Comment je suis devenu climatosceptique (épisode 1)

Nombreux sans doute sont ceux dont le cheminement vers le climatoscepticisme est une histoire personnelle intéressante à partager. Avec ce premier texte, nous inaugurons ce qui pourrait constituer une série d'articles relatant ce genre de cheminement. Si vous voulez vous aussi partager votre histoire, envoyez-nous votre texte à collectifdesclimatorealistes@gmail.com.

par Jacques-Marie Moranne, membre du Collectif des climato-réalistes.

 

Au début, tout était parfait :

– une organisation, le GIEC, émanation de l'ONU, et donc a priori insoupçonnable de parti pris ;

– une théorie de l'effet de serre séduisante, du fait du CO2 et du forçage amplificateur de la vapeur d'eau ;

– des preuves corroborant cette théorie de façon incontestable :

. une courbe de température (courbe de Mann) montrant une brusque progression après des siècles de stabilité,

. une courbe d'évolution du CO2 quasiment parallèle,

. la prédiction d'un "Hot Spot" confirmant cette évolution (ce qui montrait une certaine confiance dans la théorie : le réchauffement résultant d'un rayonnement de haut en bas, il fallait bien que le haut se réchauffe plus vite que le bas) ;

– une modélisation de l'évolution future sur la base de cette théorie, et selon différentes hypothèses de niveau de CO2 ;

– des conséquences déjà visibles : fonte des glaciers et des calottes glaciaires, montée des océans ;

– un consensus scientifique, médiatique, et politique ;

– un couronnement par le Prix Nobel ;

– … et mon fond de culpabilité judéo-chrétienne.

 

Et j'en arrivais, comme beaucoup, après l'échec de Copenhague, à considérer les hommes politiques mondiaux comme irresponsables, devant ces évidences.

 

Et puis l'édifice a commencé à se lézarder : les preuves de la théorie se sont effondrées les unes après les autres :

– la température s'est stabilisée depuis une quinzaine d'années alors que les émissions de CO2 continuent de croître, et de plus en plus vite ;

– la courbe de Mann s'est révélée être fausse, voire falsicatrice (comme l'ont montré Stephen McIntyre et Ross McKitrick), contredisant des fluctuations historiques avérées de température beaucoup plus importantes que celle actuelle (voir notamment les travaux d'Emmanuel Leroy-Ladurie), au point que cette courbe a d'ailleurs disparu du dernier rapport du GIEC ; mais le mal est fait.

– la courbe d'évolution du CO2 s'est avérée contradictoire avec des mesures chimiques directes effectuées depuis plus de 150 ans, et dont certaines montrent des concentrations plus élevées que celles actuelles (travaux d'Ernst Georg Beck).

– le "Hot Spot" annoncé n'a pas été détecté (ou insuffisamment pour corroborer la théorie), bien qu'on l'ait cherché par ballons sondes et satellites.

 

Alors j'ai commencé à gratter, et j'ai découvert :

– que des conséquences du réchauffement anthropique, annoncées et déjà visibles, ne pouvaient pas être attribuées à l'augmentation du CO2 humain : l'augmentation de niveau des océans n'a pas connu d'accélération depuis le début du XXe siècle, les glaciers alpins ont déjà fondu dans le passé, quant aux bouleversements climatiques, il ne semble pas qu'on ait constaté d'accélération mesurable ;

– que la théorie de l'effet de serre atmosphérique, bien qu'énoncée il y a plus d'un siècle par Arrhénius, n'a toujours pas été démontrée (travaux de Gerlich et Tscheuschner de 2009) ;

– qu'on ne sait pas si la rétroaction (effet amplificateur) de la vapeur d'eau atmosphérique est positive ou négative (travaux de Richard Lindzen, ancien membre éminent du GIEC, démissionnaire en 2001) ;

– que les carottages montrent que s'il y a bien corrélation entre température et CO2 atmosphérique, le CO2 semble plus être une conséquence qu'une cause (voir les carottages de Vostok) ;

– que le GIEC avait systématiquement instruit à charge toutes les conséquences possibles, le CO2 passant maintenant pour un polluant (alors qu'il est quand même probablement à l'origine de la vie);

– que le consensus scientifique annoncé n'était pas si consensuel que cela ;

– qu'il existait d'autres théories sur l'évolution du climat, et qu'en fait on ne connaissait pas grand-chose en climatologie (qui n'est d'ailleurs pas une science exacte) :

. théorie adiabatique (ou convective) de Sorokhtin et al., bien connue des aviateurs (puisqu'elle sert à calibrer leurs instruments), et selon laquelle la température à la surface de la terre résulte de la pression atmosphérique (par compression adiabatique) et non du CO2 ;

. théorie de Miskolczi (oct. 2006), selon laquelle l'effet de serre est déjà saturé (un doublement du CO2 ne changerait pas grand-chose),

. théorie de Milankovitch sur l'influence de l'orbite de la terre sur le climat,

. théorie de Svensmark, sur la formation des nuages (et ses conséquences sur le climat) (théorie qui a, elle, le mérite de chercher à s'appuyer sur des bases expérimentales telles que SKY et CLOUD ; voir ici et ).

– que le Prix Nobel attribué au GIEC n'était pas celui de Physique (ce que j'aurais attendu), mais celui de la Paix ;

– que le GIEC était une organisation essentiellement politique et non pas scientifique.

 

Le bouquet a été lorsque les "scientifiques" français ont demandé l'arbitrage des politiques…

    … et que ceux-ci les ont suivis, avec une magnifique lettre de Valérie Pécresse indiquant bien dans quel sens l'Académie des Sciences devait trancher pour être politiquement correcte (voir l'Annexe 1 du rapport).

