La COP 21 va régler le thermostat de la planète


Par USBEK membre du collectif des climato-réalistes

195 Etats membres vont se réunir à Paris du 30 novembre au 11 décembre pour trouver un accord sur une réduction des émissions de GES censée permettre de limiter la hausse de la température du globe à 2°C en 2100[1],

100 milliards de dollars par an doivent être mobilisés pour alimenter un fonds d'aide à la transition dans les pays du Sud qui s'ajouteraient à l'aide publique au développement (APD).

146 Etats ont rendu leurs contributions : l'écart entre les prescriptions du GIEC pour atteindre l'objectif des 2°C et les propositions des Etats est d'ores et déjà patent.

L'idée qu'une négociation internationale puisse parvenir à "régler" la température de la planète en 2100 apparaît totalement surréaliste au regard de l'ampleur des incertitudes scientifiques.

Selon le GIEC : l'objectif + 2°C implique de diviser par 2 les émissions

Selon le rapport AR5 du GIEC[2], la limitation du réchauffement à moins de 2 °C nécessiterait que les émissions cumulées de toutes les sources anthropiques de CO2 de 1860 à 2100 soient inférieures à 1 000 Giga tonnes de carbone ; et encore ce résultat ne serait obtenu qu'avec une probabilité supérieure à 66%.

Considérant que les émissions anthropiques cumulées de CO2 jusqu'en 2011 sont estimées à 515 GtC, il s'en suit que le total des émissions entre 2011 et 2100 ne devrait pas dépasser 485 GTC, soit une moyenne annuelle de 5,4 GTC sur cette période de 89 ans.

Les émissions anthropiques annuelles de CO2 étant  estimées à 10,5 GtC an, c’est donc à une division par 2 des émissions de CO2 à laquelle il faudrait procéder pour atteindre l’objectif; les réductions sont encore plus drastiques si l'on prend en compte les autres Gaz à effet de serre[3].

Cet objectif correspond au scénario RCP2.6 du GIEC[4], scénario très volontariste d’atténuation des émissions puisqu'il conduirait à une concentration de Gaz à effet de serre de 475 ppm, à peine supérieure au niveau actuel (400 ppm).

Il faut noter que le GIEC ne dit pas que le scénario RCP 2.6 permettrait de limiter le réchauffement à 2°C ; le GIEC dit que selon ce scénario le "dépassement de 2°C est improbable avec un degré de confiance moyen [5]".

Les contributions des Etats : le compte n'y est pas

Selon Laurent Fabius, l'accord doit être universel et contraignant.

Or Les contributions que doivent remettre les parties avant la conférence de Paris (INDC, pour Intended Nationally Determined Contribution) sont des intentions et non des engagements.

Ces contributions se présentent donc sous des formes très variées : la réduction des émissions peut être exprimée en valeur absolue par rapport à une date, ou en valeur relative ; le périmètre des gaz couverts par l'engagement et les secteurs économiques visés peuvent varier; les contributions peuvent ou non prendre en compte les puits de carbone ou les émissions associées aux changements d'affectation des sols ( ce dernier point étant source de divergences entre les contributions, en particulier pour les pays forestiers).

A ce jour, 146 Etats sur 195 ont rendu leurs contributions :

– Union européenne : réduction d'au moins 40% des émissions entre 1990 et 2030.

– Etats Unis : réduction d'au moins 26 à 28% des émissions entre 2005 et 2025.

– Russie : réduction de 25 à 30% des émissions entre 1990 et 2030. Engagement indicatif et conditionné à l'accord final.

– Chine : pic des émissions "vers 2030" ou plus tôt si possible. La Chine propose aussi de porter à 20% la part des énergies décarbonées en 2030 et de réduire de 60 à 65% entre 2005 et 2030 l'intensité carbone de son économie.

– L'Inde (au 4e rang des plus émetteurs) n'a pas quantifié la réduction de ses émissions : les énergies renouvelables fourniront 40% de son électricité à l'horizon 2040 et son "intensité carbone" (émissions par point de PIB) réduite de 35% d'ici à 2030 par rapport à 2005.

– Le Japon[6] prévoit une réduction de 26% de ces émissions d’ici à 2030.

