Impact des éoliennes sur les climats

Extrait d'un séminaire sur le changement climatique et les éoliennes, par Nicias.

Au début de l'atelier, il a été reconnu que la fraction du rayonnement solaire incident qui est convertie en énergie cinétique dans l'atmosphère représente une limite supérieure d'environ 1000 TW d'énergie éolienne disponible, ce qui correspond à un maximum du potentiel éolien mondial exploitable par les turbines sur et à proximité afin de terres de 100-300 TW. La demande mondiale d'énergie projetée de 20-30 TW en 2050 est une petite fraction de ce total.

Certaines simulations à l'aide de modèles climatiques globaux ont enquêté sur l'extraction de 5 à plusieurs centaines de TW, y compris le cas extrême de déployer suffisamment d'éoliennes dans le monde entier pour exploiter toute cette ressource. En explorant ces scénarios extrêmes, les résultats publiés antérieurement suggèrent que la température moyenne de surface peut changer de plusieurs degrés C et que les pôles peuvent refroidir de jusqu'à 10 degrés C.

Ces résultats nécessitent clairement une meilleure compréhension, et probablement ont trait aux éoliennes induisant un effet d'amortissement sur les perturbations baroclines via la couche limite. D'autres différences associées telles que la réduction du vent de surface peuvent augmenter la température de surface, mais aussi réduire la température et l'humidité de la troposphère, conduisant à une réduction de la contribution de la vapeur d'eau au piégeage infra-rouge.

Les climatologues ignorent totalement quels seront (sont) les effets locaux des éoliennes sur les climats régionaux mais seraient évidemment ravis de pouvoir étudier la question pour peu qu'on leur en donne les moyens.

Même s'ils ne savent pas, ils savent quand même ce qu'il faut faire. Le changement climatique semble par essence mauvais :

La recherche doit être orientée vers l'optimisation des réseaux d'énergie éolienne non seulement pour maximiser la production et la distribution, mais aussi pour minimiser les perturbations pour l'environnement, y compris le climat local et régional.

Source.

107 Comments     Poster votre commentaire »

51.  testut | 20/11/2015 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#49),
bah si le but était de créer des emplois, pourquoi s’embêter avec les “renouvelables”,
———————————
Ben , c’est pas avec des pioches qu’on pourra chauffer leur bureau où ils « travaillent  » . Et à la maison la corvée de bois c’est salissant

52.  Christial | 20/11/2015 @ 19:46 Répondre à ce commentaire

Bob (#50),

Le grand truc popularisé par le GIEC pour faire scientifique sont les affirmations du style : avec un degré de confiance de 95% (mettre une fourchette de 66 à 100%), la population d’ours blancs aura chuté de 30% (allez-y franchement, il faut impressionner les foules) d’ici 2050 (projetez vous loin, attention à ne pas répéter la bêtise des premiers rapports du GIEC qui « prédictionnaient » à court terme sans les réserves d’usage. Trop facile à contredire).

Je me méfie déjà des affirmations s’appuyant sur des statistiques, des observations chiffrées.
Que dire alors des affirmations aux dires d’experts autoproclamés s’appuyant sur on ne sait quel modèle mal documenté ou invérifiable et relevant au mieux du doigt mouillé, quand ce n’est pas du conflit d’intérêt ou de l’idéologie verte !

53.  Bob | 20/11/2015 @ 19:51 Répondre à ce commentaire

testut (#51),
Les paysans disent que le bois de chauffage réchauffe 7 fois :
Quand on le plante, quand on le coupe, quand on le transporte et le range pour le faire sécher, quand on le fend, quand on le transporte jusqu’à la cheminée, quand on la nettoie, quand on la ramone etc.
Les doux rêveurs bobo-écolo ne se rendent pas compte que le chauffage traditionnel au bois (je ne parle pas des granulés, quoique) ça représente beaucoup de boulot. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a été pratiquement abandonné dans les campagnes et que les têtards finiront par disparaître de nos paysages au grand dam des même écolo-bobos…

54.  Bernnard | 20/11/2015 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

testut (#51),
Allons!

