La fonte de l’escroquerie climatique

Par Walter Starck

Chercheurs de rente, opportunistes, universitaires de troisième zone, escrocs du marché du carbone et vendeurs de prophéties catastrophiques peuvent voir la bulle alarmiste se dégonfler, et ils essayent plus que jamais d’entretenir la peur. Le problème c'est que Mère Nature n’est pas coopérative.

Cela ne signifie pas que le “débat” sur le changement climatique va s’arrêter, que les journaux de news vont arrêter de présenter la météo comme une menace terrible, ou que les vrais croyants ne seront plus obsédés. Cependant, l’arbitre ultime, le climat lui-même a rendu clairement sa décision en cessant de se réchauffer depuis plus de 18 ans. En dépit du développement de la consommation de carburants fossiles, de la certitude à 95% de 97% de scientifiques et des projections puissantes des modèles climatiques les plus avancés du monde, le climat a refusé d’accorder la moindre attention.

Contrairement à l’assurance et aux prédictions des présumés experts, les tempêtes ne sont ni plus intenses ni plus fréquentes, alors que les sécheresses, inondations et niveaux des mers ont décliné pour infirmer les espoirs mal dissimulés de désastres des alarmistes. C’est tout simplement que les présumés experts et leurs modèles surpuissants faisaient erreur. Le climat a cessé de s’échauffer et, avec peu ou pas d’effet de serre, la théorie entière du Réchauffement  Global Anthropique Catastrophique (RGAC), alias Changement Climatique (CC), alias Réchauffement Global (RG), alias Météo Extrême se trouve sans aucune base.

Le débat sur le CC fut unique dans l’histoire des sciences en ce que ses partisans ont largement abandonné la primauté des évidences et une méthodologie claire et accessible en faveur d’une autorité autoproclamée s’appuyant sur ses méthodes et modèles confidentiels. Il est également unique en ce que les alarmistes refusent le débat, préférant ignorer, censurer ou pratiquer l’ad hominem. En quelques occasions, au début du débat public, les partisans tentèrent de débattre directement avec leurs critiques mais se trouvèrent en infériorité et refusèrent par suite toute discussion directe. Sans réponses convaincantes aux incertitudes et preuves contraires soulevées par leurs opposants ils décidèrent simplement de les ignorer, déclarant la science  “établie” et se proclamant eux-mêmes comme les seuls experts. Tous ceux qui n’étaient pas d’accord furent jugés fous, canailles et/ou prébendés par le lobby de l’énergie.

Avec une presse naïve et docile imprégnée de la même doctrine du politiquement correct, le même endoctrinement de gauche que les chercheurs, ces derniers ont bénéficié d’un quasi monopole de couvertures média favorables. Des communiqués sur mesure étaient régurgités tels quels sous la signature de "journalistes" de l’environnement, se plaçant eux-mêmes volontairement comme des sténographes inconditionnels.

Cependant, bien que les alarmistes aient été traités avec bienveillance par les medias mainstream, sur Internet ce fut une autre histoire. Non seulement les alarmistes du climat n’étaient pas avantagés en ligne, mais le public réfléchissant considérait de plus en plus le Web comme leur première source d'informations. Le domaine digital se trouvait hors contrôle ou influence particuliers, ouvert à la diffusion d’arguments ou preuves opposés. C’était aussi le lieu d’exposition de mauvaises pratiques, dévoilant régulièrement des faits faisant voler en éclat la façade d’expertise et de droiture que les alarmistes avaient érigé autour d’eux. Voyez comment Wattsupwiththat a démoli le charlatan Michael Mann et sa tristement célèbre crosse de hockey, et les courriels de Climategate qui révélèrent jusqu’où les réchauffistes professionnels sont prêts à aller pour réduire les sceptiques au silence, non sans rabaisser les conventions du processus de revue par les pairs.

Battant en retraite, les alarmistes du climat essayent actuellement de nier l’absence de réchauffement en jouant avec les relevés de température pour "prouver" qu’il continue. Leurs explications toujours plus imaginatives – la chaleur se cache au fond de l’océan ; les alizés faussent les relevés de température – reflètent de plus en plus leur désespoir. Ce qui rend les choses pires pour les alarmistes, c’est qu’il est de plus en plus clair que le climat global a non seulement cessé de se réchauffer mais pourrait en réalité commencer à se refroidir. Des hivers sévères, battant souvent des records, demandent de plus en plus d’"ajustements" non déclarés aux relevés de température publiés. Ces ajustements consistent principalement à réduire les températures passées et augmenter les plus récentes sans quoi l’absence de réchauffement serait plus évidente.

