Note de lecture : « Climat investigation » de Philippe Verdier


par Yanartus (membre du Collectif des climato-réalistes)

En bon climatoréaliste toujours avide de lire autre chose que la bonne parole climatique traditionnelle, j’ai lu Climat Investigation de Philippe Verdier, « journaliste-présentateur à France 2 et chef du service météo de France Télévisions ». Bénéficiant sans doute des fonctions et de la notoriété de son auteur dans le domaine de la météorologie, cet ouvrage, sorti le 1er octobre, a sa petite célébrité médiatique et, n’étant pas un livre mainstream sur le sujet, il a été aussitôt classé dans les brûlots climatosceptiques. La réalité est plus nuancée.

De mon point de vue, la qualité principale de cet ouvrage repose sur ses attaques sensées et argumentées contre le GIEC, venant d’un journaliste qui connaît le fonctionnement de cet institution et a couvert trois COP. D’une part l’auteur trouve les rapports du GIEC beaucoup trop espacés dans le temps et illisibles mais il critique également leurs contenus orientés : « Rappelons que parmi les manœuvres du GIEC, cet optimum climatique [médiéval] fut honteusement gommé de ses rapports » (p 49), il mentionne également l’erreur à propos de la fonte des glaciers himalayens (p 61), cite des scientifiques dont les théories alternatives sont systématiquement mises à l’écart (pp 62 à 67) et indique que les prédictions du rapport 2007 sont plutôt démenties par les observations récentes en France (pp 55 et 56). Mais il s’en prend aussi, légitimement, au fonctionnement du GIEC et à sa gouvernance par les pouvoirs politiques : « L’information climatique de référence est aujourd’hui complètement verrouillée par les gouvernements » (p 43) et « Les états et non les scientifiques décident des informations climatiques à présenter au public. La liberté de parole du GIEC est quasi nulle » (p 59).

Ainsi, plus tard dans l’ouvrage, il en appelle à une refondation du GIEC (pp 238 à 240) en le dépolitisant et en lui rendant son indépendance et sa liberté scientifiques.

Dans le même esprit, il déplore que la communication autour des affaires climatiques soit orientée sur le catastrophisme, biaisée ou carrément fausse : par exemple, « Les bulletins « Météo 2050 » sont une communication alarmiste créée et contrôlée par l’ONU dans un but politique » (p 67) ou encore « Pourquoi le rendez-vous télévisé de la météo devrait-il délivrer une version infantilisante et manichéenne de la planète ? » (p 70).

L’auteur n’épargne pas non plus le milieu scientifique de la climatologie : « La climatologie officielle a réussi à effacer tout type de recherche originale ou divergente », « Cette science se comporte en vieille baronne, incapable de se remettre en cause, aigrie lorsqu’elle se sent délaissée » (p 37). Il dénonce les ambitions individuelles et en particulier n’épargne pas Jean Jouzel[1] auquel il reproche l’omniprésence et la confusion des genres (scientifique, politique, président d’association…) dans des passages assez savoureux :

La star française du GIEC réalise une prouesse de marketing. Son alerte scientifique ensorcelle la foule à laquelle il suggère aussitôt une panoplie de solutions et autres produits dérivés. Avons-nous fait de nos plus grands scientifiques des marionnettes calibrées pour les médias ? (p 96)

Logiquement, la préparation de la COP 21 de Paris ne recueille pas son assentiment : il dénonce longuement les récupérations et manipulations politiques au travers d’anecdotes, notamment autour du trio Fabius – Hollande – Royal (pp 104 à 122), et les recrutements forcés des entreprises publiques pour la promotion de cet événement. Les ONG ne sont pas épargnées non plus lorsque l’auteur signale l’importance de cette COP pour leurs appels aux dons (pp 133 à 138).

Par ailleurs, il signale tous les bienfaits que peut apporter le réchauffement climatique en France (pp 191 à 206), constituant une amusante « anti-liste de Brignell ». Il mentionne également que l’année 2014, prétendument la plus chaude de l’histoire, fut une année singulièrement calme du point de vue météorologique.

