Le niveau de la mer monte-t-il ?


Par Thierry Piou

Préambule

Régulièrement, les médias nous abreuvent de nouvelles plus alarmistes les unes que les autres au sujet de la montée du niveau de la mer sur nos côtes d’ici la fin du siècle. Voici ce que nous avons pu lire depuis le début de l’année dans quelques organes de presse ou d’information :

  • L’Echo de la Presqu’île du 06/03/15 (Interview Y. Legrenzi) : +60 cm
  • La Baule + ; juillet 2015 (Interview L. Labeyrie) : entre 100 et 150 cm
  • Magazine des Pays de la Loire juillet/août 2015 : entre 26 et 98 cm
  • Le Marin (groupe Ouest-France) du 10 avril 2015 : entre 40 et 100 cm
  • Science et Avenir juillet 2015 : +82 cm

On appréciera la cohérence et la précision des pronostics !!!

Dans ce document nous allons voir ce qu’il en est de la réalité en étudiant les données du marégraphe de Brest. Pourquoi Brest ? d’abord parce qu’il s’agit du marégraphe de référence des côtes de l’Atlantique et de la Manche, ensuite parce que nous disposons de suffisamment de données le concernant pour pouvoir établir des statistiques relativement fiables.

1-Analyse des données d’un article de presse.

Dans le journal ‘’Le Marin’’ du 10 avril 2015 nous pouvions lire dans un tableau les informations suivantes relatives au marégraphe de Brest au sujet de la hausse du niveau marin :

  • 1807 – 1890 – 0,09 mm/an +/- 0,15
  • 1890 – 1980 +1,30 mm/an +/- 0,15
  • 1980 – 2004 +3,00 mm/an +/- 0,50

La lecture de ce tableau appelle aussitôt plusieurs commentaires :

De 1807 à 1846, les hauteurs étaient déterminées à l’aide de règles à marée, les erreurs de lecture et d’horaire sont possibles. Le Zéro Hydrographique était-il rigoureusement défini au début du 19ème siècle ?

On remarquera également qu’à cette époque l’Europe était encore dans la période du mini-âge glaciaire comme l’indique la figure 1

Fig.1 [NdT: la courbe de Lamb]

Or nous savons que le niveau de la mer est lié à la température de la planète.


En réalité, les premières données marégraphiques archivées et considérées comme étant fiables datent de 1846 (site du SONEL Système d’Observation du Niveau des Eaux du Littoral).

L’analyse des données marégraphiques de Brest indique que 1980 est une année blanche c’est-à-dire qu’aucune donnée n’a été archivée cette année-là, or elle figure dans le tableau publié par le journal ‘’le Marin’’.

Enfin pourquoi publier une analyse statistique datant de 2006 alors que nous disposons d’archivages plus récents ? Notons que cette analyse ne porte que sur 25 années alors que les autres portent respectivement sur 83 et 90 ans.

Cette seule constatation interdit de fait toute comparaison.

2-Que dire d’une analyse statistique portant sur vingt-cinq échantillons ?

Considérons les deux études ci-dessous portant chacune sur 25 échantillons :

Fig.2

Fig.3

La figure 2 porte sur la période 1979 – 2004, la pente de la droite de régression (droite de couleur rouge) est quasi-identique à celle publiée dans ‘’Le Marin ‘’ pour la même période soit 2,99 mm/an. La méthode utilisée pour déterminer l’équation de cette droite est donc la même. C’est ce que nous voulions vérifier par l’intermédiaire de cette étude.

La figure 3 porte sur une période plus récente (1990 – 2014), on remarque que la hausse annuelle n’est plus que de 2,93 mm/an et est inférieure à la période 1980 – 2004. Résultat étonnant pour un niveau marin dont la hausse est supposée s’accélérer…

Remarquons que 3mm/an correspond précisément à la hausse ‘’globale’’ du niveau marin à l’échelle de globe. Un pur hasard ?

Poursuivons notre étude en remontant un siècle plus tôt (figure 4 et 5).

La figure 4 montre que le niveau marin est supposé décroître de 1,44 mm/an pendant la période considérée, alors que pour la période 1890-1914 (figure 5) le niveau marin croît brutalement de 4,90 mm/an. On peut penser que si le Giec avait existé à cette époque, il aurait prédit une catastrophe pour la fin du 20ème siècle !!