Lorsque de tels changements ont été découverts et questionnés, la réponse a été de radoter à propos d’"homogénéisation" et de "bonne pratique universelle" ou de suggérer que de telles corrections sont nécessaires parce que, tiens, les Japonais avaient bombardé Darwin et que, par conséquent, les températures des villes côtières devaient être reconstruites à partir des chiffres de Daly Waters, loin à l’intérieur. Ces explications, cependant, sont inévitablement longues, leur contexte hypothétique et leurs justifications fichtrement déficientes.

Plus généralement, le même genre de réponse a été également apporté dans divers cas où de mauvaises pratiques de la science du climat ont été révélées. Tout d’abord le problème est nié, puis il est balayé comme étant sans importance et, finalement, une tentative est faite pour se justifier d’une erreur excusable. Dans des cas plus flagrants, lorsque le scandale n’est plus dans les journaux, le scélérat peut recevoir quelque récompense prestigieuse certifiant ainsi du peu d’importance des méfaits. Pour tout observateur attentif, tout ceci, combiné à l’absence notable de désaveu de la part des collègues, ne fait que confirmer la corruption maintenant systémique de la science du climat.

Actuellement, le récent accord Chine/USA est présenté comme une importante percée dans la lutte contre le changement climatique. En réalité, il s’avère être un accord non contraignant de ne rien faire d’ici 2030. Jusque là, la Chine est libre d’accroître ses émissions quand les USA sont d’accord pour continuer à réduire les leurs en lien avec les réductions déjà réalisées et anticipées grâce à la conversion en cours du charbon et du pétrole vers le gaz naturel. Pour la Chine, cet accord permet une atténuation sans frais de la pression diplomatique sur leurs émissions en augmentation. Du côté US cela fournit à Obama l’excuse d’obligations diplomatiques pour demander à son exécutif de mettre en œuvre diverses mesures peu susceptibles d’être approuvées par un Congrès contrôlé par les Républicains. Comme la ratification par le Congrès serait nécessaire pour tout accord climatique contraignant et qu’une telle ratification sera probablement refusée ou prendra du temps, le chèque en blanc pour l’exercice de l’exécutif peut demeurer utile pour quelque temps.

La vérité est que la menace d’un changement climatique catastrophique a presque certainement été considérablement exagérée. Aux niveaux préindustriels de CO2 la rétroaction de l’énergie IR dans les bandes d’absorption de ce gaz était entièrement absorbée à quelques décimètres de la surface. Plus de CO2 concentre seulement l’absorption un peu plus près de la surface mais le mélange à ce niveau distribue toujours rapidement l’énergie calorique à travers un bien plus grand volume de la troposphère inférieure alors qu’en même temps, en augmentant aussi le transport de chaleur depuis la surface accroissant l’évaporation, on peut s’attendre à une augmentation de la couverture nuageuse. Savoir quel serait le réchauffement réel est hautement problématique. Les preuves empiriques indiquent maintenant qu’un tel réchauffement serait probablement bien moindre qu’estimé par les alarmistes – si faible probablement qu’il serait noyé par d’autres variables naturelles. Le seul effet significatif dû avec quelque certitude à l’accroissement du CO2 jusqu’ici a été un verdissement marqué des régions arides et une hausse des rendements agricoles.

Avec ou sans tout accord ou initiatives gouvernementales, l’économie, les développements technologiques et les changements démographiques vont, le moment venu, réduire la demande en carburants fossiles et les remplacer par d’autres sources d’énergie plus propres. Les développements sur les réacteurs au thorium et la fusion sont de plus en plus prometteurs pour produire efficacement et sans limite une énergie propre d’ici quelques décennies. Pour l’usage domestique, la technologie solaire photovoltaïque commence à devenir compétitive avec l’électricité classique, avec des gains de compétitivité supplémentaires dans le futur proche. On attend des progrès majeurs dans la technologie du stockage pour devenir commercialement disponible dans quelques années. Une technologie solaire meilleure et plus abordable pour alimenter maisons et véhicules va probablement déclencher une prise en compte de masse dans une décennie. Ce sera poussé par la rentabilité sans besoin de subventions. En effet, une telle aide risque d’être plus néfaste que bénéfique si elle détourne le développement et prend le pas sur les technologies les meilleures et les plus efficaces émergeant d’une frontière scientifique complexe changeante et impossible à prédire.