Un accord universel et contraignant dans ce contexte ? on peut en douter

Une agitation diplomatique absurde au regard des incertitudes scientifiques.

L'impasse totale dans laquelle la communauté internationale s'est placée en s'imposant dans l'urgence ce programme de réduction apparaît d'autant plus surréaliste que les incertitudes scientifiques sur l'effet réel des émissions sont très grandes, comme cela est  d'ailleurs implicitement reconnu par le GIEC.

Ces incertitudes sont à 2 niveaux :

– d'une part on ne sait pas déterminer avec précision la concentration de CO2 anthropique à venir dans l'atmosphère compte tenu des incertitudes du cycle du carbone ;

– d'autre part la sensibilité réelle du climat à l'augmentation du CO2 n'est connue qu'avec une importante plage d'erreur.

Les incertitudes du cycle du carbone

Pour mesurer l'ampleur de ces incertitudes, il suffit de mentionner la difficulté que représente la simple estimation de la concentration en dioxyde de carbone de l'atmosphère selon les scénarios d'émission.[7]

Onze modèles utilisés par le GIEC ont produit des résultats variant de 1 à 10[8]

En vue de l’élaboration de son 4ème rapport, le GIEC a fait travailler plusieurs laboratoires sur les divers scénarios d’émission entre 2000 et 2100.

Onze modèles utilisant un protocole commun devaient calculer la croissance de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, après échanges avec les océans et la biosphère.

Les résultats sur la concentration du CO2 dans l’atmosphère en 2100 obtenus par les différents modèles présentaient une dispersion de 1 à 10.

Pour les deux modèles extrêmes le CO2 supplémentaire variait entre 20 et 200 ppm ; pour la majorité des modèles les résultats se situent entre 50 et 100 ppm.

Le 5ème rapport du GIEC a donc fait l'impasse sur le cycle du carbone

Au vu de ces incertitudes, le GIEC a choisi pour son dernier rapport AR5 de définir ses 4 scénarios RCP (Representative Concentration Pathway) en termes de valeurs préétablies de concentration de Gaz à Effet de serre et non en termes de niveau d’émission comme dans ses précédents rapports.

Le GIEC s'est ainsi affranchi des incertitudes du cycle du carbone, comme cela est explicitement indiqué dans son rapport de 2013 :

"Les RCP utilisés dans le RE5 sont définis comme des profils de concentration et donc les incertitudes liées au cycle du carbone affectant les concentrations atmosphériques en CO2 ne sont pas prises en compte dans les simulations CMIP5 forcées par des concentrations". (GIEC AR5 Résumé Pour Décideurs  Groupe de travail n° 1 (Page 18).

Aux incertitudes du cycle du carbone s'ajoutent celles de la sensibilité réelle du climat à l'augmentation de Gaz à Effet de Serre.

La sensibilité climatique est définie comme le changement de la température moyenne du globe en surface sous l’effet d’un doublement de la concentration du CO2 atmosphérique.

Il est admis (et cela n'est pas controversé) qu'un doublement de la concentration de CO2 induirait une élévation de la température de l'ordre de 1°C.

Le reste du réchauffement prévu par les modèles en 2100 (jusqu’à +4,8°) serait dû à un supposé effet amplificateur des nuages et de la vapeur d’eau ; or le comportement de la vapeur d’eau et des nuages (notamment les nuages bas) dans l’atmosphère est loin d’être complètement compris, ce que le GIEC admet dans son rapport de 2013 :

"La plupart des modèles supposent une rétroaction positive des nuages bas, mais ce comportement n'est pas bien compris ; aussi nous ne sommes pas certains que cela est réaliste.[9] "

Dans son ouvrage "Combien pèse un nuage?" Jean-Pierre CHALON[10], Directeur de l'Ecole Nationale de la Météorologie, expert auprès de l'Organisation Météorologiste Mondiale, confirme l'incertitude due au comportement des nuages; il écrit :

"l'impact global des nuages sur le bilan radiatif de la planète est 40 fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre enregistrées au cours de ces 10 dernières années".

