La fonte de l’escroquerie climatique


Par Walter Starck

Chercheurs de rente, opportunistes, universitaires de troisième zone, escrocs du marché du carbone et vendeurs de prophéties catastrophiques peuvent voir la bulle alarmiste se dégonfler, et ils essayent plus que jamais d’entretenir la peur. Le problème c'est que Mère Nature n’est pas coopérative.

Cela ne signifie pas que le “débat” sur le changement climatique va s’arrêter, que les journaux de news vont arrêter de présenter la météo comme une menace terrible, ou que les vrais croyants ne seront plus obsédés. Cependant, l’arbitre ultime, le climat lui-même a rendu clairement sa décision en cessant de se réchauffer depuis plus de 18 ans. En dépit du développement de la consommation de carburants fossiles, de la certitude à 95% de 97% de scientifiques et des projections puissantes des modèles climatiques les plus avancés du monde, le climat a refusé d’accorder la moindre attention.

Contrairement à l’assurance et aux prédictions des présumés experts, les tempêtes ne sont ni plus intenses ni plus fréquentes, alors que les sécheresses, inondations et niveaux des mers ont décliné pour infirmer les espoirs mal dissimulés de désastres des alarmistes. C’est tout simplement que les présumés experts et leurs modèles surpuissants faisaient erreur. Le climat a cessé de s’échauffer et, avec peu ou pas d’effet de serre, la théorie entière du Réchauffement  Global Anthropique Catastrophique (RGAC), alias Changement Climatique (CC), alias Réchauffement Global (RG), alias Météo Extrême se trouve sans aucune base.

Le débat sur le CC fut unique dans l’histoire des sciences en ce que ses partisans ont largement abandonné la primauté des évidences et une méthodologie claire et accessible en faveur d’une autorité autoproclamée s’appuyant sur ses méthodes et modèles confidentiels. Il est également unique en ce que les alarmistes refusent le débat, préférant ignorer, censurer ou pratiquer l’ad hominem. En quelques occasions, au début du débat public, les partisans tentèrent de débattre directement avec leurs critiques mais se trouvèrent en infériorité et refusèrent par suite toute discussion directe. Sans réponses convaincantes aux incertitudes et preuves contraires soulevées par leurs opposants ils décidèrent simplement de les ignorer, déclarant la science  “établie” et se proclamant eux-mêmes comme les seuls experts. Tous ceux qui n’étaient pas d’accord furent jugés fous, canailles et/ou prébendés par le lobby de l’énergie.

Avec une presse naïve et docile imprégnée de la même doctrine du politiquement correct, le même endoctrinement de gauche que les chercheurs, ces derniers ont bénéficié d’un quasi monopole de couvertures média favorables. Des communiqués sur mesure étaient régurgités tels quels sous la signature de "journalistes" de l’environnement, se plaçant eux-mêmes volontairement comme des sténographes inconditionnels.

Cependant, bien que les alarmistes aient été traités avec bienveillance par les medias mainstream, sur Internet ce fut une autre histoire. Non seulement les alarmistes du climat n’étaient pas avantagés en ligne, mais le public réfléchissant considérait de plus en plus le Web comme leur première source d'informations. Le domaine digital se trouvait hors contrôle ou influence particuliers, ouvert à la diffusion d’arguments ou preuves opposés. C’était aussi le lieu d’exposition de mauvaises pratiques, dévoilant régulièrement des faits faisant voler en éclat la façade d’expertise et de droiture que les alarmistes avaient érigé autour d’eux. Voyez comment Wattsupwiththat a démoli le charlatan Michael Mann et sa tristement célèbre crosse de hockey, et les courriels de Climategate qui révélèrent jusqu’où les réchauffistes professionnels sont prêts à aller pour réduire les sceptiques au silence, non sans rabaisser les conventions du processus de revue par les pairs.

Battant en retraite, les alarmistes du climat essayent actuellement de nier l’absence de réchauffement en jouant avec les relevés de température pour "prouver" qu’il continue. Leurs explications toujours plus imaginatives – la chaleur se cache au fond de l’océan ; les alizés faussent les relevés de température – reflètent de plus en plus leur désespoir. Ce qui rend les choses pires pour les alarmistes, c’est qu’il est de plus en plus clair que le climat global a non seulement cessé de se réchauffer mais pourrait en réalité commencer à se refroidir. Des hivers sévères, battant souvent des records, demandent de plus en plus d’"ajustements" non déclarés aux relevés de température publiés. Ces ajustements consistent principalement à réduire les températures passées et augmenter les plus récentes sans quoi l’absence de réchauffement serait plus évidente.

