Le réchauffement de la planète et l’âge de la terre: une leçon sur la nature de la connaissance scientifique

Par le Dr David Deming


Traduction par Bernnard

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Dans le sillage de Karl et al. 2015, qui révise les données pour correspondre à un consensus, nous pouvons tous tirer une leçon de la façon dont le consensus scientifique a fonctionné dans le passé

Le monde est sur le point de s’engager à limiter ses émissions de dioxyde decarbone, ce qui réduirait considérablement l’utilisation de combustibles fossiles. Si cette décision fatidique est faite, les économies des pays développés seront étranglées. La prospérité humaine sera réduite. Notre capacité à résoudre des problèmes urgents, à la fois humains et environnementaux, sera sérieusement limitée. On nous a dit que ces entraves doivent être imposées pour se prévenir d’un hypothétique réchauffement climatique qui aura lieu un certain temps dans un futur lointain. Mais à ce jour la seule preuve sans équivoque du réchauffement planétaire est une légère augmentation de la température (de moins d’un degré Celsius) qui tombe bien dans la gamme de la variation naturelle.

La validité des prédictions de réchauffement dépend de la fiabilité douteuse des modèles informatiques du système climatique. Mais le système climatique de la Terre est complexe et mal compris. Et l’intégrité des modèles informatiques ne peut être démontrée ou même testée. Pour toute personne ayant une conscience de la nature et des limites des connaissances scientifiques, il doit apparaître que la race humaine est en train de répéter une erreur stupide du passé. Nous avions suivi cette voie auparavant, plus particulièrement dans la seconde moitié du XIXe siècle, quand il est apparu que les mathématiques et la physique avaient répondu de façon concluante à la question de l’âge de la Terre. À cette époque, une science qui avait été définitivement «réglée» s’est effondrée en l’espace de quelques années. Les modèles mathématiques qui semblaient être si certains se sont avérés complètement, même ridiculement mauvais.

L’âge de la Terre est l’une des grandes questions qui a intrigué les gens depuis des milliers d’années. Dans Meteorologica, Aristote (384-322 BC) a affirmé que le monde était éternel. Mais avec l’avènement du christianisme et de l’islam, les chercheurs ont commencé à supposer que l’humanité était contemporaine de la création du monde. Il en résulte que l’âge de la Terre pourrait être estimé à partir d’un examen attentif des écrits sacrés.

La première personne à faire une estimation quantitative de l’âge de la Terre était le scientifique islamique al-Biruni (973-1050). al-Biruni basé sa chronologie sur les textes religieux hindous, juifs, et chrétiens. Il a divisé l’histoire du monde en ères, et a conclu qu’il s’était écoulé moins de dix mille ans depuis la création.

Dans la suite d’al-Biruni, Mgr James Ussher (1581-1686) estime l’âge de la Terre en étudiant méticuleusement la Bible et d’autres documents historiques. Dans Les Annales du monde  déduites de l’origine des temps, Ussher identifia la date de la création comme la « nuit précédant le 23 Octobre, 4004 avant JC ». Le parcours d’Ussher était impressionnant, et ses dates ont été acceptées comme la chronologie standard. Les rédacteurs de la Bible ont commencé à placer les dates d’Ussher en marge de leurs textes.

Isaac Newton (1642-1727), le plus grand savant de l’époque, était aussi un fondamentaliste biblique qui a cru en une jeune Terre. Newton a expliqué à son neveu, John Conduitt, que la Terre ne pouvait pas être vieille parce que toute la technologie humaine était d’invention récente. Comme Ussher, Newton a écrit sa propre histoire universelle, Chronologie des anciens Royaumes corrigée, qui a été publié à titre posthume en 1728.

Les procédures pour établir une estimation scientifique de l’âge de la Terre ont été initiées dans le XVIIe siècle par l’anatomiste danois, Nicolas Sténon (1638-1686). Steno était la première personne à déclarer sans équivoque que l’histoire de la Terre ne devait pas être trouvée dans les chroniques de l’homme, mais dans la Terre elle-même. Les principes de Steno d’enquête géologique sont devenus la base pour l’établissement de l’âge relatif des strates de roches et de la fondation de la géologie historique.