Ben , c’est pas avec des pioches qu’on pourra chauffer leur bureau où ils “travaillent ” .

En mettant des récupérateurs d’énergie on peut aussi faire de l’électricité à partir des mouvements physiques en piochant ! smile

55.  lemiere jacques | 21/11/2015 @ 10:44 Répondre à ce commentaire

Curieuse obsession et énorme hypocrisie ce souhait de créer de l’emploi, le travail est d’abord un moyen pas une fin.. Il vaut mieux désirer créer de la richesse..
Le sens du progrès a toujours été d’optimiser le travail en le ..diminuant pour un résultat similaire…
Et se réjouir de créer énormément d’emploi pour produire de l’énergie alors que la fin de cette énergie est d’abord de remplacer le travail humain laisse sur le cul.. Et que ce soit au cœur du programme politique de tous les gens qui veulent se faire élire en dit long.

56.  Araucan | 21/11/2015 @ 11:51 Répondre à ce commentaire

A noter un rapport de la DGCCRF qui épingle les pratiques anticoncurrentielles et mensongères des installateurs de panneaux solaires….

57.  Marco40 | 21/11/2015 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#55), C’est exact.
Perso, pour démontrer la stupidité de ce genre de non sens, notamment ceux qui condamnent l’automatisation ou la robotisation, je leur explique qu’il y a un moyen de lutter contre le chômage et le progrès-qui-cause-du-chômage : interdire les camions.
On remplace chaque camion (1 emploi direct) par 100 bonhommes avec brouettes.
Généralement, l’interlocuteur commence à retrouver le fonctionnement des neurones….

Lire Bastiat devrait être obligatoire pour avoir un minimum de sens commun en économie.

58.  Bernnard | 21/11/2015 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

Bob (#53),
Les modes de chauffage qui utilisent des combustibles solides traditionnels demandent tous une manutention, sinon pour amener le combustible jusqu’à la chaudière, mais aussi d’en retirer les cendres et d’en disposer (certaines peuvent être utilisées, mais d’autres non comme les cendres de charbon qui peuvent présenter une toxicité).
Les combustibles gazeux ou liquides sont faciles à acheminer et de plus, la production de cendres est réduite.
Les bobos-ecolos ne sont pas capables de comprendre cela.

59.  Herté07 | 21/11/2015 @ 12:44 Répondre à ce commentaire

TL (#16),
Non, la réglementation précise, dans l’article L553-3 du Code de l’environnement, que l’exploitant d’une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site à la fin de l’exploitation. Il doit également constituer dès le début du projet des garanties financières afin de couvrir les coûts de démantèlement des installations et de remise en état du site.

60.  Christial | 21/11/2015 @ 12:47 Répondre à ce commentaire

Nos Verts sont une étrange chimère, croisement de l’espèce quasi éteinte, les Rouges au couteau entre les dents et pour qui l’argent de l’État est de l’argent tombé du ciel, l’emploi ne se conçoit qu’aider avec cet argent tombé du ciel, et des hommes préhistoriques, adorateur de la Mère Nature.

Il faut croire que le gène bobo-zozo-hurluberlu, plutôt gentillet vu de loin, est un gène récessif, le caractère inquisitorial rouge-brun prend clairement le dessus.

Beau sujet d’étude !

61.  TL | 21/11/2015 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

herté07 (#(59).
C’est vrai sur le papier, mais quid en cas de dépôt de bilan de l’opérateur qui retire ses billes au bon moment une fois engrangé un maximum de bénéfices?

62.  volauvent | 21/11/2015 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

TL (#61),

Je crois que les communes qui s’engagent à laisser installer des éoliennes sur leur territoire n’ont pas bien vu ce problème, qui est réel. D’autant plus que les opératoires se gardent bien d’acheter les terrains, ils les louent avec un bail emphytéotique.
Coté démantèlement, il y a deux problèmes:
– les pales, en composite, difficile à éliminer
– le socle de 1500 t de béton.