Lorsque de tels changements ont été découverts et questionnés, la réponse a été de radoter à propos d’"homogénéisation" et de "bonne pratique universelle" ou de suggérer que de telles corrections sont nécessaires parce que, tiens, les Japonais avaient bombardé Darwin et que, par conséquent, les températures des villes côtières devaient être reconstruites à partir des chiffres de Daly Waters, loin à l’intérieur. Ces explications, cependant, sont inévitablement longues, leur contexte hypothétique et leurs justifications fichtrement déficientes.

Plus généralement, le même genre de réponse a été également apporté dans divers cas où de mauvaises pratiques de la science du climat ont été révélées. Tout d’abord le problème est nié, puis il est balayé comme étant sans importance et, finalement, une tentative est faite pour se justifier d’une erreur excusable. Dans des cas plus flagrants, lorsque le scandale n’est plus dans les journaux, le scélérat peut recevoir quelque récompense prestigieuse certifiant ainsi du peu d’importance des méfaits. Pour tout observateur attentif, tout ceci, combiné à l’absence notable de désaveu de la part des collègues, ne fait que confirmer la corruption maintenant systémique de la science du climat.

Actuellement, le récent accord Chine/USA est présenté comme une importante percée dans la lutte contre le changement climatique. En réalité, il s’avère être un accord non contraignant de ne rien faire d’ici 2030. Jusque là, la Chine est libre d’accroître ses émissions quand les USA sont d’accord pour continuer à réduire les leurs en lien avec les réductions déjà réalisées et anticipées grâce à la conversion en cours du charbon et du pétrole vers le gaz naturel. Pour la Chine, cet accord permet une atténuation sans frais de la pression diplomatique sur leurs émissions en augmentation. Du côté US cela fournit à Obama l’excuse d’obligations diplomatiques pour demander à son exécutif de mettre en œuvre diverses mesures peu susceptibles d’être approuvées par un Congrès contrôlé par les Républicains. Comme la ratification par le Congrès serait nécessaire pour tout accord climatique contraignant et qu’une telle ratification sera probablement refusée ou prendra du temps, le chèque en blanc pour l’exercice de l’exécutif peut demeurer utile pour quelque temps.

La vérité est que la menace d’un changement climatique catastrophique a presque certainement été considérablement exagérée. Aux niveaux préindustriels de CO2 la rétroaction de l’énergie IR dans les bandes d’absorption de ce gaz était entièrement absorbée à quelques décimètres de la surface. Plus de CO2 concentre seulement l’absorption un peu plus près de la surface mais le mélange à ce niveau distribue toujours rapidement l’énergie calorique à travers un bien plus grand volume de la troposphère inférieure alors qu’en même temps, en augmentant aussi le transport de chaleur depuis la surface accroissant l’évaporation, on peut s’attendre à une augmentation de la couverture nuageuse. Savoir quel serait le réchauffement réel est hautement problématique. Les preuves empiriques indiquent maintenant qu’un tel réchauffement serait probablement bien moindre qu’estimé par les alarmistes – si faible probablement qu’il serait noyé par d’autres variables naturelles. Le seul effet significatif dû avec quelque certitude à l’accroissement du CO2 jusqu’ici a été un verdissement marqué des régions arides et une hausse des rendements agricoles.

Avec ou sans tout accord ou initiatives gouvernementales, l’économie, les développements technologiques et les changements démographiques vont, le moment venu, réduire la demande en carburants fossiles et les remplacer par d’autres sources d’énergie plus propres. Les développements sur les réacteurs au thorium et la fusion sont de plus en plus prometteurs pour produire efficacement et sans limite une énergie propre d’ici quelques décennies. Pour l’usage domestique, la technologie solaire photovoltaïque commence à devenir compétitive avec l’électricité classique, avec des gains de compétitivité supplémentaires dans le futur proche. On attend des progrès majeurs dans la technologie du stockage pour devenir commercialement disponible dans quelques années. Une technologie solaire meilleure et plus abordable pour alimenter maisons et véhicules va probablement déclencher une prise en compte de masse dans une décennie. Ce sera poussé par la rentabilité sans besoin de subventions. En effet, une telle aide risque d’être plus néfaste que bénéfique si elle détourne le développement et prend le pas sur les technologies les meilleures et les plus efficaces émergeant d’une frontière scientifique complexe changeante et impossible à prédire.