 

74 Comments     Poster votre commentaire »

1.  jeanl | 4/10/2015 @ 7:07 Répondre à ce commentaire

En ce qui me concerne, l’élément déclencheur a été un collègue, docteur en biologie, qui m’a fortement surpris, en m’assurant que les températures ne montaient plus depuis des années, à rebours de tout ce que nous assénaient (et continuent de nous asséner) les médias et institutions diverses et variées. Il n’a rien d’un zozo; je l’ai donc pris au sérieux et suis allé faire qqs vérifications sur Internet, où j’ai fini par tomber, assez rapidement, sur l’excellent site Pensée Unique, dont le rigueur m’a impressionné. C’était à coup sûr avant Copenhague mais je ne sais plus quand au juste.
Le mérite de ma « conversion » en revient doncv à ce collègue puis à Jacques Duran (quand j’ai découvert Skyfall, j’étais déjà convaincu). Il est possible toutefois qu’ils soient tombés sur un sol favorable dans mon cas car philosophiquement (ce n’est ni politique ni religieux) j’ai tendance à penser que le rôle de l’Homme sur Terre est plus modeste que celui qui lui est attribué par les catastrophistes du genre Gaïa… ou par les scientistes, de l’autre côté du spectre.

2.  lemiere jacques | 4/10/2015 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

moi toujours été sceptique de la capacité à modéliser le climat….

donc giec sceptique
et je répète qu’à mon avis il faut se concentrer sur la capacité du giec à pondérer des runs d’un agrégat de modèles pour en sortir des « probabilités », ça me semble suffire largement au « scepticisme »..
Mais tapie derrière cette question du climat, se cache la protectionnite aiguë qui a la capacité de transformer toute inquiétude légitime en un impératif d’interdiction de changer quoique ce soit.
Les troupes de réserve sont là, la plastification des océans, sinon leur « acidification », la disparition de la biodiversité, la consommation de viande, etc etc…

3.  Bernnard | 4/10/2015 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

C'est le fil des confidences !
En ce qui me concerne, ça fait un moment maintenant, au cours d'un déjeuner familial mon beau-frère m'avait demandé ce que je pensais de la capacité qu'avait le CO2 d'augmenter la température de la terre.
Je me souviens d'avoir souri et j'ai répondu que c’était l'histoire de l’œuf ou de la poule et que je ne pouvais pas répondre. Ensuite, je lui ai dit que la grande majorité des molécules absorbait les IR et les réémettait, et je ne voyais pas pourquoi on allait se focaliser sur le CO2. Ensuite, mon scepticisme en ce qui concerne cette histoire est allé en augmentant.
De toute manière, j'ai tendance à etre facilement sceptique et j'aime recouper les infos, alors…

4.  pierre-olivier | 4/10/2015 @ 10:17 Répondre à ce commentaire

Pour ma part j’étais un vrai petit soldat de la « cause » climatique jusqu’un peu avant le sommet de Copenhague.
Celui-ci a donc été pour moi un calvaire médiatique, mais je crois que c’était de la rigolade fasse à ce qu’on voit avec la COP21

lemiere jacques (#2), Attention tout de même à ne pas mettre tout dans le même sac.
Ce serait tentant, effectivement, avec cette entourloupe climatique tellement flagrante.
Mais hélas, il y a bien des problèmes réels avec l’environnement.
La diminution de la biodiversité en est un, notamment dans nos pays (et ça ne date pas d’hier).
Je sais de quoi je parle : je suis botaniste et entomologiste.

C’est d’ailleurs ce qui est le plus rageant dans cette histoire de climat : c’est l’arbre (bien pratique) qui cache la forêt des vrais problèmes.
Quand aux faux problèmes, ils sont en effet légion, mais comment trier le bon grain de l’ivraie ?

Il est tellement facile d’instrumentaliser les troupes bêlantes des bobos écolos avec le CO2, tandis que par derrière on pollue de plus belle dans d’autres domaines.

Et du côté des sceptiques, il est aussi tentant de nier en bloc tout ce qui ressemble de près ou de loin à un problème avec l’environnement, au prétexte que, si on nous ment sur le climat, il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas pareil sur tous les autres sujets.

Je crains que ce soit à plus ou moins long terme la conséquence de ce mensonge dans l’opinion publique.

5.  ISARD | 4/10/2015 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

C’est toujours difficile de faire un résumé court de quelque chose de complexe. Vous l’avez très bien fait. Votre démarche est bien scientifique. Quand les faits ne collent pas à la théorie c’est que la théorie est mauvaise.
Pour ma part je ne crois pas si je n’identifie pas la démonstration.
Dès le début je n’avais pas identifié comment à partir des paramètres physiques des GES (eau, CO2, autres) on pouvait arriver à donner autant d’importance au CO2 car l’influence « primaire » est très très faible.
Ensuite j’ai compris que les modèles ont inventé une rétroaction positive des nuages. Là j’ai pensé que ce n’était pas possible car pour ceux qui connaissent les asservissements les conditions de stabilité sont très étroites et les systèmes se mettent à osciller. Or les courbes Vostok montrent qu’à 100 000 d’écart dans les mêmes conditions Milankovitch on retrouve la même température. Ensuite on voit bien que cette température est liée au point de rosée de l’eau lequel est éternel. Donc le système est très verrouillé de manière stable par les nuages avec une rétroaction négative facilement identifiable (+ chaud = + vapeur d’eau = + nuages = + énergie solaire réfléchie = – énergie au sol = + froid).
J’ai aussi vu la supercherie de la similitude des courbes d’une part la température qui globalement monte et d’autre part du CO2 qui monte. Une majorité de la population scientifiquement inculte s’affole en voyant cela. Sans faire des calculs complexes le « pouvoir chauffant » du CO2 n’est pas linéaire avec la concentration. On peut raisonner simplement en comprenant que le CO2 ne peut pas produire plus de chaleur que l’énergie des longueurs d’ondes qui le traverse pourvu que cette énergie n’ait pas déjà été prise par d’autres gaz. On a un effet saturant.
Enfin toutes les informations du passé court (à paramètres de Milankovitch quasi constants) montrent qu’il y a des variations naturelles. Il n’y a aucune raison pour que les causes de ces variations naturelles aient disparues. Ces causes ne sont pas dans les modèles du GIEC, on le voit très bien car les « prédictions » sont monotones.
Conclusion: les modèles sont faux et ils exagèrent fortement l’influence du CO2.
C’est par un hasard extraordinaire le l’histoire que le CO2 à augmenté en même temps que la dernière montée de température. Des « scientifiques » myopes ont attribué par erreur cette montée aux seuls GES.

