à ce que je disais, c’est à dire que si la température sur Terre n’est pas comme celle de la Lune c’est à cause de toute l’atmosphère qui nous entoure (Effet de serre et tout le reste (ozone…)) puis des océans qu’il y a sur Terre et voir son activité alors que Lune est un astre mort sans rien de tout ceci.

Williams

464.  Cdt Michel e.r. | 18/02/2014 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

Eloi (#453),

En tout cas rien à voir avec le réchauffement actuel où c’est clairement le CO2, plus quelques gaz dont certains n’existent pas à l’état naturel, qui est majoritairement responsable.

Je m’étonne que personne n’ait demandé au chti de préciser quels sont ces quelques gaz qui n’existent pas à l’état naturel.

465.  Cdt Michel e.r. | 18/02/2014 @ 0:47 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#464),

Dans mon message précédent, la citation est de Le chti (#454) et non d’Eloi, bien entendu.

466.  Nicias | 18/02/2014 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Le chti (#461),

Nicias, parce que vous vous comprenez la physique

La physique est un domaine qui m’est étranger, mais si je lis (Wikipédia) :

En thermodynamique, une transformation est dite adiabatique (du grec adiabatos, « qui ne peut être traversé ») si elle est effectuée sans qu’aucun transfert thermique n’intervienne entre le système étudié et le milieu extérieur

Je comprend que les GES ont un effet sur le gradient adiabatique car les radiations impliquent une perte de chaleur ; et ceci avant vous car j’ai étudié la chose depuis plus longtemps que vous (plusieurs années d’errements et d’ânerie proférées et je compte bien récidiver).

Bah non, ça ne signifie pas la même chose surtout dans le jargon scientifique.

Tu redeviens obtus. Il n’y a pas ici de jargon scientifique. Une science peut avoir son propre vocabulaire or c’est un problème de grammaire et de logique.

ce qui ne semble pas être votre cas

Je n’ai a priori rien a rétracter sur ce fil. SI tu as quelque-chose à redire de mes propos, fait ce que l’on t’as reproché ici, dans la lettre et dans l’esprit :
Cite le passage exact avec une référence (lien). Il y a 180 commentaires à l’article de Huet, comment veux-tu que je sache à quoi tu fais allusion. Si tu peux faire des progrès en physique, tu peux aussi apprendre à n’être plus un troll.

467.  Nicias | 18/02/2014 @ 11:44 Répondre à ce commentaire

cf (#444),

j’avais pas vu que phi se plaçait “le cas extrême où la température de surface ne bougerait pas “. Si on ne se place pas dans ce cas, le gradient varie. Si on se place dans ce cas, il ne varie pas en 1ere approx mais en fait il varie un peu, de même que les autres variables météo.

Oui, pour tenter d’éclaircir les choses pour tous ceux qui suivent :


C’est de Legras.

468.  Le chti | 18/02/2014 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Nicias,

Les GES n’ont pas d’influence sur le gradient adiabatique que l’atmosphère soit sèche ou humide le gradient reste le même cad 1°/100m (sèche) ou 0.6°/100m (humide) l’ajout de GES ne modifie pas ce gradient.

Il pleut quand il y a des nuages ne veut pas dire quand il y a des nuages il pleut.

Pour la citation au blog de Huet je parlais de votre attitude face à Puytre.

De toutes façons il y belle lurette que j’ai remarqué que vous avez toujours raison….

Pour l’ex commandant

http://fr.wikipedia.org/wiki/G.....t_de_serre

469.  Nicias | 18/02/2014 @ 18:14 Répondre à ce commentaire

Le chti (#468),

Le gradient adiabatique est ce qu’il est et ne peut pas changer. Ce n’est pas le problème. Le gradient adiabatique existe parce-que la troposphère est opaque. Dans les autres partie de l’atmosphère le gradient n’est pas adiabatique parce-que, entre autre, il n’y a pas assez de GES.
Sur le premier graphique plus haut, Legras indique que le doublement du CO2 augmente la hauteur de la troposphère de 150m, on a donc 150m de plus de gradient adiabatique à cause des GES.


Il pleut quand il y a des nuages ne veut pas dire quand il y a des nuages il pleut.

« En Israel, on lit de droite à gauche » disait Golda Meir*. C’est sans doute pour cela qu’il pleut moins au moyen orient.
Il est bon pour la clarté d’un propos de dire les choses dans l’ordre. Ce n’est pas pour cela que le sens de causalité des choses change.

*A Kissinger qui lui expliquait qu’il était américain puis juif.

470.  Le chti | 18/02/2014 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Nicias,

Le gradient adiabatique existe parce-que la troposphère est opaque.

