Climathon, semaine 38 : l’art climatologique


par le jury du Climathon (qui dénonce avec la dernière énergie le satanique Collectif des climato-réalistes).

Énorme frappe cette semaine de la part d’une institution qui devient décidément incontournable dans la compétition de propagande climatique.

Après sa victoire en semaine 26, qui suivait celle de sa ministre Najat Vallaud-Belkacem en semaine 24 (qui lui avait valu le titre de championne de printemps), l’Éducation nationale française s’illustre encore au Climathon. C’est cette fois son Conseil supérieur des programmes qui rafle le titre de la semaine, pour la splendide institutionnalisation de la propagande climatique proposée dans son projet de programme pour les cycles 2, 3 et 4.

Le cœur de la victoire est un passage qui propose ce fabuleux item « climatologie et développement durable » dans le chapitre des enseignements artistiques :

Prog1

Simple hasard ou allusion cryptique au Climathon, l’item qui précède immédiatement ce morceau de bravoure est celui-ci :

Prog2

Une autre partie du projet de programme concerne la science fiction l’histoire-géographie. On y trouve l’énoncé d’une cause de mobilité humaine dont on serait bien en peine de trouver un exemple factuel avéré mais dont on prophétise sait qu’elle fera des trillions de déplacés d’ici 2010 très bientôt.

Prog3

De façon fort pertinente, le projet de programme précise bien qu’il ne saurait être permis aux élèves de poser des questions. Il s’agit au contraire de les rendre dociles et soumis.

Prog4

Ainsi donc, comme l’a dit la ministre Najat Vallaud-Belkacem, « il faut que les élèves votent oui », et bien sagement. (À quoi doivent-ils voter oui ? Mais au Référendum maudit, voyons !)

Cette belle victoire ne saurait se conclure sans des encouragements chaleureux à l’enseignant qui a porté à la connaissance du jury ce magnifique projet de l’Éducation nationale. Ayons une pensée pour cet enseignant qui, après quelques errements de jeunesse, a enfin intégré le sens profond de sa noble mission, aidé en cela par une hiérarchie qui semble n’avoir pas ménagé sa peine pour le remettre dans le droit chemin. Avec pudeur, cet enseignant a ainsi requis l’anonymat, désireux qu’il est de «  ne pas revivre le cauchemar qui a empoisonné [s]a vie pendant plusieurs années : rapports de [s]a hiérarchie, sanctions administratives, etc. » Le chemin de la rédemption est dur parfois, mais libérateur. Voilà au moins une âme sauvée, qui n’apparaîtra pas dans la liste de ceux qui soutiennent en leur nom le Collectif des climato-réalistes (actuellement 161 personnes damnés).

Les accessits de la semaine

Parmi les nombreux cataclysmes causés par l’Irréversible Réchauffement, la hausse du niveau des mers est l'un des plus concrets, des plus implacables et des plus frappants pour l’imagination. C’est un phénomène très simple à comprendre (ça chauffe => ça fond => ça monte => on est noyés) et peut s'appuyer sur l'intemporel mythe du Déluge. Cette semaine, c’est Le Plus de L’Obs qui se colle à l’illustration de l’Apocalypse hydrologique en ouvrant ses colonnes à Dorota Retelska, docteure en biologie, pour un article mélangeant opportunément histoire géologique, hypothèses gratuites soutenues par des faits et prédictions farfelues projections robustes.

S’appuyant sur les travaux de James Hansen et Valérie Masson-Delmotte (cette dernière étant signataire de du fameux Appel pour stopper les crimes climatiques, vainqueur de la semaine 35 ainsi que champion d’été du Climathon), l’article annonce les Désastres Vengeurs qui menacent notre Humanité inconsciente.

[L]es socles de glace maintiennent en place d’énormes glaciers. S’il cèdent (sic), les glaciers couleront plus vite. Les fragments pourraient être ensuite emportés vers des eaux plus chaudes, et fondraient vite. L’inlandsis Ouest-Antarctique pourrait se briser et fondre en quelques décennies, vers la fin du XXIe siècle. Dans ce cas, le niveau de la mer pourrait monter de plusieurs mètres en 2100.

(…)

Les données paléontologiques indiquent qu’une montée du niveau de la mer de six à neuf mètres en quelques décennies s’est déjà produite dans l’histoire de la Terre, à une température similaire.