L’argument souvent avancé est que la menace du changement climatique doit être réelle car une conspiration impliquant une écrasante majorité de scientifiques du monde entier n’est tout simplement pas crédible. Ceci est hypocrite car la menace climatique, comme le montre la machine à faire peur du GIEC, est loin de représenter un consensus scientifique ou même une majorité. L’opinion scientifique mondiale est largement partagée, la position alarmiste étant concentrée en Europe et dans le monde anglo-saxon. Même là, il existe des milliers d’hérétiques, y compris de nombreux chercheurs de haut niveau et respectés et possédant l'expertise voulue.

Le cœur des partisans alarmistes se compose seulement de quelques douzaines d’universitaires, pour la plupart de troisième zone, dont la réputation est minime en dehors de l’alarmisme climatique. Ils se sont approprié la niche, ont négligé le champ interdisciplinaire de la climatologie, se sont proclamés autorités mondiales, ont déclaré une crise globale, reçu de généreuses subventions pour l’étudier et sont devenus l’objet d’une attention internationale. Ils ont été aidés et encouragés par différents compagnons de route qui y voient un avantage pour divers autres agendas. Une conspiration ne nécessite pas d’organisation secrète. Elle peut être implémentée aussi facilement que par un clin d’œil et un signe de tête lorsque les buts et les méthodes sont connus de tous les participants. Il est temps de reconnaître l’escroquerie climatique pour ce qu’elle est : une conspiration pour escroquer sur une échelle monumentale.

Bien que le climat lui-même présente son irréfutable argument opposé, les prophètes ratés ne concèderont jamais volontiers leur défaite jusqu’à ce que la réalité ne les force à fermer leur bouche. Dans ce cas la réalité qui leur fermera le clapet semble probablement prendre la forme d’une rude météo hivernale menant à un black-out électrique généralisé dans un réseau surchargé victime de sous-investissement, mauvais investissement, restrictions et négligence. Tout ceci provenant de politiques climatiques malencontreuses. Jusqu’au moment crucial, les chercheurs de prébende et leurs idiots utiles dans la presse déblatèreront et feront rage sans s’arrêter, leurs gagne pains et leurs carrières reposant sur leur capacité à perpétuer le canular qu’ils nous ont imposé.

Comme si souvent, Shakespeare l’exprime parfaitement: "un conte dit par un idiot, plein de bruit et de fureur, sans signification."

Biologiste marin, Walter Stark a passé une grande partie de sa carrière à étudier les récifs coralliens et écosystèmes de la pêche.

117 Comments     Poster votre commentaire »

51.  Nicias | 16/12/2014 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#49),

Si la baisse dure un certain temps, beaucoup d’extractions trop onéreuses

Oui et non. Le coût d'investissement est très important, une fois le projet lancé, on continue à extraire tant que le prix passe pas en dessous du cout variable.

Par contre on investit plus dans d'autres projets.

52.  de Rouvex | 16/12/2014 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Nicias (#51), voir ce qu’en dit Lewin : http://labourseauquotidien.fr/.....petrolier/

53.  Nicias | 17/12/2014 @ 8:37 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#52),

Je suis d’accord avec ce qu’il dit. La baisse de 5 à 15% envisagée au Dakota et autre peut être uniquement due à la déplétion des puits existant. C’est de la fracturation hydraulique et du forage horizontal comme pour le gaz de schiste, la baisse de production des puits est très rapide les premières années.
Les entreprises peuvent faire faillite, tant pis pour les banques qui ont prêté ; mais le derrick, lui, reste et continue à produire !

L’économie française a de beaux restes dans le secteur parapétrolier ! C’est pas bon pour tout le monde cette baisse du pétrole.