Non le gradient adiabatique existe à cause de la pression atmosphérique et uniquement à cause de ça. Quand vous comprimez un gaz il chauffe, quand vous le détendez il refroidit (ce qui peut poser un problème aux plongeurs), présence de GES ou non. Le soleil (comme toutes les étoiles) a une température interne de plusieurs millions de degré uniquement à cause de l’énorme pression qui y règne.

Au passage j’ai lu votre dialogue avec Puytre et Robert, les deux ont raison et vous confondez rythme de progression avec quantité (votre figure sur le rapport de l’OMM).

471.  Le chti | 18/02/2014 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

L’intéret de la face à l’hombre

Olé, Toro laugh

472.  Nicias | 18/02/2014 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Le chti (#470),

Je lâche l’affaire sur la physique avec vous d’autant que vous en êtes à nier l’existence de réactions nucléaires dans une étoile.

Puytre me reproche « d’embrouiller son message » de scientiviste pas de confondre variation et niveau absolu. Vous ne savez même pas lire la légende d’un graphique ou traduire CO2 growth rate.

473.  Le chti | 18/02/2014 @ 20:14 Répondre à ce commentaire

Nicias,

Je lâche l’affaire sur la physique avec vous d’autant que vous en êtes à nier l’existence de réactions nucléaires dans une étoile.

Ne venez surtout pas parler de physique, vous n’ entravez que pouic..
Pour votre information les réactions nucléaires qui on lieu dans une étoile sont dues à l’extrème température (il y en à qui travaillent sur la fusion et qui pourraient vous en dire deux mots) laquelle extrême températures est due à une pression formidable. C’est tout bête mais c’est comme ça.

474.  Le chti | 18/02/2014 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

Nicias,

Comment traduisez vous CO2 grow rate ?

475.  cf | 18/02/2014 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

Nicias (#469), Le chti (#468),

Le gradient adiabatique sec dépend de la pression c’est la. Le gradient adiabatique humide dépend aussi de la quantité de vapeur d’eau saturante qui elle dépend de la température. Donc il change pour un réchauffement (un peu mais suffisamment pour impacter le bilan radiatif – rétroaction négative).

Le gradient de T est le résultat de l’équilibre radiatif-convectif. Les GES jouent, mais pas directement: il jouent sur l’amplitude de la température donc sur la quantité de vapeur saturante donc sur l’adiabatique humide.

476.  nobody | 18/02/2014 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

cf (#475),

Le gradient adiabatique sec dépend de la pression c’est la. Le gradient adiabatique humide dépend aussi de la quantité de vapeur d’eau saturante qui elle dépend de la température. Donc il change pour un réchauffement
Le gradient de T est le résultat de l’équilibre radiatif -convectif

Ca c’est correct.
Le Chti par contre, comme d’hab, n’étale que son ignorance.

477.  cf | 18/02/2014 @ 21:30 Répondre à ce commentaire

nobody (#476),

Marrant que vous disiez ça. Ses commentaires à ce sujet étaient juste incomplets.
Alors que votre copain Nicias (#469) avait quasiment tout faux…

478.  scaletrans | 18/02/2014 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

On voit en tous cas que les deux thuriféraires du RCA, rompus à l’art de dévier la conversation pour lancer des polémiques sur des non sujets.

479.  scaletrans | 18/02/2014 @ 21:42 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#478),
Bon, après relecture, il manque un verbe mais je pense que tout le monde a compris l’idée générale…

480.  Cdt Michel e.r. | 18/02/2014 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Le chti (#468),

Pour l’ex commandant

Visiblement, à la Navale, on ne vous a pas appris les belles manières.
Apprenez, jeune officier, que je ne suis pas ex commandant, mais commandant en retraite (Cdt e.r.).
Mon grade étant largement supérieur au vôtre, m'appeler ex commandant est une manque de respect manifeste. Cela ne vous honore pas.

Quant à votre réponse, en me donnant un lien vers Wikipédia, elle prouve, si cela était encore nécessaire, que vous n'êtes qu'un […]. Vous lire est vraiment une perte de temps.

481.  Bernnard | 18/02/2014 @ 23:03 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#479),

…pour lancer des polémiques sur des non sujets.

….ou tout l’art d’emmêler à l’infini ce qui est simple à comprendre!

482.  nobody | 18/02/2014 @ 23:05 Répondre à ce commentaire

cf (#477),

Ses commentaires à ce sujet étaient juste incomplets.

Bah non, ce qu’il a dit était simplement faux:
le gradient adiabatique existe à cause de la pression atmosphérique et uniquement à cause de ça
On ne peut pas faire plus faux comme affirmation.

Et ce n’est pas parce que d’autres disent aussi des choses fausses, que cela rend les affirmations du Chti moins idiotes… (et dans son cas, c’est systématique).