C'est pourquoi le GIEC exprime la sensibilité du climat dans des fourchettes assez larges et en termes probabilistes[11] ; selon son rapport AR5 :

– Il est probable que la sensibilité climatique à l’équilibre se situe entre 1,5 et 4,5 °C (degré de confiance élevé) ;

– extrêmement improbable que la sensibilité climatique à l’équilibre soit inférieure à 1 °C (degré de confiance élevé) ;

– très improbable que la sensibilité climatique à l’équilibre soit supérieure à 6 °C (degré de confiance moyen).

CONCLUSION

La mise en scène apocalyptique du réchauffement climatique est non seulement malhonnête elle est aussi inefficace et contreproductive.

Malhonnête parce que la présentation alarmiste de la question climatique masque au public l'ampleur des incertitudes scientifiques.

Inefficace car sauf à instaurer un ordre mondial autoritaire, on ne mettra jamais d'accord 193 Etats sur une réduction drastique des GES quand 1/4 de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable et à l'électricité.[12]

Contreproductive enfin car même en admettant les effets potentiellement dangereux des Gaz à Effet de Serre, le parti pris d'alarmisme empêche une application raisonnable du principe de précaution, les gouvernements se trouvant placés devant des choix impossibles à faire.

J'ajouterai la parfaite hypocrisie des dirigeants politiques qui font semblant d'ignorer que la croissance économique et la réduction drastique et brutale des Gaz à effet de serre sont des objectifs parfaitement incompatibles.


Références :

[1] par rapport au  niveau préindustriel 1861-1880

[2] GIEC AR5 GR 1 : Résumé Pour Décideurs page 25 : "limiter le réchauffement dû aux seules émissions anthropiques de CO2 à moins de 2 °C relativement à 1861-188022, avec une probabilité > 33 % , > 50 % et > 66 % nécessitera que les émissions cumulées de toutes les sources anthropiques de CO2 soient respectivement comprises entre 0 et environ 1 570 GtC (5 760 GtCO2), 0 et environ 1 210 GtC (4 440 GtCO2) et 0 et environ 1 000 GtC (3 670 GtCO2), depuis cette période…

[3] …Les bornes supérieures de ces estimations sont respectivement réduites à environ 900 GtC (3 300 GtCO2), 820 GtC (3 010 GtCO2) et 790 GtC (2 900 GtCO2), si l’on prend en compte les forçages autres que celui du CO2 comme dans le RCP2,6.  En 2011, le total déjà émis s’élevait à 515 [445 à 585] GtC (1890 [1630 à 2150] GtCO2)"

[4] Selon le GIEC, un réchauffement au-delà de 2 °C est probable pour RCP6,0 et RCP8,5 (degré de confiance élevé), plus probable qu’improbable pour RCP4,5 (degré de confiance élevé), improbable pour RCP2,6 (degré de confiance moyen).

[5] Degré de confiance moyen = "à peu près 5 chances sur 10" – improbable = probabilité < 33% (IPCC : Report on Addressing Uncertainties)

[6] Depuis l’accident nucléaire, le Japon n’est parvenu à relancer qu’un seul de ses réacteurs construit des centrales au charbon pour compenser la perte de production d’électricité d’origine nucléaire.

[7] Cf Katia et Guy Laval : "incertitudes sur le climat" (Belin) page 10 et 11

[8] Climate–Carbon Cycle Feedback Analysis: Results from the C4 MIP Model Intercomparison. Journal of climate July 2006

[9] Low clouds contribute positive feedback in most models, but that behaviour is not well understood, nor effectively constrained by observations, so we are not confident that it is realistic. [7.2.4, 7.2.5, 7.2.6, Figures 7.9–7.11].

[10] "J.P. Chalon "Combien pèse un nuage? – EDP Sciences

[11] IPCC Assessment Report on Addressing Uncertainties :

High confidence : About 8 out of 10 chance – Medium confidence : About 5 out of 10 chance

Likely > 66% probability About as likely as not 33 to 66% probability – Unlikely < 33% probability- Very unlikely < 10% probability- Exceptionally unlikely < 1% probability

[12]         Selon l'AIE plus de 1,3 milliard de personnes n'ont pas accès aux services énergétiques modernes.


