Un Cadeau de Noël


source
Le Docteur Bill Gray CSU (Colorado State University) est un bon ami, un prévisionniste en ouragan mondialement reconnu, et le doyen des sceptiques du réchauffement global. Il a reconnu les problèmes de la théorie du réchauffement global des décennies avant la plupart des vrais croyants comme moi-même. En 1996 Bill Gray prédit correctement un léger refroidissement pour les 20-30 prochaines années.

Écrit par Bill Gray en 1996


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(Traduction) Nous nous attendons à ce que ces changements de la circulation thermohaline amène une augmentation d’activité d’ouragans intenses (ou majeurs) et à un petit refroidissement de la température globale de surface. Il est probable que la température moyenne globale de surface dans les 20-30 prochaines années sera plus conditionnée par la nature que par des influences anthropiques et ira vers un léger refroidissement, non un réchauffement.

Comme cadeau de Noël spécial, le Dr. Gray nous a donné un article contenant un peu de sa connaissance atmosphérique qu’il a accumulée les sept décennies passées. Mieux qu’un cours universitaire, et beaucoup moins cher ! Et on peut ouvrir ce cadeau un jour à l’avance.


L’élévation du taux de CO2 ne causera qu’un réchauffement minime
Par William M. Gray
Professeur émérite
Université de l’État du Colorado
24 décembre 2014

Résumé

Le mouvement international du réchauffement global massivement financé a grossièrement exagéré la menace de l’augmentation du CO2. Cette peur du réchauffement a été conduite par une cabale de politiciens internationaux et de groupes environnementaux utilisant des prédictions de modèles climatiques erronés pour laver le cerveau d’un public mondial désinformé. Leur but était d’effrayer le public pour lui faire accepter un gouvernement mondial et des restrictions de leurs libertés et de leur style de vie afin de prévenir une catastrophe climatique prochaine inventée. Peu importait la véracité de leurs assertions sur le réchauffement par le CO2. Ce qui importait était le niveau auquel le public pouvait être endoctriné pour croire à la menace. Les nombreuses grandes anticipations de réchauffement ne se produisent pas et ne se produiront pas dans les années à venir. La science sous tendant ces prévisions de réchauffement par le CO2 est gravement déficiente et doit être révélée au public. Nous ne verrons qu’un réchauffement global négligeable induit par le CO2 dans les décennies à venir. Les changements de température futurs qui se produiront effectivement seront naturels et résulteront principalement de changements dans les modes de circulation de l’océan profond et dont le moteur primaire est la variation de salinité. Nous ne pouvons et ne devrions rien faire à propos du changement climatique naturel mais nous y adapter.

Le progrès économique nécessite que les Etats Unis et le monde continuent avec les combustibles fossiles et augmentent leur utilisation. Aucun changement important vers les énergies éoliennes et solaires infiniment plus coûteuses ne doit être entrepris. Un tel changement abaisserait grandement le niveau de vie aux Etats-Unis et dans le monde et n’aurait aucun effet sur le climat global. Cette comédie du réchauffement global doit s’arrêter. Le temps et la vérité sont du côté des sceptiques du réchauffement.

Les Conditions actuelles

L’accroissement des quantités de CO2 dans l’atmosphère ces 18 dernières années n’ont causé aucune augmentation de la température moyenne globale. En dépit de copieuses déclarations médiatiques et scientifiques contraires, la température globale, le volume global de glace, les météos, inondations, sécheresses, cyclones tropicaux, tornades sévères, etc. ne montrent aucun des changements prédits par les alarmistes du réchauffement et les nombreux modèles de simulation numérique sur lesquels ces assertions réchauffistes sont scientifiquement basées. Je suis certain que les observations des prochaines années discréditeront plus encore cette hypothèse de réchauffement provoqué par le CO2.
Je recommande fortement le lecteur de consulter régulièrement le blog Real Science de Steve Goddard pour une beaucoup plus ample documentation sur la toujours plus grande faillite des prévisions de réchauffement global par le CO2. Goddard donne aussi de nombreux exemples indiquant comment les agences climatiques et de météo de notre gouvernement et des autres ont artificiellement abaissé les anciennes mesures de température pour donner ainsi l’apparence d’une plus grande tendance au réchauffement que celle qui a réellement eu lieu. Cette falsification des températures apparentes est contraire à toute méthode scientifique et doit être révélée et corrigée par un comité d’investigation indépendant.