Alors, quelle conclusion pouvons-nous tirer des quatre graphiques ci-dessus ?

L’étude précédente met en évidence qu’aucune tendance fiable ne peut être définie avec seulement vingt-cinq échantillons. Il est nécessaire de procéder différemment

3-Mise en place d’une autre méthode

La première idée qui vient à l’esprit est d’utiliser un plus grand nombre d’échantillons pour réaliser l’étude, nous disposons de 2014-1846 = 168 années d’archivages théoriques or malheureusement nous n’avons réellement que 150 années archivées à notre disposition et, fait aggravant, les années 1944 à 1952 sont manquantes soit 10 années successives, ce qui se traduit par un ‘’trou’’ énorme dans la base de données.

La seconde idée est de procéder à une étude statistique glissante de 100 échantillons en partant de 1846 et en faisant glisser année après année l’échantillonnage. On obtient ainsi cinquante et un groupes de 100 échantillons comportant tous le fameux trou de 10 ans. Les comparaisons entre les différents groupes sont donc tout à fait possibles et cela sans craindre de biais.

Nous obtenons donc les valeurs suivantes :

1846-1963 1,19 mm/an 1847-1964 1,20 mm/an 1848-1965 1,21 mm/an
1849-1966 1,30 mm/an 1850-1967 1,33 mm/an 1851-1968 1,36 mm/an
1852-1969 1,37 mm/an 1853-1970 1,41 mm/an 1854-1971 1,43 mm/an
1855-1972 1,41 mm/an 1856-1973 1,38 mm/an 1861-1974 1,41 mm/an
1862-1975 1,40 mm/an 1865-1976 1,40 mm/an 1866-1977 1,42 mm/an
1867-1978 1,43 mm/an 1868-1979 1,44 mm/an 1869-1981 1,43 mm/an
1870-1982 1,43 mm/an 1871-1983 1,41 mm/an 1872-1984 1,41 mm/an
1873-1985 1,44 mm/an 1874-1986 1,44 mm/an 1875-1987 1,43 mm/an
1876-1988 1,45 mm/an 1877-1989 1,49 mm/an 1878-1990 1,53 mm/an
1879-1991 1,54 mm/an 1880-1992 1,55 mm/an 1881-1993 1,57 mm/an
1882-1994 1,62 mm/an 1883-1995 1,66 mm/an 1884-1996 1,68 mm/an
1885-1997 1,70 mm/an 1886-1998 1,72 mm/an 1887-1999 1,76 mm/an
1888-2000 1,77 mm/an 1889-2001 1,78 mm/an 1890-2002 1,77 mm/an

Nous pouvons rassembler ces valeurs sous forme de graphique (figure 6).On remarque une accélération du niveau marin sur la période 1877…1889 ; 1989…2001 puis une décélération à partir du groupe 1889-2001.On constate également que depuis qu’existe les relevés marégraphiques, la hausse annuelle du niveau marin à Brest n’a jamais dépassé 2mm/an.

L’accélération du niveau marin à Brest sur les cinquante et une dernières années est de 0,01 mm/

Une étude statistique n’a d’intérêt que si l’on connait la façon dont ont été traitées les données.

Il est en effet très facile de ne faire apparaître que ce que l’on souhaite….

Conclusion :

Cette étude montre qu’aucune hausse inquiétante du niveau marin n’est à craindre sur les côtes Nord-Ouest de la France à moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2050.Il sera toujours temps à cette date d’évaluer la tendance.

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41 réponses à “Le niveau de la mer monte-t-il ?”

  1. Cette étude montre qu’aucune hausse inquiétante du niveau marin n’est à craindre sur les côtes Nord-Ouest de la France à moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2050.

    Boule de cristal ? Comment peut-on extrapoler aussi sûrement ? Je dirais qu’en conclusion, les années 80-90 ont montré une légère accélération, stoppée ensuite, mais sans en inférer ce qui se passera ensuite. De plus on peut apprécier la forme sinusoïdale de la ligne qui fait penser à des cycles, (comme les marées) mais il faudrait des données bcp plus anciennes (fiables) pour le confirmer sur le long terme.

