El niño et Marcel Leroux


LA DYNAMIQUE DE L’ESPACE PACIFIQUE-EL NIÑO

L’intensification de la circulation boréale se manifeste aussi dans le Pacifique nord et se propage vers le sud dans la zone tropicale, en participant de manière déterminante aux « événements el niño ».

La dynamique aérologique de l’espace du Pacifique nord

Dans l’espace du Pacifique nord, de l’Asie jusqu’à la côte occidentale de l’Amérique du Nord au pied des Rocheuses (fig. 17) on observe au cours des dernières décennies :

— Un refroidissement de l’air et de l’eau sur la trajectoire des AMP. La Chine a connu « un réchauffement qui a culminé dans les années 1940 » et ensuite un refroidissement après cette date (Bradley et al., 1987 ; Zhang et Crowley, 1989). Les températures hivernales de 1960 à 1986 montrent une tendance au refroidissement dans le sud-est de la Chine (Xu Qun, 1989, in WMO/CMS, 1990). Le déficit thermique est très marqué au dessus de la partie ouest de l’océan au débouché des AMP venant de l’Asie, jusqu’à -1,5° C entre 1947 et 1986 (Jones, 1990), l’été 1993 ayant été le plus froid depuis un siècle sur le japon et la Corée (WMO, 1995). La baisse est encore supérieure à 1° C pour les températures marines entre 1971 et 1987, et de l’ordre de 0,75° C pour la température de l’air dans la décennie 1977-86 (Folland et al., 1990).

• Un réchauffement le long de la côte ouest des Etats-Unis (Morgan et Pocklington, 1995), notamment en Alaska qui enregistre « la plus forte hausse des températures de surface de l’hémisphère nord » (Trenberth, 1991), la décennie 1977-86 enregistrant une hausse supérieure à 1,5° C.

• Une hausse des pressions sur la trajectoire de l’air froid, Trenberth (1990) observant que « davantage d’air plus froid migre vers le sud sur le Pacifique nord ». Inversement la dépression dite « des Aléoutiennes » est plus étendue et plus creusée, en été de 2 hPa, et en hiver « de manière remarquable de 9 hPa » entre 1961 et 1988 (Flohn et al, 1990 ; Trenberth, 1992).

Cette évolution est la résultante de l’intensification des échanges méridiens d’air et d’énergie impulsés par les AMP issus de l’Asie ou descendus par le détroit de Behring. L’Alaska offre une illustration éloquente de cette dynamique : la disposition du relief protège le littoral méridional de toute invasion directe par un AMP arctique. La canalisation de la remontée accrue d’air chaud vers le nord entre, d’une part la face avant des AMP pacifiques renforcés qui se rapprochent du continent, et d’autre part l’alignement méridien des Rocheuses, expliquent aisément la forte élévation des températures, l’abondance des précipitations et la baisse de la pression.

Le « phénomène el niño »

Le phénomène el niño est un sujet à la mode, à tel point qu’il est parfois considéré comme le responsable du climat mondial… Depuis l’épisode de 1972-73, et surtout celui de 1982-83 estimé comme ayant été « le niño du siècle », les événements el niño sont jugés responsables des désordres climatiques, pas seulement dans le Pacifique sud, mais par « les modifications de la circulation générale… sur l’ensemble des tropiques, et même sur le climat des latitudes tempérées » (Desbois, 1983). Il semble que les effets se font encore sentir jusqu’à l’Antarctique et surtout l’Arctique où l’étendue de la glace de mer aurait reflété ces événements (Gloersen, 1995).

Le phénomène el niño, dont l’inverse est parfois appelé la niña (c’est-à-dire une situation normale), associé à l’oscillation australe, OA (ou Southern oscillation : SO, décrite par Walker, 1924) est devenu ENSO (dans sa formulation anglaise) ou ENOA. L’OA est la variation de la pression au niveau de la mer entre les deux façades du Pacifique tropical : « en termes généraux, quand la pression est élevée dans l’Océan Pacifique, elle tend à être basse dans l’Océan Indien de l’Afrique à l’Australie » (Walker et Bliss, 1932). L’OA est exprimée par la différence de pression entre Tahiti, îles de la Société (ou l’île Rapa, ou l’île de Pâques) d’une part, et Darwin, nord de l’Australie (ou Jakarta, Indonésie) d’autre part. Lorsque la pression est élevée à Tahiti, mais basse à Darwin (indice de l’OA, iOA, élevé), la température de surface de l’Océan Pacifique central au voisinage de l’équateur est basse (épisode froid, ou anti-niño), mais à l’inverse quand la différence de pression devient minimale (iOA faible) on observe une anomalie thermique superficielle chaude connue sous le nom d’el niño.