6.  lionel vauxguibert | 4/10/2015 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

le lien

http://www.academie-sciences.f.....261010.pdf

ne semble pas fonctionner

7.  Laurent Berthod | 4/10/2015 @ 10:59 Répondre à ce commentaire

Moi c’est très simple : la lecture de Climat de panique d’Yves Lenoir.

8.  JMM | 4/10/2015 @ 11:03 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

J’avais publié cet article en 2011 sur le site http://www.notre-planete.info 😉 : il est possible que certains liens qui fonctionnaient à l’époque ne fonctionnent plus aujourd’hui.

… c’est dommage, surtout pour celui-ci !

9.  Joseph Lefalher | 4/10/2015 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Pour le lien vers l’Académie des Sciences il faut aller à :

http://www.academie-sciences.f.....261010.pdf

Cordialement

10.  Micfa | 4/10/2015 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

Je suis devenu climato-réaliste parce que depuis 1980 j’effectue des observations quotidiennes sur le temps qu’il fait dans mon patelin et grâce à l’informatique, je me passionne à établir des quantités de statistiques. J’ai effectivement constaté un léger réchauffement jusqu’en 2000 mais depuis, la T° moyenne n’augmente pas et je note même une légère baisse des moyennes minimales. Il me semble que ce constat ne plaide pas en faveur d’un emballement de l’effet de serre qui devrait au contraire freiner le refroidissement nocturne. Comme je n’entendais parler que de réchauffement et de changement climatique dans les médias, je me suis demandé si j’étais bien sur la planète terre ou si mon patelin était le seul endroit au monde épargné par le phénomène. Ayant de plus en plus de doutes, j’ai lu le livre de Claude Allègre, j’ai découvert les sites « la pensée unique », « skyfall » et j’ai fait de très nombreuses recherches sur internet . Je suis maintenant très documenté sur la question et je suis convaincu que le GIEC s’est fourvoyé en pensant que la hausse observée au siècle précédent était imputable à l’homme car elle suivait celle du taux de CO2. Cette thèse simpliste qui partait d’un bon sentiment a été battue en brèche par l’étude des prélèvements glaciaires de l’antarctique et elle est devenue une idéologie propagée par les médias et les écologistes dont les arguments peuvent être démantelés un à un.

11.  Grain2Sel | 4/10/2015 @ 12:25 Répondre à ce commentaire

Ça a été encore plus simple dans mon cas : Les météorologistes peinent à nous donner des prévisions exactes à 1 semaine / 15 jours… Comment pourraient-ils prévoir correctement le climat à l’horizon de 2600 semaines.
Comme le calcul du climat dépend fortement des conditions initiales (théorie du battement d’ailes de papillon) les calculs ne peuvent partir qu’en couille assez rapidement.

La lecture d’un article d’un chercheur en informatique qui avait l’outrecuidance d’affirmer que ce qui ne peut pas être simulé n’existe pas (théorie totalement débile à mon sens) et qui en raisonnement inversé affirme que ce qui est calculable existe. Le réchauffement a été calculé donc, il existe… Stupide…

Autre chose encore, à chaque fois que j’ai pu émettre une opinion divergente, les réactions n’étaient pas rationnelles, vraiment pas.

Conclusion : Il y a un problème cherchons pourquoi. Petit à petit, je me suis transformé en réchauffement-causé-par-l-homme-sceptique.

12.  JG2433 | 4/10/2015 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

Plutôt méfiant à l’encontre de tout unanimisme, ce qui me semblait être le cas du traitement de la question climatique par les médias français, j’avais ouvert, dans le courant de l’année 2008, un lien donné par un article sur internet traitant du « climat » : il s’agissait du site « Climat sceptique » de Charles Muller. Celui-ci ne mettant plus à jour son site, j’ai suivi son conseil et j’avais consulté les sites francophones Skyfall et Pensée unique.
Leurs enseignements me permettent de persister dans mon doute de la recevabilité de l’argument d’autorité qui imposerait « par consensus » la responsabilité humaine dans les évolutions climatiques…

13.  Murps | 4/10/2015 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Bonjour, je m’appelle Murps, et moi aussi je suis climato-sceptique.
Socialement, c’est très dur, mes amis et mes collègues ne l’ont pas encore accepté, mais ma famille me soutient dans mon combat. Professionnellement je dois faire face à des contraintes terribles qui contredisent ma religion : je dois enseigner la développittude durable à mes élèves et expliquer qu’on va tous mourir noyés à cause du vilain CO2.
Cette violence morale me destructure, il faudra que je me reconstruise.

J’ai toujours été climato-réaliste.
Fin des années 80′ et tout début 90′, étudiant morveux et dilettante, je voyais les scientifiques noter que la température moyenne, calculée au 1/10, « augmentait ».
Sur le moment, c’était anecdotique dans les média et dans les discours politiques, internet était dans les limbes, je n’étais pas convaincu du tout de cette histoire, mais je me disais que les gens qui proposaient ces calculs avaient des connaissances et des moyens techniques que je n’avais pas. En bref qu’ils comprenaient des trucs compliqués hors de portée pour mon petit cerveau.