Le reste contient des matières recyclables qui se paieront elles-mêmes.

63.  de Rouvex | 21/11/2015 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

Bob (#53), non, il n’a pas été pratiquement abandonné ! Si vous veniez me rendre visite (on peut rêver, non ?, c’est pas interdit 😉 ) vous verrez qu’ici les gens dans leur grande majorité, coupent et entassent (ici on dit piler le bois) les bûches devant leur maison à l’automne ; il n’y a pas qu’au Canada où les Indiens voient « Homme blanc couper bois »

64.  Herté07 | 21/11/2015 @ 14:01 Répondre à ce commentaire

TL (#61),
Les réponses sont aussi dans le code de l’environnement aux articles R553 , c’est largement mieux prévu que pour une centrale nucléaire.

65.  JG2433 | 21/11/2015 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

volauvent (#62),
Embase d’éolienne à Corlay (Centre Bretagne) :

Un sacré problème, en effet, que son démantèlement… 😈

66.  Bernnard | 21/11/2015 @ 14:50 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#65),
Quand on voit des blockhaus ou bien des bases  sous marines allemandes en béton de la dernière guerre qui sont non démolies mais plutôt reconverties, on peut penser que ce ne sera pas aussi simple de retirer ces socles en béton.

67.  TL | 21/11/2015 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

A la fin de l’exploitation le propriétaire du terrain de cette friche industrielle a obligation de remise en état, le coût du démantèlement est actuellement de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros par éolienne (la vente des ferrailles ne représentant que 60.000€). En effet, chaque parc est géré par une petite société créée spécialement, à faible capital et indépendante juridiquement de la maison mère ! En cas d’accident ou d’arrêt de production, cette société se met en faillite et tout retombe sur le propriétaire !
Comme ce dernier sera insolvable, c’est l’Etat, donc nous qui passerons à la caisse. En cas de faillite de l’opérateur, que devient ce fond de garantie? Peut-il s’évaporer dans la nature avec le promoteur?

68.  Murps | 21/11/2015 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

On peut peut être utiliser l’embase en béton pour monter un manège forain ? ou un support de toboggan géant ?
Non ?

69.  jdrien | 21/11/2015 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

pourquoi démanteler? il suffit de changer la partie noble (la tête) et c’est reparti pour 20 ans (quand on aime, on a toujours 20 ans) smile

70.  volauvent | 21/11/2015 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

TL (#67),

Je suis entièrement de votre avis. Les communes qui s’engagent là dedans sont arnaquées. Les sociétés vont faire faillite lorsque les coûts de maintenance vont augmenter et qu’on aura enfin compris que les éoliennes servent à rien.

71.  Herté07 | 21/11/2015 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

TL (#67),
Lisez la réglementation avec les liens fournis , en aucun cas le propriétaire du terrain ne sera obliger de remettre en état le terrain.

72.  volauvent | 21/11/2015 @ 18:04 Répondre à ce commentaire

Herté07 (#71),

c’est une règle générale, au cas ou l’exploitant:locataire est déficient, on s’adresse au propriétaire du terrain.
Evidemment, si la société existe et est solvable, c’est à elle de le faire. En principe,elle a eu à donner des garanties financières, sous estimées évidemment.

73.  JG2433 | 21/11/2015 @ 18:29 Répondre à ce commentaire

Herté07 (#71), volauvent (#72),
Dans le cas de défaut de l’exploitant-locataire devenu « insolvable », le propriétaire héritera d’une construction… durable. sad