483.  Le chti | 18/02/2014 @ 23:57 Répondre à ce commentaire

Nobody,

Spécialement pour vous :

http://www.techno-science.net/.....ition=3406

Si vous voulez démontrer que c’est faux, on attend de vous lire…

484.  The Fritz | 19/02/2014 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

Le chti (#483),
Le chti , le gradient adiabatique on s’en fout , l’atmosphère n’est ni un gaz parfait , ni un corps noir ; se réfugier derrière ces notions pour parler de climato , c’est ignorer le problème
Allez , circulez

485.  Le chti | 19/02/2014 @ 14:09 Répondre à ce commentaire

En fait si on veut être pointilleux, le gradient adiabatique est toujours sec, le gradient humide s’appelle pseudo adiabatique, et la modification du gradient adiabatique par la vapeur d’eau est plus un problème de chaleur latente que d’échange radiatif.

486.  phi | 19/02/2014 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

Le chti (#485),
Il n’y a par définition pas de phénomènes radiatifs dans un processus adiabatique sec ou humide car ceux-ci impliquent des échanges d’énergie. Un processus adiabatique n’est qu’un modèle théorique. Le profil des températures dans la troposphère n’est pas adiabatique. Dans la basse troposphère, l’ajout de GES tend à limiter l’efficacité des transferts radiatifs et donc rapproche le gradient du gradient adiabatique. Contrairement à ce qu’affirmait cf, il y a donc bien un effet directe des GES sur le gradient thermique.

487.  Le chti | 19/02/2014 @ 17:45 Répondre à ce commentaire

phi,

il y a donc bien un effet directe des GES sur le gradient thermique

Non, et surtout pas du CO2. L’influence de la vapeur d’eau se fait au travers de la convection/chaleur latente.

488.  phi | 19/02/2014 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

Le chti (#487),
Je ne parle pas de la répartition entre adiabatique sèche et humide. L’effet directe des GES sur le gradient est une évidence thermodynamique. Le refroidissement de l’atmosphère par les GES est le principe à la base de l’effet de serre atmosphérique; effet qui est le résultat de la distance mise entre le lieu moyen de radiation dans l’espace et la surface (donc par un gradient). Là où ce refroidissement directe se produit, et c’est sur toute la colonne, la condition adiabatique n’est pas remplie et le gradient s’écarte du gradient adiabatique. Modifier les conditions des pertes directes par ajout de GES a donc comme effet premier une altération du gradient thermique.

489.  Bob | 19/02/2014 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

phi (#488),
Oui. Et tout cela est expliqué avec quelques détails par Lindzen dans l’article que j’ai cité plus haut.

490.  phi | 19/02/2014 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

Bob (#489),
Malheureusement Lindzen n’a pas la place qui devrait lui revenir. C’est proprement sidérant que « le 95 % des scientifiques et blablabla » ne comprenne pas ces principes. Même beaucoup de physiciens septiques acceptent sans broncher les ridicules concepts officiels, et ça, c’est vraiment une énigme pour moi.

491.  nobody | 19/02/2014 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

Le chti (#483),

Si vous voulez démontrer que c’est faux

Pas la peine, cf l'a déjà fait.
Vous êtes juste trop […] pour vous en rendre compte.

492.  Bob | 19/02/2014 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

phi (#490),
Les physiciens ne se soucient pas de se quereller avec leurs collègues climatologues. D’autant plus qu’ils n’ont pas le temps de se plonger dans ces arcanes.
« Publish or perish », le nez sur le guidon, telle est leur devise. Ils préfèrent ne pas s’en mêler…même si certains n’en pensent pas moins.
Et puis, il y a la connotation politique toujours présente dans les labos.

Gervais a parlé juste quand il est parti en retraite. ça en dit long.

493.  Nicias | 19/02/2014 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

Le chti (#473),

Pour votre information les réactions nucléaires qui on lieu dans une étoile sont dues à l’extrème température

Toujours votre sens incroyable des relations de causalité.
La physique m’est étrangère mais pas l’astrophysique. Vous mélangez tout.
Une masse de gaz commence par s’effondrer sur elle même à cause de la gravité. Le gaz compressé par la gravité chauffe. Dès que la température est suffisante les réactions nucléaires s’enclenchent et l’étoile nait. A ce point le mouvement s’inverse et l’étoile se dilate (faiblement car elle est de plus en plus chaude, le rayonnement à augmenté de 4% selon le GISS en 600millions d’années pour en revenir à la putative terre boule de neige) ; la baisse de pression refroidit les gaz. La source d’énergie d’une étoile est uniquement les réactions nucléaires.
La pression n’est pas une source d’énergie.

nobody (#482),

Et ce n’est pas parce que d’autres disent aussi des choses fausses

Si ça m’est destiné et que j’ai dit des choses fausses, j’aimerai qu’on me dise lesquelles pour apprendre.