Armés avec les principes de Steno, les naturalistes du XVIIIe siècle ont commencé à envisager sérieusement les conséquences des archives des roches. Il est devenu évident pour eux que d’une immense quantité de temps a été nécessaire pour déposer les couches de roches qui couvraient la surface de la Terre.

L’un des premiers à reconnaître la portée de temps géologique était le philosophe écossais James Hutton (1726-1797). En l’an 1788, Hutton était accompagné lors d’un voyage sur le terrain par son ami, le mathématicien, John Playfair (1748-1819). Ils ont voyagé jusqu’à la côte de l’Ecosse à Siccar Point, et Hutton décrit l’histoire implicite du lieu par la séquence des roches. Après avoir écouté l’exposé de Hutton, Playfair écrivit plus tard « l’esprit était pris de vertiges en regardant si loin dans l’abîme du temps ».

Au moment où Charles Darwin (1809-1882) a publié l’origine des espèces en 1859, les géologues étaient d’avis que la Terre était pratiquement, mais pas littéralement, infiniment vieille. Ayant un temps infini à sa disposition, Darwin a été en mesure d’invoquer le lent mécanisme de la sélection naturelle comme une explication de l’évolution biologique mise en évidence dans les archives fossiles.

Pour démontrer la vaste étendue de temps géologique, Darwin a mis en avant l’érosion de la Weald, une falaise au bord de mer en Angleterre, comme un exemple type. Darwin supposait un taux d’érosion d’un pouce [NdT: 2,54cm] par siècle, et a ensuite  extrapolé que quelques 300 millions années ont été apparemment nécessaires pour expliquer la hauteur totale de l’érosion qui avait eu lieu.

Mais le taux d’érosion estimée de Darwin d’un pouce par siècle était un peu plus important que celui spéculé. Ce nombre n’était contraint par aucune mesure ou observation scientifique. Les géologues du dix-neuvième siècle manquaient de toute méthode quantitative pour établir les dates. Les roches de la croûte de la Terre pouvaient représenter dix millions d’années. Tout aussi facilement, la quantité de temps aurait pu être un cent, mille ou dix mille millions d’années.

Darwin et ses collègues géologues ont été rapidement désignés pour le bûcher par le plus grand physicien du XIXe siècle, William Thomson (1824-1907). Mieux connu comme Lord Kelvin, Thomson était un homme ayant des dons prodigieux et possédant une énorme stature intellectuelle. Il a publié son premier article scientifique à seize ans, et avait été titulaire d’une chaire à l’Université de Glasgow à l’âge précoce de vingt-deux ans.

En 1861, Lord Kelvin a commencé à se pencher sérieusement sur la question de la datation de la Terre. Il était conscient que la Terre rayonnait de la chaleur interne. Ce processus ne pouvait pas être eternel. En soutenant que la Terre était infiniment vieille, les géologues en vigueur ont postulé que l’énergie n’a pas été conservée. C’était une violation de la première loi de la thermodynamique, et Kelvin s’est engagé dans la bataille.

Au XIXe siècle, la seule source connue pour la chaleur interne de la Terre était la chaleur mécanique d’origine de l’accrétion. Estimant que la Terre avait été en fusion au moment de sa formation, mais est en refroidissement depuis. Kelvin était capable de construire un modèle mathématique élégant qui contraint l’âge de la Terre sur la base de son gradient géothermique mesurée. Une grande partie de la même méthode est utilisée aujourd’hui par les médecins légistes qui estiment le temps de la mort en prenant la température d’un cadavre.

En 1862, Kelvin a publié son analyse dans un document intitulé Sur le refroidissement séculaire de la Terre. Il est arrivé à une estimation la plus probable de l’âge de la Terre de 100 millions d’années. L’estimation de Kelvin ne résultait pas de vaines spéculations. Elle était basée sur un modèle mathématique précis contraint par des mesures en laboratoire et les lois de la thermodynamique.