54.  Laurent Berthod | 19/12/2014 @ 0:22 Répondre à ce commentaire

Nicias (#51),

Entendu ces derniers jours à la radio deux exposés très clairs, l’un sur le cycle du pétrole, l’autre sur le cycle de la construction navale. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau et ils ressemblent au cycle du cochon, dont j’étais plus familier de par mon métier. Décalage entre l’évolution de l’équilibre offre/demande, très rapide, et de l’investissement, aux effets plus lents ! Un classique de l’analyse économique en somme et quasiment universel, quel que soit le secteur d’activité, pourvu qu’il soit marchand ! Seule différence, la durée du cycle.

55.  Bob | 19/12/2014 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

Jacques Attali dans le billet « Climat et Croissance » qu’il a écrit à la dernière page de l’express du 10 au 16 Décembre aurait déclaré que « les activités humaines ne sont pas la seule cause, ni peut être même la principale, des dérèglements actuels».

Je n’ai pas vérifié mais ça semble exact.

Bienvenu au Club, Jacques !

56.  JG2433 | 19/12/2014 @ 17:44 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),
Je vous confirme que sur l’édition papier de L’Express – N° 3310 / 10 décembre 2014, p. 138 – c’est bien ce qu’a écrit J. Attali.

Monsieur Mettout en pense quoi ? 😈

57.  Cdt Michel e.r. | 19/12/2014 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),

« les activités humaines ne sont pas la seule cause, ni peut-être même la principale, des dérèglements actuels».

Le « peut-être » est de trop.

Tout d’abord il faudrait prouver qu’il y a des dérèglements, parce que cela suppose que le climat est réglé, alors qu’il a toujours varié.
Quant aux autres causes elles sont évidentes :
– les variations de la teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère (entre 2 et 4 % ?), un gaz dont l’effet de serre est nettement plus important que celui du pauvre CO2 avec ses centièmes de pour cent,
– les vents,
– les nuages,
– etc.

58.  the fritz | 19/12/2014 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),
http://blogs.lexpress.fr/attal.....roissance/
Ce qui serait intéressant c’est qu’il argumente ou de savoir qui lui a soufflé ceci

59.  miniTAX | 19/12/2014 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

Jacques Attali dans le billet « Climat et Croissance » qu’il a écrit à la dernière page de l’express du 10 au 16 Décembre aurait déclaré que « les activités humaines ne sont pas la seule cause, ni peut être même la principale, des dérèglements actuels».

Je n’ai pas vérifié mais ça semble exact.

Bienvenu au Club, Jacques !

Jacques Dutronc-Attali, le spécialiste du retournement de veste :

« Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté  »
(refrain de l’Opportuniste)

60.  miniTAX | 19/12/2014 @ 18:27 Répondre à ce commentaire

C’est de la fracturation hydraulique et du forage horizontal comme pour le gaz de schiste, la baisse de production des puits est très rapide les premières années.
Les entreprises peuvent faire faillite, tant pis pour les banques qui ont prêté ; mais le derrick, lui, reste et continue à produire !

Nicias (#53),
C’est ce que répète en boucle les pic-huileux depuis des années, classique d’une rumeur qui finit par devenir Vérité.
Sauf que c’est un mythe, comme toutes les autres bouffonneries colportés par les antis sur ce sujet : il suffit de comparer les chiffres de la production (en hausse) et le nombre de derricks (quasi-stable).
Soit dit en passant, un derrick sert à forer mais dès que le puits commence à produire, on n’en a plus besoin, on l’enlève pour aller forer plus loin ! La confusion entre derrick et tête de production (ou arbre de Noël dans le jargon pétrolier) est un bon bullshit detector 😉

61.  Cdt Michel e.r. | 19/12/2014 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

Rien sur Eric Mettout sur Wikipédia. Faut chercher sur Gooogle…

Je suis tombé – sans me faire mal – sur une page intéressante du Wiki : Presse en France qui donne leur importance, nombre d’exemplaires vendus, nombre de lecteurs, etc.

62.  Bob | 19/12/2014 @ 20:03 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#59),

Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

S’il pense que c’est le bon côté, c’est quand même utile.
Même si je ne le tiens pas en grande estime, je pense que c’est un homme influent. ça ne peut pas nuire.
Qu’il ait osé écrire ça est quand même une bonne chose parce que, dans le monde politique franco-français, on ne peut pas dire qu’ils se bousculent au portillon. Et c’est le moins que l’on puisse dire.