Je me souviens avoir discuté longtemps en fac avec des amis, en soutenant que ce calcul climatique était bizarre et choquait ma façon de faire de la science, sans pourvoir dire exactement pourquoi car je n’étais pas aussi impliqué et documenté que je ne le suis maintenant.

Je ne m’y suis donc pas intéressé plus que cela, jusqu’à cela devienne un combat politique, et comme cela coïncidait avec la fin de mes études et que j’avais pris de l’assurance et de la culture scientifique…
Le développement d’internet et ce qu’on y trouve a confirmé ma manière de voir les choses et m’a renforcé dans ma foi.
Conscientisé, je me bat pour un monde meilleur, tous ensembles on peut y arriver et sauver les générations futures.

C’est grave Docteur ???

14.  joaquim | 4/10/2015 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

Je ne suis pas de formation scientifique comme la plupart des intervenants sur le site, mais économique et mon métier a toujours été le marketing et la gestion d’entreprises.
A ce titre je connais bien 2 éléments :

1) Le « triturage » des données brutes pour prouver qu’on est le meilleur (aussi bien en marketing/ventes, parts de marché devant les médias, qu’en matière financière devant ses actionnaires) et bien sûr au final qu’on mérite un bonus ou plus simplement de garder son job…

2) Les techniques douteuses de marketing dont une que je pourchasse particulièrement car elle est malhonnête et qui s’appelle le FUD (pour Fear, Uncertainty, Doubt). Cette technique marketing qui tend à semer la peur et la confusion à été mise en lumière à la fin des années 60 pour décrire le comportement délictueux d’IBM face à un concurrent.

En fait dès qu’on essaye de me fait peur, que ce soit en matière commerciale (si vous achetez le produit ou service concurrent vous êtes cuits), ou médicale (attention aux OGM, à l’aluminium, au phtalate, aux mobiles…), ou politique (la casse du système social, l’émigration…), je deviens sceptique et je cherche sereinement qui essaye de me vendre quoi et dans quel but.

Les grandes peurs sont presque toujours du FUD avec triturage malhonnête des données.
Et bien sûr le RCA pourrait être pris comme l’exemple parfait d’une campagne de FUD !
Pour information voici les 5 éléments en général retenus qui constituent le FUD :

1) le pouvoir de nuisance : Si on ne fait rien on est foutu
2) l’urgence : La catastrophe a déjà commencé,
3) les supporters : soit c’est une nébuleuse, soit des personnes qui déforment ou simplifient un message scientifique,
4) la technique : le vocabulaire choisi n’est pas facile d’accès pour les non initiés
5) l’intox médiatique : un FUD exagère de manière biaisée et se répand dans les médias qui sont friands de sensationnel.

Je ne m’étais pas particulièrement intéressé au RCA, jusqu’à ce que je ressente un matraquage médiatique intense et anxiogène (2010).
Naturellement ayant trouvé dans le RCA tous les éléments constitutifs du FUD de manière caricaturale, j’ai cherché les données qui étaient à ma portée et dans mes compétences et je les les analysées. Toutes mes analyses me confortent. Par exemple celle-ci assez récente et qui est très simple : il est rigoureusement impossible que toutes les corrections de données se fassent dans le même sens.

Je suis donc très naturellement devenu un climato réaliste et lecteur assidu de « Skyfall », « pensée unique » et « affco »

15.  Araucan | 4/10/2015 @ 14:50 Répondre à ce commentaire

Quand on commence à me vendre du politique sur base scientifique, je vais vérifier car le politique à une certaine tendance à la simplification… D’autre part, ayant quelques connaissances sur la question des OGM, j’avais des raisons de penser que les choses étaient orientées.
J’ai trouvé le site Climat sceptique, puis Pensée unique, puis Skyfall.
Mais à la base, ce qui m’a le plus géné est la reconstruction des températures de la basse atmosphère à partir des stations météo : échantillonnage déséquilibré, moyennes de variables intensives, îlots urbains, …etc. Et ne parlons pas de l’utilisation des séries dendrométriques pour les reconstructructions des températures du millénaire passé : la croissance radiale d’un arbre dépend de l’espèce, de la durée de la saison de végétation, de la température et de la pluviométrie durant celle-ci, du lieu dès croissance et donc du sol , de l’historique de la croissance de l’arbre (concurrence racinaire, des houppiers, carences, éventuelles, parasites, de présence ou non de fructifications) et enfin du génome propre à l’individu concerne pour aller du plus général au particulier.
Ce qui m’a également frappé, c’est le soleil considéré comme une constante, ce qui me semble une simplification abusive car nos connaissances sur cet astre restent rudimentaires ainsi que ses effets sur la chimie de la haute atmosphère. Ne parlons même pas des questions de mesures et d’incertitudes…

Enfin, l’impact d’une hypothèse sur le politique s’est fait très tôt (1992) et longtemps en semi-catimini : maintenant, c’est à toutes les sauces. Mais nombre de développements ont été faits à la fin des années 90 du fait de l’alliance des ONG, militants fonctionnaires, politiques en recherche d’une source de mobilisation et économistes de l’environnement. On en récolte les effets aujourd’hui sur de nombreux secteurs…
Et ne parlons pas des délires de toutes sortes et des injonctions paradoxales que cela génère… Sur fond de pensée unique !