125 réponses à “La COP 21 va régler le thermostat de la planète”

  1. Bonjour,

    Changement de ton? Le Figaro titre ce matin dans un article: « Pourquoi vous ne comprenez rien au réchauffement climatique ». L’article est en soi assez insipide mais ce sont les commentaires qui sont intéressants. Pour une fois, les  » modérateurs  » ont laissé passer de nombreux messages pas très choupi pour la COP 21, le GIEC et les réchauffistes. Le voile se déchirerait-il?

    Bonne journée

  2. H. (#1), Je ne pense pas : cela ressemble plutôt à une nième tentative pour essayer de trouver le "pourquoi y-a-t-il autant de c.nnards gens à ne pas croire adhérer à nos mensonges messages d'alerte?"

  3. Marco40 (#2),
    Réponse: Ils ne sont pas assez c.nnards pour comprendre la simplicité du réchauffement climatique !

  4. Marco40 (#2), Pour la modération : Bizarre, j’ai bien utilisé les balises pour barrer des mots (c.nnards, croire, mensonges) et cela apparaissait en prévisualisation, puis Pouf!, plus rien une fois posté……

  5. H. (#1), Marco40 (#2),
    Un grand merci à l’auteur de ce bon résumé particulièrement bien documenté.

    S’agissant de l’article du Figolo :
    Ne serait-ce pas plutôt le bon vieux truc resservi par nos décideurs-médias ?

    « Si vous n’êtes pas d’accord avec nous, c’est que vous n’avez pas compris.
    Il faut donc améliorer notre pédagogie car c’est surement elle qui est défaillante ».

    C’est surtout un aveu d’impuissance à convaincre le public auquel on a déjà fait avaler une kyrielle de prédictions catastrophiques au cours des années passées et qui, de ‘ce fait, est devenu très méfiant.

    Ce qui est frappant, AMHA, c’est le ton des commentaires dont beaucoup sont franchement sceptiques. Il n’en était pas ainsi il y a peu d’années.
    Qu’est ce qu’il peut y avoir comme « connards » !

    Il faut dire que les ambassadeurs de « la cause » dont Marielle Court, la journaliste enviro-activiste de ce journal qui doit se désoler, ne sont peut-être pas les meilleurs…Et c’est vraiment le moins que l’on puisse dire.

  6. Marco40 (#4),

    C’est moi qui ait débloqué votre commentaire. Je n’ai vu aucune balise strike. J’ai édité votre commentaire pour les « rétablir ».

  7. Suggestions de corrections:

    comme cela est d’ailleurs implicitement reconnu
    d’autre part la sensibilité réelle du climat à l’augmentation du CO2 n’est connue qu’avec une importante plage d’erreur.

  8. deux petits ajouts :

    1 à ma connaissance l’accord de l’UE est subordonné à une accord universel et juridiquement contraignant, ce qui sera rejeté notamment pas les émergents

    2 L’Inde inclut dans son objectif de 40% de renouvelables le nucléaire ce qui doit rendre les écolos verts (de rage)

  9. USBEK,

    Il est admis (et cela n’est pas controversé) qu’un doublement de la concentration de CO2 induirait une élévation de la température de l’ordre de 1°C.

    Non, rien de tel n’est scientifiquement établi, il n’y aucune valeur de réchauffement en surface qui soit justifiée d’une quelconque façon. Le 1 °C ne se rapporte qu’à l’hypothèse arbitraire et insoutenable d’un gradient indépendant de la structure radiative.

    De plus, cette hypothèse grotesque justifie également la principale rétroaction positive sur la vapeur d’eau. Si vous entrez dans cette singulière logique, vous aurez beaucoup de peine à défendre une faible sensibilité climatique.

  10. C’est reparti
    Phi , le négationniste , le connard parphi il remet cela ; il y a pourtant un gradient sec et un gradient humide et une contribution unique de notre source de vie et de chaleur (après on peut épiloguer sur le pb de l’albédo des nuages ); on ne voit donc pas pourquoi il n’y aurait pas un gradient avec et sans CO2
    On s’en rend très bien compte lors d’éruption volcanique
    Maintenant , à quantifier tout cela , c’est un autre problème
    Bon j’attends les noms d’oiseaux

  11. Suggestion pour corrections (mineures) de votre excellent billet :

    c’est donc à une division par 2 des émissions de CO2 à laquelle faudrait procéder —> … à laquelle il faudrait

    Le reste du réchauffement prévu par les modèles en 2100 (jusqu’à +4,8°) serait du —> +4,8°C) serait

    P.S. : En espérant que l’emploi des balises « gras » ne mette pas le souk… 🙄

  12. phi (#13),

    Oui, un tel commentaire supposerait que l’on ait trouvé une loi validée par l’expérience liant l’élévation de température avec le taux de CO2. Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas le cas.