63.  Laurent Berthod | 20/12/2014 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#56),

Jacques Attali aurait dû se faire virer de l’Express comme Zemmour d’I-Télé. Monsieur Mettout manque de vigilance. Il devrait faire gaffe parce que c’est lui qui risque d’être viré.

64.  yvesdemars | 20/12/2014 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#63),
ceci étant quand on regarde les commentaires à la suite de l’édito d’ATtali c’est plutôt consternant; Mettout a les lecteurs qu’il mérite smile

65.  Bob | 20/12/2014 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#64),
Oui, les commentaires sont du niveau zéro. Ils n’y connaissent rien.

66.  de Rouvex | 21/12/2014 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#57), J’en suis venu à considérer que la vapeur d’eau est sans doute le facteur principal de modification du climat, et pas seulement en regardant les photos qu’ils utilisent (en voulant décrire le CO2 !) dans la presse à chaque fois (cheminées d’usines crachant un panache bien épais…).
En effet, nous passons tous notre temps à en exhaler à chaque expiration, à en produire sur nos cuisinières (merci la hotte…), à en balancer de la douche et de la baignoire, sans compter la combustion du chauffage et des bagnoles. Plus les usines et les centrales à tout (nuke, charbon, fuel ou bois). Tout ça multiplié par 7 milliards de pékins, ça ne peut que modifier le régime -et le rythme- des nuages et des précipitations et donc les climats, surtout dans l’hémisphère nord. Le pauvre CO2 est le bouc émissaire bien commode mais le responsable c’est H20 ! De là à y voir un réchauffement catastrophique, je laisse aux alarmistes professionnels le soin de se faire peur…

67.  JG2433 | 22/12/2014 @ 8:49 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#66),

le responsable c’est H20

http://www.nouvelordremondial......hydrogene/

Vidéo présentée dans la dernière partie de l’article :
« Demander un moratoire sur le monoxyde de dihydrogène »

Ah, ces lanceurs d’alerte… ils font rien que de nous faire peur ! 😉

68.  JG2433 | 22/12/2014 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#66), JG2433 (#67),

Ah, ces lanceurs d’alerte… ils font rien que de nous faire peur ! 😉

N’est-ce pas encore le cas lorsqu’il réinventent « l’eau tiède » ?… 😈

http://www.sudouest.fr/2014/12.....21-706.php

69.  jdrien | 22/12/2014 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

Il me semble que l’article de SO se contredit entre le début ❓

en raison d’un épisode de type El Niño qui fait monter la température des océans,

et la fin :

L’OMM estimait en septembre à 70% les chances qu’El Niño refasse son apparition entre novembre et février

70.  JG2433 | 22/12/2014 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

jdrien (#69),

Il me semble que l’article de SO se contredit

Est-ce SO et/ou l’AFP ? :roll:

Publié le 22/12/2014 à 08h20 , modifié le 22/12/2014 à 08h44 par Sudouest.fr avec AFP

71.  the fritz | 22/12/2014 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

jdrien (#69),

en raison d’un épisode de type El Niño qui fait monter la température des océans,

El Nino fait certes monter la température des SST, mais est-ce que pour autant il fait monter la température des océans ?

72.  pastilleverte | 23/12/2014 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#67),
Ah la belle vignette !
Collector !

73.  JG2433 | 23/12/2014 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#72),
Et aussi… (question de goût) :
L’eau, c’est ce qui a mauvais goût quand on oublie d’y mettre du pastis dedans ! 😈

74.  Cdt Michel e.r. | 23/12/2014 @ 14:06 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#73),

L’eau ça sert à se laver, certains la boivent.

75.  de Rouvex | 23/12/2014 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#73), Cdt Michel e.r. (#74), Moi, maintenant, j’en mets dans mon vin (sauf dans les grands crus)…

76.  Bob | 23/12/2014 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Le Canard Enchaîné de cette semaine ;
En page 2, Un article intitulé "Fafa casse l'ambiance" : extraits :

Fafa dit au conseil des ministres

"Après Lima nous sommes dans une position difficile ..L'accord ne sera pas si simple pour la COP21… Il reste en effet des blocages sur les engagements de chaque pays"

Il était temps qu'il s'aperçoive de ce que tout le monde savait bien avant Lima et qui explique que la France était le seul candidat à vouloir organiser le COP21.
Ils ne doivent pas trop lire la presse étrangère, au Quai d'Orsay, ou alors seulement le Wash Po, le NYT ou le Hufftington.