(…)

Une semblable élévation du niveau de la mer de quelques mètres pourrait se produire au XXIe siècle.

Partant de faits plus ou moins établis, on émet une hypothèse et, une fois enclenché le conditionnel, il ne reste qu'à dérouler :

La banquise semble effectivement se fragmenter, des grandes parties de glaciers se détachent, et l’Antarctique-Ouest est maintenant fragilisée, si bien que sa désintégration est devenue inéluctable. Le niveau de la mer monterait alors rapidement, probablement précédé par des vagues immenses. Les scientifiques mentionnent que la fonte des glaces réelle pourrait être encore plus rapide que leurs prévisions. Elle se produit peut-être déjà aujourd’hui.

Désintégration inéluctable, vagues immenses… Le Déluge, on vous dit ! Petit plus : l'article ne manque pas de caser l’adjectif qui fait peur :

Ce modèle semble décrire la réalité d’aujourd’hui. La fonte de glace est de plus en plus rapide, elle semble augmenter de façon exponentielle.

Une carte des terres rognées par les flots déchaînés en cas de hausse du niveau de l’océan (de 7 mètres, allons-y gaiement) plus tard, l’article conclut en usant de probabilités de façon fort sibylline limpide :

Actuellement, d’autres experts calculent et vérifient probablement s’il y a une chance sur deux ou une chance sur trois que les événements décrits ici ne se produisent.

Pour les auteurs, c’est une quasi-certitude.

Les indécrottables optimistes qui espèreraient une rédemption possible en seront pour leurs frais :

Dans le futur, peut-être, des nouvelles solutions technologiques existeront, mais les dangers émergent à une vitesse à laquelle nous ne pourrons faire face.

C'est la fin d’un cauchemar pour les tenants de l’orthodoxie : le fameux plateau de températures qui montre que la Terre ne se réchauffe plus depuis quinze ou vingt ans n'a jamais existé. Nada. Rien. Un simple mirage, comme s’en targuait déjà le Journalderéférence en juin. C'est cette fois Ouest France qui nous annonce triomphalement la parution d'une étude de l’Université de Stanford qui montre que tout ça, c’était rien qu'une bête faute de calcul :

L'apparente pause dans le rythme récent du réchauffement, qui a largement été accepté comme un fait, est en réalité un signal artificiel créé par des biais dans les méthodes statistiques.

C'était pourtant simple :

Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont modifié la méthode statistique couramment utilisée en biologie ou en médecine, « mais pas idéale pour étudier les processus géophysiques ».

 

L’argumentation n’est certes pas très étoffée, mais le principal, comme le reconnait le vice-président du GIEC, qui ne semble pas trop fâché de la remise en cause radicales des méthodes statistiques frelatées utilisées depuis des années par ses ouailles, c’est que « cette étude cloue le dernier clou du cercueil de la notion de pause véhiculée par les semeurs de confusion climatique ».

Un esprit inquiet pourrait se dire que, somme toute, aussi bien L'Obs que le Journalderéférence et Ouest France se permettent de remettre en cause certains résultats et méthodes jusque là tenus pour acquis par le GIEC. Les climato-sceptiques se seraient-ils infiltrés jusqu’au cœur de l’establishment ? Mettons tout de suite le hola à la théorie du complot : la véritable boussole qui permet de suivre la voie de la bonne science n'est pas celle de la constance dans les méthodes, mais de la constance dans le "c'est pire". Toute étude prévoyant des résultats plus catastrophiques dans des délais toujours plus brefs doit être jugée comme intrinsèquement recevable. Évidemment, celles qui osent minimiser ou reculer la date du Déluge se doivent d'être dénoncées comme criminelles.