Kelvin a attaqué directement Darwin. Il a soulevé la question : étaient-ce les mesures en laboratoire et les calculs mathématiques qui étaient erronés, ou était-ce plus probable « qu’une mer agitée, avec des marées éventuellement canalisées d’une extrême violence, érode une falaise de craie 1000 fois plus rapidement que l’estimation de M. Darwin d’un pouce par siècle ? »

Darwin a été anéanti. Il a écrit à son mentor, Charles Lyell, «pour l’amour du ciel, prenez soin de vos doigts ; les brûler gravement, comme je l’ai fait, est très désagréable». Les géologues ont rendu les armes. Ils n’avaient aucune réfutation effective des calculs de Kelvin. En quelques années, l’establishment géologique a commencé à s’aligner sur les positions de Lord Kelvin. Parmi les convertis influents était Archibald Geikie, président de l’Association britannique pour l’avancement des sciences et de la Geological Society of London.

Les chercheurs ont commencé à chercher des preuves qui confirment les calculs de Kelvin. En 1865, le géologue Samuel Haughton avait estimé l’âge de la Terre à 2 300 000 000 années, un nombre assez proche de la valeur moderne de 4 500 millions d’années. Mais sous l’influence de l’autorité de Kelvin, en 1878 Haughton a considérablement réduit son calcul précédent à 153 millions d’années.

Une des seules voix de la dissidence était le biologiste Thomas Huxley (1825-1895), qui a souligné qu’il y avait une faiblesse fondamentale dans le modèle mathématique de Kelvin. «Les mathématiques peuvent être comparées à un moulin à l’exécution exquise, qui vous broie des trucs de tout degré de finesse ; mais néanmoins, ce qui en sort dépend de ce que vous mettez dedans ».  En termes plus modernes, l’observation de Huxley équivalait à une « garbage in, garbage out « .

Mais alors que la fin du XIXe siècle approchait, la communauté scientifique commençait à considérer l’estimation de Kelvin de 100 millions années comme une quasi-certitude. Écrivant dans l’American Journal of Science en 1893, le géologue Warren Upham caractérise l’estimation de Kelvin de l’âge de la Terre comme la plus « importante conclusion dans les sciences naturelles … [qui] a été atteinte au cours de ce siècle. »

La science a été définitivement réglée en 1899 par le physicien irlandais, John Joly (1857-1933). Joly a employé une méthode robuste pour le calcul de l’âge de la Terre qui était entièrement différente de Kelvin. Le calcul de Joly était d’une simplicité enfantine, mais apparemment infaillible. Il a estimé l’âge de la Terre en divisant la teneur totale en sel des océans par la vitesse à laquelle le sel a été mené à la mer par les rivières. Il a constaté que cela prendrait 80-90 000 000 ans pour que le sel de l’océan s’accumule.

Compte tenu des incertitudes, l’estimation de l’âge de la Terre par Joly était essentiellement identique à celle de Thomson. Différentes méthodes amenaient au même résultat, il semblait évident que le résultat était concluant : la Terre avait 100 millions d’années. Il semblait que nier cette réalité, était nier non seulement l’autorité de l’establishment scientifique, mais les lois de la nature elles-mêmes.

Les ingénieux calculs de Kelvin et Joly devaient bientôt être renversée par un empirisme improbable. Au XIIIe siècle, la science moderne avait commencé quand les philosophes en étaient venus à réaliser que la seule logique ne suffirait pas pour découvrir les secrets du cosmos, quand bien même l’idée était séduisante. L’existence des propriétés mystérieuses de l’aimant a convaincu Roger Bacon et ses contemporains que la nature contenait des forces occultes ou cachées qui ne pourrait jamais être discernées ou prévues rationnellement, seulement découvertes expérimentalement.

En 1896, Henri Becquerel a découvert par hasard la radioactivité quand il a constaté que les plaques photographiques ont été exposées lorsqu’elles sont placées à côté de certains minéraux. En 1904, il est devenu évident qu’il y avait des minéraux radioactifs à l’intérieur du dégagement de chaleur de la Terre.