Mais l’auteur ne souhaite pas être rangé dans le rang des climatosceptiques. Il l’écrit plus ou moins explicitement page 130 :

Climat Investigation me range automatiquement du côté des parias ou des sceptiques, comme Laurent Cabrol en son temps. Il doutait hier du réchauffement, je doute aujourd’hui de ceux qui s’en occupent. Les arguments de mon confrère sur le climat ne m’ont jamais totalement convaincu mais son irrévérence m’apparaît aujourd’hui comme un acte éclairé.

Mais surtout il ne considère pas le problème du climat comme négligeable, au point de consacrer tout une partie à ses solutions. Dans un assez étonnant chapitre « Les solutions fractales », rejetant le pouvoir de l’ONU et des états, il énumère les « domaines majeurs d’exploration » pour résoudre le problème, au travers des villes, des entreprises et des individus, en terminant par un étrange appel à la méditation : « La connexion à haut-débit doit s’établir avec nous-mêmes pour retrouver le chemin de la reconquête ».

De même, l’épilogue de l’ouvrage montre à nouveau un auteur qui remet moins en cause le lien entre activité humaine et réchauffement climatique qu’il n’en déplore le traitement médiatique et politique :

Le bruit énorme autour du réchauffement donne le sentiment que toutes les connaissances sont réunies. Malgré les graphiques complexes et les hypothèses mathématiques, nous sommes ignorants sur ce sujet. Les prises de parole affirmatives, y compris de la part d’experts, ne sont qu’une vision formatée et parcellaire du sujet. L’émergence de tribuns hétéroclites, souvent égocentriques, nuit dangereusement à la compréhension du sujet. D’autant plus que les voix des enfants et de la nature, parties prenantes les plus importantes, seront absentes de la Conférence de Paris (p 278).

Cette toute dernière phrase en particulier m’a laissé perplexe…

J’ai ressenti ce livre comme un cri d’exaspération de l’auteur contre un système totalement déconnecté de la réalité et dont chaque acteur cherche à tirer profit (financier, politique…). Certains passages sont assez confus (notamment le premier chapitre, « L’Assemblée de copropriété ») et on peut regretter que les informations citées ne soient ni sourcées ni appuyées par de la bibliographie, ce qui les rend invérifiables pour un lecteur soupçonneux. En revanche, il est rafraîchissant et rassurant qu’un homme au cœur des médias, dont le domaine est très proche de la climatologie, ait l’audace d’adopter une position aussi contraire à son environnement professionnel. Ce courage mérite d’être salué.

[1] Dont, comme le jury du Climathon, il a repéré la photo pieds nus dans Paris Match (p 96).


116 réponses à “Note de lecture : « Climat investigation » de Philippe Verdier”

  1. Ma fille m’a envoyé un SMS disant :
    « Papa tu vas kiffer, y’a un type sur la 5 dans C dans l’air qui démolit le GIEC »
    C’était Verdier. j’attends de voir le replay

  2. Globalement d’accord avec cette analyse.
    Je sors également avec un sentiment mitigé de cette lecture. Philippe Verdier n’évite pas certains poncifs (notamment l’amalgame CO2 = pollution, non des moindres). Par ailleurs je l’ai trouvé un peu vague sur RMC l’autre jour, avec un discours à mon avis pas assez lisible.
    Bon, c’est vrai qu’il n’est pas scientifique, mais il aurait pu appuyer sur bien d’autres points où ça fait mal.
    Au passage il a répondu à NKM : http://www.huffingtonpost.fr/p…..50236.html

  3. Anecdote (#4), Cela confirme mon apprehension a l’egard de cette sortie, certes courageuse, mais aussi un peu legere scientifiquement.

  4. AntonioSan (#4),
    Je confirme. J'ai également lu son bouquin. Intéressant pour les anecdotes vécues. Beaucoup moins pour ses connaissances sur le sujet. Il a visiblement avalé l'hameçon, le bouchon et la ligne du CO2 satanique. Tout au plus évoque-t-il, à juste titre, les incertitudes (sans aller plus avant). Mais peut-on lui en vouloir au vu de sa formation ?
    Sinon, saluons son courage en cette période où toute déviation de l'orthodoxie, même minime comme la sienne, faute d'argumentation étayée, fait de vous l'objet des pires injures, proférées par des gens dont la qualification et les connaissances sur le sujet sont manifestement proches du zéro absolu.