Le phénomène el niño est connu depuis des siècles (Enfield, 1989), mais « les causes de l’Oscillation Australe ne sont pas très bien comprises » (Hastenrath, 1991). L’amplification par les médias ne facilite pas la compréhension, mais charge plutôt l’ENSO (ENOA), parce que le phénomène n’est toujours pas expliqué, d’un caractère mystérieux (mais aussi de responsabilités qu’il ne peut pas avoir). C’est sans doute, avec le caractère essentiellement statistique des analyses, ce qui lui a permis d’être souvent considéré comme la cause des anomalies climatiques à la surface du globe. Il est donc nécessaire de se garder de tout sensationnalisme, pour en examiner sous l’angle de la dynamique les composantes aérologiques et océanographiques.

Les composantes d’el niño dans le Pacifique oriental

Le long des côtes du Chili, du Pérou et de l’Équateur l’alizé maritime, en écartant l’eau de surface du rivage, provoque un vide relatif et la remontée d’eaux venant d’une profondeur de 100 à 200 mètres (upwelling). Ces eaux fournissent de grandes quantités d’éléments nutritifs, en se réchauffant libèrent progressivement du gaz carbonique (sachant que le taux de CO2 est plus élevé dans les eaux froides), et entretiennent une riche prairie planctonique qui attire les poissons, les oiseaux et les pêcheurs. Tous les ans « un faible courant côtier, à l’époque de Noël, s’écoule en direction du sud » (Wyrtki, 1979) jusqu’au nord du Pérou et se retire en avril. Episodiquement, à intervalles irréguliers, le courant d’el niño est plus fort et descend davantage vers le sud. Les eaux fraîches sont alors remplacées par des eaux chaudes, les poissons disparaissent, les oiseaux (fournisseurs du précieux guano) meurent, et les filets des pêcheurs reviennent vides. Dans le même temps de fortes précipitations, parfois diluviennes, tombent sur les régions littorales de l’Equateur et du nord du Pérou et sur les îles Galapagos, régions habituellement peu ou non pluvieuses. Traditionnellement, d’un point de vue agricole, une année avec niño était ainsi considérée comme une année d’abondance (año de abundancia). Le développement de la pêche industrielle et son importance dans l’économie du Pérou a fait qu’aujourd’hui un el niño fort est au contraire considéré comme une catastrophe, l’accent étant par ailleurs mis sur les aspects négatifs, sur les inondations locales plutôt que sur l’amélioration pluviométrique générale.

En situation normale d’hiver boréal (fig. 109), les alizés nord et sud poussent vers l’ouest le courant de Californie qui devient nord-équatorial (CNE) et le courant du Pérou (ou de Humboldt) qui devient sud-équatorial (CSE). Le vide relatif est compensé par le contre-courant équatorial (CCE) qui revient vers l’est sous la zone de calmes liée à l’EMV. Ainsi l’isthme américain est baigné par des eaux chaudes, entre deux courants froids. Une telle configuration océanique s’observe dans l’Atlantique où le CCE devient le courant de Guinée. La structure de l’EM est très proche d’un EMV et déverse des précipitations abondantes à proximité de l’équateur, supérieures à 6 mètres par an à Buenaventura (Colombie) vers 4° N. Mais ses largesses pluviométriques déclinent rapidement en direction du sud au fur et à mesure que s’impose l’inversion d’alizé austral. À Quito (2 818 m), qui se trouve au niveau (et même au-dessus) des formations nuageuses des couches moyennes, l’EMV passe (en direction du sud) en octobre-novembre, et repasse ensuite (vers le nord) en avril. La forte pluviosité à Quayaquil en janvier marque le passage de l’EMV, le fléchissement des pluies de février traduit la poursuite (légère) du glissement vers le sud, et le maximum de mars témoigne du retour de l’EMV vers le nord. En hiver austral la remontée vers le nord de l’EMV pénalise Quayaquil, le littoral étant alors surmonté par l’inversion stérilisante de l’alizé austral. Sous l’inversion d’alizé, Lobitos (Pérou) à 4° S ne reçoit déjà plus que 51 mm par an, et Chiclayo vers 7° S seulement 30 mm. Entre 4° N et 4° S les hauteurs annuelles de pluies passent ainsi de plus de 6 000 mm à 50 mm, et le gradient de décroissance est donc de l’ordre de 750 mm par degré de latitude ! Un tel gradient montre, comme le saut pluviométrique mensuel remarquable à Gayaquil de décembre à janvier (200 mm), qu’il suffit ici pour provoquer de très fortes modifications du champ pluviométrique en passant de la non-pluviosité aux pluies diluviennes, d’un très faible déplacement de l’EMV.