Le grand public, n’ayant pas le bagage technique pour juger du sérieux des ces nombreuses et incessantes déclarations alarmistes sur le réchauffement, a subi un lavage de cerveau. Une alliance malsaine s’est développée entre le gouvernement et les scientifiques du climat. Le large niveau apparent de soutien scientifique à l’hypothèse du réchauffement climatique par le CO2 a été obtenu par de massives subventions attribuées à ces scientifiques désireux de soutenir (ou de ne pas critiquer) de telles affirmations de réchauffement climatique à motif politique.
Nous voulons tous avoir confiance dans notre gouvernement et croire que les médias nous donnent des nouvelles objectives. Mais avec les incessantes déclarations alarmistes du gouvernement et des médias sur la capacité croissante du CO2 de provoquer un réchauffement global dangereux dans le futur nous devons tous devenir sceptiques. N’ayant pas la possibilité d’entendre l’argumentation de l’autre bord sur le réchauffement global, le public a été abusé. Les nombreux arguments scientifiques contre l’hypothèse d’un réchauffement global induit par l’homme ont été intentionnellement ignorés par les médias et non discutés par le gouvernement. Lorsque de tels arguments contraires au réchauffement se font occasionnellement connaître, ils sont durement critiqués par des environnementalistes, des célébrités et des officiels du gouvernement qui ne connaissent à peu près rien de la façon dont le système climatique global fonctionne.
Un dialogue scientifique ouvert et honnête sur le problème du réchauffement global reste à établir. L’affirmation selon laquelle l’argument scientifique du fort réchauffement global induit par le CO2 est établit est une totale invention.

Le Cœur de la Science Approximative
(Rétroaction de la vapeur d’eau et refroidissement par évaporation de surface)


Il y a de nombreuses approximations dans les modèles du climat global. Mais l’approximation la plus grande résulte de l‘incapacité des modèles climatiques à prendre en compte de façon réaliste les changements de petite échelle horizontale (et impossible à modéliser) apportés par les milliers d’éléments nuageux (Figure 1) de cumulonimbus (Cb) épais. Un accroissement du total de ces épais éléments Cb convectifs augmente l’assèchement de la troposphère supérieure (Figure 2). Ceci contraste avec les affirmations implicites des simulations des Modèles de Circulation Générale (GCM) qui accroissent la vapeur d’eau de la troposphère supérieure résultant de précipitations et de convection de Cb accrues associées aux niveaux plus élevés de CO2.

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Figure 1. Illustration montrant que les larges mailles des modèles de GCM ne peuvent résoudre les éléments individuels de nuages convectifs et tout le mouvement local vertical montant et descendant entre les mailles. Cette convection sous l’échelle de la grille peut provoquer une augmentation de l’évasion d’IR vers l’espace et moins de réchauffement que ne le permettent les GCM plus grossiers.

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Figure 2 Un portrait idéalisé des zones nuageuses et de pluies de cumulus épais. Le schéma gauche illustre la masse descendante de niveau supérieur provenant du cumulonimbus épais pluvieux. Cette descente agit en asséchant et réchauffant la troposphère supérieure. Le schéma de droite montre l’advection de la vapeur d’eau et des particules de nuages des mêmes zones de forte précipitation. Les observations montrent que la descente-assèchement dans la troposphère supérieure est plus importante que le remplacement de la vapeur d’eau et de l’eau du nuage par l’advection et l’évaporation vers l’extérieur de l’air humide. La convection augmentée dans le cumulonimbus amène un assèchement du niveau supérieur et une évasion d’IR vers l’espace.