    Quant à sa réponse à NKM, c'est de l'eau tiède, révérencieuse à souhait.
    Etonnant !
    Mais je reste persuadé que tout cela reste positif et surtout les crises (genre Gemenne, De la Porte ant Co) contemporaines de la parution de son bouquin. ça a commencé à buzzer dur. Les gens s'interrogent…
    Le public voit, en direct, à qui il a affaire en matière de supporters de la COP21. Ces comportements ne peuvent que le rendre soupçonneux sur leurs motivations et sur leur incapacité à affronter les débats avec ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Tant mieux pour nous. On ne pouvait rêver mieux comme contre-propagande. Elle tombe à pic..

  5. Murps (#5),

    Va-t-il garder son poste ?

    Sans doute. Du moins pendant un certain temps. Je les vois mal le virer maintenant. ça ferait quand même très mauvais effet avant la COP21.
    De toute façon, de leur point de vue, le mal est fait. Ils vont simplement chercher à le discréditer un max.
    Pourtant, son bouquin est franchement anodin par rapport à ce qu’a écrit et abondamment documenté Donna Laframboise sur le GIEC (par exemple.)
    A ce propos, une petite enquête sur le nouveau Pachauri du Giec, serait la bienvenue.

  6. Bob (#7),

    A ce propos, une petite enquête sur le nouveau Pachauri du Giec, serait la bienvenue.

    J’ai vu que Huet n’a pas perdu de temps pour le présenter. On n’y apprend pas grand chose.

  7. Verdier ne doit pas ficher grande chose à son poste de « chef service météo » sur France 2, parce que franchement, on y voit toutes les âneries réchauffistes possibles à chaque coup de pluie ou de vent. On se souvient de la présentation hollywoodienne du débile en chef Nicolas Châteauneuf pour nous expliquer aux 20h comment le RCA va détraquer le temps en l’an 2050, je doute que ce genre de clownerie ait eu l’imprimatur du « chef de service météo ». Donc Verdier doit être chef de lui-même seulement, dans une armée mexicaine typique de n’importe quelle métastase bureaucratique.
    S’il est lourdé, ça ne changera donc rien, hormis son salaire en moins à payer par le moutontribuable.

    Même s’il a du mérite à rompre l’omerta, ce qui va lui coûter très cher, il a le don de m’énerver avec ses constantes courbettes à la FARCE. Cette phrase par exemple où il insinue qu’un chimiste de seconde zone comme Jouzel serait « un des plus grands scientifiques » est la goutte qui fait déborder le vase : « Avons-nous fait de nos plus grands scientifiques des marionnettes calibrées pour les médias ? »

  8. miniTAX (#10),

    je suis d’accord cependant il rejoint Lomborg par exemple sur le fait que seuls les aspects négatifs ( catastrophiques …) sont seuls mis en avant et non les aspects positifs …
    A ce titre il lui faudrait le briefer sur le plan scientifique et il pourrait devenir un connard à part entière comme nous

  9. devinplombier (#14),
    La meute des journaleux (auto) intoxiqués qui l’entourent vaut le coup d’oeil. Pitoyables, chiffres balancés en l’air etc. La doxa va bon train à BFMTV.
    Où sont donc passé les journalistes d’investigation des temps passés ?

  10. Bob (#16), Pas impressionne par Verdier et bien sur par les journaleux suffisants qui l’entourent.

  11. devinplombier (#14), Il n’est pas à la hauteur….
    Il laisse passer des énormités et se décrédibilise.
    Je me demande même s’il n’a pas peur : regardez sa réaction face au risque qu’il perçoit d’être classé comme sceptique!

  12. Bob (#16), Le problème, c’est qu’ils rayonnent de certitudes et regardent Verdier comme un simple présentateur météo qui fait le mariole pour faire vendre son livre.
    Il aurait dû attaquer sur quelques affirmations et insister dessus en rabâchant et ne lâchant rien dessus. En démontant les certitudes grotesques qu’on lui balance, il aurait semer le doute.