L’hypothèse de Lord Kelvin d’aucune source de chaleur interne a échoué. Au début du XXe siècle, il n’était même pas clair que la Terre soit refroidie ou chauffée. Les calculs de Thomson étaient précis, mais ils n’avaient aucun moyen de tenir compte de la radioactivité.

La radioactivité a également fourni une manière rigoureuse pour calculer l’âge de la Terre. L’estimation moderne acceptée pour l’âge de la Terre est de 4500 millions d’années. L’estimation du XIXe siècle de 100 millions d’années qui semblait si certaine était fausse, et pas seulement de 20 ou 30 pour cent, mais d’un facteur de 45. En rétrospective, la raison pour laquelle  les estimations de Thomson ont été confirmées de façon indépendante est que les géologues cherchaient des données qui suportaient la physique de Thomson. Le consensus qui en a émergé était le produit d’un processus psychologique humain, pas de la science objective. La nature de la science est telle que l’on trouve ce que l’on cherche.

Par rapport aux modèles climatiques modernes, les modèles de William Thomson étaient simples, et ne contenaient que quelques hypothèses. En revanche, les modèles de réchauffement planétaire sont affreusement complexes et comportent de nombreuses hypothèses cachées, dont beaucoup sont très incertaines. La plus importante d’entre elles est que la vapeur d’eau exerce une rétroaction négative ou positive sur le réchauffement induit par le dioxyde de carbone. Tous les principaux modèles climatiques supposent des évaluations positives, exagérant tout réchauffement possible. Mais des recherches récentes indiquent des évaluations peut être négatives. Nous ne savons pas.

Il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas dans les changements climatiques de la Terre. Il est possible que les rayons cosmiques, modulés par le champ magnétique du Soleil, refroidissent la terre en induisant la formation de nuages. Nous ne savons pas pourquoi les périodes glaciaires finissent tellement spectaculairement et soudainement. Une fois qu’elles commencent, les périodes glaciaires devraient continuer indéfiniment, comme le refroidissement est renforcé par un certain nombre de rétroactions positives.

Nous devons être assez intelligents pour reconnaître ce que nous ne savons pas. La science n’est jamais réglée. Nous devons garder à l’esprit l’avertissement de Sénèque. «La nature ne révèle point tous ses mystères à la fois. Nous imaginons que nous sommes initiés, alors que nous ne sommes encore qu’à la porte du temple».

Il n’a jamais été une époque où la nécessité de comprendre les limites et la nature des connaissances scientifiques est si incontestable, où les ramifications de l’ignorance si conséquentes. Ceux qui ignorent l’histoire sont aptes à répéter ses erreurs.

David Deming (ddeming@ou.edu) est un géophysicien et professeur d’arts et des sciences à l’Université de l’Oklahoma. Il est l’auteur d’une histoire de la science en trois volumes, Sciences et technologies dans l’histoire du monde.

Article originellement publié sur WUWT. Source.

38 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Nicias | 8/06/2015 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

Après l’eugénisme par un sénateur républicain, voici la version « Age de la Terre » par un géologue et historien des sciences.

Merci à Bernnard pour cette traduction.

2.  Hug | 8/06/2015 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

Avant même de lire l’article, j’ai une observation sur le titre: Le savoir scientifique est en perpétuelle évolution.

3.  Cdt Michel e.r. | 8/06/2015 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

Hug (#2),

S’il n’y avait que cette faute-là, je ne dirais rien mais il y en a une petite dizaine que j’ai remarquées à la simple lecture…

4.  Mano | 8/06/2015 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

« Si cette décision fatidique est faite, les économies des pays développés seront étranglées. La prospérité humaine sera réduite. Notre capacité à résoudre des problèmes urgents, à la fois humains et environnementaux, sera sérieusement limitée »

Nous allons tous mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir!!!!!!!!!!!!!

Je me suis arrêté là, dites-moi si ça vaut le coup de continuer smile

5.  joletaxi | 8/06/2015 @ 17:06 Répondre à ce commentaire

je crois que ce site peut fermer, ou bien devenir un site de discussions dur le foot(à propos, les belges, hein…)

http://www.lalibre.be/actu/pla.....756272798f

la sciences, ils n’en n’ont rien à cirer.