Plus loin dans le même Canard en page 6, un portrait de Miss Merkel intitulé " Angela ravie du dernier dada de Hollande"
Merkel est hilare et déclare
"C'est ça…qu'il s'occupe du climat".

Oups, l'ambiance …

77.  yvesdemars | 23/12/2014 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

Finalement si COP 21 doit être un bide autant laisser les régionales inchangées deux gamelles en même temps valent mieux que deux décalées …

78.  Bob | 23/12/2014 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#77),
Pas de problème. Sur le moment, les journaux diront que c’est un grand succès, quoiqu’il arrive.
Ce n’est que longtemps après que la vérité sera connue, grâce à la presse étrangère.

79.  yvesdemars | 24/12/2014 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Bob (#78),
personnellement je ne sais pas car les ONG vont hurler à l’échec et il sera difficile de les faire taire, et EELV risque de leur emboîter le pas vu les désaccords croissants avec le gouvernement

80.  AntonioSan | 24/12/2014 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Et dire qu’on va ouvrir une bouteille de champagne et relacher du CO2 dans l’atmosphere… Joyeuses fetes a tous! 😉

81.  yvesdemars | 24/12/2014 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

Phraude à la NOAA sur l’acidification des océans

La publication a été faite à partir d’une modélisation

en rouge la courbe modélisée par Feely de la NOAA et qui a servi à une publication dans Nature Climate Change pour le soutien de l’orthodoxie impérialiste

en bleu les données de la même NOAA depuis 1910 ( plus de 1,5 millions de mesures)

les données récentes ne montrent pas un PH inférieur à celui mesuré dans les années 1920 (ce qui au passage si on était cohérent suggère une teneur de l’atmosphère en CO2 voisine de la teneur actuelle ..)

pire que le Climate Gate c’est une escroquerie scientifique incroyable

82.  the fritz | 24/12/2014 @ 19:57 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#81),
Dans un sens ou dans l’autre ; franchement , vous croyez à ces mesures ? et aux articles qui en traitent ; ben qui a écouté Gattuzo peux peut-être donner des détails sur les mesures ? c’est pas demain qu’on enverra un satellite pour cela , non ?

83.  chercheur | 25/12/2014 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#81),

La NOAA a aussi de curieuses méthodes pour calculer ses moyennes de températures.
Pour la France, elle référence 76 stations dans son panel.
Les plus anciennes sont:

Bordeaux Blagnac 1878-2014
Vouziers 1890-2004
Paris Montsouris 1886-2014
Mont Aigoual 1886-2014
Marseille Longchamp 1881-2004
Cap Ferret 1885-2004
Châteauroux 1893-2004
Chatillon sur Seine 1890-2004
Besançon 1890-2004

Curieusement, 44 stations parmi ces 76 ont été supprimées du panel fin 2004, et il ne reste à ce jour que:

Bordeaux Blagnac 1878-2014
Bourges 1945-2014
Lyon Bron 1920-2014
Marignane 1921-2014
Mont Aigoual 1896-2014
Paris Montsouris 1886-2014
Perpignan 1901-2014
Rennes 1925-2014
Strasbourg Entzheim 1941-2014
Hiva Polynésie 1973-2014
Koumac Nouvelle Calédonie 1951-2014
Rochambeau Guyanne 1950-2014
Tubai Polynésie 1973-2014

C’est donc le panel actuel qui permet de calculer la température moyenne en France en 2014. Les stations lointaines et chaudes sont bien codées .FR et représentent 30% du panel.

Si avec cela ils arrivent à comparer les températures d’avant 1900 avec celles du XXème siècle et du XXIèe siècle, ils sont très forts. Et en plus, c’est calculé au 1/10 de degré.