79 réponses à “El niño et Marcel Leroux”

  1. Abitbol (#50),

    Désolé les signes plus grands plus petits ne passent pas

    Les caractères « plus petit » et « plus grand » sont interprétés par WordPress comme des balises HTML.

    Pour les insérer dans vos messages utilisez & lt; et & gt; sans l’espace après le &.
    Cela a été dit dans le fil Aide technique.

  2. La « communauté scientifique », beaucoup en font partie ici…

  3. Mano (#45), Justement est-ce un hasard si des gens competents come Morner ont ete ecarte du GIEC? Pourquoi croyez-vous que des assistants de seconde zone comme Mann ont ete bombarde professeurs?

    Pour la senilite chez les Rocard, elle a du frapper de bonne heure chez le fils…

  4. Mano (#37),
    De quoi avez vous traité le site de TDF ? Je demande exceptionnellement de ne pas censuré la réponse de Mano qui a l’air d’être un individu sincère

  5. the fritz (#56),
    Voyons, The Fritz, on ne censure pas ici. Sauf quand les limites de la charte sont (largement) dépassées.
    Quant à Mano « sincère », vous êtes très perspicace.

  6. Bob (#57),
    Au fait , Bob , avez vous réfléchit à la teneur atmosphérique en CO2 lorsque le phénomène naturel s’est mis en route
    —————————

    Bob (#239), joletaxi (#238),
    http://www.drroyspencer.com/20…../#comments
    Comme dit Frank, on se demande quel phénomène naturel s’est mis à cracher du CO2 en même temps que l’homme s’est mis à brûler du Carbone fossile; ou alors on peut se poser la question autrement; quel était donc le taux de CO2 atmosphérique il y 500 ans si ce phénomène naturel fonctionne depuis 500 ans

  7. Bien, si j’ai compris correctement la plupart des gens ici sont des scientifiques.

    D’ailleurs j’ai apprécié la démonstration magistrale d’Abitbol, je dois reconnaître qu’il maîtrise parfaitement son sujet.

    Je ne ferais l’injure à personne, surtout pas à Murps, de vous expliquer ce qu’est une démarche scientifique et notamment le processus de peer review appelé en bon français évaluation par les pairs.

    Vous n’aurez je pense aucune difficulté à me montrer les nombreux travaux que vous avez soumis afin de réfuter les conclusions des scientifiques du GIEC.

    Je n’en demande pas davantage.

    Quant au site TDF, pour répondre à the fritz, qui apparemment est le modérateur de Skyfall, et que je remercie au passage de me laisser m’exprimer sans (trop) me censurer, j’ai employé un adjectif qui convient quand on pense comme moi que le scepticisme est une vertu et ne s’applique pas à celui qui nie ce qui est communément admis parce que dûment prouvé.

    Les créationnistes, ou les partisans de la Terre plate, ou ceux du Moon Hoax, ou encore du inside job du 911, aucun ne peut se prévaloir d’être sceptique, pas plus que ceux qui nient que la Terre se réchauffe, que c’est à cause de l’action des hommes, que ça ne va pas en s’arrangeant et que ça va tôt ou tard nous poser de sérieux problèmes ; pour cela il y a un autre mot que l’on emploie également en d’autres occasions… (et non ce n’est pas au mot crétin que je pense)

    Voilà, pour ceux qui m’ont déjà traité de troll, je pense avoir donné quelques explications argumentées sur mon intervention (je ne vais pas non plus y passer la nuit)

    Dorénavant je ne commenterai plus à moins que vous accédiez à ma demande ci-dessus.

    Mais j’ai passé l’âge de me faire des illusions.

    Salutations à tout le monde.

  8. the fritz (#59),
    Mêmes questions, mêmes réponses.
    Salby s’est (bien sûr) penché sur cette question. Il en a parlé durant ses dernières confs.

    Pour ma part, je n’ai pas une confiance démesurée dans l’évaluation des taux de CO2 à partir de proxys avant les mesures directes post 1960

    Donc, je suis incertain et j’évite de tirer des conclusions définitives. Dans un sens ou dans l’autre.
    ça se pratiquait, autrefois, en science.