    Doit-on dire aussi qu’une élévation de 10% du CO2 induit une augmentation de température de 0,1°C? On l’a prouvé? Mais ma question est ridicule, ce n’est certainement pas linéaire. Elle est où la formule validée par l’expérience?

    Mais j’aurais dû parler au préalable de la notion de température de la planète qui n’a aucune réalité physique. On analyse cette température parce que tout le monde en parle, même ceux qui la contestent. Cette notion qui n’a pas de réalité physique est devenu un sujet de discussion chez tous les scientifiques comme si elle était validée. Il est effectivement difficile de faire autrement, mais on passe notre temps à faire des analyses à partir d’une hypothèse qui est fausse par nature. Les scientifiques se sont laissés embarqués dans un processus qu’ils ne maîtrisent plus et en oublient l’essentiel. Ils ne cessent de parler de quelque chose qui n’a pas de réalité physique. C’est quand même effarant de constater une telle situation.
    Qu’on ne se méprenne pas sur mes remarques. J’en discute comme tout le monde comme si cette température existait, mais par moment, j’ai un petit éclair de lucidité me disant que tout cela devient totalement ridicule.

    On se retrouve là encore face à une dérive de la parole scientifique par la validation d’une affirmation par des scientifiques grâce au consensus et à la non contreverse. C’est véritablement le mal du siècle et il a des conséquences dramatiques dans tous les domaines.

  13. Moi je suis entièrement d’accord avec le titre. Je ne comprends pas pourquoi vous chipotez.
    C’est quand même simple, la terre est une poêle à frire posée sur un brûleur. Si on ne veut pas avoir trop chaud, il faut aligner les biftons.
    100 Mds$/an et la mafia l’ONU mettra le thermostat sur la position mini et on restera à +2°C.
    50 Mds$/an et la mafia l’ONU tournera le thermostat en position intermédiaire et on
    montera à +3,4°C
    Si on ne file rien, la mafia tournera le thermostat en position maxi et on finira cramoisis à +4,8°C en 2100.
    Je parie que c’est à peu près ce qu’il ressortira de cette réunion mafieuse.

  14. Hug (#17),
    tiens les balises permettant de barrer les mots (en l’occurence le mot mafia) ne fonctionnent plus ?

  15. je leur souhaite d’avoir raison… si ce ne sont pas des calculs bidons…

    je tire plus de plaisir personnel à essayer de deviner comment ils ont goupillé leur modèles à partir des résultats que je vois passer , je n’avais pas imaginé ça pour le CO2, j’avais pensé à une valeur convenue …
    c’est rigolo, c’est toujours pire qu’on l’imagine.

    personne ne fait confiance à des modèles aussi complexes, tout doit être contenu dans quelques propriétés supposées du climat, certes non pas globales mais relativement locales..
    c’est pathétique.

  16. Et une victime, une !
    Philippe Verdier chef du service météo de France Télévision limogé pour avoir pondu un livre qui n’est pas dans la norme alarmisto-climatique…

    Valeurs actuelles :
    http://www.valeursactuelles.co…..ens-56005#
    Son livre :
    http://www.amazon.fr/Climat-In…..estigation

    Présentation de son livre :
    LES DESSOUS D’UN SCANDALE PLANÉTAIRE
    Le climat est aujourd’hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité, avant le sommet de Paris ?
    Il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d’otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l’État, l’échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps, mais la manipulation et le spectacle s’amplifient davantage.
    Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu’impalpable.
    La France figure pourtant parmi les pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient aussi des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l’explosion démographique identifiée comme une cause principale du problème.
    Qui osera ouvertement briser ces tabous, sous la pression extrême des dirigeants ?

  17. jmr (#27),

    Je me demande combien de temps « la chaine meteo » et Regis Crepet vont tenir, avec leur position ouvertement sceptique….