16.  the fritz | 4/10/2015 @ 15:25 Répondre à ce commentaire

Murps (#13),
toujours pas possible de quoter?
———————————-
C’est grave Docteur ???
Oui , surtout que vous avouez que Internet vous a renforcé dans votre foi. 😡

17.  the fritz | 4/10/2015 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#7),
Yves Lenoir; oui bonne lecture ; à recommander à tous ceux qui sont arrivés après

19.  the fritz | 4/10/2015 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

JMM (#8),
Vous citez Leroy Ladurie qui est un réchauffiste notoire , mais qui a profité de l’engouement climatologique pour pondre ses bouquins sur les dates des vendanges
Vous citez ensuite Beck et ses travaux; ce ne sont pas des travaux , mais simplement des compilations des premières mesures chimiques faites par différentes méthodes analytiques et sans protocole d’analyse de prélèvement d’échantillon d’air dans des lieux complètements différents
Si votre scepticisme repose sur ces compilations , c’est qu’il repose plus sur une idéologie que sur de la science ; excusez moi , mais quand on me cite Beck , je dégaine

20.  scaletrans | 4/10/2015 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

Article et commentaires très éclairants, surtout pour les gens de bonne foi. Je vais donc diffuser le lien au maximum.
Pour ma part, j’ai déjà eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, c’est la question des ordres de grandeur (entre la puissance de la machine climatique alimentée par le Soleil, et l’énergie déployée par l’activité humaine) qui m’a fait m’interroger.
Ensuite, une émission culpabilisante sur le réchauffement climatique sur Arte était suivie par une autre sur la théorie de Svensmark qui m’avait interpellé; cela remonte à plus de dix ans.
Et puis un jour je suis tombé, comme bien d’autres ici, sur Climat Sceptique qui m’a orienté ensuite sur Pensée Unique du cher Jacques Duran, et de Skyfall auquel il m’arrive de contribuer par des traductions.

21.  the fritz | 4/10/2015 @ 16:47 Répondre à ce commentaire

Personnellement je suis un climato sceptique depuis que je fais de la géologie , je l’étais d’ailleurs déjà quand on nous annonçait dans les années soixante dix l’entrée dans la prochaine ère glaciaire comme notamment le climatologue André Berger , pourtant éminent spécialiste de la théorie de Milankovitch , qui nous a écrit dans son livre datant de la fin des années soixante dix que : « le refroidissement de la Terre, commencé il y a 6000 ans, se poursuivra encore pendant 5000 ans avant que le climat ne se réchauffe légèrement, pour plonger ensuite vers des conditions glaciaires d’ici à 60000 ans.  »
Les variations climatiques passées de la Terre sont presque équivalentes à celles que nous promet le GIEC et pourtant les causes qui les ont produites sont tellement plus impressionnantes ( dérive des continents , éruptions de traps volcaniques , variations solaires , impacts d’astéroïdes) que les petites variations du gradient thermique de l’atmosphère que peuvent provoquer les GES paraissent insignifiantes ; toutes les discussions sur la sensibilité climatique du CO2 sont faussées parce qu’on ne maîtrise pas tout un tas d’autres ingrédients comme les nuages , les aérosols divers et variés et la durée de vie du CO2 dans l’air (pour moi , la demi vie c’est 1 an , la durée de vie est éternelle)

22.  de Rouvex | 4/10/2015 @ 18:16 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#4),
C’est bien le problème, à mon avis. Les medias en tout genre, à la suite du GIEC, confondent allègrement (je n’ai pas dit qu’Allègre mentait…) la pollution (particules, gaz, dans l’air, la terre, l’eau, nos foies, etc.) qui a atteint ici ou là des niveaux dommageables à la santé, tant des plantes que des animaux et donc des humains, et qui doit être mieux connue, contenue, combattue, régulée, réduite, etc. et les émissions de CO2, non seulement inoffensives (sauf dans un local fermé bien sûr) mais bénéfiques à la pousse de nos ressources nutritives. Les écolos se sont laissés vampiriser dans leur grande majorité, sans résistance ni sans émettre la moindre protestation (à part des gens comme Dominique Guillet), et se sont engouffrés dans le mouvement sans se rendre compte qu’ils laissaient jeter le bébé avec l’eau du bain, qu’ils soient agronomes ou entomologistes, scientifiques ou militants de terrain. J’ai cessé de nourrir mon blog quand j’ai constaté cette quasi-démission intellectuelle de mes collègues écolos. Les critiques anti-écolos émanant d’esprits critiques sévères tels qu’on peut en rencontrer sur skyfall m’ont aussi remis en question ce que je croyais acquis et m’ont donné une distance salutaire par rapport au catastrophisme généralisé sur tous les thèmes qui agitent le Landerneau écolo, des énergies renouvelables considérées comme la panacée à la crainte des OGM, du Fukushima-bashing à la haine du pétrole, j’en passe et de toutes sortes. Aussi, même si je demeure pétri d’attitudes écolo (manger bio, éviter de respirer sous les pots d’échappement, etc., j’ai viré ma cuti et mis beaucoup d’eau dans mon vin, au grand dam de mon entourage ! Devant toutes les affirmations dites écolos, je demande à voir et ne suis plus si prompt à m’inquiéter ou m’émouvoir devant toutes les alertes sur la santé publique plus ou moins bidon, le risque devenant de me méfier de tout, de ne plus croire en rien, et de rejeter tout ce qui ressemble de près ou de loin à un écolo dès qu’il émet la moindre opinion catastrophiste. Pourtant, avec du recul et quand on voit les amalgames pratiqués par les journalistes et les politiques ces temps-ci (Astruc par exemple), il est impératif de séparer le bon grain de l’ivraie, la moisson approchant et de la jeter au feu sans état d’âme dès la COP finie et ayant lamentablement échoué. Non, enfumer un passant avec un 4×4 trafiqué n’a rien à voir avec le fait d’être climato-réaliste ! Non, le fait de chercher à manger des pommes avec une peau sans pesticides ne signifie pas qu’il faille rejeter l’usage intelligent des hydrocarbures, non, la terre n’est pas surchargée par l’humanité, non, la natalité n’est pas le principal problème ni la montée des eaux qui va engloutir demain les deux tiers des villes, non, les pôles ne fondent pas à tout vitesse, non, les ours blancs ne sont pas en péril, etc., etc. Faisons le tri, débattons des questions agricoles, énergétiques, technologiques sans truquer les chiffres, laissons les projets se mettre en place, arrêtons la protectionnite outrancière, devenons responsables, raisonnables, et réalistes. Et arrêtons de projeter sur nos enfants nos divagations. Vaste programme.