Comme le rapportent aussi bien le Journalderéférence que Direct Matin, la célèbre nuit blanche parisienne a choisi un thème tout ce qu'il y a d'original : le climat. La fête se donne pour ambition d'être un « premier écho artistique » à la COP21, et démontre si besoin en était l’extrême vitalité du milieu artistique contemporain. Le Journalderéférence, qui nous rapporte le programme au titre évocateur « Atmosphères ?… Atmosphères ! » souligne qu’il s’agit « d’une façon de rappeler que l’art contemporain, tout autant que l’avenir de la planète, concerne tout le monde. ». Même si le parallèle entre les deux ne saute peut-être pas aux yeux, reconnaissons au moins quelques similitudes entre l’art contemporain et la lutte contre le réchauffement climatique, dont un appétit marqué pour les subventions publiques (40% de la centaine d’œuvres étant par exemple des commandes publiques). Parmi toutes ces œuvres traitant de thématiques aussi insolites que la fonte des glaces, la déforestation et le réchauffement climatique, le jury du Climathon, quitte à se défaire brièvement de sa légendaire neutralité, confesse un certain penchant pour les 270 blocs de glace colorés du Ice Monument de l’artiste chinois Zhenchen Liu destinés à fondre lentement sur le parvis de l’Hôtel de ville. Le jury regrette seulement qu'il n’ait pas été prévu de jucher un ours blanc du zoo de la Flèche en haut d’un des blocs pour démontrer de manière définitive les conséquences dramatiques de la fonte des glace sur cette espèce.

 

L'appel déjà rappelé plus haut « pour en finir avec les crimes climatiques » est désormais célèbrissime pour sa large victoire au championnat d'été (bien que le nombre de ses signataires reste aujourd'hui inférieur à celui de la liste des soutiens au Collectif des climato-réalistes). Déjà signataire de ce premier appel, Naomi Klein (brillante vainqueur en semaine 14) a tenté la passe de deux en lançant en pleine campagne des élections législatives canadiennes un Manifeste qui ressemble furieusement au premier. A noter cependant que les principales envolées lyriques qui en faisaient tout le sel, et notamment l’appel à l’insurrection, ont malheureusement été caviardées (peut-être dans un souci de meilleure adéquation avec les préoccupations de l’électeur canadien). En recyclant jusqu’à l’intitulé de son plaidoyer, le « Manifeste du grand bond [en avant] » (The Leap Manifesto), Naomi Klein rend un hommage appuyé aux grands anciens et démontre, si besoin était, qu’elle ne se laisse pas impressionner par les représentants du grand Capital qui tentent sans vergogne de décrédibiliser depuis 50 ans l’audacieuse politique économique menée par le grand Timonier. Le jury est particulièrement sensible à ce louable effort de déploiement opérationnel d’une économie circulaire de la pensée climatique et sociale.


79 réponses à “Climathon, semaine 38 : l’art climatologique”

  1. Hug (#47),
    Oui, ça vaut le coup. La désinformation bat son plein et le sourire d'autosatisfaction de l'expert autoproclamé mais totalement incompétent Nicolas Chateauneuf fait plaisir à voir. Il ne se pose aucune question et ne s'étonne pas que ses cartes ne démarrent qu'en 1979.

    Et avant ? – tout le monde se demande (mais pas lui) – il y avait quoi ? La fonte arctique des années 1920-1940 est pourtant bien répertoriée et analysée dans la littérature scientifique.
    Ah , c'est dur dur, la COP21 sur les chaînes publiques…

  2. Hug (#46),
    citation:
    Mais en été, même aux hautes latitudes, la lumière n’est pas si rasante que cela

    c’est simple, cercle polaire environ 66°, tropique environ 23°, donc tout ce qui est au delà du cercle polaire à midi le 21 juin, l’incidence est inférieure à 90-( (90-66) + 23) = 43 à moins que je me trompe :)°

  3. Bernnard (#45),
    euh, c’est en quelque sorte ce que j’évoquais dans mon #45, mais dit et expliqué de manière « scientifique », et claire en plus, merci.