6.  pastilleverte | 8/06/2015 @ 18:21 Répondre à ce commentaire

The science is settled qu’il disait (Lord kelvin, encore lui, en 1905, en parlant de la science physique. sauf qu’un hurluberlu du nom d’Einstein a fait quelques « petites » découvertes juste après).
Al Gore président !

7.  Hug | 8/06/2015 @ 19:01 Répondre à ce commentaire

Article très intéressant. Merci Bernnard.
A propos de radioactivité, ce site est aussi très intéressant. Il évoque aussi l’histoire de la détermination de l’age de la terre.

8.  Bob | 8/06/2015 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

David Deming, l’auteur de l’article, est célèbre pour avoir témoigné devant le sénat US, avoir reçu un email d’un « collègue » dans les années 95-96 qui disait :

« We have to get rid of the medieval warm period ».

« Nous devons nous débarrasser de la période chaude médiévale. »

..Ce qui fut fait peu après avec la crosse de hockey de Mann et al.

Deming expliquait que l’auteur de cet émail (il n’a jamais donné son nom, mais beaucoup supputent que c’est Overpeck -qui le nie) pensait qu’il était « l’un des leurs » acquis à « la cause ».

9.  Nicias | 8/06/2015 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Bob (#8),

Overpeck en est bien capable puisqu’il a essayé de se débarrasser de l’optimum de l’holocène dans l’AR4, brandissant une étude louche sur le plancton dans des zones d’upwelling et en concluant qu’il n’était pas global et que de toutes façons les modèles ne le reproduisait pas.

10.  Bernnard | 8/06/2015 @ 21:35 Répondre à ce commentaire

Hug (#2),
Merci : Corrigé !

11.  Bernnard | 8/06/2015 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#3),
je vais m’appliquer à tenir compte de vos remarques.
Je ne suis pas infaillible et j’ai pas mal bataillé avec WordPress que je découvre (surtout pour la mise en page).
J’ai sans aucun doute laissé passer des fautes !
Ceci dit j’espère que cela ne vous empêche pas de lire cet article.

12.  Bernnard | 8/06/2015 @ 22:05 Répondre à ce commentaire

Hug (#7),
Merci de ces liens.
J’ai trouvé aussi cet article intéressant et le parallèle qui est fait entre la mesure « scientifique » de l’âge de la terre et « la science » du climat instructif.

13.  Murps | 9/06/2015 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Article très intéressant, vraiment !
Je savais que l’âge de la terre avait objet de polémique mais j’ignorais que le grand Lord Kelvin avait imposé un calcul « élégant » qui avait fait à ce point consensus.

Le parallèle avec ce qui se passe aujourd’hui est net.
La seule différence c’est que les décisions prises actuellement sur la base de ce délire climatique touchent notre portefeuille et nos libertés et pas juste notre manière de prier et vivre notre foi (si on a en une ).

14.  Tsih | 9/06/2015 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Mano (#4)

Je me suis arrêté là, dites-moi si ça vaut le coup de continuer

Non, vous et vos amis ont d’autres chats à fouetter. Vous devez consacrer tout votre temps à soigner vos grosses migraines.

En particulier la hiatusite aigüe.

Cela urge, la fin de l’année approche et si vous ne mettez pas le paquet vous ne serez pas en forme pour les grands salamalecs de Paris.

Le Dr. Karl a tenté un premier traitement le 5 juin.

Mais les symptômes persistent.

15.  MichelLN 35 | 10/06/2015 @ 14:12 Répondre à ce commentaire

Murps (#13),

Je pensais que le grand BUFFON s’était attaqué à ce problème. J’ai googlé et trouvé par exemple ceci :
http://acces.ens-lyon.fr/acces.....-mosaiques

Il était bien passé au delà de 10 millions d’années mais n’en avait publié que 74000 pour ne pas trop contrarier les dogmes contemporains, sous Louis XVI quand même, si j’ai bien lu.

