El niño et Marcel Leroux


« Le phénomène el niño est un sujet à la mode » écrivait feu Marcel Leroux dans La dynamique du temps et du climat (1996). Alors qu’en 2015 on assistera à la Climate Change Fashion Week de Paris ; un el Niño est attendu, espéré même, pour cet hiver. Les zélotes du RCA les plus excités en voient même dèjà les effets. Pour les experts, l’événement est imminent : Les chances d’un el niño sont de 70% cet été et de 80% pour l’automne et l’hiver.

Wikipedia nous explique pourtant : « En 2010, El Niño fait encore l’objet de nombreuses recherches dans le but de découvrir les causes de ce phénomène marin.« . On prévoit sans comprendre les causes, ce qui est quelque peu troublant.

Comme par exemple, le site de la NOAA est tout aussi muet, je vais faire parler un mort pour tenter d’y voir plus clair.

Avant tout, quelques bases et un lexique, indispensable pour la suite, du modèle de Marcel Leroux tirées de son livre. Hacène a également publié un texte sur son site La Trogne où on peut également télécharger beaucoup de publications de Leroux.

Au dessus de 40° nord ou sud de latitude, la Terre émet plus d’énergie qu’elle n’en reçoit. Ce déficit est compensé par des flux d’air (ou océaniques) venus du sud. L’air chaud arrive essentiellement en altitude, il refroidit, se tasse et sa pression augmente.

Les Anticyclones Mobiles Polaires (AMP) :

Le froid polaire est régulièrement exporté, de manière discontinue, par le détachement d’imposantes masses d’air dense. L’air froid, pelliculaire puisqu’il est associé à l’influence thermique du sol et à l’affaissement puis étalement qui résultent du refroidissement, est éjecté des régions polaires comme une goutte d’eau qui se détache lorsqu’elle atteint une masse critique ou comme un iceberg qui se détache d’un inlandsis, sous la forme d’anticyclones mobiles, sous l’impulsion combinée de l’augmentation de la masse refroidie, de la force centrifuge et de la pente (Antarctique et Groenland). Éjectés de l’Arctique ou de l’Antarctique, les AMP forment des masses mobiles pelliculaires, des lentilles d’air dense relativement homogènes, ou des palets plus ou moins élastiques de faible épaisseur mais de vaste dimension, d’un diamètre moyen d’environ 2 000 à 3 000 kilomètres. Ils se déplacent d’une manière générale d’ouest en est, avec une composante méridienne qui les éloigne progressivement des pôles.

Les agglutinations anticycloniques (AA) :

Le déplacement des AMP ne peut se poursuivre indéfiniment vers l’est : l’étalement accroît la force de frottement, l’excédent relatif de vitesse par rapport à la surface de la Terre diminue, et le mouvement est progressivement ralenti. En raison des différences de dynamisme des AMP, et sans autre intervention que les dynamiques propres (donc audessus des océans), un AMP peut être rattrapé par l’AMP qui le suit : une fusion (partielle ou totale) en résulte. Les différences de puissance, de vitesse et de trajectoire entre les AMP, et/ou l’intervention continentale qui accroît le frottement, favorisent ce télescopage. Mais l’action la plus vigoureuse émane du relief [Rocheuses et cordilière des Andes pour ce qui va nous préocuper] qui, en fonction de son altitude et de l’épaisseur des AMP, freine, canalise, bloque et provoque l’emboîtement des AMP qui se succèdent.

l’Equateur Météorologique (EM), décliné en l’Equateur Météorologique Vertical (EMV) au dessus des océans :

La zone tropicale est encadrée par les agglutinations anticycloniques (AA) nord et sud, entre lesquelles s’étire le couloir dépressionnaire zonal des basses pressions intertropicales (BPIT), occupé par l’Equateur Météorologique (EM), axe de symétrie vers lequel se réalise la confluence des transports effectués par les AMP boréaux et austraux.