  13. Verdier est très confus car il n’a fait le chemin qu’à moitié.
    Il dénonce le fonctionnement du GIEC qui conduit à un rapport politique orienté dans un seul sens, mais le problème c’est que Verdier accepte la conclusion du rapport et son concensus. Il doit maintenant poursuivre son chemin et tirer les conséquences de ce qu’il sait sur la méthode employée et oser regarder de plus près la nécessité ou pas d’urgence climatique, car ce que je ressens c’est que pour lui il y a urgence et que la COP va accoucher d’une souris, or lui IL AIMERAIT ENCORE PLUS DE MESURES CONTRAIGNANTES. Ne pas oublier qu’il a un Masters en Develloppement Durable !

  14. devinplombier (#14),

    Les remarques des journalistes autour de Verdier sont consternantes : ‘la pollution de la chine impacte 10% du PIB’. Qu’est-ce que la pollution à avoir avec le réchauffement climatique ? Est-ce que le taux infinitésimal du CO2 dans l’atmosphère empêche les gens de respirer ? Connard ! 😉 Ensuite les remarques sur les millions de réfugiés climatiques et sur les dégâts monstrueux des catastrophes climatiques (Il semblerait qu’il n’y a plus d’événements météos maintenant mais uniquement climatiques’. Est-ce que c’est juste des abrutis ignorants ou des connards ? smile
    Enfin comme il a été dit avant, Verdier fait un semi-coming out. Il fait tout pour ne pas être assimilé à un climato-sceptique, car on voit bien que c’est comme être traité de Nazi ou de pédophile.

  15. ardeche07 (#22),
    Il ne remet pas en cause les racines sur lesquelles s’appuie le GIEC. Pour lui les GES sont une cause de l’augmentation des températures. Il s’indigne des « magouilles politiques » et de la politisation du GIEC, il n’a pas tort. Il sait bien que chacun tire de son côté et ça le révolte.
    Dans le fond, il est formaté, il accepte la doctrine fondamentale qui désigne le gaz carbonique, donc les énergies fossiles, comme source de l’augmentation des températures. Il est jeune et cette musique, il l’a entendue une bonne partie de sa vie et il l’entend souvent.
    Il ne poussera pas le scepticisme jusqu’à accepter que la science giecquienne soit dévoyée, d’où sa confusion. Il reste logique pour le reste, mais en « porte-à-faux » quant à son attitude.
    Il a pris une position courageuse en s’arrêtant au milieu du gué. Peut-il encore avancer dans sa révolte et devenir un climato réaliste à part entière ? Je ne sais pas.

  16. N’a-t-il fait le chemin qu’à moitié ?
    N’est-ce pas là sa stratégie pour disposer d’encore un peu de temps de parole.
    En choisissant de dire ‘oui, oui, oui, MAIS… » n’est-il pas plus efficace pour instiller le doute ?
    Ils sont trois, plein de morgue, à réciter l’évangile, l’insulte suprême de climato-sceptique à portée de main, peut-on lui reprocher dès lors d’éviter l’attaque frontale ?

  17. Bernnard (#24),

    Il a peut être tout simplement choisi une stratégie pour délibérément se concentrer sur les aspects politiques du sujet, en estimant que s’attaquer à la « science » serait peine perdue et le grillerait médiatiquement.
    Et il soulève un vrai débat. Ce n’est peut être pas par manque de courage qu’il s’arrête au milieu du gué, mais par une tactique qui ne me semble pas inintéressante.

  18. volauvent (#26), tout simplement il ne connaît pas les thèses des climato-réalistes et n’a vu la chose que de son point de vue de M. Météo ; un Candide, en quelque sorte. En cela il peut trouver dans ses auditeurs-lecteurs du tout venant des gens pour s’identifier à lui, qui ne se sentent pas sceptiques mais seulement pleins de questions et de saine méfiance politique. Il faut maintenant l’instruire, dès que ses cons-frères lui lâcheront un peu les baskets…

  19. floyd (#23),

    Les remarques des journalistes autour de Verdier sont consternantes

    Ces gugusses sont pathétiques. La cravate rouge, c’est Emmanuel Lechypre ex rédac chef du service économie de L’Expansion, la noire, c’est Laurent Neumann ex rédac chef de Marianne.