Les simulations des modèles découlent des concepts physiques irréalistes émanant de la National Academy of Science (NAS) de 1979 (ou rapport Charney). Ce rapport supposait que quand la troposphère s’échauffe du fait de l’accroissement de CO2 ce réchauffement est accompagné (voir la relation de Clausius-Clapeyron entre température et humidité) par une élévation de l’humidité de façon à ce que l’humidité relative (RH) de l’air reste pratiquement constante quand la température augmente. La revendication de cet accroissement d’humidité ajoutant un blocage supplémentaire au rayonnement IR vers l’espace au-delà de ce que le CO2 avait fait lui-même découle implicitement de cette assertion de la NAS sur le réchauffement induit par le CO2. Le blocage net d’IR vers l’espace via l’augmentation du CO2 était donc assumé provenir non seulement du CO2 lui-même mais aussi du gain de vapeur d’eau nécessaire au maintien quasi constant de la RH à mesure de l’élévation de température. Cette vapeur d’eau supplémentaire était montrée par les modèles comme ayant deux fois l’effet de l’accroissement du CO2 lui-même sur la réduction de l’évasion des IR vers l’espace. Donc, chaque accroissement du CO2 d’une unité de rétention des IR vers l’espace amènerait simultanément deux unités de rétention des IR vers l’espace par la vapeur d’eau. Cette humidité additionnelle liée au blocage de l’évasion des IR vers l’espace (associée au réchauffement induit par le CO2) a été appelée ‘rétroaction positive de la vapeur d’eau’. Tous les modèles climatiques CO2 présentent une forte rétroaction positive de la vapeur d’eau.

C’est ce lien large et direct de l’accroissement de vapeur d’eau avec l’accroissement de température induit par le CO2 qui constitue le défaut physique primaire de tous les modèles de simulation GCM de doublement du CO2. C’est la raison pour laquelle tous les GCM ont fortement surévalué l’importance du réchauffement global qui se produirait en cas de doublement du CO2 atmosphérique. Les observations montrent que le réchauffement ou le refroidissement de la troposphère supérieure ne se produit pas avec une RH quasi constante.

La température et la RH tendent à changer de façon inverse l’une de l’autre et non à l’unisson comme le prétendent les modèles. Mes études sur bien des décennies de la convection des cumulus et de la formation des cyclones tropicaux m’ont persuadé que le Rapport NAS 1979 (Charney) d’après lequel une augmentation du taux de CO2 s’accompagnera d’une augmentation de la vapeur d’eau n’est pas une évaluation réaliste de la façon dont ces paramètres se modifient dans la troposphère supérieure.
Les simulations GCM CO2 sont conçues de façon à ce que leurs simulations d’humidité impliquent que les variations de vapeur d’eau s’effectuent uniformément aux niveaux troposphériques supérieurs et inférieurs. Au contraire, les observations des variations d’humidité aux niveaux troposphériques supérieurs et inférieurs montrent qu’elles ont peu de lien entre elles (Figure 3)

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Figure 3. Corrélation des variations d’humidité entre troposphère inférieure et supérieure. Les modèle GCM simulent les mêmes variations d’humidité à tous les niveaux de la troposphère – corrélation élevée. Cependant, les observations montrent une faible corrélation des variations d’humidité entre les niveaux troposphériques inférieurs et supérieurs.

Notre analyse des observations montre que l’augmentation de la fréquence et de l’intensité dans les cumulonimbus (Cb) apporte une relative baisse de vapeur d’eau dans la troposphère supérieure, et non une humidification comme montré par les simulations de modèles. Plus les Cb sont épais et intenses plus intenses sont les précipitations. Les Cb précipitent la plupart de leur humidité lorsqu’ils dépassent le sommet de leur couche limite de sustentation vers 300 mb (~ 10 km) et pénètrent plus haut dans la troposphère stabilisante en s’affaiblissant et terminant leur ascension. L’affaiblissement de l’ascension verticale des Cb à ces niveaux élevés ne laisse que peu d’humidité au niveau supérieur lorsqu’ils s’affaissent. Leurs courants ascendants déposent leur contenu d’humidité saturé mais minuscule et des cirrus liquides haut dans la troposphère. Ce sont des hauteurs auxquelles les gradients verticaux de saturation sont, en termes de pourcentage, très grands. Toute subsidence de ces froids échantillons d’air saturé du niveau supérieur vers des niveaux inférieurs plus chauds provoque une réduction particulièrement importante de la RH de l’air descendant.