494.  Le chti | 19/02/2014 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

Nobody

Apprenez à lire…

Nicias,

Une masse de gaz commence par s’effondrer sur elle même à cause de la gravité

Vous ne vous y connaissez pas plus en astrophysique, le résultat de de phénomène s’appelle la pression.

http://acces.ens-lyon.fr/clea/.....113_01.pdf

Quand je pense que vous vous permettez de critiquer le travail des scientifiques du GIEC c’est à mourir de rire.

495.  Laurent Berthod | 20/02/2014 @ 0:04 Répondre à ce commentaire

Le chti (#494),

Quand je pense que vous vous permettez de critiquer le travail des scientifiques du GIEC c’est à mourir de rire.

Ah, bon ! Les « scientifiques du Giec », c’est quoi ce truc ? C’est un institut de recherche le Giec ? Il salarie des chercheurs le Giec, ce machin purement politique et scientifiquement informe. Il a publié des résultats de recherche, le Giec ? Dans quelle revue, svp ? ça se saurait. Le chti est nul et non avenu.

496.  nobody | 20/02/2014 @ 0:12 Répondre à ce commentaire

Nicias (#493),
Cela ne vous était pas destiné en particulier. Et il n’est pas vraiment nécessaire d’épiloguer. Comme vous avez pu le remarquer, cela fait longtemps que je n’interviens plus ici.
Et d’ailleurs ma dernière intervention était tout à fait inutile, le chti étant connu comme totalement […] depuis longtemps. C’était juste amusant, en passant par hasard, de voir cf dire pour une fois quelque chose d’intelligent (j’ai mis les barre de censure moi-même, cela t’évitera du boulot).

Je retourne dans ma caverne, de toute façon le carbocentrisme est en train de s’effondrer petit à petit, les arguments spécieux sont tellement étirés qu’on voit au travers, les vestes se retournent, il ne reste plus que quelques fanatiques coté pseudo-science, les médias et les politiques coté société, qui comme d’habitude seront les derniers à comprendre de qui se passe.
Tchao 😉

497.  jdrien | 20/02/2014 @ 10:44 Répondre à ce commentaire

Le chti (#494), vous tchipotez, la pression n’est que le résultat de la gravité (voir page 4 de votre lien)

498.  Bob | 20/02/2014 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

nobody (#496),

carbocentrisme est en train de s’effondrer petit à petit, les arguments spécieux sont tellement étirés qu’on voit au travers, les vestes se retournent, il ne reste plus que quelques fanatiques coté pseudo-science, les médias et les politiques coté société, qui comme d’habitude seront les derniers à comprendre de qui se passe.

+1 . C’est exactement mon point de vue.

499.  Nicias | 20/02/2014 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

nobody (#496),

Je censure par principe; on attaque les arguments, pas l’homme. Je n’ai pas été choqué smile

Et ce n’est pas parce que d’autres disent aussi des choses fausses, que cela rend les affirmations du Chti moins idiotes…

Cela ne m’était pas destiné en particulier mais destiné quand même. Je suis encore plus ennuyé qu’avant.

Le chti (#494),

Vous ne vous y connaissez pas plus en astrophysique, le résultat de de phénomène s’appelle la pression.

Ton résultat ne chauffe rien du tout. C’est la compression qui chauffe une protoétoile. Le soleil n’en est plus une depuis 4,5 milliards d’années.

Ton papier dit ceci :
La première chose à vérifier est que la température intérieure d’une étoile est assez élevée pour permettre la fusion nucléaire des noyaux d’hydrogène. Vous vous rappelez en effet que c’est la seule source d’énergie capable d’expliquer la longévité d’une étoile.

Seule source d’énergie veut dire que si tu la supprime, ton étoile se refroidit.
Ils calculent ensuite la température à partir de cette formule : P=kρT/µ ou P est la pression et T la température. Car la pression dépend de la température. Pour faire leur calcul ils inversent cette fonction et tu en conclues probablement que le sens de causalité est inversé lui aussi. C’est un cours élémentaire mais tu ne le comprend pas.

500.  Nicias | 20/02/2014 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

jdrien (#497),
La pression est le résultat de deux forces opposés dans une étoile: la gravité qui comprime et la dilatation thermique due aux réactions nucléaires.

Donc le cylindre est attiré vers le centre par une force gravitationnelle : […]
L’étoile étant stable, cela signifie que les deux forces antagonistes sont égales en module.

Dans le papier du Chti.