Elle connaît deux types de flux, qui sont uniquement tropicaux, l’alizé et la mousson. La distinction fondamentale concerne les trajectoires : l’alizé, de direction dominante est, ne franchit pas l’équateur géographique, la mousson de forte composante ouest le traverse. Ces flux s’inscrivent dans des champs de pression spécifiques, organisés dans les basses couches par des facteurs extra-tropicaux et tropicaux. Les AA, en fonction des conditions de l’alimentation extra-tropicale (saison, modalités d’écoulement), déterminent les circulations initiales d’alizés, séparées par des Discontinuités d’alizés (D. al) Les facteurs internes à la zone tropicale résultent du mouvement zénithal du soleil qui déplace les BPIT et l’Equateur Météorologique, amenant la déviation en mousson lorsqu’un alizé franchit l’équateur géographique.

Enfin il faut se souvenir que le livre dont est extrait le texte qui va suivre date de 1996, et donc le replacer dans le contexte de l’évolution climatique des années qui précèdent : le refroidissement de l’arctique après un optimum en 1940.

Température dans l’arctique (Chyleck et al 2009)

Nicias


79 réponses à “El niño et Marcel Leroux”

  1. Hacène m’a envoyé une belle image du pacifique ou l’on distingue bien (enfin surtout les habitués smile )quelques AMP :

  2. Un peu de paléoclimatologie :

    El Niño/Southern Oscillation and tropical Pacific climate during the last millennium

    http://www.nature.com/nature/j…..01779.html
    Here we splice together fossil-coral oxygen isotopic records from Palmyra Island in the tropical Pacific Ocean to provide 30–150-year windows of tropical Pacific climate variability within the last 1,100 years. The records indicate mean climate conditions in the central tropical Pacific ranging from relatively cool and dry during the tenth century to increasingly warmer and wetter climate in the twentieth century. But the corals also document a broad range of ENSO behaviour that correlates poorly with these estimates of mean climate. The most intense ENSO activity within the reconstruction occurred during the mid-seventeenth century.

    Holocene history of ENSO variance and asymmetry in the eastern tropical Pacific
    http://www.sciencemag.org/cont…..2220.short
    We find that ENSO variance was close to the modern level in the early Holocene and severely damped ~4-5 ka. In addition, ENSO variability was skewed toward cold events along coastal Peru 6.7-7.5 ka owing to a shift of warm anomalies toward the Central Pacific. The modern ENSO regime was established ~3-4.5 ka.

    Evidence for stronger El Niño-Southern Oscillation (ENSO) Events in a Mid-Holocene [en fait 4150BP soit bien après l’optimum] massive coral
    http://onlinelibrary.wiley.com…..ated=false

    Millennial and orbital variations of El Niño/Southern Oscillation and high-latitude climate in the last glacial period
    http://www.nature.com/nature/j…..02386.html
    The El Niño/Southern Oscillation (ENSO) phenomenon is believed to have operated continuously over the last glacial–interglacial cycle. ENSO variability has been suggested to be linked to millennial-scale oscillations in North Atlantic climate during that time, but the proposals disagree on whether increased frequency of El Niño events, the warm phase of ENSO, was linked to North Atlantic warm or cold periods. Here we present a high-resolution record of surface moisture, based on the degree of peat humification and the ratio of sedges to grass, from northern Queensland, Australia, covering the past 45,000 yr. We observe millennial-scale dry periods, indicating periods of frequent El Niño events (summer precipitation declines in El Niño years in northeastern Australia). We find that these dry periods are correlated to the Dansgaard–Oeschger events—millennial-scale warm events in the North Atlantic climate record—although no direct atmospheric connection from the North Atlantic to our site can be invoked. Additionally, we find climatic cycles at a semiprecessional timescale (approx11,900 yr). We suggest that climate variations in the tropical Pacific Ocean on millennial as well as orbital timescales, which determined precipitation in northeastern Australia, also exerted an influence on North Atlantic climate through atmospheric and oceanic teleconnections.