74.  TL | 21/11/2015 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Herté07(#71)
J’ai lu les liens et je vous remercie de les avoir fournis.
Le promoteur n’achète jamais le terrain sur lequel il installe sa pompe à fric, il ne fait que le louer au pigeon qui s’imagine faire une bonne affaire. En cas de faillite (plus ou moins volontaire), je maintiens que le bastringue de 180 mètres de haut appartient à ce dernier. Il suffit de se procurer un exemplaire des baux et contrats qui lient le propriétaire au promoteur pour comprendre l’entourloupe.
Pour ce qui me concerne, j’ai posé clairement la question de ce cas de figure au maire de ma commune ainsi qu’au président de la communauté de communes… silence gêné, aucune réponse (c’est flou, c’est qu’y a un loup?).
Cette arnaque arrive en bout de course: les tarifs garantis vont s’épuiser, la CSPE explose d’année en année et ça commence à se voir. Notre pays devant investir dans des trucs un peu plus utiles voire vitaux, le paysage des saintes EnR gavées de subventions risque d’être désolant pour les propriétaires fonciers et les collectivités locales qui vont devoir tenter de gérer les futurs cimetières éoliens. Une alternance politique plus ou moins violente nous pend au nez, les élus potentiels à qui je pense, risquent de couper assez rapidement le robinet des subventions publiques.

75.  Bob | 21/11/2015 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

WaPo : La Grande Bretagne les deux pieds sur les freins pour les subventions aux ENR.
Pas bon pour la FLOP21, ça

76.  Bernnard | 21/11/2015 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

TL (#74),

…les élus potentiels à qui je pense, risquent de couper assez rapidement le robinet des subventions publiques.

Ça promet des pleurs !
Pour le PV la situation ne doit pas être meilleure, à la différence que ce ce sont d’innombrables petits propriétaires qui se font arnaqués. Quelle c..nerie !

77.  Christial | 21/11/2015 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

TL (#67),

Quoiqu’en disent les Verts qui n’en sont pas à un hoax près, le cout de démantèlement des centrales nucléaires est provisionné.
L’éolien doit en faire autant …. autrement que par des subventions au prix de rachat supplémentaires.

78.  Bob | 21/11/2015 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#76),

ce sont d’innombrables petits propriétaires qui se font arnaqués.

Ils le sont déjà; Les gens âgés, nombreux à s’être fait entourlouper par des promoteurs de PV encravatés, n’ont aucune chance de jamais amortir leur investissement…N’oubliez pas qu’ils payent les panneaux (et la pose) et revendent l’électricté (cher, mais pas assez) à EDF.

C’est ce que confessait l’un de ces promoteurs qui, écœuré, a décidé de quitter ce (sale) boulot pour faire un job honnête.

79.  Marco40 | 21/11/2015 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

TL (#74), Dans quelques années les élus nous referons le coup des prêts toxiques, et qui passera à la caisse au final ?

80.  amike | 21/11/2015 @ 20:04 Répondre à ce commentaire

jdrien (#69),
pourquoi démanteler? il suffit de changer la partie noble (la tête) et c’est reparti pour 20 ans (quand on aime, on a toujours 20 ans) smile

C’est une question intéressante : Après son installation, un site éolien n’est-il qu’une affaire qui tourne, avec une petite maintenance tous les 20ans ?
– D’abord, je crois que la différence de coût d’un démantelement et d’un démontage de la tête doit être nulle, le mat métallique étant le seul gain potentiel pour le Démonteur (location d’une grue, du personnel, …)
– Ensuite, il faut espérer que les subventions seront toujours là pour couvrir les coûts d’une nouvelle installation.
– Puis, il faut tenir aussi compte des fils à haute tension vers les consommateurs ou les hypothétiques lieu de stockages d’énergies.
– Enfin, un format éolien peut très bien être mis en concurrence avec d’autres EnR plus efficaces, soit sur le même site, soit au plus près des consommateurs.

Bref, je suis de plus en plus dubitatif sur nos « amis allemands ». Ce n’est pas la première fois qu’ils s’engagent dans des pures folies idéologiques…

81.  papijo | 21/11/2015 @ 21:04 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#65),

Voir ici un exemple d’autorisation d’exploiter. Tout le socle béton n’est pas démantelé. Pour une implantation en terrain agricole: profondeur 1 m, en forêt: 2 m, et autres: 30 cm.