  18. jmr (#27),
    Une bonne proportion des commentaires accompagnant les articles qui signalent le « limogeage » de Philippe Verdier sont réconfortants. Le dogme est déstabilisé.
    Un commentaire sur amazon écrit récemment (un certain Serpollet) m’inquiète :
    Le livre semble déjà épuisé ! On l’a peut-être retiré.
    A vérifier.

  19. volauvent (#28),

    Sur Watts up with that, Eric Worall en parle. La France en prend un coup.Et inévitablement, il fait référence à Charlie. Même si les deux affaires n’ont pas du tout le même contexte, ni
    la même gravité, toutes deux relèvent de la liberté journalistique.
    Il faut monter l’affaire en épingle, c’est une opportunité. Le collectif pourrait par exemple envoyer une lettre ouverte à un syndicat de journalistes?

  20. scaletrans (#24), Non, très cher, c'est mon ordi, la souris est neuve (j'ai commencé par elle, c'est le moins cher !) Quand je poste de l'ordi de mon épouse, le soir, en dehors des heures de bureau, ça marche !

  21. de Rouvex (#32),
    Il y a, sur votre ordi (panneau de configuration, souris) moyen de régler la vitesse des clics, l’espace entre le double-clicks etc;
    C’est peut-être là qu’il y a un problème.

  22. volauvent (#28), Regis Crepet ne « rentre pas dans le lard », il prend la plupart du temps une annonce, et la met en face de références pour montrer qu’elle n’est peut-être pas aussi véridique qu’on voudrait le faire croire.

  23. Bob (#33), non, le pb est que quand je clique, il ne se passe souvent rien ! Je dois recommencer plusieurs fois, jusqu’à ce que mon commentaire veuille bien être transmis ; et quelquefois, il l’est plusieurs fois. De même je n’ai plus accès à ma messagerie et à plein de sites…

  24. Bernnard (#29), Non le livre est toujours en vente… Mais la pub faite autour de l’éviction de l’auteur va booster les ventes !
    Un commentaire sur Amazon :
    « Verdier, que je connaissais depuis quelques années sur France 2 avait toujours été encensé jusqu’à ce que je découvre l’acharnement d’une certaine presse contre lui depuis quelques jours. La volonté de nuire au livre et à l’auteur était manifeste et m’a donné envie de lire le livre. »

  25. de Rouvex (#36),
    Oups, alors là c’est probablement une question de vitesse de connexion internet.
    De mon côté, je n’ai qu’un ADSL poussif et les temps de réponse sont souvent longs…J’ai appris à être patient. Je clique une fois et j’attends. Il vaut mieux ne pas entasser les clics.

  26. Bernnard (#29),

    Quand je l’ai commandé il y a un p=environ deux semaines, il était épuisé chez Amazon mais disponible à la Fnac.

  27. Bernnard (#29),

    > Une bonne proportion des commentaires accompagnant les
    > articles qui signalent le “limogeage” de Philippe Verdier sont
    > réconfortants. Le dogme est déstabilisé.
    > Un commentaire sur amazon écrit récemment (un certain Serpollet)
    > m’inquiète :
    > Le livre semble déjà épuisé ! On l’a peut-être retiré.
    > A vérifier.

    ———————————————–

    Peut-être retiré dis-tu, et ceci suite à ce que parle son livre c’est à dire contre-dire ce que nous dit le GIEC et l’ Etat ???

    Williams

  28. williams (#42),
    Finalement c’est sur Amazon que j’ai lu ça , par ailleurs ce livre est disponible:
    J’en conclus qu’ il doit bien se vendre !

  29. Bernnard (#43),

    J’en conclus qu’ il doit bien se vendre !

    Le manque flagrant des arguments développés par les climatoréalistes dans la quasi-totalité des médias français sur le RC serait-il compensé, du côté du public, par une recherche d’informations sur d’autres supports, tel que le tout récent livre de P. Verdier ?
    S’il en est ainsi, ce serait un juste retour des choses…

  30. Bob (#41), Orange, comme avant et comme mon épouse : ils sont venus et ont rendu leur tablier, ainsi que mon réparateur favori ! On m’a dit que l’ordi était proche de sa fin…

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