Par exemple un échantillon d’air saturé à 200 mb (altitude 12 km) et une température de -53°C contiendra très peu d’humidité même saturée. Si cet échantillon descend sans se mélanger à 300 mb (~ 10 km) et prend la température de l’air à cette hauteur il verra sa RH passer de 100 à seulement 12% (figure 4). Une telle subsidence, induite par le Cb, de l’air du niveau supérieur vers les niveaux inférieurs provoque un assèchement du niveau supérieur et avec elle un passage accru des IR vers l’espace. Le contraste entre ces deux processus est visible à la Figure 5. Le défaut déterminant des modèles est qu’ils n’ont pas fait un bilan haut-bas du mouvement vertical de la troposphère supérieure qui aurait été pris en compte dans la forte pluviosité de l’air du Cb qui pénètre au-dessus de 300 mb et la subsidence du flux de retour très sec.

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Figure 4 Illustration du gradient vertical d’air saturé de la troposphère supérieure extrême sous les tropiques. Cette table montre la décroissance de la RH par de l’air saturé descendant de 100 mb entre différents niveaux de pression lorsqu’il prend la température de l’air des niveaux inférieurs. L’humidité résultante aux niveaux inférieurs est donnée à droite. Par exemple, de l’air saturé descendant de 200 à 300 mb sans mélange et conservant son humidité mais prenant la température de l’air à 300 mb aurait une RH de 14 pour cent seulement (cartouche vert).

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Figure 5 Deux vues contrastées des effets de la convection de cumulus épais. Le schéma du haut met l’accent sur l’assèchement supplémentaire de la subsidence du flux de retour avec la forte convection. Un flux d’IR supplémentaire est émis vers l’espace. Par contraste, le schéma du bas montre comment les modèles climatiques globaux (GCM) typiques interprètent la masse de décharge des cumulus épais comme ajoutant de vapeur d’eau à la troposphère supérieure et diminuant l’évasion d’IR vers l’espace. Le schéma du bas n’est pas réaliste quant à la façon dont la convection de Cb fonctionne dans l’atmosphère.


Exemple. Pour équilibrer l’influence d’un doublement du CO2 par le seul rayonnement il faudrait que la température du globe s’élève de 1°C. Les modèles supposent alors que le réchauffement induit par le CO2 (selon les hypothèses du rapport Charney) causera une augmentation de l’humidité qui réduira encore l’évasion des IR vers l’espace, ce qui fera qu’il y aura un réchauffement supplémentaire du niveau supérieur de 2°C derrière le réchauffement intrinsèque du CO2. La combinaison de ces deux processus est supposé provoquer un réchauffement global du niveau supérieur de 3°C sur l’ensemble des tropiques (30°N-30°S). De ces 3°C de réchauffement, 2°C seraient imputés à un réchauffement par rétroaction positive de la vapeur d’eau. Attendre une augmentation positive si forte et une rétroaction positive de la vapeur d’eau d’un doublement du CO2 est assez irréaliste.
Notre analyse s’étalant sur de nombreuses années d’observations de l’International Satellite Cloud Climatology Project (ISCCP) des pertes d’IR vers l’espace en lien avec une convection et une précipitation de Cb augmentées ne montre pas de réduction des IR vers l’espace (comme les modèles le prévoyaient) mais au contraire une augmentation. Notre analyse des données montre, contrairement aux modèles, une rétroaction négative de la vapeur d’eau – plus la précipitation est importante, moins le taux de vapeur troposphérique est élevé et plus les passages d’IR vers l’espace sont importants (Figure 6)

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Figure 6. Variations de température humidité spécifique (q – gm/kg) et humidité relative (RH) par zones entre deux ré analyses de données différentielles pour les tropiques. Les moyennes de différences de précipitations sont de 3.9 pour cent pour les 10 plus élevées moins les 10 plus basses mensuelles, et de 1.9 pour cent pour les différences des données (95-04)-(84-94). Les valeurs négatives sont en rouge. Tous les paramètres d’humidité à 300 mb montraient des diminutions de vapeur d’eau et de RH avec l’augmentation des précipitations.