23.  kiki | 4/10/2015 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

ce qui m’a fait tiquer c’est l’augmentation prétendu de la température de l’eau de mer
on la donne supérieure à 28 mai dans les années 50 60 elle était en zone tropicale pratiquement toujours entre 30 et 31 degrés
et puis on a donné des prénoms féminins aux tempêtes tropicales ce qui était autrefois réservé aux seuls cyclone.résultats leur nombre aforcement augmente
et puis des tempêtes diverses que ce soit en Méditerranée ou en Atlantique Nord il y en avait au moins autant
j’ai vu l’anémomètre bloque a180 noeuds en atlantique en aout 58
Tout cela m’a paru bizarre et je me suis mis à gratter….

24.  kiki | 4/10/2015 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Tempetes d,hiver….la reconnaissance vocale…

25.  papijo | 4/10/2015 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Pour ma part, tant que j’ai été en activité, je ne me suis pas trop intéressé au problème. On disait que le climat allait se réchauffer (je l’ai cru « mollement »), que la région parisienne où j’habitais allait avoir rapidement le climat de ma région toulousaine d’origine … super !

En discutant avec des collègues, il est apparu que la seule justification du RCA, c’était qu’en utilisant les modèles, on n’arrivait pas à reproduire le réchauffement en cours, si ce n’est en prenant en compte les GES. Cette explication semblait bien légère, d’autant plus que le rayonnement du CO2 et H2O, on pratiquait pas mal (mais pas à 400 ppm !) et la modélisation aussi (et on savait modifier discrètement un petit paramètre sur nos « minuscules » modèles pour obtenir le résultat souhaité), mais on se disait: « Après tout, il doit bien y avoir une autre explication plus rationnelle ! », et puis, … « c’est pas nos oignons ! »

Dans le même sens, construisant des centrales de production d’électricité à partir de déchets ou biomasse, et bien au fait des problèmes liés à la fiabilité d’une alimentation électrique, le remède écolo au RCA: éoliennes et photovoltaïque nous paraissait évidemment des gadgets hors de prix et complètement farfelus !

Arrivé à l’âge de la retraite, j’ai eu un peu plus de temps libre … je suis tombé par hasard sur le site « La Pensée Unique », et voila quelqu’un qui disait que le réchauffement anthropique … c’était une invention des « écolos » (contre les âneries desquels je m’étais battu durant une bonne partie des 20 années précédentes), et qui en plus vous montrait les « courbes officielles », ce qui permettait de valider soi-même ! Et voilà comment on en arrive à poster des commentaires sur Skyfall un dimanche après-midi !

NB: Comme le réchauffement connaissait une pose très durable, que les figuiers que je m’étais empressé de planter en région parisienne n’arrivaient jamais à maturité, … j’ai fini par retourner en région toulousaine (encore un cas de réfugié climatique) !

26.  Bob | 4/10/2015 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

papijo (#25),

les figuiers que je m’étais empressé de planter en région parisienne n’arrivaient jamais à maturité, … j’ai fini par retourner en région toulousaine (encore un cas de réfugié climatique) !

On le comprend, mais, à ce propos, on peut légitimement se demander comment on parvient à effrayer les Français au nom d’un hypothétique réchauffement de +2,7°C (aux dernières nouvelles !), alors que dès que les gens en ont la possibilité (la retraite, par exemple), ils courent « se réfugier » dans les régions les plus chaudes de l’hexagone.
Sachant que la température moyenne du Sud Est de la France est de 4 à 5°C plus chaude que celle du Nord.
Et de même pour les retraités US ( les écarts des moyennes y sont encore plus importants) qui « se réfugient » systématiquement en Floride ou en Californie.
Bizarre, non ?

27.  pierre-olivier | 4/10/2015 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#22), On est parfaitement d’accord et je te remercie d’avoir pris le temps d’argumenter un peu plus dans le sens de mon propos.

28.  AntonioSan | 4/10/2015 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

Reflet de la dynamique tres active de l’hemisphere boreal, les orages qui se sont abattus sur le sud est de la France traduisent comment des AMPs puissants -on trouve des valeurs de 1045 hPa en Septembre/Octobre, on a eu 1045 sur le Labrador il y a 2 jours, poussant donc les restes d’une agglutination, ce qui a contribue a annihiler l’ouragan Joaquim- orchestrent le temps que nous subissons.
C’est une sorte d’episode cevennol qui s’est decale sur Nice/Cannes…

29.  Bernnard | 4/10/2015 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#28),

C’est une sorte d’episode cevennol qui s’est decale sur Nice/Cannes…

A ce sujet Philippe Verdier, dont nous avions discuté il y a peu a dit quelque chose ICI.

De tels épisodes ont souvent lieu à la fin de l'été ou au début de l'automne dans le sud-est de la France lorsque la mer Méditerranée est très chaude.

Pour le lien avec le réchauffement climatique:

Je crois qu'on ne peut pas faire le lien aujourd'hui, à chaud.

Gageons que d'autres le feront !