  2. Très bonne analyse. Il existe aussi une étude récente sur les mesures de marées à Brest. C’est une thése téléchargeable. L’auteur effectue une analyse complète de la qualité des données disponibles depuis le 18ème siècle. Il en deduit les tendances d’évolution du niveau de la mer. Il dit aussi que calculer une tendance sur la dernière période de mesure est délicat du fait du petit nombre de données. On peut aller directement au chapitre 8 et à la conclusion. Il prédit prudemment une élévation de 20 à 25 cm de la mer à Brest d’ici 2100.

  3. Sur de site de FUN (France Université Numérique) il y a un cours en ligne intitulé Causes et enjeux du changement climatique annoncé pour le 19 octobre jusqu’au 30 novembre. Tout le monde peut s’inscrire et participer, c’est un cours avec théorie et exercices destiné non seulement aux étudiants mais aussi à tous ceux qui veulent s’intéresser à un sujet proposé (parmi de nombreux autres).
    Pour ce cours dont la présentation est ici il y a du beau monde !

    Le MOOC «Causes et enjeux du changement climatique», produit et coordonné par l’Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED), vise à tracer un tableau général du problème du changement climatique, en donnant aux apprenants des éléments suffisants pour être capables d’opposer une réflexion personnelle aux polémiques multiples qui ont entouré ce problème. Il se développera en trois temps, de durées inégales :

    Qu’est-ce que le climat et comment peut-il changer ;
    Agir en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ;
    Agir en s’adaptant aux changements climatiques.

    Les parties 2 et 3 s’articuleront avec des éléments plus politiques concernant les négociations internationales, mais en se limitant à décrire l’interface entre diagnostic scientifique et demande sociétale.

    Hervé Le Treut, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’École Polytechnique, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, en est le référent scientifique et Jean Jouzel (CEA) en est le parrain.

    36 experts-scientifiques issus de 17 établissements différents sont impliqués dans ce projet.

    Tout le monde peut s’inscrire et participer, si on n’a pas le temps pour les TP et exercices on a le résumé des résultats à mesure…
    Bon courage à tous les volontaires !

  4. jmr (#3),

    Avec les compère Le Treut et Jouzel à la barre, on est tranquille: ça va roxer !

  5. jmr (#3),

    Il s’agit d’un MOOC introductif nécessitant peu de prérequis.

    Ben oui, surtout pas trop de connaissances initiales, on y pourvoira !

  6. Voici un nouveau billet de la Chaine météo, qui montre l’inexistence de lien entre les orages (« on n’a jamais vu ça ! ») et le changement climatique (d’origine anthropique bien sûr).

    on ne peut donc pas dire que le changement climatique se traduise par une recrudescence orageuse sur notre pays, à l’instar des Etats-Unis, où le nombre de tornade serait moindre que par le passé.

    http://actualite.lachainemeteo…..;28653.php

    Et un autre sur les glaciers, dans lequel l’auteur ne fait aucune allusion à la part anthropqiue du réchauffement, et indique même que les conditions de reconstitution des glaciers pourrait se produire à l’avenir…
    http://actualite.lachainemeteo…..-28746.php

    On devrait inviter Régis Crépet au Collectif !

  7. Gilles des Landes (#6),

    On devrait inviter Régis Crépet au Collectif !

    Tout à fait. La Chaine Météo elle-même pourrait y participer. Pourquoi ne pas leur suggérer via un commentaire sur un des articles ?

  8. Il faut vite envoyer ces graphiques aux organisateurs de la COP21,
    surtout Hulot et Obama. Inutile aux médias français,ils n’ont aucune chance d’être diffusés à une heure de grande écoute!

  9. Merci pour cet article. Prendre les périodes 1807-1890 puis 1890-1980 puis 1980-2004 est en effet pour le moins curieux. Oon peut comprendre l’idée de couper à certains instants remarquables (typiquement : qui semblent montrer une évolution dans la tendance), mais 83 ans suivis de 90 suivis de 24, c’est un décrochage vraiment curieux, d’autant que ce décrochage correspond à une hausse considérable de l’incertitude (+/-0,50 au lieu de +/-0,15).
    Pouvez-vous nous donner la courbe complète, de 1807 à 2014 ?