Le réchauffement global réel attendu. Sans variation de vapeur d’eau de la troposphère supérieure et sans augmentation du refroidissement par évaporation de surface avec des précipitations supplémentaires, la pure réponse radiative à un doublement du CO2 indiquerait que nous pourrions attendre un réchauffement global de 1°C. Mais même avec une variation de vapeur d’eau estimée nulle ce réchauffement de 1°C est de deux à trois fois celui qui prendra probablement place. Ceci parce qu’environ 60 pour cent des 3.7Wm IR bloqués par un doublement de CO2 seront contrebalancés par un renforcement de l’évaporation de surface et un accroissement du cycle hydrologique global d’environ 2,5 pour cent. On s’attendrait donc à ce qu’une rétroaction de vapeur d’eau nulle n’apporte qu’une élévation de température d’environ 0.4°C pour un doublement du CO2.
Nous voyons qu’il y a une très modeste rétroaction négative de vapeur d’eau de 0.1 à 0.2°C. Ceci étant nous devrions nous attendre à ce que l’importance du réchauffement global qui résulterait d’un doublement du CO2 soit de seulement 0.2 à 0.3°C soit environ 5-10 pour cent de ce qui est projeté par les divers modèles globaux de 2-4°C. La menace RCA et particulièrement la menace de RCA catastrophique ne peut être une affirmation réaliste de la façon dont fonctionne le système climatique de la planète.

Poursuivre le Progrès Économique
Si cette évaluation est correcte, alors la population du globe n’a pas à s’inquiéter de l’élévation du taux de CO2 pour l’instant. Une utilisation accrue des carburants fossiles l’augmentation des gains économiques devrait continuer. Le monde a besoin de grandement réduire sa préoccupation envers la menace fabriquée d’un réchauffement global par le CO2. Nous devons nous concentrer sur les nombreux, plus légitimes et plus sérieux problèmes mondiaux qui s’imposent à nous.
Nous devrions tous être reconnaissants pour les formidables progrès de la qualité de vie, de la santé et du bien être général que l’utilisation de combustibles fossiles a rendu possibles. L’énergie des combustibles fossiles a été une des plus grandes bénédictions de l’humanité. De plus hauts niveaux de l’usage des combustibles fossiles apportera encore de plus grands bénéfices économiques et sociétaux. Plus de CO2 améliorera la croissance de la végétation, un petit accroissement des précipitations dans le monde, et une très petite élévation de la température globale – tous changements positifs pour l’humanité.
Beaucoup de personnes qui acceptent que les hommes dégradent leur environnement confondent des problèmes d’environnement locaux et réchauffement global induit par le CO2. Il y a une grande différence entre les deux. Nous devons tous lutter pour réduire ou éliminer la pollution locale et les risques sanitaires mais ignorer les faux discours sur le sauvetage de la planète du réchauffement climatique par le CO2 fruit de l’imagination.
La démarche la plus raisonnable pour notre pays et le monde à l’heure actuelle devrait être d’avoir l’anticipation et le courage ‘ne rien faire’ à propos de l’augmentation du taux de CO2 et autres gaz à effet de serre qui sont envoyés dans l’atmosphère. Les prochaines générations seront en meilleure position pour décider si une quelconque réponse humaine à l’élévation du niveau de CO2 pourrait se justifier.