82.  de Rouvex | 22/11/2015 @ 15:05 Répondre à ce commentaire

papijo (#81), ça peut servir en effet, on peut construire une maison sur un sous-sol de ce genre je suppose, à raison de quelques aménagements. ça évite les frais de cuvelage dans une zone humide voire inondable, du fait de la pente…

83.  miniTAX | 22/11/2015 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

C’est une question intéressante : Après son installation, un site éolien n’est-il qu’une affaire qui tourne, avec une petite maintenance tous les 20ans ?

amike (#80),
La durée de vie utile d’une éolienne, c’est « 12-15 ans », d’après l’expérience des installations au Danemark ou au Royaume Unis : http://judithcurry.com/2015/05.....ectricity/
Donc « une maintenance tous les 20 ans », c’est une vaste fumisterie, comme tant d’autres de la mythologie verte. Vu le coût de fonctionnement et d’entretien prohibitif des moulins à vent, c’est plutôt une maintenance tous les 20 jours. Dans les années 70, EDF avait fermé un paquet de petites centrales hydrauliques au fil de l’eau pour cause de frais d’entretien trop élevés, même pour le salaire horaire de l’époque. Si dans l’industrie, on construit gros pour faire des économies d’échelle, c’est qu’il y a bien une raison ! Les escrolos, eux, font le contraire, tout en prétendant faire des économies, cherchez l’erreur… Mais bon, s’ils comprenaient quelque chose à l’économie, ça se saurait !

A noter aussi que tout le fondement économique de l’économie verte et des moulins à vent repose sur la croyance malthusienne archi-stupide que le prix de l’énergie fossile ne peut qu’augmenter. On se souvient des prophéties délirantes martelées tous les jours par les charlots comme Cochet, Lepage, Jancovici en 2008 sur un prétendu prix du baril qui ne redescendrait jamais en dessous de 100$. Il n’y a pas si longtemps, la chèvre du Poitou qui nous sert de minustre de l’environnement avait encore récité urbi et orbi le psaume du prix-de-l’énergie-ne-peut-que-monter.
Or le prix du pétrole, du gaz et du charbon est à la cave depuis des mois voire des années et le monde croule sous les stocks, il est même question de prix du baril à 20$ dans les prochains mois ! Je vous laisse deviner la facture astronomique qu’on doit payer pour les lubies vertes qui n’étaient déjà pas rentables même quand le prix du baril était au dessus de 100$, alors qu’on devrait être en train de profiter de l’abondance des énergies fossiles. En terme de crime économique, Madoff passerait pour une petite frappe comparé aux escrolos. Si les GIEC, Lepage, Hulot, Janco, Jouzel & co étaient vraiment punis à la hauteur de leurs arnaques et s’il y avait vraiment une « justice climatique », ils auraient eu la perpète incompressible.

84.  Bob | 22/11/2015 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

C’est la meilleure…
Voila que les anglais installent des générateurs électriques diesel (subventionnés) près des centrales de PV…Les groupes diesel donnent quand même 2 à 3MW. De gros machins…et encore des sous pour les promoteurs de PV.
Au cas où.
C’est le royaume d’Ubu !

85.  Bernnard | 22/11/2015 @ 19:57 Répondre à ce commentaire

En plus de soutenir le défaut de production d’électricité des PV par des générateurs Diesel on propose une solution digne des shadocks en action.
Tout est faux:
En plus d’un rendement minable et aléatoire, ça chauffe l’air ! On fait exprès de retenir le rayonnement (traitement anti-reflets) pour augmenter le rendement. On utilise des b-radiations venant d’autres molécules disposées sur les surfaces internes.
Tout cela pour (soit disant) ne pas augmenter les b-radiations du CO2 que l’on émettrait s’il n’y avait pas de PV ! Cherchez l’erreur !

86.  Christial | 23/11/2015 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#83),

A sa durée de vie très courte, ajoutons une dégradation rapide du rendement de l’éolienne admise (mais minorée) y compris par les boniMenteurs Verts. Quand on connait leur capacité à nier l’évidence, ça doit être grave, docteur.