30.  AntonioSan | 4/10/2015 @ 20:32 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#29), Verdier dixit:

On a relevé 195 mm à Cannes en à peine deux heures, du jamais-vu depuis 1949. /blockquote>

31.  Murps | 4/10/2015 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

the fritz (#16), oh, si on peut plus déconner…

Bernnard (#29), attention au hors sujet.
Si vous voulez parler de l’évènement pluvieux dramatique en PACA (j’étais dessous dans l’est Var) on peut passer au fil infos sceptiques.
http://www.skyfall.fr/?p=1641

32.  lemiere jacques | 4/10/2015 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#4),
oh ce n’est pas les problèmes que les politiques qu’ils sont supposées justifier… j’ai vu les anguilles, les truites disparaître… les hirondelles, les populations d’insectes diminuer et changer … mais j’ai aussi vu le paysage agricole changer radicalement, pour autant… quand on entend les conneries qu’on entend…

33.  de Rouvex | 4/10/2015 @ 22:57 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#27), j’ai remis l’accès à mon ancien blog, qui est toujours visible, en cliquant sur mon nom ci-contre. Tu y verras le genre de démarche que j’avais il y a une dizaine d’années (et même moins) et dans les conséquences de laquelle je vis toujours, dans ma campagne, où j’ai atterri après des années à m’intoxiquer en Région parisienne, en particulier avec les polystyrènes, polyuréthanes et autres époxys utilisés dans mon ancien métier de déco, métier hélas abandonné pour cette raison de santé car vivre à la campagne interdit toute participation au grand maëlstrom des métiers du spectacle : c’est tout ou rien ! J’avais donc des raisons de rechercher une vie plus saine et de l’air et de l’eau purs. Aussitôt arrivé en Limousin, j’ai dû lutter avec d’autres contre des projets d’enfouissements de déchets nucléaires et des projets de gigantesques fermes industrielles de cochons ! Nous avons réussi à les arrêter.. Je ne le regrette pas aujourd’hui mais avec le recul je mesure à quel point les écolos comme j’étais sont souvent peu instruits en profondeur sur ces questions et à quel point ils ne lisent, n’écoutent, n’échangent et ne transmettent qu’un seul son de cloche, et se font les petits soldats de causes dont ils ne voient qu’un seul bout de la lorgnette, sans accepter de se pencher sérieusement sur l’aspect scientifique du sujet ni de considérer la contradiction avec intérêt. C’est manichéiste, ostracisant et ils entretiennent l’entre-soi en boucle, lors de rencontres toujours orientées dans le même sens, sans laisser filtrer le moindre argument de l’adversaire… Ce sont les bons, les purs, les nouveaux cathares, les résistants à la grosse industrie et la grosse finance mondialisée, aux « intérêts » des méchants pollueurs. Or ce sont tous ces « braves » gens qui se sont laissés happer par la lutte mondiale contre le CO2, alors qu’il n’avait rien à voir avec la choucroute !! C’est comme si les ONG et autres Total avaient réussi une OPA sur les écolos, les Verts en tête (et les autres partis politiques ont suivi dans la foulée), pour détourner ces énergies et ces volontés d’assainissement de notre espace vital. Et on nous a montré les cheminées d’usines crachant de noirs desseins pour illustrer les émissions de gaz carbonique : le tour était joué ! Le bon peuple a été berné dans les grandes largeurs et c’est le réchauffement climatique qui est devenu une conséquence de nos émissions et non plus les problèmes de santé publique : pratique ! Je discerne là un détournement de fonds et d’énergies en bande organisée… mené avec obstination et méthode, auquel les écolos ont servi de faire-valoir et de caisse de résonance, sans se rendre compte du tout qu’on les vidait de leur substance, faute de compétences solides en matière scientifique !

34.  ardeche07 | 4/10/2015 @ 23:47 Répondre à ce commentaire

Salut à tous,
Pour ma part, passionné de météo depuis près de 40 ans, j’ai connu les 1ers jours d’infoclimat (site fortement carboné et acquis à la cause Hullotiste/Giecienne), et c’est là qu’en 2006/2007, j’ai découvert Charles Muller sur Infoclimat.
http://forums.infoclimat.fr/to.....imatiques/
Peu de temps après, pensée-unique puis skyfall.
Bientôt 10 ans de septicisme, merci Charles !
Au sujet de Skyfall, je me souviens des débuts avec parfois 1 ou 2 messages nouveaux sur 24h !!!
Maintenant c’est bien plus vivant et c’est bon signe !

35.  ardeche07 | 4/10/2015 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

Vous remarquerez sur mon lien notre cher miniTAX, et même Williams.

36.  pierre-olivier | 5/10/2015 @ 0:29 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#32), Tiens, moi aussi, je suis à la recherche des truites perdues de mon enfance…
Et pourtant, qu’est-ce qu’il y en avait ! 😉

37.  André | 5/10/2015 @ 0:49 Répondre à ce commentaire

A l’occasion du changement de siècle, et même de millénaire (!), j’avais donné une causerie dont le thème principal était que le grand sujet de préoccupation et de réalisations au cours du siècle qui commençait serait celui de l’énergie pour l’humanité.
A cette occasion, j’avais fait une incidente en me basant sur les travaux du GIEC, que je découvrais à cette occasion : mais j’ai voulu par la suite en savoir plus et en découvrant comment cet organisme fonctionnait (fonctionne), je n’ai pu que devenir dès lors climato-sceptique (climato-réaliste !) ……

38.  lemiere jacques | 5/10/2015 @ 7:15 Répondre à ce commentaire

pierre-olivier (#36), oui mais pour les truites il y a plutot trop de raison pour expliquer leur rarefaction que pas assez pour les anguilles c’est moins évident

39.  JMM | 5/10/2015 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

the fritz (#19),

Je suis d’accord avec votre commentaire ; en particulier, l’argument Beck est très faible, pour les raisons que vous invoquez.