Expérience de l’auteur
L’auteur détient un diplôme de MS (météorologie) et un Ph. D. en géophysique de l’Université de Chicago. Il a occupé les postes de prévisionniste météo, chercheur et professeur d’université durant 60 ans. Il a supervisé 70 étudiants en MS et Ph. D.
Il est à l’origine de, et a été impliqué dans la prévision des ouragans du bassin Atlantique ces 31 dernières années.
Gray n’a jamais reçu de financement de recherche d’aucune source de combustibles fossiles. Sa position sur le problème du réchauffement climatique lui a valu ces dernières décennies de perdre toutes les aides fédérales pour la recherche qu’il recevait auparavant. Il continue ces recherches sur ce sujet sur ses propres fonds. Gray et ses collègues du projet de recherche de l’Université du Colorado ont publié durant de nombreuses années de nombreux articles et de nombreux rapports d’études sur la convection des cumulus et les processus d’humidité atmosphérique. C’est sur ce sujet que les modèles climatiques manquent de réalisme et c’est la principale raison de leurs prévisions grossièrement irréalistes de fort réchauffement. On peut trouver ces articles et ces rapports à http://tropical.atmos.colostate.edu/

Traduction : Scaletrans


60 réponses à “Un Cadeau de Noël”

  1. Bon article :
    Si la première partie pose bien le problème de l’aliénation des masses, sous couvert scientifique, par la science climatique actuelle, la seconde partie plus technique (mais exacte) est plus rebutante pour les non-scientifiques qui veulent comprendre le fossé qui existe avec les modèles actuels et les phénomènes physiques de base qui sont à l’œuvre dans les cumulo-nimbus.
    Le rôle de l’eau (pas du CO2) est évidemment essentiel et primordial dans le moteur thermique atmosphérique qui transforme l’énergie en travail mécanique bien souvent oublié dans les modèles. D’ailleurs, comment l’intégreraient-ils sans en comprendre le rôle de manière fine ?

  2. Étant donné que Skyfall est loin de publier quinze articles par semaine, ce serait bien d’éviter d’en publier deux le même jour, pour permettre au site d’être efficace. C’est quand pas comme si tout le monde ignorait que le climathon paraît le lundi matin… publier en urgence par-dessus un papier de 1996, c’est un peu bizarre (et c’est la 2è fois).
    En passant : c’est bien aussi d’utiliser la balise « read more ».

  3. Ben (#2),

    L’article date du 24 décembre dernier, c’est pour ça qu’il s’appelle ‘Un cadeau de Noël’. Désolé, mais ce n’est pas moi qui ai décidé de le publier, je n’avais donné que le « bon à tirer ». smile

  4. Ben (#2),
    Ben, il existe une solution très simple à ce (petit) problème de télescopage.
    Skyfall dispose (pour les éditeurs/administrateurs) d’un page « Gérer » qui donne le tableau de tous les articles dont la publication est programmée en fonction de leur date (par horodateur). Celui de Scaletrans y était inscrit. Il suffisait de regarder.
    Il faut éviter de publier directement des billets sans passer par cette programmation car les autres auteurs ne peuvent pas savoir qu’elles sont tes intentions.
    Si tu désires réserver tous les lundis, il te suffit de créer des pages blanches que tu rempliras par la suite et que tu horodates, une par une, tous les lundi des semaines à venir.
    Ainsi, il n’y aura plus de problèmes.

    Pour ce qui est du billet de scaletrans, il est en relation avec une discussion (vive) au sujet de la physique de l’atmosphère qui a eu lieu en fin de semaine. Scaletrans a traduit ce vieil article de Gray et ne parvenait pas à insérer les images. Je l’ai fait pour lui et ai jugé que cet article devait être rapidement publié pour compléter la discussion en cours.
    Et non, je n’avais pas réalisé que tes billets paraissaient spécifiquement le lundi.