    Il fait tout pour ne pas être assimilé à un climato-sceptique, car on voit bien que c’est comme être traité de Nazi ou de pédophile.

    Pas tout à fait d’accord, il n’est pas aussi connard que nous, il croit au RCA mais pense que le catastrophisme n’a pas lieu d’être.
    Les climatosceptiques sont plutôt vus comme des bisounours ou des doux dingues conspirationnistes adeptes de la théorie du complot comme ceux qui contestent les attentats du 11/09 par ex. Du coté de la sphère politico-médiatique, ils sont vus comme des connards parce-qu’ils vont à l’encontre de tout ce remue-méninge climatique qui permet aux politiciens de faire croire qu’ils sont utiles et oeuvrent pour le bien public et d’éviter de parler des vrais problèmes qu’ils sont incapables de traiter (chômage), et aux journaleux d’avoir du grain à moudre pour faire de l’audience.

  20. volauvent (#26),
    Oui, c’est une possibilité. Dans ce cas, il serait très fort car laisser passer autant de contrevérités sans réagir, ça ne doit pas être facile. C’est vrai qu’il fait partie du jet-set médiatique et ces gens-là doivent être experts en avalage de couleuvres;..
    J’ai quelques doutes quand même parce qu’il me paraît très spontané, ce jeune…

  21. Aleske (#30), Je n’ai pas pu l’écouter jusqu’au bout : il est plus que mauvais………….
    Résultat, il passe pour un charlot qui a fait un coup médiatique pour vendre son bouquin.
    Ses contradicteurs lui tendent involontairement des perches, il n’en saisit AUCUNE.
    A se demander s’il ne le fait pas exprès.

  22. ardeche07 (#22), Relisez le statut du GIEC et vous constaterez qu’il ne peut aller que dans un seul sens. Le voici: Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue. »
    Avouez que dès la lecture faite il s’y trouve des contradictions notoires avec toute forme d’objectivité nécessaires à l’étude du climat. Un clocher, pour un son de cloche, point final. L’Homme est responsable depuis 27 ans, et tout ce qui pourrait le contredire ne peut être publier dans les rapports car contraire au statut.
    Un machin politique fait par et pour les politiques pour terroriser leus citoyens au point de ne plus avoir besoin de les mener à l’abattoir fiscal, lobotomisés par la propagande, ils y vont tous seuls. Quand on employe le terme fascisme vert, on est dans le vrai, malheureusement.

  23. « Cette enquête de voisinage a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés à la question de savoir si le Président du Giec frappe son épouse avant ou après avoir bu. »

  24. Hug (#18),
    attention…réfugié climatique pas réfugié climatochangé. avant vous étiez victime d’une inondation maintenant du changement climatique, faut il s’arrêter à de tels détails?

  25. devinplombier (#36), c’est un réquisitoire pour préparer le procès d’Inquisition ? On en lit de belles , par exemple :
    Les modèles utilisés pour prévoir l’augmentation moyenne des températures à la surface du globe se sont révélés plutôt fiables, l’écart entre les observations et les prédictions étant assez réduit.
    image: http://s2.lemde.fr/image/2015/…..cb9ed5.png
    Les modèles climatiques (courbe grise) ont su correctement prédire l’augmentation des températures à la surface du globe (en rouge).
    Les modèles climatiques (courbe grise) ont su correctement prédire l’augmentation des températures à la surface du globe (en rouge). http://www.grida.no/publicatio…..gspm-4.htm
    Les climatologues ont pu vérifier la précision de leurs modèles de multiples fois, comme après l’éruption du mont Pinatubo (en Indonésie) en 1991, ou après chaque passage du courant chaud équatorial El Niño. Dans la majorité des cas, ces modèles ont été jugés fiables.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-deco…..cIgmlxf.99

    Il faut regarder le graphe pour le croire : les « experts avaient tout prédit presqu’exactement et même timidement, par rapport aux évènements !!! On croit rêver devant un tel culot sorti du chapeau !!!