    Hug (#7), allez-y, n’hésitez pas. Ça fait partie des moyens de faire connaître le Collectif.

  10. Ben (#9),
    Pas moyen de laisser un commentaire ! Je me suis bien inscrit avec une adrese mail et un mot de passe, mais il faut compléter avec un pseudo et j’ai beau essayer de multiples pseudos, à chaque fois je reçois le message « pseudo déjà utilisé » !
    Si qqun d’autre veut s’y coller ?

    Anecdote (#10), Je crois qu’il devrait se manifester en Octobre.

  11. « Le changement climatique accélère l’élévation du niveau marin. Les projections annoncées pour 2100 seraient de trois à cinq mètres. »
    extrait du livre de laurent labeyrie , Submersion chez odile jacob, membre du GIEC

    voir des interviews sur France inter, France 5 , le figaro, etc….

    En appui de ces prophéties la télé montre depuis dix ans un immeuble construit sur les dunes en Aquitaine qui est menacé par l’érosion marine des vagues ( et non par la montée des eaux)
    Pour ma part, je me baigne dans la même crique dans la méditerranée depuis 70 ans et je n’ai pas constaté de hausse du niveau de la mer. Il est vrai que je n’ai pas encore été touché par la grâce de la religion du réchauffement climatique.

  12. delperbe (#13), vous devez vous baigner dans la seule crique épargnée par le déluge ! Un tsunami va venir incessamment sous peu vous mettre à la raison ! 😉

  13. sur un article a propos de cet égyptien qui propose qu’on lui vende une ile pour loger les syrien et qu’il batissent la nouvelle singapour…
    un XXXtin-des-alpes dit que c’est idiot car les iles vont être noyées par le RCA.

    8(

    la bêtise humaine, au delà du RCA me déprime certains jours. et en france on est champions du monde.

    c’est devenu omniprésent ce délire religieux … pire que chez daesh…
    ils vont venir me chercher pour me décapiter bientot ? sad

  14. CK66 (#18),

    Il faut saisir un ou plusieurs mots avec la souris avant de cliquer sur "lien".

    J'ai modifié plusieurs de vos commentaires pour entre autre pour le premier faire apparaitre les liens.

  15. AlainCo (@alain_co) (#15), Des gens qui vivent depuis toujours en montagne se retrouver sur une île ? Terrifiant ! Les nazis voulaient d’abord mettre les Juifs à Madagascar, avant de se raviser et de préférer les exterminer… Moi je propose de recueillir les Syriens en France, histoire de remplir nos mandats historiques, en campagne montagneuse, genre Plateau de Millevaches (près de chez moi ) qui a accueilli en son temps les boat people, ou plus au sud, question chaleur et paysage plus proche du leur : les villages existent, quasi vidés de leurs habitants « de souche » partis chercher fortune en ville, ils n’ont qu’à s’y installer !!

  16. delperbe (#13),

    Les projections annoncées pour 2100 seraient de trois à cinq mètres.”
    extrait du livre de laurent labeyrie

    Laurent labeyrie est un inculte ; son père était un climatologue qui s’est fait embrigadé dans les histoires de RCA via CO2, mais son fils , vous pouvez l’oublier

  17. Bonsoir à tous,
    Nul besoin d’une boule de cristal pour extrapoler jusqu’en 2050 :On remarque que la variation de vitesse ne manifeste aucune discontinuité, on observe de légères variations à la baisse ou à la hausse d’un année à l’autre et, en effet, sur l’ensemble de l’étude on distingue nettement l’influence des ondes de marées.Je pense, mais cela n’engage que moi, que l’on peut extrapoler sans trop de risque jusqu’en 2050 à partir de cette étude, c’est à dire sur une durée de 35 ans.
    Selon la nature de la tendance choisie (il n’y a absolument aucune raison théorique à ce jour de choisir une forme plutôt qu’une autre) soit linéaire, logarithmique, quadratique, ou exponentielle on s’aperçoit que la vitesse de la hausse du niveau marin, pour le marégraphe de Brest, variera entre 1,8mm/an et 2,3mm/an en 2050.