  5. Remarquable. Il y a apparemment au moins un scientifique qui a une jolie compréhension fine des phénomènes.

    Figure 1. Illustration montrant que les larges mailles des modèles de GCM ne peuvent résoudre les éléments individuels de nuages convectifs et tout le mouvement local vertical montant et descendant entre les mailles. Cette convection sous l’échelle de la grille peut provoquer une augmentation de l’évasion d’IR vers l’espace et moins de réchauffement que ne le permettent les GCM plus grossiers.

    Autrement dit, les modèles ne modélisent pas le plus important. Ils appliquent la simplification que j’ai déjà citée dans Ramanathan et qui revient à dire : circulez, il n’y a rien à voir à cette échelle là.

  6. phi (#6),

    Il dit simplement que l’augmentation de température peut conduire, via les mécanismes locaux des nuages, à une diminution au lieu d’une augmentation de la vapeur d’eau (comme Lindzen). Et donc à une réaction négative, ou nulle, pas positive comme le disent presque tous les GCM.
    Il ne remet pas en cause le calcul de la sensibilité liée au seul CO2; j’avais cru comprendre que vous la remettiez en cause.

  7. volauvent (#7),
    Bien sûr qu’il remet en cause la sensibilité. C’est le forçage qu’il ne discute pas. Implicitement il y fait référence parce qu’il s’inscrit dans la logique des rétroactions. Problème, le mécanisme décrit, qui est plus centré sur la convection que sur les nuages, modifie le gradient et donc rend caduc cette logique.

  8. Il faut ajouter que Gray ne prétend pas qu’une augmentation de température diminue la quantité de vapeur d’eau (ce serait bien curieux) mais qu’il y a un renforcement de la convection dans la haute troposphère qui provoque son assèchement. La compensation partielle de l’élévation du niveau moyen d’émission par un renforcement de l’efficacité de la convection est assez logique, que cela contribue en plus à diminuer l’opacité dans les bandes H2O en altitude s’apparente à un puissant amortisseur de réchauffement et pourrait non seulement réduire l’effet du CO2 en surface mais aussi dans toute la troposphère.

  9. phi (#9),

    J’ai toujours autant de mal à vous suivre….le texte de Bill Gray m’apparaissait limpide, après vos explications je n’y comprends plus rien.

  10. On a l’explication, d’une part de l’absence de hot spot prévu par les modèles, d’autre part de la baisse de vapeur d’eau dans la troposphère supérieure.
    Augmentation de l’évaporation oui (due à l’augmentation de CO2… peut-être…) mais renforcement de la puissance des cunimbs.

  11. scaletrans (#11),

    …mais renforcement de la puissance des cunimbs

    Oui, c’est une chose qui n’est pas nouvelle mais avec la théorie des backradiations on a tout mélangé.
    On ne me fera pas croire que ce sont les IR calorifères qui sont retenus en priorité par le CO2 (400ppm) et pas par l’eau ! Cette absorption génère de la chaleur c’est normal !
    Je schématise dans ce qui suit :
    L’activité des cunimbs et le résultat du fonctionnement du moteur thermique de l’atmosphère, et comme tout moteur thermique si ΔT augmente, le rendement mécanique augmente (plus de convections verticales).
    Si T1 est la température chaude qui croit un peu à cause de l’action du CO2 et beaucoup à cause de l’eau et si T2 est la température froide du sommet de le troposphère (qui ne change pas) on a l’équation du rendement mécanique théorique max du moteur thermique atmosphérique qui est Rm = 1–(T2/T1)
    En définitive la thermo (dans ce cas Carnot) est bien suffisante pour comprendre et l’énergie est dégradée. Probablement que sa voie de sortie se trouve dans les IR lointains non carorifères.
    Si on veut améliorer (un peu) nos connaissances de l’atmosphère humide, c’est en étudiant le détail d’un tel moteur thermique et oublier cette théorie de l’effet de serre !
    Le budilator est un remue-méninge stérile !

  12. de Rouvex (#22),

    « Retour à Roissy », pour les adeptes du SM, ça doit être assez bandant. Moi ça m’a profondément ennuyé.