87.  JG2433 | 23/11/2015 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

Christial (#86),

les boniMenteurs Verts

Des enverdeurs ! laugh

[dixit un blogger canadien]

88.  luc | 23/11/2015 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

Christial (#86),
On m’a dit que dans le Nord, elles ne résistent pas très bien au vent de la Mer du Nord??

90.  scaletrans | 23/11/2015 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

luc (#89),

C’est rigolo. Ça me rappelle des essais d’hélice que je faisais pour mesurer la poussée statique au sol avec un VW type 4 (moteur de Porsche 914). Une hélice en composite avait explosé en dispersant des morceaux partout.

91.  Christial | 23/11/2015 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

luc (#89),

Un Vert vous répliquerait sans doute, et je lui donnerais raison, que c’est moins grave qu’un réacteur nucléaire qui s’envole.

92.  luc | 23/11/2015 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Christial (#91),
oui, mais l’argument est spécieux. Il n’y a qu’en Russie et au Japon où les réacteurs nucléaires sont dans de simples hangars. En France, ils sont dans une enceinte de confinement avec une procédure d’arrêt d’urgence qui le fige complètement.

93.  papijo | 23/11/2015 @ 20:59 Répondre à ce commentaire

luc (#92),
Je ne sais pas pour les russes, mais au Japon, les réacteurs (au moins ceux de Fukushima) étaient bien dans une « enceinte de confinement ».

Le problème vient de ce que à Fukushima (comme sur les réacteurs français), l’enceinte de confinement ne permet pas de « confiner » toute la vapeur produite par la puissance résiduelle dégagée par la radioactivité du combustible à l’arrêt, et il y a donc des dispositifs plus ou moins astucieux pour relarguer cette vapeur et surtout réalimenter le réacteur en eau, et … ces dispositifs consomment de l’électricité pour laquelle des groupes diésel avaient bien été prévus, mais non protégés contre les tsunamis (il y avait aussi un autre secours: une turbo-pompe, mais dont la lubrification était alimentée par batterie … rechargée par les groupes diésel).

94.  Gilles des Landes | 25/11/2015 @ 7:46 Répondre à ce commentaire

luc (#89), scaletrans (#90), c’est typiquement dû à un défaut d’équilibrage des pales (conception, pas différent d’une pale à l’autre, impact, délaminage…). Pour les avions c’est pareil sauf que les hélices sont inspectées avant chaque vol…

95.  Murps | 25/11/2015 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#94), évidemment, j’imagine que les hélices des éoliennes sont inspectées avant chaque démarrage et mise en réseau… Non ??

96.  Murps | 25/11/2015 @ 10:44 Répondre à ce commentaire

luc (#89),
About 1,000 such diesel units were installed in the past 18 months, with a similar number being planned, making diesel farms among the fastest-growing energy sectors.

– See more at:

http://www.thegwpf.com/green-m.....rudGh.dpuf

1000 diesels de 2 à 3 MW ça fait l’équivalent de deux réacteurs nucléaires !
On peut pas dire que ce soit rien du tout.
On touche le fond.

97.  volauvent | 25/11/2015 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

Murps (#96),

Est ce qu ils vont être aux normes EURO 6?

98.  Murps | 25/11/2015 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

volauvent (#97), bien sûr que non. 😉
http://www.developpement-durab.....norme.html

La norme euro 6 c’est pour les véhicules , alors à moins de faire tourner le moteur d’un camion pour alimenter un alternateur…

Par contre, la question que je me pose, c’est de savoir si l’électricité produite par ces diesels pourra être revendue en douce comme de l’électricité « propre » au tarif fixé de l’éolien. M’est avis que ça pourrait parfaitement arriver si ce n’est déjà le cas.

99.  jdrien | 25/11/2015 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

Murps (#98), c’est déjà arrivé en Espagne avec des panneaux solaires qui produisaient même la nuit smile

100.  yvesdemars | 25/11/2015 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

et encore une green tech, Abengoa au tapis!!!

http://www.lefigaro.fr/flash-e.....-bilan.php