16.  Bernnard | 10/06/2015 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

MichelLN 35 (#15),
Ce qui est surprenant:

Cependant, le chiffre proposé par Kelvin ne sera révisé qu’après la Deuxième Guerre Mondiale !

Et c’était plus simple que le climat !

17.  the fritz | 10/06/2015 @ 21:59 Répondre à ce commentaire

Tsih (#14),
Je crois que le remède a fait plus de mal que de bien smile

18.  miniTAX | 11/06/2015 @ 8:04 Répondre à ce commentaire

La seule différence c’est que les décisions prises actuellement sur la base de ce délire climatique touchent notre portefeuille et nos libertés et pas juste notre manière de prier et vivre notre foi (si on a en une ).

Murps (#13), à propos de foi, sa Sainteté François va publier la prochaine encyclique. Le climat pourrait y être évoqué, je crains le pire vu tous les cardinaux climato-hystériques qui l’entourent.
Une vingtaines de chercheurs et astronautes de la NASA viennent d’écrire au Pape pour le supplier de ne pas céder à l’Eglise de Climatologie, j’espère qu’il aura la sagesse de les écouter.

Vous noterez l’ironie de la chose : les réchauffistes n’ont rien trouvé de mieux que de traiter les climato-sceptiques de terra-plattistes, et pourtant, les astronautes qui ont marché sur la Lune et qui ont constaté la rotondité de la Terre de leurs propres yeux sont parmi les plus bruyants… climato-sceptiques.

19.  pastilleverte | 11/06/2015 @ 9:08 Répondre à ce commentaire

MichelLN 35 (#15),
Oui, seulement 74 000 c’était déjà bien au-delà du « calcul » établi à partir d’une lecture « fondamentaliste » de la Bible qui arrivait grosso modo à 5000/6000 ans tout au plus !

20.  scaletrans | 11/06/2015 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#19),
Certes si on prend la Bible au sens littéral. Mais personnellement, je n’irai pas discutailler sur la durée réelle des cinq premiers jours :):

21.  Murps | 11/06/2015 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#18), sauf erreur, je crois même qu’il y a le géologue Harrison Schmitt dans le lot.

22.  Bernnard | 11/06/2015 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#20),
Oui, si en plus, on discute « du temps » et de sa linéarité, on abordera un problème qui est vraiment hors de notre portée et d’une autre nature.
Je vous ai laissé un message (voir Z-ligne-Z) sur un article que vous recherchiez.

23.  scaletrans | 11/06/2015 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#22),
Merci!

24.  miniTAX | 11/06/2015 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

Murps (#21), oh, il y a des chances oui.
Voir ci-après une liste d’astronautes et d’ingénieurs NASA qui sont ouvertement sceptiques et qui ont écrit une lettre de protestation à la NASA pour lui dire de se calmer avec la pseudo science réchauffiste. C’est les meilleurs parmi les meilleurs, qui ne peuvent pas se permettre de se tromper avec les données parce que eux, quand ils se trompent, il y a mort d’hommes. En face, nos réchauffards ont les petits rigolos de l’IPSL avec leur science Nintendo et papy Roccard, notre rocco national du porno-climatique, avec son trou d’ozone-causé-par-le-CO2 et sa poêle à frire pour leur chauffer leurs soirées écolo-coquines à lire le roman de gare climato-érotique de « l’éminent climatologue »-businessman-ingénieur des chemins de fer Pachauri.

Warff, même en matière d’argument d’autorité, dont ils se font systématiquement la gorge chaude, nos FARCEURS sont à la ramasse. Que leur reste-t-il, à part le suicide ? Qu’ils pensent à coucher dans le testament à tout léguer à Al Gore et à interdire l’incinération, pour sauver le climat.
Warff, warff. Qu’est ce qu’ils nous font rire ces clowns… s’ils ne nous coûtaient pas si cher.