    J’adore téléconnection smile

    Tout ceci à mettre ou non en relation avec ceci :

  3. Nicias (#2),

    http://onlinelibrary.wiley.com…..8/abstract

    Our results document coordinated adjustments of the tropical Pacific/ENSO system between two diametrically opposite states: an “amplified ENSO” state in the LGM associated with a reduced zonal temperature gradient, and a “damped ENSO” state in the Mid-Holocene with enhanced gradient. Orbital precession provided the switch between these states and acted as the dominant external driver of the tropical Pacific/ENSO system in the past 25,000 years. The linked response of the mean state and variability to orbital forcing provides an integrated framework for testing ENSO theory and models.

  4. Merci de publier cet extrait qui explique ce qu’est le phenomene et en quoi El Nino ne dirige rien mais est une consequence de la dilatation de la circulation de l’hemisphere boreal. Ce n’est donc pas du Tisdale… Notons que ce grand climatologue francais nous avait quitte il y a 6 ans hier.
    A propos de El Nino, les Japonais viennent d’ailleurs de reviser a la baisse leurs previsions…

  5. Sur l’évolution thermique en Arctique précédant le travail Marcel Leroux, on peut aussi se reporter aux deux courbes suivantes, qui montrent que la remontée des températures est sommes toute assez récente (et peut-être bien terminée…) :
    – HadCRUT4 (70-90 °N)

    – Box et al. (2009) pour le Groenland

  6. AntonioSan (#4),

    Pas que les japonais, tout le monde. J’ai un peu tardé à publier. Si je me souviens bien la NOAA a abaissé la probabilité d’un el nino pour l’hiver à 60%.

    Ce qui nous amène au coup de froid dont parle Hacène sur l’arctique. En cas de nouvelle poussée de la banquise, les températures vont chuter et favoriser un el nino.

    Le point intéressant aussi est que lors d’un el nino, la Terre balance pas mal d’énergie dans l’espace, et si à court terme, les températures de l’atmosphère font un bond, c’est bien une perte sèche pour le système. On a donc une nouvelle rétroaction positive conséquence de l’amplification arctique, et qui n’est pas dans les modèles ; ce qui devrait augmenter leur sensibilité au CO2 smile

  7. C’est bien beau, tout çà, mais notre Met Office national fournit déjà toutes les prévisions et interprétations [conséquences] du futur Nino

    Prévisions pour Août – Septembre – Octobre 2014

    L’élément climatique marquant à l’échelle de la planète se produit actuellement dans l’océan Pacifique avec des températures de surface de l’océan plus chaudes que la normale, principalement le long de l’équateur, où un phénomène « El Niño » se met en place progressivement. Son développement marque une pause cet été, mais il devrait reprendre à l’automne. Pour le trimestre prochain, l’ampleur du phénomène restera insuffisante pour avoir un impact au-delà des zones tropicales voisines du Pacifique.
    En Europe, les modèles de prévision saisonnière ne prévoient aucun phénomène climatique particulier de grande échelle susceptible d’influencer le climat du trimestre à venir. Toutefois, pour le trimestre août-septembre-octobre 2014, les modèles donnent une probabilité légèrement plus forte d’un scénario plus chaud que les normales de référence (1981-2010) Ces normales prennent en compte des années statistiquement plus froides que celles qui sont régulièrement observées depuis le début du XXIè siècle. Ainsi, ce signal chaud est-il essentiellement la trace du réchauffement climatique global.

    J’aime bien la conclusion très scientifique ! « (…) la trace du RC global » ==> à encadrer !!!

    Ainsi, ce signal chaud est-il essentiellement la trace du réchauffement climatique global.

    En plus, ce sont bien les modèles qui « donnent une probabilité… » ; bon, j’ai eu peur à un moment, je croyais que ces propos reposaient sur des bases scientifiques …

  8. Gilles des Landes (#8), au passage, on peut remarquer, cocorico, que notre Met Office national est beaucoup plus futée que la Met Office britannique.