84.  the fritz | 25/12/2014 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

chercheur (#83),
Comprends pas bien
76-44= 32
Je compte ci-dessus 13 stations dont effectivement 4 outre mer ce qui fait en effet pas loin de trente %
Mais si l’on ramène à 32 , cela fait bien moins ; mais j’espère que ce n’est pas répertorié dans France métro, sinon faut proposer un article dans l’hibernation

85.  yvesdemars | 25/12/2014 @ 17:35 Répondre à ce commentaire

the fritz (#84),

facile de trouver un échauffement en partant de 44 stations dont mini 4 OM et en allant à 13 dont 3

mais ça c’est de la science climatique hé hé

86.  chercheur | 25/12/2014 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

the fritz (#84),

D’autres stations ont été supprimées avant:

Brienne 1958-1965
Chambley 1954-1966
Châteauroux 1951-1966
Chaumont 1952-1966
Dreux 1955-1966
Etain 1954-1964
Evreux 1954-1967
Grostenquin 1955-1964
Laon 1952-1966
Marville 1955-1967
Bordeaux Mérignac 1901-2000
Montmorillon 1937-2000
Nouméa NF 1945-1946
Nouméa 1951-2009
Orléans 1957-1967
Phalsbourg 1954-1964
Toul Rosières1952-1966
Verdun 1959-1966

Il en manque une que j’ai certainement oublié.
La base de données se trouve ici:

http://www.ncdc.noaa.gov/cdo-w.....ctlocation

J’en ai profité pour regarder d’autres pays.
Le Danemark, 7 stations en 2013 et 0 en 2014…
La Suisse, 5 stations actuellement à comparer avec nos 9 en métropole.
Il y a aussi l’Australie qui en a 16 872 dans son panel. Mais là, je ne me suis pas amusé à regarder combien il en reste actuellement.
Par contre l’Algérie, qui fait le tiers de l’Australie en surface, n’en a que 4 en activité sur 20 dans le panel.
Le must, c’est naturellement les USA avec 50 833 stations dans le panel.
Enfin, le meilleur pour la fin. Dans l’antarctique, il n’y a plus de stations en activité depuis 2004 sur un panel de 20 alors qu’il représente 10% du total des terres émergées de la planète, 50% de plus en surface que les USA.

Avec tout cela, ils sont capables d’affirmer que leur taux d’erreur sur le calcul de la température moyenne de la planète est de 0,07°C depuis le XIX ème siècle.
Et le monde entier modifie de fond en comble ses pratiques à la lecture de leurs résultats…

87.  Cdt Michel e.r. | 25/12/2014 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#85),

Pour la Belgique, ils ne connaissent que la station météo d’Uccle. C’est tout dire.

88.  chercheur | 25/12/2014 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#87),

Mais il y a mieux. Si vous allez par exemple dans les relevés d’Uccle de novembre 2014. Sur 30 jours, il leur manque 2 températures max et…16 températures mini. Cela ne les empêche pas de donner une température moyenne du mois qui est de 9,2°C.

Par contre ils indiquent avoir les températures depuis 1833. Et en 11/1833, il n’en manque pas une…Il a faisait 5,3°C. Ca c’est du réchauffement.

89.  the fritz | 25/12/2014 @ 21:30 Répondre à ce commentaire

chercheur (#86),
Chercheur ,
dans ton premier post tu as cité 22 stations qui restent dans le pannel dont 3 citée deux fois , reste 19
Dans ton second mail tu cites 18 stations supprimées avant (?) C’est pas clair, si tu peux préciser si les stations outre mer sont plus représentées actuellement que dans le temps , ce serait mieux

90.  chercheur | 26/12/2014 @ 0:32 Répondre à ce commentaire

the fritz (#89),

Je vais essayer d’être plus clair.
Le panel pour tout l’historique des températures depuis le XIX ème siècle comprend 76 stations. Elles ont toutes des durées différentes dans le panel.
Ma première liste de 9 stations, indique celles qui datent d’avant 1900. Parmi elles, seules 3 d’entre elles sont encore dans le panel pour le calcul de la température depuis 2005. Il n’y a donc que 3 stations, Bordeaux Blagnac, Paris Montsouris et Mont Aigual qui ont un historique complet d’avant 1900 à 2014. Les 6 autres ont servi à calculer les températures jusqu’en 2004, mais plus après.

Ma deuxième liste de 13 stations indique celles qui sont utilisées pour calculer les températures chaque année depuis 2005, dont 4 outre mer.

Jusqu’en 2004, il y avait environ 60 stations chaque année pour calculer les températures. Les stations d’outre mer représentaient de l’ordre de 8% et étaient pratiquement inexistantes avant 1950.