  9. MF a publié un communiqué de presse sur ses prévisions sur l’el nino, avec accessoirement ses prévisions saisonnières pour la France :

    Dans l’océan Pacifique, le phénomène « El Niño », qui a pris naissance au printemps, a marqué une pause cet été. Les dernières prévisions saisonnières expertisées par Météo-France, actualisées le 27 août 2014, suggèrent une reprise de son développement au cours du trimestre prochain. L’intensité du phénomène devrait rester faible à modérée, et son influence se limiter aux zones tropicales et à l’Océan Pacifique, affectant ainsi les territoires et les départements d’outre mer français.

    Concernant l’Europe, les modèles produits par les différents organismes météorologiques mondiaux indiquent dans leur ensemble une différence entre le Nord et le Sud, avec une probabilité renforcée que les températures du trimestre prochain soient plus chaudes que la normale sur le nord et l’est de l’Europe. Plus au sud, aucune tendance ne se dégage en revanche, ni pour les températures ni pour les précipitations.

    http://www.meteofrance.fr/actu…..d=10299340

  10. Mano (#60),

    j’ai employé un adjectif qui convient quand on pense comme moi que le scepticisme est une vertu et ne s’applique pas à celui qui nie ce qui est communément admis parce que dûment prouvé.

    c'est moi qui vous ai censuré.
    Avez vous pensé a ouvrir un dictionnaire pour consulter la définition du mot que vous avez employé ?
    Les mots ont un sens commun, compris par tous les francophones. Vous employez ce mot en lui donnant votre propre définition qui n'est pas celle comprise par tout le monde.
    Vous insultez notre (mon) humanité.

    Voir z-line-z pour ceux qui y ont accès, et fin de la discussion sur ce sujet, merci.

  11. Mano (#60),

    Je ne ferais l’injure à personne, surtout pas à Murps, de vous expliquer ce qu’est une démarche scientifique et notamment le processus de peer review appelé en bon français évaluation par les pairs.

    La démarche scientifique est une chose, le processus de revue par les pairs en est une autre. Les astrologues ont leurs propres pairs. Est-ce un critère décisif ? Non, évidemment.

    …que la Terre se réchauffe, que c’est à cause de l’action des hommes…

    Que voilà une expression vague ! Vous la tenez pourtant comme évidente; êtes-vous capable de préciser et de raisonnablement prouver, pour une période de votre choix, le fait et la causalité ?

  12. Bob (#61),

    Pour ma part, je n’ai pas une confiance démesurée dans l’évaluation des taux de CO2 à partir de proxys avant les mesures directes post 1960

    Sérieusement , vous remettez en cause les mesures des carottes de glace ?

  13. the fritz (#65),

    vous remettez en cause les mesures des carottes de glace ?

    J’ai dit que j’ai n’ai pas une confiance démesurée dans ce genre de mesures. Disons qu’elles sont plausibles.
    Mais il est vrai que venant des sciences dures, pour moi, la plausibilité n’est pas synonyme de certitude. C’en est même très loin.

  14. Bob (#66), et the fritz (#65), il en est des mesures des carottes de glace comme des mesures des cernes des arbres : il ne faut pas leur faire dire plus que ce qu’elles peuvent raconter.
    En clair, on peut faire de la géochimie de grande qualité en collectant et dosant soigneusement les espèces chimiques et leurs isotopes au sein d’un morceau de glace.
    Là ou je rue dans les brancards, c’est lorsqu’à partir de ces relevés, on extrapole des températures globales pour l’ensemble de la planète (et même du continent antarctique) sur une période extrêmement précise.
    Vous avez le droit d’être convaincu que ces trucs là ont une valeur représentative du « climat » au sens ou on l’entend actuellement (c’est à dire en relation avec la petite courbe de température-moyenne-globale) mais vous ne faites plus de sciences, vous avez la foi du charbonnier.
    Mano (#60),

    Les créationnistes, ou les partisans de la Terre plate, ou ceux du Moon Hoax, ou encore du inside job du 911, aucun ne peut se prévaloir d’être sceptique, pas plus que ceux qui nient que la Terre se réchauffe, que c’est à cause de l’action des hommes, que ça ne va pas en s’arrangeant et que ça va tôt ou tard nous poser de sérieux problèmes ; pour cela il y a un autre mot que l’on emploie également en d’autres occasions…

    Vous manquez de lucidité.
    Sans parler au nom de tous les utilisateurs du forum je crois pouvoir affirmer que la plupart des intervenants de cette taule sont évolutionnistes au sens large, considèrent les « moon hoaxer » et autres « inside jober 9/11 » comme des rigolos en mal de sensation.
    Pratiquement, vous ne trouverez ici que des gens avec les pieds sur terre, une certaine culture scientifique et un solide sens critique des théories bancales.
    Par exemple, si vous sortez comme « preuve » du réchauffement des courbes de température, attendez vous à vous faire allumer…

    Ici, toutes les opinions sont bienvenues mais vous avez intérêt à éviter les affirmations toutes faites et les opinions politiques définitives si vous voulez être applaudi. Et il vaut mieux être bardés de preuves dans le cas d’affirmations « scientifiques ».