    Contrairement au Met Office qui s’est ridiculisé avec ses foireux « barbecue summer » et autre « hiver sans neige », nos experts en propagande du RCA à Météo France ont su prévoir que leur modèle climatique est de la daube (au moins ils ont une prévision décente à leur actif) et n’archivent pas leurs bulletins climatiques saisonniers à 3 mois sur le site de MF. Des fois qu’un petit malin se mette à les récupérer pour comparer leur DAO (divination assistée par ordinateur) à la réalité et rappeler au bon peuple à quel point la « science » climatique est foireuse.
    Pour une fois que nos scientifiques s’illustrent, même si c’est en matière d’efficacité dans la propagande politique, ça mérite d’être signalé.

  9. http://www.lepoint.fr/environn…..2_1927.php

    Decidement Le Point est en passe de devenir un tabloid va-t’en guerre de caniveau. Jugez plutot:

    Changement climatique : apocalypse now ?
    Le Point.fr – Publié le 21/08/2014 à 08:17
    Températures extrêmes, vagues gigantesques… La première conférence mondiale sur la météorologie, qui s’est conclue jeudi à Montréal, dresse un terrible bilan

    Cette fois ce n’est pas l’impayable Jason Wiels mais un collectif anonyme de l’AFP qui signe ce torchon.

    Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus importants, vagues géantes dans les océans : les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météo des prochaines décennies lors d’un congrès international qui s’est conclu jeudi à Montréal.

    « la météo, quel avenir ? » à l’occasion de cette première conférence mondiale sur la météorologie.

    A lire les delires, On est en droit de se le demander…

    La première décennie du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47 °C. Or, une hausse de 1 degré génère 7 % plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, et comme l’évaporation est le moteur de la circulation des flux dans l’atmosphère, une accélération des phénomènes météorologiques est à prévoir.

    Oui ils ont ose…

    D’une manière générale, relève ce chercheur américain, la hausse des températures va avoir « un effet d’amplification sur le climat tel qu’on le connaît actuellement ». Les épisodes de grand froid, tel le vortex polaire qui s’est abattu cet hiver sur une grande partie de l’Amérique du Nord, seront plus marqués, plus importants, tout comme les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse, ajoute-t-il. Le défi pour les météorologues est donc désormais d’inclure la « force additionnelle » créée par le réchauffement climatique dans des modèles de prévision toujours plus complexes, explique Simon Wang.

    Simon Wang devrait lire Leroux et apprendre que ce qu’il decrit est justement l’inverse d’un rechauffement global… c’est une meteo de periode froide! Et comme ce monsieur ne sait pas grand chose…

    Pour ce faire, les météorologues des prochaines décennies auront besoin d’ordinateurs surpuissants, actuellement extrêmement peu nombreux.

    Je passe sur l’etude de Paul Williams:

    … les impacts du réchauffement climatique sur les jet-streams, ces courants d’air rapides situés à une dizaine de kilomètres d’altitude, où les avions de ligne évoluent. Après des semaines de calculs, son verdict est sans appel : « Le changement climatique donne plus de force à ces courants. […] D’ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences. »

    Et la on se marre franchement:

    Tout en notant qu’actuellement, en moyenne, seulement 1 % du temps de vol des avions commerciaux subit des turbulences, Paul Williams souligne que si la concentration de dioxyde de carbone augmente de façon exponentielle dans les prochaines années, « on ne sait pas comment les avions vont réagir » à ces masses d’air très agitées.

    Agite du bocal oui…
    Transport maritime?

    l faut en effet s’attendre à des vagues monstrueuses sur les océans. « Les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes », dont certaines font 40 mètres de hauteur alors qu’auparavant 20 mètres était exceptionnel, dit Simon Wang, de l’université Utah-State

    Et la le brave Wang n’a pas tort. La hauteur des vagues a augmente sur l’Atlantique Nord par exemple a cause… de l’expulsion d’AMPs plus puissants, donc plus denses, plus froids… a cause vous l’avez devine, du rechauffage… 😉
    Et finissons en beaute:

    D’autant que l’épaisse calotte glaciaire du Groenland a commencé à fondre et pourrait à terme – « pas avant le siècle prochain » – engendrer une hausse de six mètres du niveau des océans, rappelle Éric Brun, chercheur chez Météo-France et auteur d’une récente étude sur le sujet.