Faire un historique sérieux de la température moyenne annuelle en France depuis le XIX ème siècle est impossible avec de telles variations dans le panel de stations.

91.  de Rouvex | 26/12/2014 @ 12:57 Répondre à ce commentaire

chercheur (#90), et que disent les 3 stations qui ont un historique complet depuis 1900 ?

92.  jdrien | 26/12/2014 @ 13:56 Répondre à ce commentaire

chercheur (#90), Bordeaux Mérignac ou Toulouse Blagnac ?

93.  phi | 26/12/2014 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

Les données brutes (source NOAA) pour Lyon laissent un peu rêveur :


On peut voir ce qu'en tire Météo France par exemple sur la figure 11 de la référence donnée par Nicias (Glaciers) :

94.  chercheur | 26/12/2014 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

jdrien (#92),

Oups! C’est bien Toulouse Blagnac. Un ancien pilote qui écrit à deux reprises Bordeaux Blagnac…il faut espérer que ce n’était qu’un gros coup de fatigue après des relevés et des comptages fastidieux.

95.  chercheur | 26/12/2014 @ 15:45 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#91),

Je suis entrain d’étudier celles du Mont Aigoual en comparant les données de la NOAA avec celles de d’infoclimat.fr.

Un première chose est certaine, c’est qu’il n’y a pas de relevé de températures avant 1921. De 1921 à 1935, il y a des températures mini, mais pas de maxi. Ce n’est qu’après 1935 que les relevés sont exploitables.

96.  yvesdemars | 26/12/2014 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

sur l’acidification sabine a répondu à WUWT qui avait déniché la manip que les anciens relevés ne sont pas d’une qualité suffisante pour être inclus dans l’étude. Or le site de la NOAA qui les publie ne met pas en garde contre leur utilisation… On ne voit pas on plus comment la mesure du PH serait meilleure pour les années récentes, le PH mètre étant un instrument assez ancien

http://wattsupwiththat.com/201.....t-quality/
Ceci étant il est possible que toutes les données soient de qualité discutable

97.  de Rouvex | 26/12/2014 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

chercheur (#95), ça nous donnera 1 exemple, ce qui est déjà ça… mais peu représentatif ! Merci pour le boulot.

98.  jdrien | 26/12/2014 @ 18:32 Répondre à ce commentaire

chercheur (#94), De toute façon, ce sont 2 aéroports dont l’environnement a dû changer entre 1900 et maintenant. Moi, j’ai vu évoluer Mérignac de puis les années 60; je pense que Blagnac, cela doit être pire…

99.  Cdt Michel e.r. | 27/12/2014 @ 17:01 Répondre à ce commentaire

jdrien (#98),

Pour l’historique des aéroports, vous pouvez consulter l’historique de Weather Underground
Pour Mérignac elle remonte à 1996 et vous constaterez en affichant les données avec les rapports METAR, qu’elles n’ont pas été trafiquées.
Lien

Pourquoi le seraient-elles puisqu’elles sont fournies deux fois par heure directement aux pilotes, qui se fichent éperdument d’une différence de température au sol de quelques degrés si cela ne rend pas les pistes dangereuses et n’influence pas le vol à basse altitude.

Pourquoi perdrait-on son temps à publier des anciens rapports METAR trafiqués ?

Avec un peu d’habitude on déchiffre facilement ces rapports METAR
Dans celui-ci,

METAR LFBD 010000Z 23004KT 9999 FEW023 15/12 Q1018 NOSIG

15/12 donne la température et le point de rosée.

Des données climatiques encore plus anciennes sont disponibles sur TuTiempo, mais le site est en espagnol, parfois en anglais, mais il y est souvent pénible de s’y retrouver.
Voici les données climatiques de l’aéroport de Bierset datant de janvier 1973 . C’était une base militaire à l’époque (3 Wing Ch). Après avoir été partagé par les hélicoptères miliaires Agusta et l’aviation civile, il est maintenant aéroport de Liège-Bierset.

100.  Cdt Michel e.r. | 27/12/2014 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

(suite)
Toujours sur TuTiempo, pour Bordeaux-Merignac vous avez des données qui remontent à 1945
Exemple, mars 1945, un des premiers mois complets.

En cliquant sur Climate, Europe, puis France, vous pouvez trouvez les stations météo d’un fameux paquet de villes.

Bonne lecture,