  18. Il y a Brest, et les estimations plus globales qui, elles, confirment que les variation du niveau des mers ne vont pas dans une seule direction.


  19. the fritz (22)

    Pouvez-vous nous donner plus d’informations sur Laurent Labeyrie que vous qualifiez « d’inculte » ? Vous semblez bien connaitre la famille père et fils….

  20. deville (#27),
    Lorsque j’ai commencé à m’intéressé à la climatologie médiatique, j’ai lu Jacques Labeyrie , « l’Homme et le climat » écrit en 1985; j’avais trouvé le livre assez neutre , quoique déjà légèrement de la future hystérie catastrophiste
    Tout ce que j’ai pu lire de Laurent Labeyrie , me paraît complètement orienté et teinté d’une idéologie qui n’a rien à voir avec de la science ; j’ai du lire des extraits de son livre « Submersion: Quand la mer monte  » mais je ne le retrouve pas dans ma bibliothèque ; cela ne m’étonne pas qu’il revienne à la charge avec ses prédictions catastrophistes
    Par contre , j’ai googlé pour retrouvé le lien de parenté entre les deux, mais sans résultats ; je ne sais plus où j’ai trouvé cette information

  21. Laurent est bien le fils de Jacques. Il a « grandi » avec et dans l’ombre de Jouzel, ce qui doit expliquer ses positions actuelles et comme il en connait un peu plus en océanographie, il est tout désigné pour nous « submerger »!

  22. Pierre GRANDPERRIN (#30),
    D’accord avec vous
    Pour moi, le rebond isostasique est la principale cause ; en effet , il n’y a pas que les continents qui se soulèvent après la fonte des inlandsis, il y a les plateformes continentales et les mers intérieures comme la Baltique aussi, les continents ne sont pas bordés par des failles à l’emplacement du rivage actuel et l’inlandsis pesait aussi sur la plateforme ; alors si vous déformez (relevez) le fond de la mer vous envoyez de l’eau vers les côtes qui n’ont pas été affectées par ce processus

  23. Pierre GRANDPERRIN (#30), Très intéressant article. Tiens, je ne trouve plus les balises pour inclure une image ni mettre en gras, citer, etc. Comment faire désormais ? Je voulais reproduire votre image sur les données brutes et corrigées par Anny Cazenave, fort parlante. Après le Mann-made warming, un Woman-made level ?

  24. de Rouvex (#32),

    On a un petit pépin technique d’informatique.

    Vous pouvez passez par le code html, c’est à dire écrire : img src= » » Puis mettre l’adresse de l’image entre les guillemets et encadrer le tout par les signes inférieur à et supérieur à.

  25. delperbe (#13),

    En appui de ces prophéties la télé montre depuis dix ans un immeuble construit sur les dunes en Aquitaine qui est menacé par l’érosion marine des vagues ( et non par la montée des eaux)

    Cet immeuble est bien connu, c’est le Signal à Soulac. Construit trop près de la plage, il est en train d’être rattrapé par l’érosion. Le même recul du trait de cote, qui sur les mêmes plages de Gironde a englouti les blockhaus du mur de l’Atlantique, bien avant le prétendu réchauffement climatique. Et ailleurs, au contraire, le sable enlevé là vient s’accumuler. C’est comme ça que Brouage (au dessus de Marennes) était un port du temps de Vauban et est aujourd’hui au milieu des terres… (idem pour Aigues Mortes en Méditerranée).
    Mais la grande machine à bourrer les crânes n’hésite devant aucun mensonge pour activer les peurs propices à de nouvelles taxes (pour sauver la planète)

  26. Rene (#37), Globalement les côtes sont en érosion (plus de 80%). Les zones d’accrétion sont liées à des phénomènes sédimentaires, souvent aux embouchures de fleuves.

    Le Signal n’est pas le seul exemple de construction menacée en Aquitaine.
    Plus anciennement, on peut citer l’exemple du phare de Courdouan, où s’élevait au Moyen-Age un couvent ; c’était alors accessible « à sec ». Le couvent a été submergé par les eaux, alors que le phare fut construit au 16e siècle (par Louis de Foix, l’homme qui nous détourna l’Adour).

    C’était la petite pause historique…

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