Impact des éoliennes sur les climats

Extrait d'un séminaire sur le changement climatique et les éoliennes, par Nicias.

Au début de l'atelier, il a été reconnu que la fraction du rayonnement solaire incident qui est convertie en énergie cinétique dans l'atmosphère représente une limite supérieure d'environ 1000 TW d'énergie éolienne disponible, ce qui correspond à un maximum du potentiel éolien mondial exploitable par les turbines sur et à proximité afin de terres de 100-300 TW. La demande mondiale d'énergie projetée de 20-30 TW en 2050 est une petite fraction de ce total.

Certaines simulations à l'aide de modèles climatiques globaux ont enquêté sur l'extraction de 5 à plusieurs centaines de TW, y compris le cas extrême de déployer suffisamment d'éoliennes dans le monde entier pour exploiter toute cette ressource. En explorant ces scénarios extrêmes, les résultats publiés antérieurement suggèrent que la température moyenne de surface peut changer de plusieurs degrés C et que les pôles peuvent refroidir de jusqu'à 10 degrés C.

Ces résultats nécessitent clairement une meilleure compréhension, et probablement ont trait aux éoliennes induisant un effet d'amortissement sur les perturbations baroclines via la couche limite. D'autres différences associées telles que la réduction du vent de surface peuvent augmenter la température de surface, mais aussi réduire la température et l'humidité de la troposphère, conduisant à une réduction de la contribution de la vapeur d'eau au piégeage infra-rouge.

Les climatologues ignorent totalement quels seront (sont) les effets locaux des éoliennes sur les climats régionaux mais seraient évidemment ravis de pouvoir étudier la question pour peu qu'on leur en donne les moyens.

Même s'ils ne savent pas, ils savent quand même ce qu'il faut faire. Le changement climatique semble par essence mauvais :

La recherche doit être orientée vers l'optimisation des réseaux d'énergie éolienne non seulement pour maximiser la production et la distribution, mais aussi pour minimiser les perturbations pour l'environnement, y compris le climat local et régional.

Source.

107 Comments     Poster votre commentaire »

101.  Murps | 25/11/2015 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#100), ces deux trucs là sont probablement les suivants sur la liste…

L'indication "puissance installée 3kW" de cet inénarrable arbre de 16 000 € HT me laisse dubitatif, quant à la fleur, avec ses 2,3 kW crêtes pour 20 000 euros, ça ressemble à un gag : encore moins d'électricité pour plus cher, le jour seulement.

102.  Christial | 25/11/2015 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

Murps (#101),

Dans le genre plus discret, et j’espère moins couteux, il y a aussi la rose bioélectrique. Si elle n’est pas fauchée par José.
http://www.liberation.fr/scien.....be_1415294

103.  volauvent | 25/11/2015 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

Murps (#98),

ça va faire l’équivalent de combien de camions? ça aura des filtres à particules? En plus, quand il n’y a pas de vent, c’est propice à la pollution….
Pet être que des moteurs de camion euro 6 seraient plus propres, après tout.

104.  yvesdemars | 25/11/2015 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Murps (#101),

calcul rapide permet de produire 2,3*0,13*8900 = 2661 KWh/an

PR sur 20 ans = 0,38€ ……

si on rapporte à une économie de conso(*) : on gagne par an 400 €, il faut 50 ans pour l’amortir …

ah mais pour sauver la planète ça n’a pas de prix ….

(*) à 0,15€ le KWh

105.  Murps | 28/11/2015 @ 21:24 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#104), je crois que c’était 20 000 € hors taxes…
Et paf !!! il vous faut 60 ans et non 50 pour l’amortir…
Espérons que ce soit de la bonne camelote.

106.  de Rouvex | 28/11/2015 @ 22:31 Répondre à ce commentaire

Murps (#96), et alii, Je trouve que c’est un bon sujet de reportage : qu’en dit Hélice Lucet ?

107.  lemiere jacques | 29/11/2015 @ 13:30 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#85),
c’est un calcule à faire imaginez que à la place d’un panneau solaire on mette un miroir qui augmente l’albedo..
vous me calculerez et me comparez l’effet de forçage négatif d’une panneau solaire en estimant le CO2 qu’il permet de ne pas émettre (parfois c’est zéro!) par rapport au à celui lié à l’augmentation de l’albedo.