    Pas avant le siecle prochain? Ouf! On sera tous en compagnie de Robin Williams alors…
    Maintenant, voil ce que raconte l’AFP sur le sujet du rechauffement. Imaginez la credibilite de cette agence de presse sur d’autres sujets brulants de l’actualite… sad

  10. AntonioSan (#13),
    C’est campagne désespérée par médias interposés: Il faut forger les esprits!
    Le point = Sud Ouest
    voir là!
    Ils se copient tous pour annoncer la fin du monde! C’est un signe de panique mais pas la panique qu’ils désirent. C’est la leur.

  11. Bernnard (#14), oui parce que c’est l’AFP qui fournit ce petit monde et l’AFP c’est l’agence de presse aux ordres, aux choix, de l’OTAN, l’ONU, l’UE? Chaque depeche est un mensonge en puissance, une prise de position, une desinformation orchestree. Ceux qui suivent les evenements actuels en Europe notent la meme strategie de communication que celle employee pour les campagnes climatiques. Chaque « preuve » est toujours la premiere, ou la definitive, jusqu’a la prochaine et son authenticite n’est jamais confirmee et l’histoire plonge dans l’oubli.
    Les questions qui fachent ne sont jamais posees…

  12. AntonioSan (#17), Perle parmi les perles, la photo d’illustration presente la banquise arctique et raconte que:

    « Le niveau des océans pourrait augmenter jusqu’a six mètres du fait de la fonte de la calotte glacière« 

    Non seulement si la banquise fond le niveau n’augmentera pas mais ce journaleux passe trop de temps dans son refrigerateur… 😉

  13. Gilles des Landes (#19),
    Ce n’est pas la première fois que la chaineméteo pond des commentaires sensés mais si on regarde leur video, on constate qu’ils restent effectivement pro-Giec même s’ils prévoient une poursuite de la stabilisation de la t°globale voire même un légère baisse sur encore une ou deux décennies.
    Par contre celui-là affiche carrément son hostilité au Giec.
    Mmh, le vent commencerait-il à tourner pour le Giec ?

  14. de Rouvex (#23),
    Hug (#22),

    Son commentaire est plein de bon sens. Peut-être est ce dû au fait qu’il n’est titulaire que d’un DUEG de géographie du CNED, alors que nombre d’adeptes du GIEC ont au minimum un doctorat.

  15. Hacène (#30), Oui et surtout on voit comment des AMP groenlandais/islandais et scandinaves se telescopent… tres beau.

  16. Hacène (#30),

    Sublime. On voit très bien les dépressions associées qui invariablement ont inondé l’Angleterre cet hiver.
    Faut que je trouve un logiciel qui puisse produire une vidéo de cette animation flash.

  17. AntonioSan (#31),
    Tout à fait. Et la puissance des AMP « scandinaves » est ici flagrante. Ils sont capables de « tout balayer » ! smile

    Nicias (#34),
    Pour la vidéo, excellente idée. Surtout s’il est possible de voir tout cela à vitesse plus réduite.

  18. Nicias (#34),
    J’ai extrait le fichier « flash » de la page et je l’ai converti en AVI en ligne.
    Je pourrais éventuellement l’envoyer.

  19. @ 32 Ecire.
    "Le niveau de la mer ne monte pas :
    c’est le géologue et physicien suédois Nils-Axel Mörner…"

    1-Citer comme source un site […] est une solution facile mais peu probante

    2-Nils-Axel Mörner (qui est retraité de l'INQUA) parle pour lui-même et n'est pas couvert par l'actuel président de l'INQUA

    3-Nils-Axel Môrner ressemble davantage à un illuminé qu'à autre chose : il prétend que la sourcelerie aurait des bases scientifiques (voir à ce sujet http://www.randi.org/hotline/1998/0012.html)

  20. Mano (#37), Yves Rocard, scientifique du CEA et pere de l’autre Rocard, a ecrit un excellent livre sur les sourciers. Lisez et apprenez…

  21. Mano (#37),
    « ancien président de la Commission internationale de l’INQUA sur Level Sea Change
    Ho ! Mais alors ces prestigieuses commissions recrutent dans dans ce monde interlope ?
    On ne peut donc même plus ce fier au GIEC ?
    Dans quel monde vit-on ma brave dame !