  13. de Rouvex (#24),

    Je suis un vieux. Enfin, bon, je dois avouer que quand je l’ai lu, j’étais beaucoup plus jeune ! ;_;

  14. ou plutôt si vous aviez été un vieil amateur de SM…

  15. de Rouvex (#27),

    Je crois que nous sommes d’accord. L’âge ne fait rien à l’affaire. Quel que soit mon âge, mes fantasmes n’ont jamais été SM. Ce qui ne veut pas dire que je n’aie aucun fantasme ! 😈

  16. scaletrans (#34), Dans les vieux films américains des années 40 que Murps affectionne. Mais les vraies sont six pieds sous terre depuis belle lurette… Même les collants sont has been ! Maintenant c’est shorty et ventre à l’air décoré d’une breloque dans le nombril ! Moi j’aimais bien la robe Merveilleuse du Directoire, vaporeuse et tout…

  17. de Rouvex (#35), dites tout de suite que je n’aime que les vieux bahuts bretons tant que vous y êtes !

    Moi aussi j’adore les robes Directoire légères et vaporeuses…
    et aussi les jolies actrices récentes. Figurez-vous que je m’y connais un peu, en plus j’ai le « coup d’œil américain ».

    Mais ce forum n’est pas le lieu de discussion.

    A la rigueur, on peut évoquer les agissements du chef de gare façon DSK… Ca reste chaudement climatique.

  18. de Rouvex (#35),

    La scène la plus érotique du cinéma que je connaisse est dans un film américain de l’entre deux jambes guerres. Jean Harlow est dans un vêtement qui lui colle à la peau. Elle parle, elle ne bouge pas, ou pas beaucoup. Je n’ai jamais réussi à retrouver le titre de ce film vu une fois à la télé (bien avant l’ère numérique, qui m’aurait permis de le mémoriser facilement !

  19. Murps (#36),

    Figurez-vous que je m’y connais un peu

    Je n’en doute pas un instant.

    Mais ce forum n’est pas le lieu de discussion.

    Effectivement, nous ne sommes pas sur la bonne page. Repos, Messieurs !

  20. @ rouvex et scaletrans
    commentaires 29, 30, 31
    un glossaire élaboré par Laplanche et Pontalis
    distingue fantasme: « …. conscient  »
    phantasme: « …inconscient »
    Subtilité abandonnée… qui n’aurait de validité qu’au sein de la psychanalyse.
    La graphie Ph est correcte sur le plan étymologique, mais délaissée
    pour des raisons de simplification orthographique (fantôme, fantaisie, fantastique…)
    voir l’Atillf
    michel gouy

  21. La graphie Ph est correcte sur le plan étymologique, mais délaissée
    pour des raisons de simplification orthographique (fantôme, fantaisie, fantastique…)
    voir l’Atillf

    atilf (avec un seul « l ») est plus mieux 😉

    C’est le site du CNRTL que je consulte en premier quand je pense qu’une graphie ou un mot n’est pas français. Il a l’avantage de permettre de voir s’il est connu d’un des principaux dictionnaires de référence, en plus du TLFi : Dictionnaires de l’Académie 9e, 8e et 4e éditions, BDLP Francophonie, BHV attestations de atilf et DMF (1330-1500) Dictionnaire du Moyen Français, pour les formes anciennes.

    Phantasme, fantasme

  22. de Rouvex (#43),

    Non, non, pas du tout, mais je trouve la casuistique la seule branche vraiment intéressante de la morale : l’étude de cas/versus les grands principes (lesquels n’appellent guère de débat).

  23. de Rouvex (#45), dans la chanson de Brassens « La première fille (qu’on a pris dans ses bras) », il l’appelle « dernier cadeau du Père Noël ».
    Je trouve ça drôlement joli.

  24. Laurent Berthod (#48),

    Vous me pardonnez ?

    Bien sûr ! Brel est le premier de mes chanteurs préférés. Nous sommes donc d’accord sur cela au moins. J’aime, de toute façon, la bonne chanson française quel que soit l’auteur ou le chanteur, mais pas la soupe actuelle.

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