  26. de Rouvex (#37), Il y a au moins un une réponse fausse : si le fonctionnement du GIEC est bien payé par les gouvernements, qui paye les scientifiques qui rédigent les rapports ?Principalement la recherche publique ….donc les gouvernements…

  27. de Rouvex (#37),

    On a beau penser ce qu’on veut et critiquer les modèles, et moi le premier, il faut quand même reconnaitre qu’au premier ordre ils sont validés. Que ça vous plaise ou non. Evidemment, ils restent de nombreuses incertitudes.

  28. the fritz (#42), oui, si on retriture les mesures pour les faire coller mieux (moins mal) aux observations comme le font régulièrement la NASA ou la NOAA entre autres

    « But even with the highly controversial Karlization procedure applied to the data, the observed warming trend is still only about 60% of the average warming trend in the CMIP5 climate models for the global oceans (+0.18 C/decade for the models, +0.11 C/decade for the observations). « 

  29. Renaud Revel et Arrêt sur images évoquent les problèmes de Philippe Verdier dans sa rédaction :

    http://blogs.lexpress.fr/media…..levisions/

    http://www.arretsurimages.net/…..-2-id19361

    Entre l’article de Revel et celui d’Arrêt sur images, « certains syndicats » est devenu « les syndicats » : Arrêt sur images fait exactement ce qu’il dénonce chez les autres. Et en profite pour continuer la curée. Sans oublier de citer l’ignoble « décodage » du journalderéférence déjà signalé dans ce fil, bien sûr.

  30. Yanartus (#47),
    L’Express ? Un journal en voie de disparition. Pas étonnant. Il n’est plus ce qu’il a été tout comme le journaldepréférences d’ailleurs.
    Bon vent !

  31. Yanartus (#47),

    ASI évoque un article des "décodeurs du Monde". Que ce soit ASI ou Le Monde, aucun de cite les propos exacts de Verdier et se contentent de « sciemment gommées » sans qu'on puisse savoir de quoi il parle.
    Pour ASI, ce sont les incertitude sur l'évolution des températures. Soit…
    Pour le Monde, ce sont toutes les incertitudes et l'auteur traite Verdier de menteur. Leur article évoque alors l'évolution des températures depuis 1880. C'est un très mauvais exemple. A mon souvenir, la seule incertitude quantifiée par le GIEC dans l'AR5 est l'incertitude statistique. Pour avoir une vrai évaluation (correcte ou non, c'est pas mon propos) des incertitudes sur les mesures des températures il faut se plonger dans les papiers publiés par le CRU, le GISS ou la NOAA. Et bon courage à ceux qui voudraient savoir comment c'est calculé, ou même le chiffre exact pour ces deux derniers.

    Le Monde affirme ensuite, sans peur d'être ridicule, que Verdier a tord (le Monde n'emploie pas cette fois mentir) en disant que les scientifiques su GIEC ne sont pas payé par les gouvernements.

    Sur la grippe, c'est vrai que l'hiver dernier a été doux, cela n'a pas empéché l'épidémie de grippe de débuter pendant une vague de froid.

    Le point 4 du Monde est complètement a côté de la plaque et son honnêteté est plus que douteuse.
    Verdier parle des "prévisions" à moyen terme du GIEC. C'est le GIEC même qui affirme que les prévision à cette échéance ne sont pas fiables comme le dit Verdier. A tel point que si les gouvernements ne leurs avaient pas tordu le bras, aucun climatologue n'aurait fait de prévision à cet horizon.
    Ensuite Le Monde, alors que Verdier parle de prévisions entre 2016 et 2050, réplique avec un graphique non sourcé sur les réalisations des modèles jusqu'en 2000 ! "Oubliant" au passage 15 années de foirades monumentales des modèles.

    Si quelqu'un sait comment contacter le Monde par mail, je suis preneur.

  32. Nicias (#49),

    l’auteur traite Verdier de menteur.

    C'est une vieille habitude chez eux. Ils avaient fait la même chose avec Courtillot et Allègre autrefois.
    Ce journal n'a plus rien d'un journal d'information. C'est devenu une feuille de choux d'activistes déclarés.

    Laisse béton.

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