  4. Gilles des Landes (#10),
    Euh si, la forêt stocke du carbone … Les peuplements sur pied contiennent du carbone. Les sols aussi.
    La forêt est-elle un pays de carbone ? Ça dépend comment vous la gérez ou pas.
    En gros, si vous ne gérez pas votre forêt, elle va accumuler du bois jusqu’à une certaine limite puis il y aura de la mortalité naturelle. Si vous attendez suffisamment longtemps (200 ans au moins selon l’espèce) et si vous avez une surface conséquente, sauf tempête du type 99 ou incendies, votre volume sur pied sur ne devrait plus trop faire de yoyos. Elle continuera cependant à accumuler du bois, car l’augmentation du taux de co2 le permet…
    Si vous gérez votre forêt ie coupez du bois, tout dépend de l’équilibre des classes d’âge. Si votre forêt est jeune, vous allez accumuler du bois (puits). Si elle est vielle, vous déstockerez par la récolte des plus gros bois et le puits se reduira. Si elle est équilibrée, en théorie, on peut prélever l’accroissement : votre stock sur pied reste constant, la forêt n’est plus un puits.
    Globalement, la foret européenne continue à être un puits (sous exploitation), la forêt française intouchable. La commission a prévu (scénario économique et objectif politique… ) qu’en 2050 tout l’accroissement sera prélevé. Le puits ne viendra que du boisement de nouvelles terres.
    PS : c’est valable quel que soit le traitement sylvicole.
    PS : le nématode est une espèce introduite hélas
    PS : les humus ne sont pas stables (sauf peut-être les humines dans les alios 😉 ), augmentez la lumière au sol, la température et/ou l’humidité et la minéralisation s’accélère … Là aussi, il faut penser en flux…
    Dans certains cas, un labour est utile et dans d’autres, inutile : tout dépend du sol et de la végétation. Une régénération bloquée ou une plantation ratée pour cause de carex ou de canche, c’est dommage.

  5. pastilleverte (#54),
    Il faut être prudent tout de même.
    Ce que j’ai écrit est qualitatif, même si j’ai indiqué des chiffres.
    Il faut fouiller de plus prés suivant la latitude considérée et connaitre le % de réflexion de l’eau sous divers angles d’incidence. Regarder ce que cela donne par rapport à la glace.
    Je pense qu’on devrait trouver ça.
    Je n’ai pas idée de la forme des courbes : si cette réflexion augmente vite ou non quand l’angle se referme. Il doit y avoir des études à ce sujet.
    Je n’ai pas fouillé.
    Le but est de souligner que la fonte des glaces de banquise arctique n’implique pas nécessairement l’effondrement de l’albédo polaire comme on peut être amener à le penser et comme c’est suggéré dans la vidéo de FR2 qui parle de l’absorption du rayonnement solaire par l’eau libre.

  6. J’ai un fils de 11 ans en 6eme
    Ce soir c’était la rencontre entre les parents et les professeurs, on attend son tour dans les couloirs. J’ai pu alors découvrir horrifié la propagande écolo affichée dans les couloirs, c’est bien simple il n’y avait que de ça avec tous les clichés habituels de l’ours sur un glaçon avec une bulle il disait « j’ai chaud », mais le plus qui m’a choqué c’est qu’ils militaient pour la suppression des usines, comme si l’humanité se porterai mieux s’il n’y avait aucune usine sur terre, les bras m’en sont tombés !
    Puis les pandas qui disparaissent car on coupe les bambous avec une bulle « j’ai faim » etc etc .. il y en avait des dizaines de toutes sortes sur plusieurs mètres …
    L’éducation nationale est au top pour le climathon!

  7. ardeche07 (#58), et TL (#59), je confirme, mais ça dépend beaucoup des établissements et des enseignants en poste.
    Dans mon bahut, c’est moins marqué, mais j’en connais ou la salle de SVT ressemble à une permanence EELV.
    Les CDI (la bibliothèque…) sont souvent tapissés des photos grand format du film « Home » de YAB ; celui-ci en avait offert des wagons, et la qualité de ses images – il faut rendre à César ce qui est au photographe – y est pour beaucoup.

  8. shayabe (#63),

    Oui, c’est un champion ! Mais il est à prévoir qu’il se paye une révolution tout court s’il continue comme ça.

  9. Araucan (#55), D’accord avec vous mais il faut prendre globalement le cycle du Carbone au moins sur l’âge d’exploitabilité de l’arbre. Dans ce cas, et comme la forêt française est à peu près stable en surface, il y a effectivement stockage. Le renouvellement des peuplements (régénération) permet d’équilibrer la transformation du bois (dont le Carbone sera de toute façon rejeté dans l’atmosphère à + ou – long terme).
    Pour les labours, la justification n’a pas été démontrée (en tout cas pour le Pin maritime) comme on a pu le constater lors de débats sur le sujet (animés par Pro-Sylva). Quoi qu’il en soit le labour confère à la forêt un statut de forêt cultivée (ou de culture d’arbre), très éloigné des forêts gérées moins intensivement (notamment avec régénération naturelle) et plus fragiles.
    Bon, mais on s’éloigne du sujet, désolé…

  10. shayabe (#63), scaletrans (#64),
    Devrait se méfier, y’en a qui ont perdu la tête… et même des (très) haut placés… (et encore heureux que ce n’est pas lui qui s’appelle « Royal ») smile

  11. Tant qu’on est dans la référence objective, j’ai fait passer ce qui suit à l’AFCO et au Collectif… A-t-on atteint le fond ? En gros Sud-Ouest signale que A2 va tourner un reportage à Soulac en prenant comme emblème du changement climatique le bâtiment « Le Signal ». Oui, vous avez bien lu et c’est ici : http://www.sudouest.fr/2015/09…..5-2964.php (désolé je n’ai plus accès à la fenêtre permettant de marquer des liens).
    Jetez un œil aux commentaires, il n’y a pas vraiment consensus sur le sujet !
    Entre Sud-Ouest et A2, ça fait de bons candidats potentiels !

  12. Gilles des Landes (#68),
    J’avais ouvert cet article de Sud-Ouest ce matin.
    Mon intention était de le signaler sur Skyfall mais, occupé à un certain nombre d’obligations personnelles, vous m’avez devancé !

    Au sujet du trait de cote, sur le site http://littoral.aquitaine.fr/ daté du 22 septembre 2015 est mentionné une Journée du réseau national des observatoires du trait de côte.

    lundi 28 septembre 2015
    à l’Aquarium tropical – Palais de la Porte Dorée
    Paris

    L’objectif de cette journée est de présenter les propositions, issues des travaux du Comité National de Suivi de la Stratégie Nationale de Gestion Intégrée du Trait de Côte et d’échanger à travers quatre ateliers thématiques.

    http://littoral.aquitaine.fr/J…..l-des.html

    Serait-on en droit d’en attendre de meilleures informations que ce qui sera développé dans le reportage « orienté » de Fr2 ?

  13. JG2433 (#70), non pas vraiment. La région Aquitaine a mis en place des programmes de lutte contre le RCA et même si le GIP littoral ne se penche pas vraiment sur les causes mais cherche à trouver des solutions (stratégie de reculement…) les medias et politiques sont a fond dans la démarche de propagande!

  14. gilles des Landes (#71), Il y a une quinzaine de jours, j’étais à Bordeaux, et au coin à la mode avec énormément de passage (l’Espace Darwin), il y avait eu un week-end sur le climat : propagande à fond, avec des tracts, « oeuvres d’arts » en tout genre détournant les symboles US contre le pétrole, l’argent et avec comme symboles « positifs », des affiches « détournées » et utilisées pendant le temps de l’URSS!!!!
    Bien sûr, pas de données chiffrées, pas de courbes : que des affirmations tellement énormes que l’on comprend mieux que « plus c’est gros, plus ça passe ».
    Il y avait des pointures locales (dont Juppé), et des concerts « gratuits ».

    Je n’y suis passé que le dimanche avec mes enfants : je leur ai décrypté tous les messages visibles et ceux cachés et on est vite reparti….
    J’ai beau ne pas écouter les merdias, l’omniprésence quasi permanente sur tous les médias de la propagande réchauffiste (il y a une poignée de jours, à la radio, entre deux tubes l’animateur sort un truc sur le RCA et la pollution au CO2, en deux phrases, comme ça, sans aucun rapport avec la choucroute…) devient de plus en plus irritante.

    De quoi avoir envie de prendre un écolo et de le transformer en compost….
    En tout cas, c’est un sacré courage pour ceux qui s’attellent à chercher des nominés : j’aurai l’impression de travailler dans une usine à trier des m.rdes en fonction de leur odeur et consistance…

  15. Marco40 (#73), « De quoi avoir envie de prendre un écolo et de le transformer en compost…. » Venez chez moi, vous verrez mon compost !… Qui ne doit rien au Réchauffement catastrophique dû au CO2 mais tout à la culture des légumes du jardin…

  16. C’est vrai, pardon ! Imaginez un nouveau sur ce site, il croirait à une assemblée de fous !!! Il faudrait un signe qui indique : private joke !

  17. Gilles des Landes (#66),
    Juste une précision : qui décide du statut de forêt cultivée ? Ce n’est pas un statut juridique …. Ceux qui font une distinction, c’est FSC et Pro Sylva …dont un de leurs objectifs est d’éliminer le traitement en futaie régulière… Je ne vais pas plus avant, il nous faudrait une page spéciale !

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