Mais je n’ai pas voulu dénaturer mon processus de « scepticisation » de l’époque où il a eu lieu.

Si je devais réécrire cet article avec les connaissances que j’ai acquises depuis, j’en changerais quelques arguments (dont ceux que vous indiquez)

40.  the fritz | 5/10/2015 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

JMM (#39),
Pani problème; Beck doit être fier là haut d’avoir converti des fidèles au climato scepticisme

41.  Dicende | 5/10/2015 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

@ JMM
« l’argument Beck est très faible »
Vous me rassurez, car, bien que modeste ingé. « d’entrée de gamme », j’avais trouvé bizarre que la courbe du CO2, de très « gigotante » au temps de Beck devienne subitement strictement monotone à partir du passage aux mesures de Mauna Loa smile

42.  JMM | 5/10/2015 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

the fritz (#40),
Dicende (#41),

Cela dit, je me suis toujours demandé pourquoi on se contentait d’un seul point de mesure pour mesurer la concentration moyenne de CO2, alors qu’on en prend des milliers, répartis de façon complètement hétérogène, pour mesurer l’évolution de la température moyenne.

Il est vrai que calculer la moyenne d’une seule mesure est plus simple 😉
Il est vrai également que calculer la moyenne des températures hétérogènes nécessite des corrections manuelles qui permettent ensuite de prouver ce qu’on veut (ex. les différences Hadcrut4/Hadcrut3)

43.  joletaxi | 5/10/2015 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

the fritz (#19),

vous n’avez pas aimé Beck?
pourtant les dernières images de OCO, ne font que confirmer la très grande hétérogénéité des taux de CO2,
et d’ailleurs il serait peut-être intéressant d’ouvrir un fil de discussion sur les possibilités d’interprétations de ces images remarquables

http://wattsupwiththat.com/201.....ntrations/

perso, depuis que François(le pape hein, l’autre c’est aussi un pape mais pas dans le même domaine) a pris position, je reste très prudent, pas sur qu’un négationniste climatique ne reste à la porte du paradis(où le climat est d’ailleurs parfaitement réglé, cela ne fait aucun doute)

44.  de Rouvex | 5/10/2015 @ 14:12 Répondre à ce commentaire

JMM (#42), sur votre site : http://www.association-eclat.f.....r-LP1.html, je vois qu’on parle du gaz liquéfié et il me semble qu’il y a là un sjjet fort important pour les besoins énergétiques future. Je roule au gaz, mais il n’y a qu’une seule pompe da

45.  de Rouvex | 5/10/2015 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

JMM (#42), sur votre site : http://www.association-eclat.f.....r-LP1.html, je vois qu’on parle du gaz liquéfié et il me semble qu’il y a là un sujet fort important pour les besoins énergétiques futurs. Je roule au gaz, mais il n’y a qu’une seule pompe dans mon secteur ! Je me demande si le gaz n’a pas été le grand sacrifié de la course aux énergies, quand on favorisait à outrance le vent et le soleil ? Je crois que son heure reviendra, tôt ou tard, mais quel gâchis.

46.  Mon Oncle | 5/10/2015 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Comment est-ce arrivé ?
Et bien Docteur, longtemps je me suis couché de bonne heure sans craindre que le ciel me tombe sur la tête. Le réchauffement me laissait froid.
Puis le film Gore, le prix Nobel, l’avalanche médiatique m’ont fait vaciller Docteur.
Là, j’ai senti que je perdais pied.
Je me suis laissé entraîner par des sites… Comment dire Docteur ?
Des sites… comme Pensée-Unique, Skyfall… Oui Docteur.
Bien sur j’ai lutté, j’ai lu jusqu’au bout de mes forces Foucart et Huet…
Aucune émission religieuse de France Inter ne m’a échappé.
Mais il était trop tard…
Un jour, alors que je me rasais, j’ai découvert gravé sur mon front le mot honteux de négationniste.
Dès lors, je marchais la tête basse, évitant les cailloux que les enfants bien instruits ne manquaient pas de me jeter.
Comme le mal semblait chaque jour plus profond, mon épouse m’a convaincu de commencer cette psychothérapie.
Et je dois avouer que je commence à aller mieux.
Maintenant j’ai peur pour le futur, j’ai peur d’être indigne du regard de mes petits enfants, j’ai peur que le monde s’écroule, s’effondre avec fracas.
Maintenant je sais que je suis un pêcheur.

Gloria in excelsis Hulot

47.  pastilleverte | 5/10/2015 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Mon Oncle (#46),
Il vous sera beaucoup pardonné, parce que vous avez soucoupe péché smile

48.  pastilleverte | 5/10/2015 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

Mon Oncle (#46),
Tiens au fait, je ne comprends pas pourquoi François (le pape, pas l’autre comme a dit joletaxi) n’a pas encore « créé cardinal » notre cher Nicolas (Hulot pas l’autre excité dubocal)

49.  pastilleverte | 5/10/2015 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#47),
« soucoupe » ??? correction automatique mal t’à propos,
lre « Beaucoup » !

50.  Laurent Berthod | 5/10/2015 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#28),

« C’est une sorte d’episode cevennol qui s’est decale sur Nice/Cannes »

Ce qualificatif de « cévenol » m’énerve. Les épisodes méditerranéens non cévenols peuvent être aussi violents, voire plus (Cf. vaison-la-Romaine 1992) que ceux qui s’abattent sur les Cévennes ou à leurs pieds. Parlons d’épisodes méditerranéens, ça simplifiera les choses sans trahir la réalité.