    Avez vous pris la peine de lire quelques liens présents sur le site ?
    Peut-être manquez vous de culture sur le sujet ?

  15. Nicias (#62), Les japonais avaient deja sorti une mise engarde similaire -je l’avais postee il y a quelques semaines…-
    MF toujours un temps… de retard. 😉

  16. 80 prévisions, prédictions, forecasts, résultats de modèles etc. du El Nino (à venir, peut-être)
    Les bleus sont les plus récents, les rouges les plus anciens.

    ça vient de là

  17. Bob (#66),
    Un bon point pour vous d’avoir signalé que toutes les mesures antérieures à 1960 sont sujettes à caution
    J’en déduis que vous ne faites aucune confiance aux inventaires de EG Beck

  18. the fritz (#71),
    Tout à fait. Les inventaires de Beck représentaient un travail de compilation, et rien d’autre. Et tous ceux qui ont suivi le film jusqu’au bout savent maintenant pourquoi la plupart de ces mesures ne représentent sans doute pas la teneur en CO2 de l’atmosphère
    Mais tout ça, ça date un peu, non ?
    Un petit reset ?

  19. Bob (#72),

    L’inventaire de Beck, c’est une compilation de mesures. On a aucune raison de mettre en doute les mesures en elles-mêmes. On peut seulement douter qu’elles soient éclairantes sur la teneur globale en CO2 pour la période concernée.
    Exactement le même problème que pour les mesures de températures antérieures aux satellites. En admettant que les mesures soient juste, il y en a tellement peu et elles sont si mal réparties spatialement et temporellement que leur compilation ne représentent en aucun cas un travail scientifique sérieux pouvant entraîné l’hystérie actuelle.

  20. Bob (#61),

    Les mesures des cernes des arbres et des carottes glacières pour recréer la température globale terrestre, c’est à peu près la même chose que de mesurer les calories du menu quotidien d’un mort dont on a pas le cadavre, mais dont on donne la taille et le poids au millimètre et au gramme près…

  21. Mano (#60),

    « Dorénavant je ne commenterai plus à moins que vous accédiez à ma demande ci-dessus. »

    Si seulement ce pouvait être vrai !

  22. Abitbol (#75),

    D’après Mano :

    Vous n’aurez je pense aucune difficulté à me montrer les nombreux travaux que vous avez soumis afin de réfuter les conclusions des scientifiques du GIEC.
    Je n’en demande pas davantage.

    Vous parliez de ça ?
    Si c’est ça, c’est totalement tarte, on ne met pas une discussion scientifique sur le même plan qu’un débat politique.
    Comme si il suffisait « d’annuler » une publication scientifique par une autre publication scientifique qui « réfuterai » la précédente.

    Heureusement que ça ne marche pas comme ça en sciences.

  23. Murps (#76),

    1) On se moque des exigences de Mano…
    2) On se moque que Mano commente ou pas…
    3) Je doute qu’il ne poste plus dans tous les cas de figure et si c’était malgré tout le cas, ce serait génial !

    Il n’y a pas d’ordre des scientifiques ou de barreau de scientifiques et heureusement parce que la science, ce n’est pas de découvrir ce qu’est la nature, mais plutôt ce que l’on peut dire sur elle. Et c’est entièrement différent. Tout esprit logique est un esprit scientifique avec plus ou moins de connaissances.
    Les « experts » du GIEC n’ont pas vraiment beaucoup plus de connaissances que beaucoup d’autres esprits scientifiques, il se contente de mettre des données pas toujours fiables dans des ordinateurs et d’en tirer des conclusions. Ont-ils TOUTES les informations ? Non. Prennent-ils en compte TOUS les paramètres et les connaissent-ils seulement TOUS. Non.
    Comme le dit souvent Minitax, tout ceci n’est que de la pseudo-science Nitendo.

  24. Abitbol (#77), ça s’écrit Nintendo.
    Vous n’avez pas d’enfant en âge de jouer à la 3DS ou la wii ???

    Pour le reste, je signe.

  25. Bob (#72), justement, j’aimerais bien connaître l’évolution réelle des taux de CO2… Si vous avez des références fiables, cela peut devenir intéressant… (idem pour les t°…)

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