L’argument souvent avancé est que la menace du changement climatique doit être réelle car une conspiration impliquant une écrasante majorité de scientifiques du monde entier n’est tout simplement pas crédible. Ceci est hypocrite car la menace climatique, comme le montre la machine à faire peur du GIEC, est loin de représenter un consensus scientifique ou même une majorité. L’opinion scientifique mondiale est largement partagée, la position alarmiste étant concentrée en Europe et dans le monde anglo-saxon. Même là, il existe des milliers d’hérétiques, y compris de nombreux chercheurs de haut niveau et respectés et possédant l'expertise voulue.

Le cœur des partisans alarmistes se compose seulement de quelques douzaines d’universitaires, pour la plupart de troisième zone, dont la réputation est minime en dehors de l’alarmisme climatique. Ils se sont approprié la niche, ont négligé le champ interdisciplinaire de la climatologie, se sont proclamés autorités mondiales, ont déclaré une crise globale, reçu de généreuses subventions pour l’étudier et sont devenus l’objet d’une attention internationale. Ils ont été aidés et encouragés par différents compagnons de route qui y voient un avantage pour divers autres agendas. Une conspiration ne nécessite pas d’organisation secrète. Elle peut être implémentée aussi facilement que par un clin d’œil et un signe de tête lorsque les buts et les méthodes sont connus de tous les participants. Il est temps de reconnaître l’escroquerie climatique pour ce qu’elle est : une conspiration pour escroquer sur une échelle monumentale.

Bien que le climat lui-même présente son irréfutable argument opposé, les prophètes ratés ne concèderont jamais volontiers leur défaite jusqu’à ce que la réalité ne les force à fermer leur bouche. Dans ce cas la réalité qui leur fermera le clapet semble probablement prendre la forme d’une rude météo hivernale menant à un black-out électrique généralisé dans un réseau surchargé victime de sous-investissement, mauvais investissement, restrictions et négligence. Tout ceci provenant de politiques climatiques malencontreuses. Jusqu’au moment crucial, les chercheurs de prébende et leurs idiots utiles dans la presse déblatèreront et feront rage sans s’arrêter, leurs gagne pains et leurs carrières reposant sur leur capacité à perpétuer le canular qu’ils nous ont imposé.

Comme si souvent, Shakespeare l’exprime parfaitement: "un conte dit par un idiot, plein de bruit et de fureur, sans signification."

Biologiste marin, Walter Stark a passé une grande partie de sa carrière à étudier les récifs coralliens et écosystèmes de la pêche.


117 réponses à “La fonte de l’escroquerie climatique”

  1. Cdt Michel e.r. (#99), je n’ai pas insinué qu’elles étaient trafiquées, j’ai simplement dit que depuis 1900, tout avait sûrement changé: pistes, bâtiments, trafic et qu’il est difficile de faire des comparaisons.

  2. jdrien (#101),
    Je n’ai pas dit qu’il y a des données trafiquées, mais que de voir les rapports METAR est un garantie.

    A Bierset, que je connais bien, je localise facilement la station météo qui n’a pas bougé depuis 1970 et est située assez loin des pistes pour ne pas subir l’effet de l’énorme augmentation du trafic des avions et sur l’autoroute toute proche.

  3. yvesdemars (#81), pourrait-on savoir quelle est la source de ce graphique et des données? A-t-il été publié dans une revue ?yvesdemars (#96), pour répondre à votre question, il y a des pHmètres à base de spectrophotomètres embarqués sur des bateaux depuis quelques années, pour faire des mesures de routine. Le spectro est associé à un indicateur colorimétrique le m-Cresol dont la variation du pKa avec la température est bien connue.
    L’Université du Montana développe un prototype autonome de ce dispositif. Mais, de là à l’embarquer en grands nombres sur des flotteurs dérivants comme Gattuso l’a suggéré dans son exposé, on est encore loin du compte. C’est de l’intox.

  4. Ecophob (#104),
    Les pH-metres actuels de labo permettent une mesure du pH à 0.05 unité pH prés si on opère avec soin.

    La calibration doit se faire avec des solutions tampons (propres et récentes) et aussi avec la température pour tenir compte du terme en T de la formule de Nernst.

    L’échelle des pH de 1 à 14 (à 20°c) dépend elle aussi de la température, elle est plus élargie si l'eau est chaude (la neutralité est supérieure à 7) et plus étroite dans l'eau froide ( la neutralité est inférieure à 7) . 7 étant la neutralité pour une eau à 20°C.
    Cette dernière correction ne peut pas se faire par l’électronique du pH mètre.
    Il est exact que le m-cresol permet de calibrer mais par l'intermédiaire de la coloration du pourpre de metacresol (zone de virage 7.4-9). On utilise en effet un spectrophotomètre.
    L’électrode de mesure est une électrode combinée (verre/référence) qui doit être conservée dans des solutions ad-hoc pour éviter leur dérive.