  22. @Mano
    Une attaque ad personam, et ad hominem signe l’abandon du fond sur lequel les arguments manquent.

  23. @ AntonioSan

    Figurez-vous que vous ne m’apprenez rien. Par ailleurs, ces travaux tardif (la sénilité?) ont valu à Rocard père quelques désagréments sur la fin de sa vie ; son livre sur la so(u)rcellerie est d’ailleurs cité en exemple quand il s’agit d’illustrer des erreurs grossières d’expérimentation, renseignez-vous.

    @ Bob

    Ahhhh je meurs….de rire…..

    @ Curieux

    Ce monsieur Mörner a travaillé pour l’INQUA de 1981 à 1989 ; le GIEC a été créé en 1988.

    Vous toujours pas comprendre?

    @ Ecire

    Quels sont les vôtres, d’arguments? Moi j’ai donné les miens. Vous, vous n’avez fait que reprendre le lien d’un site (censuré) qui parle de ce monsieur Mörner. Un adepte de la sourcellerie. No more comment.

  24. @Mano

    « Ce monsieur Mörner a travaillé pour l’INQUA de 1981 à 1989  »
    Non, il était Président de l’INQUA, c’est assez différent…

    « Nils-Axel Mörner (qui est retraité de l’INQUA) parle pour lui-même et n’est pas couvert par l’actuel président de l’INQUA »
    Merci de nous montrer la source qui montre que l’actuelle Présidente de l’INQUA contredit les propos de Mörner sur le sujet qui nous occupe. Et un scientifique tel que Mörner doit-il nécessairement parler sous couvert d’une institution pour être crédible ?

  25. @ Abitbol

    Faites semblant de ne pas comprendre.

    Je me suis effectivement mal exprimé mais vous avez parfaitement saisi pourquoi je faisais le rapprochement avec la date de création du GIEC.

    Et quand je dis qu’il parle pour lui-même, c’est comme pour beaucoup d’autres (Allègre par exemple) parce qu’il parle pour lui-même et pas au nom de la communauté scientifique.

    La quoi? Ah ben oui, j’avais pas remarqué que j’étais sur Skyfall.

  26. @ Mano

    Qui est la communauté scientifique et qui parle en son nom ?

    Vous parlez d’une entité qui n’existe pas. Ce serait comme parler de la communauté politique en pensant qu’elle parle d’une seule voix.
    Il y a des scientifiques, qui sont loin d’être tous d’accord entre eux sur nombre de sujets.

    Pour mémoire, sur les satellites mesurant le niveau des mers et océans :

    Topex-Poseidon-Jason1-ENVISAT

    Performances

    Altimetre :

    – Instrumental noise= 1,7
    – E-M biais = 2,0
    – Skewness = 1,2
    – Ionospheric correction = 0,5
    – Wet Tropospheric correction = 1,1
    – Dry Troposheric correction = 0,7
    – SWH = 0,2 m
    – Wind Speed = 2 m/s

    Range total error = 3,2 cm (n’est pas une addition des différents indices)

    Orbit error (radial)

    Instantaneous sea level error

  27. (suite)

    Orbit error (radial)

    Instantaneous sea level error

  28. (problème)

    Orbit error (radial)

    Instantaneous sea level error

  29. Orbit error (radial)

    2,5 cm (T/P-Jason1)
    5 cm (ENVISAT)

    Instantaneous sea level error

    4,1 cm (T/P-Jason1)
    6 cm (ENVISAT)

    Désolé les signes plus grands plus petits ne passent pas

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