/s/ Jack Barneburg, Jack – JSC, Space Shuttle Structures, Engineering Directorate, 34 years

/s/ Larry Bell – JSC, Mgr. Crew Systems Div., Engineering Directorate, 32 years

/s/ Dr. Donald Bogard – JSC, Principal Investigator, Science Directorate, 41 years

/s/ Jerry C. Bostick – JSC, Principal Investigator, Science Directorate, 23 years

/s/ Dr. Phillip K. Chapman – JSC, Scientist – astronaut, 5 years

/s/ Michael F. Collins, JSC, Chief, Flight Design and Dynamics Division, MOD, 41 years

/s/ Dr. Kenneth Cox – JSC, Chief Flight Dynamics Div., Engr. Directorate, 40 years

/s/ Walter Cunningham – JSC, Astronaut, Apollo 7, 8 years

/s/ Dr. Donald M. Curry – JSC, Mgr. Shuttle Leading Edge, Thermal Protection Sys., Engr. Dir., 44 years

/s/ Leroy Day – Hdq. Deputy Director, Space Shuttle Program, 19 years

/s/ Dr. Henry P. Decell, Jr. – JSC, Chief, Theory & Analysis Office, 5 years

/s/Charles F. Deiterich – JSC, Mgr., Flight Operations Integration, MOD, 30 years

/s/ Dr. Harold Doiron – JSC, Chairman, Shuttle Pogo Prevention Panel, 16 years

/s/ Charles Duke – JSC, Astronaut, Apollo 16, 10 years

/s/ Anita Gale

/s/ Grace Germany – JSC, Program Analyst, 35 years

/s/ Ed Gibson – JSC, Astronaut Skylab 4, 14 years

/s/ Richard Gordon – JSC, Astronaut, Gemini Xi, Apollo 12, 9 years

/s/ Gerald C. Griffin – JSC, Apollo Flight Director, and Director of Johnson Space Center, 22 years

/s/ Thomas M. Grubbs – JSC, Chief, Aircraft Maintenance and Engineering Branch, 31 years

/s/ Thomas J. Harmon

/s/ David W. Heath – JSC, Reentry Specialist, MOD, 30 years

/s/ Miguel A. Hernandez, Jr. – JSC, Flight crew training and operations, 3 years

/s/ James R. Roundtree – JSC Branch Chief, 26 years

/s/ Enoch Jones – JSC, Mgr. SE&I, Shuttle Program Office, 26 years

/s/ Dr. Joseph Kerwin – JSC, Astronaut, Skylab 2, Director of Space and Life Sciences, 22 years

/s/ Jack Knight – JSC, Chief, Advanced Operations and Development Division, MOD, 40 years

/s/ Dr. Christopher C. Kraft – JSC, Apollo Flight Director and Director of Johnson Space Center, 24 years

/s/ Paul C. Kramer – JSC, Ass.t for Planning Aeroscience and Flight Mechanics Div., Egr. Dir., 34 years

/s/ Alex (Skip) Larsen

/s/ Dr. Lubert Leger – JSC, Ass’t. Chief Materials Division, Engr. Directorate, 30 years

/s/ Dr. Humbolt C. Mandell – JSC, Mgr. Shuttle Program Control and Advance Programs, 40 years

/s/ Donald K. McCutchen – JSC, Project Engineer – Space Shuttle and ISS Program Offices, 33 years

/s/ Thomas L. (Tom) Moser – Hdq. Dep. Assoc. Admin. & Director, Space Station Program, 28 years

/s/ Dr. George Mueller – Hdq., Assoc. Adm., Office of Space Flight, 6 years

/s/ Tom Ohesorge

/s/ James Peacock – JSC, Apollo and Shuttle Program Office, 21 years

/s/ Richard McFarland – JSC, Mgr. Motion Simulators, 28 years

/s/ Joseph E. Rogers – JSC, Chief, Structures and Dynamics Branch, Engr. Directorate,40 years

/s/ Bernard J. Rosenbaum – JSC, Chief Engineer, Propulsion and Power Division, Engr. Dir., 48 years

/s/ Dr. Harrison (Jack) Schmitt – JSC, Astronaut Apollo 17, 10 years

/s/ Gerard C. Shows – JSC, Asst. Manager, Quality Assurance, 30 years

/s/ Kenneth Suit – JSC, Ass’t Mgr., Systems Integration, Space Shuttle, 37 years

/s/ Robert F. Thompson – JSC, Program Manager, Space Shuttle, 44 years/s/ Frank Van Renesselaer – Hdq., Mgr. Shuttle Solid Rocket Boosters, 15 years

/s/ Dr. James Visentine – JSC Materials Branch, Engineering Directorate, 30 years

/s/ Manfred (Dutch) von Ehrenfried – JSC, Flight Controller; Mercury, Gemini & Apollo, MOD, 10 years

25.  pastilleverte | 11/06/2015 @ 21:39 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#24),
Euh, je suppose que le nombre d’années est celle de leur ancienneté dans la fonction, pas de leur âge, , smile

26.  scaletrans | 12/06/2015 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#24),

Où trouver le texte de leur pétition ?

27.  ck66 | 13/06/2015 @ 5:27 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#26),
The dailycaller du 8 juin 2015 .

28.  scaletrans | 13/06/2015 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

ck66 (#27),

J’ai beau parcourir tout leur site… Auriez-vous un lien direct ?

29.  Murps | 13/06/2015 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

Hop !!!

http://dailycaller.com/2015/06.....-alarmism/

Celui là ?

30.  ck66 | 14/06/2015 @ 5:06 Répondre à ce commentaire

Je suis sur tablette tôt le matin et je ne connais pas la manip pour copier un lien , désolé .
Ceci dit merci murps , il s’agit bien de celui-là .

31.  simple-touriste | 14/06/2015 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

« Que leur reste-t-il, à part le suicide ? Qu’ils pensent à coucher dans le testament à tout léguer à Al Gore et à interdire l’incinération, pour sauver le climat. »

Au contraire, c’est de la biomasse, c’est vert, c’est bon.

Avec valorisation énergétique et même bientôt cogen?

32.  papijo | 14/06/2015 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

simple-touriste (#31),

Au contraire, c’est de la biomasse, c’est vert, c’est bon.

En général, quand on parle d’incinération, on parle de déchets, et alors, même s’il y a un peu de biomasse avec, il y a également beaucoup de plastiques, papiers, cartons … Et si vous voulez faire de la cogénération avec un incinérateur, la plus grande difficulté, ce sera de réduire au silence les écolos qui vous diront: un incinérateur en ville … vous allez tous nous tuer !
Un exemple d’incinérateur en ville à l’étranger (Monaco):
Image du site UDF de Vitrolles qui raconte d’ailleurs n’importe quoi à ce sujet !
Quand il s’agit de biomasse, on utilise d’autres termes comme four à bois, ou chaudière à bois !

33.  Bob | 14/06/2015 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

papijo (#32),
Note : Quand ça ne passe pas, c’est que le robot met le message en modération, souvent pour des raisons plus ou moins obscures.
Un éditeur/administrateur de passage peut le débloquer, comme je viens de le faire.
Mais Il n’est jamais utile de renvoyer le même message à plusieurs reprises.
Cdlt. Bob

34.  scaletrans | 14/06/2015 @ 23:10 Répondre à ce commentaire

Murps (#29),

Merci.

35.  papijo | 15/06/2015 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

Bob (#33),

Il n’est jamais utile de renvoyer le même message à plusieurs reprises.

Merci pour le débloquage, mais avouez qu’il est tentant d’essayer de remplacer un mot qui pourrait bloquer et retenter !

36.  Cdt Michel e.r. | 15/06/2015 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

papijo (#35),

On peut utiliser la page Abracadabra comme bac à sable, pour des tests.

37.  Hug | 15/06/2015 @ 11:07 Répondre à ce commentaire

Dans le même genre, cet article traduit par Contrepoints est instructif aussi.

38.  Bob | 15/06/2015 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

papijo (#35),

qu’il est tentant d’essayer de remplacer un mot

Oui, c’est vrai, mais ça ne marche pas. Ce bougre de robot refuse de republier même quand on a croit avoir enlevé le mot litigieux. Je m’y suis essayé dans le temps.