    En conclusion: l'erreur humaine est vite importante dans ce domaine.

  5. Ecophob (#103),
    d’après le papier ce sont les données brutes de la NOAA
    Sabine a considéré que les données antérieures à 1990 n’étaient pas de qualité suffisantes, simplement parce que elles infirmaient la corrélation CO2 atmosphérique /PH …

  6. Bernnard (#105), je vous suis.

    Ce genre de schéma et tout ce qui va avec font partie intégrante de la formation des enseignants en physique/chimie (capes/agreg).

    Effectivement, les « montages » des épreuves de chimie des solutions exigent une précision de 0.05 pH, mais à chaque fois qu’on y arrive, c’est une satisfaction pour l’expérimentateur (et candidat).
    Les opérations à effectuer ne sont pas insurmontables mais demandent une certaine pratique, un peu d’habileté manuelle et beaucoup de rigueur (verrerie impeccable, électrodes bien stockées, solutions d’étalonnage non « contaminée »,…).
    😉

    J’ai du mal à imaginer qu’un appareil qui « traine » accroché à une bouée, soumise à l’action mécanique des vagues et à l’environnement marin si agressif pendant des mois, puisse produire une mesure de pH avec la même précision.
    L’idée que cette même mesure de pH puisse représenter l’acidité de plusieurs kilomètres cubes d’eau de mer jusqu’à la mesure suivante me laisse dubitatif…

  7. Nicias (#108),

    En climatologie, la loi des grands nombres résout tous les problèmes de précision.

    En effet, et c’est un abus éhonté et répété des fondements même de la statistique et de la métrologie.

  8. En complément à mon commentaire #105.
    Sur ce document que je viens de trouver, on indique une précision de 0.001unité pH.
    0.005 unité pH atteignable.
    On utilise comme seul instrument un spectrophotomètre.
    De multiples manipulations sont nécessaires.
    La bonne détermination du pK2 du pourpre de metacresol et cruciale.
    A mon avis, aux vues des multiples précautions à prendre, ce n'est pas envisageable en routine sur un bateau.

  9. Murps (#107), depuis le schéma de principe présenté par Bernnard, l’instrumentation a fait des progrès, en particulier avec les mannes financières débloquées pour les études en rapport avec le climat. Voici la publication sur l’appareillage en question.
    Pour l’instant il ne peut être embarqué que sur des bateaux d’opportunité spécialement aménagés, mais l’université du Montana travaille sur une version embarquable et autonome qui pourrait équiper les flotteurs dérivants du réseau ARGO, et je concède que Gattuso va vite en besogne quand il parle d’équiper des milliers de flotteurs. Il y aura de toutes façons les problèmes du coût de l’autonomie et de la dérive instrumentale.

  10. Bernnard (#110), attention aux termes: ce que les anglo saxon entendent par ‘precision’ doit être traduit par répétabilité en français. Ce qu’ils entendent par ‘biais’ ou ‘accuracy’ doit être traduit par exactitude ou écart par rapport à une référence. Le terme français ‘précision’ n’a pas d’équivalent en anglais et n’est plus définit dans les normes qui régissent la mesure.

  11. Ecophob (#113), répétabilité ?
    Vous voulez dire « fidélité » plutôt ?
    De mes souvenirs de métrologie, la fidélité est l’aptitude qu’a un appareil à produire la même valeur pour la même mesure répétée autant que l’on veut.
    En clair, si vous mesurez 10 fois la même chose et que vous trouvez 10 fois la même valeur, l’appareil est fidèle.
    C’est bien ça ?

    Sinon pour l’histoire du spectrophotomètre qui donne une précision de 0.001 pH… Je reste toujours dubitatif, mais j’avoue que je n’ai pas d’expérience sur ce genre d’appareil.

  12. Murps (#114),
    Oui la fidélité d’une balance est quand elle indique le même poids pour la même masse plusieurs fois de suite au même endroit bien sur.

  13. Murps (#114), Oui, ‘precision’ traduit le terme ‘fidélité’, mais la ‘fidélité’ est la somme quadratique de la répétabilité et de la reproductibilité en toute rigueur, et côté anglo-saxon c’est généralement uniquement la répétabilité qui est testée et sous-entendue par le terme ‘precision’.
    Je doute qu’il soit possible d’obtenir une reproductibilité de 0,001 pH si on fait varier certaines conditions de mesure. Je pense que c’est la raison pour laquelle son exactitude n’est que de 0,005 pH sachant que dans ces 0.005 il a aussi l’incertitude sur la référence de pH.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *