Climathon, semaine 39 : Hitler, enfin !


par le jury du Climathon (qui s’oppose au fasciste Collectif des climato-réalistes).

Chaque semaine le jury croit qu’il a déjà tout vu, et chaque fois il est surpris. Cette fois-ci, c’est avec le concours d’Hitler en personne que notre vainqueur s’arroge les lauriers de la semaine 39. Il faut le voir pour le croire.

Hitler

Avec ce titre exceptionnel, auprès duquel l’évocation du point Godwin aurait quelque chose de dérisoire, c’est Vincent Manilève, pour le compte de Slate, qui emporte haut la main le titre de vainqueur de la semaine 39.

Rendant compte de « la thèse controversée défendue par l’historien Timothy Snyder« , notre vainqueur-éclair ne manque aucune analogie parmi les plus idiotes suggestives pour formater les esprits éveiller les consciences de ses lecteurs. Le passage le plus puissant, qui a emporté la décision du jury, est celui qui concerne les climatosceptiques climatonégationnistes :

Les climato-sceptiques et Hitler, même combat ?

L’exemple le plus fort, selon [Snyder], reste les climato-sceptiques dans la société américaine, qui nient la science et le progrès technologique. Un positionnement qui les rapprocheraient d’Hitler:

«Il a nié que la science pourrait résoudre le problème basique de la nutrition, mais pensait que la technologie permettrait d’accaparer le territoire.»

Félicitons aussi le journalisme pour son hypocrisie sa subtile prudence, qui le conduit à indiquer que la thèse de Snyder ne fait pas l’unanimité. Il cite pour cela un contradicteur qui affiche son opposition d’une façon raisonnablement modérée : « la plupart du temps, le livre propose une lecture convaincante« , assénant finalement un argument dont la force de conviction ne risque pas trop de semer le trouble dans les esprits : « relier des arguments historiques à la panacée écologique de cette façon ne marche pas vraiment. »

Les accessits de la semaine

David Heurtel, ministre québécois de l’Environnement, fait une entrée remarquée au climathon cette semaine, pour de fortes déclarations :

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) le dit clairement: si nous permettons un changement climatique au-delà de 2 degrés d’ici à 2050, on parle de changements cataclysmiques pour toute la planète. Toutes nos façons d’exister vont être remises en question, on parle d’impacts sur l’eau, notre santé, notre nourriture, notre territoire. Cela a déjà commencé. On ressent les effets au Québec.

Ce joyeux mélange entre le présent et le futur prophétique annoncé ne s’accompagne pas de détails sur ce que sont ces « cataclysmes » d’ores et déjà ressentis au Québec. Mais les silences de Monsieur le Ministre ne s’arrêtent pas là, lui qui, selon le Huffington Post toujours,

«hésite» à parler de «sacrifices» à venir imposés aux Québécois par la coercition. La conversion vers une économie plus propre créera selon lui des occasions de développement économique.

«Changer nos habitudes, parfois, c’est bénéfique. Prenez un fumeur, il change ses habitudes, ce n’est pas un sacrifice. Il améliore sa qualité de vie. C’est ce qu’on fait. En se donnant une cible de réduction des gaz à effet de serre, on veut améliorer notre santé», a-t-il dit.

Toutefois, il est clair que «le plus difficile reste à faire», a ajouté M. Heurtel, parce que les efforts à venir seront plus exigeants que ceux qui ont déjà pu être faits depuis 2006. Les transports, la construction et l’aménagement urbain seront particulièrement visés, a-t-il évoqué.

Une prévision au moins devrait être vérifiée sans trop de problème : celle d’Hélène Lauzon, membre du comité-conseil sur les changements climatiques :

Je crois qu’on va me dire que c’est une cible très ambitieuse qui pose des défis considérables pour tous les secteurs de l’économie.

Ça se pourrait, en effet.

Toujours sur la brèche, l’Éducation nationale française poursuit ses efforts avec cette semaine une belle percée du recteur de l’académie de Montpellier qui, dans une lettre circulaire adressée à tous les établissements scolaires de l’académie, annonce carrément la couleur en indiquant la nécessité pour tous d’aider le président de la République à réussir « sa » conférence Paris Climat. La politisation des élèves, ce n’est décidément pas que dans le Référendum maudit.

AcademieMontpellier

Confrontée à l’intemporelle menace du Déluge par l’irréversible réchauffement changement dérèglement déflagration climatique, la Planète n’a qu’une seule planche de salut, qui nous avait échappée mais qui se trouve être opportunément rappelée cette semaine dans Paris Match : l’Arche de Noé Climat. L’hebdomadaire cite notamment Ségolène Royal, multi-lauréate du Climathon et jamais avare de déclarations enflammées, dont celle-ci déjà nominée :

L’arche est un mouvement festif et populaire qui donne un élan à la mobilisation de la société civile et notamment des enfants pour la COP21.

Ah, les enfants, toujours un bon alibi pour les initiatives les plus saugrenues originales… Paris Match nous apprend également que les animaux de l’Arche ont été fabriqués en « PMMA (verre acrylique), un matériau recyclable », gage ultime de la bonne moralité climatique de cette action comme le confirme le site officiel de l’Arche, y ajoutant une touche de poésie :

L’Altuglas, recyclable infiniment, aussi transparent que le verre, réverbérant la lumière, était le matériau idéal. Vous pouvez ainsi regarder à l’intérieur de notre corps, nous sommes votre miroir.

L’industriel fabricant le matériau ne manque pas non plus de s’en vanter :

« Nous sommes heureux et fiers de nous associer à ce grand événement qui vise à sensibiliser le grand public sur les questions de lutte contre le réchauffement climatique », déclare Thierry Le Hénaff, Président-directeur général d’Arkema.

Évidemment, si l’on précise que le PMMA est fabriqué par polymérisation radicalaire du méthacrylate de méthyle, molécule « extrêmement dangereuse pour notre santé » et amorcée par le peroxyde de benzoyle ou l’azobisisobutyronitrile, ça risque de couper un peu le bel élan de la mobilisation des enfants.

Dans le contexte actuel, un gage de promotion au Climathon est le franchissement du point Hulot, dit aussi point du Commandeur, celui où l’argumentation fait référence à la vie menacée de millions de personnes. Pour atteindre ce point, une seule solution : oser. C’est ce qu’a fait le président français François Hollande par le biais d’une interview au Parisien, toujours propice à la discussion les yeux dans les yeux avec les Français. Entrant directement dans le vif du sujet, il a expliqué doctement que les experts du GIEC lui ont

apporté des cartes et des images de la planète montrant les effets du réchauffement climatique : la montée des eaux, la disparition des espèces, l’engloutissement des îles, la destruction des montagnes… Tout ceci n’attendra pas la fin du siècle, mais peut arriver dans trente à quarante ans.

Saluons lesdits experts du GIEC qui possèdent des cartes et des images montrant ce qui se passera dans 40 ans et qui permet à la pythie de l’Elysée d’embrayer en confirmant qu’en fait de cartes, ce sont probablement celles du Tarot de Marseille que les experts du GIEC lui ont tirées :

Ce n’est pas une prévision incertaine, c’est une vision incontestable de notre avenir.

Après avoir annoncé, de façon quelque peu ambigüe, qu’il n’irait pas voir le film de Yann-Arthus Bertrand car il « refuse d’être le spectateur d’un mauvais film », le président normal se lance dans un festival catastrophiste qui franchit en trombe le point du Commandeur :

Bien plus que la qualité de notre vie, ce qui est en cause, c’est la vie. (…) A ceux qui pensent que ces rendez-vous coûtent cher, je réponds que sauver la planète n’a pas de prix.

On attend avec impatience ce qu’en pensera la Cour des Comptes…

François Hollande se livre alors à l’exercice toujours fascinant d’un homme au pouvoir qui se fait révolutionnaire :

C’est à Paris qu’est née la Révolution française, elle a changé le destin du monde. Faisons en sorte que, dans deux cents ans, on puisse dire : “C’est à Paris qu’il y a eu la révolution climatique.”

Un laïus sur les réfugiés plus tard (« Prenons conscience qu’il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. »), notre président peut dérouler ses prophéties : « l’Afrique sera frappée de désertification, parce que des lacs comme le lac Tchad s’assécheront, des guerres surviendront et provoqueront des déplacements de population. ».

Le chef de l’État finit par la part du rêve, qui n’est pas sans rappeler, à nouveau, le Référendum maudit :

c’est en étant à la hauteur de l’enjeu climatique que l’on favorisera l’emploi et l’activité.

Hélas, on sent qu’en la matière il faudra se contenter d’une inflexion de la courbe de température, à défaut d’une inversion…

Le grand co-organisateur du raout Mondial Laurent Fabius a lui aussi tenté une percée. Pour justifier la disparition des climato-sceptiques (qui semblent décidément manquer à beaucoup de compétiteurs), son argumentation est surprenante, « Les savants du GIEC sont d’accord sur leur analyse de l’avenir, sur la probabilité d’une augmentation de 4, 5, 6° si nous ne faisons rien ou pas assez vite ». Effectivement, si les savants partagent leur propre analyse, ça évite des débats contradictoires par trop chronophages. Mais il ne s’arrête pas là et enfonce le clou pour montrer définitivement la haute valeur scientifique des dits savants « Ils ont obtenu, pour leurs travaux, non pas le Prix Nobel de Physique ou de Chimie, mais, à juste titre, le Prix Nobel de la Paix ! ».

Bien sûr, pour ne pas trop se laisser distancer par le boss, il franchit lui aussi avec panache le point du Commandeur : « L’adjectif qui définit le mieux cette négociation est celui de «vital». Ce qui se pose, en définitive, à travers ces discussions, c’est la question de la vie dans tous les sens du terme». Pris dans sa lancée, plus rien ne peut l’arrêter, c’est l’inévitable emballement : « si nous n’agissons pas contre le dérèglement climatique, les conséquences de ce phénomène seront ravageuses: sécheresse, famines, inondations, migrations massives, à la fin, c’est la guerre ou la paix. Ce ne sont pas des centaines de milliers, mais potentiellement des dizaines de millions de personnes qui seraient concernées par les mouvements migratoires ». A noter une fois de plus, que dans le package millénariste, l’agitation des peurs migratoires revient avec insistance depuis plusieurs semaines. On se demande pourquoi.

A l’occasion d’une virée dans le grand-Ouest, le multimédaillé Jean Jouzel a tenté une attaque éclair, courte mais brillante : « J’ai mes convictions, mais j’essaie de ne pas trop être trop militant écologiste. Mes missions me demandent une certaine réserve ». Espérons qu’il se sente encore longtemps investi dans ses missions, car vu comme il s’acquitte de son devoir de réserve, s’il venait à se lâcher, le jardin d’Éden lui-même aurait tôt fait de se transformer en enfer où les flammes du réchauffement climatique lècheraient les pieds des impies.

Le Commandeur des Croyants nous a quelque peu inquiété au cours d’une journée spéciale climat (dont on peut constater une multiplication récente dans nos médias, seule conséquence vraiment observable du réchauffement climatique dans nos contrées) sur France Bleue Armorique, affichant un souffle court et un verbe un peu éteint. Heureusement, un réveil opportun lui a permis de placer quelques chiffres de son cru, l’amenant lui aussi à franchir le point qui porte son nom :

Élévation du niveau de la mer, augmentation du nombre de catastrophes naturelles, menaces sur la production alimentaire… Les effets désastreux du réchauffement climatique touchent déjà aujourd’hui plus de 200 millions de personnes…Si on laisse le changement climatique franchir la barre des 3/4°C, ce seront des centaines de millions de personnes qui seront condamnées à se déplacer avec des impacts sur la santé notamment.

Le seul point rassurant dans la course aux records migratoires à laquelle se livrent nos compétiteurs est qu’ils se heurteront rapidement, eux aussi, aux limites physiques de la population humaine.

Au rayon des climato-festifs, il est grand temps de saluer la performance des cyclistes d’Alternatiba, dont Libé brosse un récit lyrique de leur périple qui s’achevait samedi à Paris. Le jury du Climathon a suivi du coin de l’œil au cours de la période estivale cet événement majeur, qui a bénéficié au fil de ses 187 étapes d’une couverture particulièrement large et bienveillante de la presse locale. Seize furieux de la pédale ont donc couvert 5637 km à partir de Bayonne pour contribuer à la prise de conscience du bon peuple et « sauver le climat »  (une petite variante qui montre le pluralisme des sauveteurs, qui en général se contentent de sauver l’humanité ou la planète). On apprend  qu’il s’agissait d’une « vélorution » accomplie pour la plus grande gloire du climat, « un mode d’action dont les adeptes urbains se servent souvent pour réclamer davantage de mesures en leur faveur – il y en a une par mois à Paris », statistique qui précise bien tout le côté original de l’exercice. On ne sait trop pourquoi Libé trouve utile de préciser qu’« on est pourtant loin du bobo tentant de s’acheter une conscience ».

Petite scène touchante : le blocage d’automobilistes au nom du climat, action dont on imagine toute les conséquences positives sur l’entreprise de rééducation du peuple motorisé. Mais comme le justifie un certain Max, « On est là pour le climat », ajoutant triomphalement que « ce qu’on fait n’a jamais été fait », sans que le lecteur comprenne trop si il fait référence à la prise d’otages d’automobilistes ou à la réalisation d’un grand tour à vélo. Les héros sont toujours de grands précurseurs incompris. D’ailleurs, « a Bordeaux, place Dormoy, on n’a pas vu de présentation claire des alternatives envisagées ni de passants curieux rejoindre la fête pour débattre. ». Finalement, Yann Arthus-Bertrand a peut-être raison : l’hélicoptère, c’est plus pratique.

Un blâme

À son plus grand regret, le jury du Climathon est obligé d’adresser un rappel aux devoirs de sa fonction à Nathalie Fontrel, chroniqueuse Planète Environnement de France Inter, qui a osé affirmer dans sa chronique du 24 septembre que « depuis quinze ans, les effectifs [des ours blancs] n’ont pas diminué » et que « oui, l’arctique change, mais l’ours blanc pourrait s’adapter ». Certes l’usage du conditionnel limite la gravité de la faute, mais le jury est déçu de voir une journaliste jusque là irréprochable tenir des propos qui flirtent manifestement avec le climatonégationnisme le plus outrancier, celui-là même qui nous prépare un nouvel Hitler.


57 réponses à “Climathon, semaine 39 : Hitler, enfin !”

  1. En voilà un qui manquait à la liste en effet!
    Donc celui qui n’adhère pas à la « thèse » officielle est un:
    – créationniste
    – nazi
    – négationniste
    – vendu aux pétroliers
    – « terre-platiste »
    – criminel contre l »humanité
    -…
    Et tout ça à la fois s’il vous plaît ! Ça en fait des chapeaux

  2. Je ne comprends pas cette histoire de « mauvais film » avec le dernier opus de Y. Arthus Bertrand.
    Ne me dites pas qu’il est devenu climatosceptique ???
    (si c’est le cas je rentre dans les ordres.)

  3. « l’hélicoptère, c’est plus pratique. » J’aime !

    Petite correction: « la Planète n’a qu’une seule planche de salut, qui nous avait échappé » pas d’accord avec « planche de salut »… à mon avis. (quand va-t-on retrouver les boutons ?) 😥

  4. Quand j’ai lu les vertus attribuées au PMMA j’ai repris la lecture de ce paragraphe.
    Incroyable ! le PMMA se dépolymérise relativement facilement relarguant le méthacrylate de méthyle (MMA).

    Ce dernier produit en brûlant est une source d’oxyde de carbone toxique.
    Il est impossible de rester longtemps dans un air contenant du methacylate de méthyle sans tousser. Il est très irritant
    Voici la fiche de toxicologie..
    Donc en cas d’incendie, il est préférable d’avoir du verre au lieu de plexiglas dans sa maison.

  5. De la part de médias et/ou de personnes utilisant les méthodes, éprouvées, de ce bon Dr Goebbels, l’arrivée de Adolphe H*** ou l’utilisation du terme négationniste ne fait que rentrer dans une logique implacable (plaques en PMMA ?)
    Je regrette et déplore que ma proposition de blâme au Journalderéférence, n’ait pas été retenue !
    En effet, dans l’édition datée du 20/21 septembre, et malgré un titre en une « dans la norme », la journaliste Angela Bonis (OK, c’était pas Foucart) ose développer sur double page, avec photos couleurs quelques affirmations comme quoi, aux Kiribati, il faudrait voir effectivement les c*nneries humaines, mais que la « hausse du niveau de la mer » a peu ou pas grand chose à voir avec les futures catastrophes pourvoyeuses de milliers de réfugiés climatiques (je résume un peu vite)
    Si maintenant le journalderéférence laisse publier des articles tentant, et réussissant assez bien, une approche pondérée et équilibrée de certains « marronniers » climatiques, où allons-nous, je vous le demande mon bon monsieur (et ma bonne madame, restons PC) ?

  6. Bernnard (#5),
    M’enfin ?
    Entre un matériau recyclable à 98% mais toxique et son contraire, vous choisissez quoi ?

  7. Bernnard (#5),

    Je serais d’ailleurs curieux de connaître les impacts environnementaux de ce « recyclage » par rapport à une fabrication neuve. On ne doit pas gagner grand chose.

  8. pastilleverte (#7),
    Si seulement c’était le problème.
    A taux de collecte égal, le recyclage du verre est plus performant que celui du PMMA, plus aisé, et beaucoup moins risqué.
    Le seul avantage de PMMA par rapport au verre est sa moindre fragilité et sa légèreté. Il est moins dur. Suivant les applications ce n'est pas toujours un avantage. Malgré qu'il soit transparent aux UV, il vieillit aux UV en présence d'air.
    On peut avoir des données sur ce document (par exemple).

  9. Ce Vincent Manilève est un élève de fac de journalisme stagiaire : ça promet ! (En lisant ses tweets, on apprend qu’il pleure en mangeant des Choco Pops !! Grave.)

  10. Bon voilà, enfin c’est dit climatosceptique = nazi.
    (pas dans le texte, mais la photo et le titre ne laissent aucun doute !)
    on est tranquille, ça pourra pas descendre beaucoup plus bas. On ne risque plus rien.
    Ah, si ils pourraient relâcher Gemenne, restons prudents.

  11. Bernnard (#10),

    En réalité ce n’est pas le PMMA qui est recyclé, c’est le MMA puisque la première étape de ce « recyclage » c’est de détruire le PMMA.
    A la différence du verre et des métaux, dont l’intégrité reste au cours du recyclage.

  12. Le saviez-vous ?
    💡
    Dans le cadre de la COP21 (?) et de la [propagande] l’information un MOOC va être ouvert le 19 oct 2015 (‘Causes et enjeux du changement climatique’, Hervé LE TREUT en est le coordonateur, Jean Jouzel le parrain) par l’UVED, mais aussi deux autres : ‘Énergies renouvelables’ et ‘Environnement et développement durable’. Je m’y suis inscrit…
    Ainsi, ceci est aussi un ‘appel au secours’ ; je souhaite tenter d’y porter quelque contestation argumentée mais je ne suis pas [compétent] spécialiste, et j’espère être aidé en cela par la communauté du Collectif…
    Quelques membres du Collectif ne pourraient-ils pas s’y inscrire ? 😉

  13. L’exemple le plus fort, selon [Snyder], reste les climato-sceptiques dans la société américaine

    J’ai un autre exemple qui me vient en tête à la lecture de l’article de Slate, mais même avec les plus radicaux de certaines factions écolos, cela reste de mauvais gout et une analogie imbécile.

  14. ce soir sur FR2 20h un long sujet sur les climato-sceptiques aux USA
    je ne sais pas indiquer le lien mais cela vaut le détour
    ça embraye très fort et cela promet pour la suite

  15. http://gadebate.un.org/70/france

    Il faut ecouter Hollande a la tribune de l’ONU, sur le COP 21 pendant 11 minutes… 50% du temps imparti.
    Ce Tartarin fait le matamore.
    J’ai honte pour mon pays.
    Le cote de la France sera $5 milliards en 2020.
    $100 milliards pour le « sot » de technologie…

    J’espere que le texte de cette allocution sera disponible afin de rigoler dans les chaumieres. Le reste, la version politique est affligeante.

  16. Homme libre, toujours tu chériras le PMMA.
    Le PMMA est ton miroir, et tu contemple ton âme dans le déroulement infini de sa lame.

    Bon, je vais me pieuter, je bosse demain, mince alors !

  17. kiki (#18), Hug (#19),
    C’est du style : Regardez ces gens qui croient toujours en des fadaises, incroyable qu’ils existent encore ! Sous entendu: nous savons nous, la vérité.

  18. Bernnard (#24),
    Le message est clair : aux USA, les climatosceptiques sont soit des gros cons qui veulent continuer à polluer comme bon leur semble, soit des bigots stupides du genre créationniste.

  19. Hug (#19), concluez vous même : les climatosceptiques sont des gros boeufs qui aiment faire chier les gens ! Pitoyables, ces journalistes, décidément.

  20. Hier, à France-inter, c’était Sofia Aram qui croyait faire oeuvre salubre en disant : on est le 28 septembre 2015, et Donald Trump croit « encore » que le RCA n’est pas dû à l’homme, et l’Arabie Saoudite pend « encore » les condamnés… du genre, le Moyen-âge et son obscurantisme ne sont pas morts, vous croyiez vivre dans un monde évolué, mais tout le monde ne l’est pas ! Les climatosceptiques sont des sortes de dinosaures de la pensée, qui n’ont qu’un cerveau limbique en état de marche, le reste à peine esquissé, mais nous, les bobos de la télé et vous, bien sûr, chers téléspectateurs, nous sommes au bout de la chaîne de l’évolution…

  21. Si j’en avais les moyens, j’irais en Virginie occidentale faire un reportage sur les sceptiques et je suis sûr que je n’aurais aucun mal à les présenter sous un jour avenant, sympathique et qui prouve qu’ils ne sont pas plus cons que Sofia Aram. Mais le pognon va là où il sert la « cause ». Si les grosses « majors » me lisent, j’a

  22. Si j’en avais les moyens, j’irais en Virginie occidentale faire un reportage sur les sceptiques et je suis sûr que je n’aurais aucun mal à les présenter sous un jour avenant, sympathique et qui prouve qu’ils ne sont pas plus cons que Sofia Aram. Mais le pognon va là où il sert la « cause ». Si les grosses « majors » me lisent, j’a

  23. Avec le même pognon qui a servi à ce reportage, je propose d’aller en Virginie occidentale pour un faire un moi-même. Je parie que j’arrive à les présenter sous un jour sympathique, où on voit qu’ils réfléchissent aussi bien (mieux en fait) que Sofia Aram, et qu’ils ont des arguments. Et sans faire d’amalgames entre pollution des pots d’échappement et CO2 !
    Si les « Majors » qui sont censés financer les sceptiques me lisent, je suis preneur du chèque…

  24. Pour me faire pardonner, je vous propose de prendre une demi-heure et d’écouter ça sans aucune modération, ça sort l’homme de sa pollution journalistique quotidienne : https://www.youtube.com/watch?v=aI9i02nO-4o
    J’aime beaucoup cette version danoise : Mettez le son à fond !!

  25. ET LES BLAMES ? Notre chroniqueur (Ben) n’a pas remarqué ce que certains verraient comme des découvertes scientifiques majeures, ou des blâmes. La (non) disparition des ours polaires, les événements en Syrie, et la présence des moustiques tigres ne seraient pas causés par le CO2 ? Plus fort que la présence d’eau sur Mars !

    Rue 89, « Les Syriens « réfugiés climatiques » ? Un raccourci écolo hâtif« , par un écologiste déclaré :
    http://rue89.nouvelobs.com/201…..tif-261353

    Et ça commence par :

    Alors que l’afflux des réfugiés en provenance de Syrie et d’Irak s’est accru, un adjectif s’est invité dans le débat. Le média écologique en ligne Reporterre, notamment, a titré que ces migrations seraient « climatiques ».

    Une formule très surprenante, indécente aux yeux des observateurs avertis du drame syrien, mais aussi dommageable pour la crédibilité du mouvement écologiste au sein duquel elle fait le buzz (précisons-le d’emblée, l’auteur de ces lignes est un écologiste convaincu).

    Rue 89 commence à lutter contre l’obscurantisme ; on pourrait avoir des réticences à éliminer ce média qui en a écrit de bien drôles. Mais un intertitre “Un merdier qui n’a plus rien de climatique » lève les doutes. Rue 89 sera éliminé du Climathon, pour au moins cette semaine ?

    France 24, « Réchauffement climatique : l’ours polaire est-il réellement en danger ?  » :
    http://www.france24.com/fr/201…..isparition

    Quelques extraits :

    En l’absence d’un recensement planétaire, les avis divergent sur l’état de santé de l’ours polaire, devenu symbole du réchauffement climatique. Objet de publicité virale malgré lui, est-il vraiment victime du réchauffement climatique ?

    Le documentariste adopte aussi une position très critique à l’égard de la communication virale des ONG qui, selon lui, utilisent ce symbole par « opportunisme ».

    À l’instar de cette campagne de Greenpeace qui, en 2012, représente un ours blanc en mal de banquise, errant dans les rues de Londres à la recherche de nourriture.

    Contacté par France 24, Greenpeace a expliqué que sa campagne était désormais plus globalement axée sur le dérèglement climatique, et non plus sur l’animal. […] De son côté, l’organisation WWF contactée par France 24, admet qu’il n’y a « pas de recensement global de l’ensemble de la planète ». « Cela représente des coûts énormes », explique Christine Sourd, la coordinatrice de WWF France.

    Et pour finir, selon l’INRA, « Le moustique-tigre en France n’est pas dû au changement climatique. Les transports sont en cause » !
    https://twitter.com/Inra_France, dans la matinée du 29 septembre.

    Mais toujours selon l’INRA, un peu avant : « +4°C en 2050 ne tient pas compte des négociations #COP21. C’est ce qu’il se passerait si on ne faisait rien. »
    Entre l’alarmisme et la réassurance ?

  26. Roby W (#36),

    Le moustique-tigre en France n’est pas dû au changement climatique.

    Pas plus d’ailleurs que les autres moustiques comme l’a rappelé Le Prof. Paul Reiter de l’institut Pasteur depuis des années. Mais le spécialiste de Pasteur des maladies transportées par ces insectes n’a pas droit au chapitre face à la montée en puissance de la COP21, n’est-il pas ?

  27. pastilleverte (#38), ils ne regardent pas le chef d’orchestre mais leur fuhrer. N’oubliez pas qu’on est chez les climato-sceptiques Hauptmann grunepastille.
    Ceci dit, c’est wunderbär comme musik, l’interprétation est magistrale, ça prend aux tripes…

    Bon, sinon, je suis déjà sorti avec mon point Godwin dans la main…

  28. « De la part de médias et/ou de personnes utilisant les méthodes, éprouvées, de ce bon Dr Goebbels, l’arrivée de Adolphe H*** ou l’utilisation du terme négationniste ne fait que rentrer dans une logique implacable (plaques en PMMA ?) »
    pastilleverte (#6),c’est la logique du réchauffement goebbel

  29. Murps (#39),  » je suis déjà sorti avec mon point Godwin dans la main… » La main haut levée, je présume ?
    Cette musique me fait remonter de plusieurs crans (bien au-dessus de l’atmosphère ?) pour m’extraire du marécage journalistique dans lequel nous sommes englués de jour en jour et d’heure en heure… (Je me la passe en boucle car je suis censé faire la partie de baryton si j’arrive à respirer assez, mon asthme ne me laissant guère de répit).

  30. Murps (#39),  » je suis déjà sorti avec mon point Godwin dans la main… » La main haut levée, je présume ?
    Cette musique me fait remonter de plusieurs crans (bien au-dessus de l’atmosphère ?) pour m’extraire du marécage journalistique dans lequel nous sommes englués de jour en jour et d’heure en heure… (Je me la passe en boucle car je suis censé faire la partie de baryton si j’arrive à respirer assez, mon asthme ne me laissant guère de répit).

  31. Plutôt que de l’asthme, c’est pas Parkinson qui vous fait cliquer plusieurs fois de suite smile ?

  32. Jdrien (#45), non, c’est parce que ça ne veut pas s’afficher, car mon ordi est défectueux. Mais parfois ça part tout seul et le logiciel de modération ne s’en rend pas compte ; je vous avoue que participer aux discussions dans ces conditions est pénible pour tout le monde. J’ai le projet de m’acheter un ordi neuf, je vais bientôt passer à l’acte !

  33. Bob37. 36
    hier France Info faisait parler des enfants à propos de la cop21 sur la mort des abeilles et leur faisait dire que le frelon asiatique venait de la pollution
    on peut peut-être parler là d’abus de faiblesse

  34. il semblerait que FH ait vu juste pour le film de YAB, l’audience n’a pas été terrible, j’ai craqué rapidement et me suis rabattu sur cauchemar en cuisne!

  35. jdrien (#49), si son film ne marche pas, comme il est dégoûté des hommes politiques et en particulier d’EELV, il arrête tout et part en retraite aux îles Maldiv -non, il risquerait d’y rencontrer Duflot- aux Seychel-non- aux Tuvalu. Là au moins, personne ne dirait du mal de lui, puisque tout le monde aurait fui la montée irrésistible des eaux..

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