par Stanislas de Larminat.
Le GIEC (IPCC), dès sa création, a reçu mission de « comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine » qui serait à l’origine de la période chaude actuelle. De fait, les travaux qu’il a expertisés s’accordent sur un réchauffement catastrophique avant la fin du siècle si rien n’est fait pour arrêter les émissions anthropiques de CO2.
A- Un plafonnement du réchauffement contraire à toutes les prévisions du GIEC
Cependant, les observations montrent un fort ralentissement depuis une quinzaine d’année. Le GIEC reconnait, avec quelque réticence, ne pas l’avoir prévu : « La plupart des simulations de la période historique ne reproduisent pas la réduction observée dans la tendance au réchauffement de surface moyen sur les derniers 10 ou 15 ans » (IPCC -WG1-AR5 – Chap 9 p. 743).
1- Comment expliquer l’échec des modèles de calcul élaborés par le GIEC à expliquer cette réalité nouvelle ?
Le GIEC qualifie ces modèles de calcul du nom de « modèles de connaissance ». Ils sont dérivés des outils utilisés par les météorologues, enrichis par la modélisation physique de multiples phénomènes additionnels. Si la « connaissance » de certains de ces phénomènes est parfois robuste, elle est malheureusement encore balbutiante dans d’autres domaines. Un exemple typique est la modélisation de la genèse des nuages, d’importance majeure sur le climat. Le GIEC reconnait que « les modèles climatiques incluent désormais d’avantage de processus décrivant les nuages et les aérosols, et leurs interactions, … mais le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus dans les modèles reste faible » (chap. D1- p. 14 du SPM) Cette extrême complexité et l’impossibilité d’expérimentation à ce sujet incitent évidemment à une très grande prudence sur la fiabilité de modélisation de tels mécanismes et de leurs interactions mutuelles.
Au fil de ses rapports, le GIEC a cherché également
- à globaliser le système climatique et le cycle du carbone. Il consacre un chapitre entier de son dernier rapport à étudier comment « le climat répond au CO2.. comment le cycle du carbone océanique répond au changement climatique », tout en reconnaissant que « les réponses sont très incertaines » (chapitre 6.4.2.1, page 7).
- à intégrer des phénomènes comme celui des courants océaniques tels que El Nino. Le GIEC lui attribue un rôle en disant : « le renversement de tendance du réchauffement depuis 1998 s’explique par la combinaison d’une basse activité solaire dans les 10 années récentes et par l’exceptionnel évènement qui est arrivé sur El Nino » (Chap. 10.3.1.1.3 p. 21).
Ce sont là des défauts de conception intrinsèque aux « modèles de connaissance » (GIEC) qui n’isolent suffisamment:
- ni les systèmes complexes entre eux, par exemple, le système climatique, qui a une certaine logique propre, et celui du cycle du carbone, qui en a une autre.
- ni les boucles de réactions entre elles :
– Les boucles de rétroactions externes. Ainsi, les émissions de CO2 constituent une donnée d’entrée du cycle du carbone et la teneur en CO2 dans l’air n’est qu’une donnée de sortie de ce cycle, tout en étant une donnée d’entrée du système climatique.
– Les boucles d’interactions internes. Ainsi, le phénomène El Niño est à la fois une conséquence de variations spatiales de températures selon les régions et une cause de variations temporelles de températures. Or le GIEC est amené à considérer El Niño comme une entrée du système climatique et à lui affecter une contribution (Fig. 10.5, page 119).
Toute cette complexification a conduit le GIEC à reconnaitre lui-même ses « erreurs de forçage et une surestimation, par certains modèles, de la réponse à l’augmentation de forçage par les gaz à effet de serre ». (IPCC -WG1-AR5 – Chap 9 p. 743).
2- Une modélisation de sous-systèmes océaniques qui n’explique rien
Le GIEC veut expliquer le « hiatus » climatique observé depuis 2000 par une accumulation de chaleur océanique au détriment de l’atmosphère. L’idée est plausible et séduisante, mais elle vaut dans les deux sens : un dégagement de chaleur océanique n’aurait-il pas puissamment contribué au réchauffement à la fin du siècle dernier ? En effet, aucune modélisation à partir des comportements océaniques n’est possible, faute :
- de pouvoir l’isoler du reste de la mécanique climatique alors qu’il en est un effet
- d’identifier un état initial des températures océaniques
- d’isoler des causes indépendantes des effets affectant les équilibres océaniques. Qu’est ce qui permettrait de dire ou d’infirmer qu’un tel réchauffement viendrait :
– d’un réchauffement de la couche séparant l’atmosphère de l’océan ou d’un refroidissement des couches profondes, qui même faible et compte tenu de leurs masses importantes entre 2000 m et 4000 m, pourrait contribuer au réchauffement des 700 m supérieurs ?
– d’un réchauffement de l’atmosphère par une cause d’origine humaine ou par celle d’une activité solaire élevée ?
Rien ne permet de dire ni d’infirmer quoique ce soit, faute
- de disposer d’évènements océaniques sur des périodes largement plus longues que les quelques décennies de mesures en notre possession.
- de disposer de degrés de confiance sur quelques 0,015°C/an. Le GIEC évoque une « augmentation observée du contenu calorifique océanique supérieur équivalente à un flux de chaleur net moyen dans l’océan de 0.5 W/m²». (Source : AR5- Executive summary, Chap. 3, lignes 8 et 48). Il ne peut se prévaloir d’une cohérence avec le bilan radiatif à la surface de la terre ou en haute atmosphère, qui ne sont chiffrés qu’à 0,6 W/m² mais avec des approximations variant autour de ± 2 à 7 W/m² selon les mesures.
Le « hiatus » climatique ne peut donc s’expliquer à partir des comportements océaniques. Tout prétendu raffinement des modèles est source de nouvelles erreurs et ne permet en aucun cas d’annoncer « une prochaine ré-accélération du réchauffement global » (source : CNRS)
Les raisons sont à chercher dans une activité solaire qui est dans une phase de ralentissement.
3- Une validation par « détection-attribution » non robuste.
Les contributeurs aux rapports du GIEC seraient-ils des milliers de scientifiques, en thermodynamique, physique, océanographie, glaciologie, biologie, chimie, ou en sciences informatiques que cela nécessite a fortiori une méthodologie robuste pour juger l’adéquation entre la théorie et les observations.
Sur ce point, le GIEC compte sur une théorie très spécifique mentionnée comme la « détection et l’attribution », qui est exclusivement consacrée à la science climatique. Or seul un nombre minuscule de personnes revendique cette technique de validation non reconnue par les autres communautés scientifiques : Gabriele Hegerl, citée plus de 20 fois parmi les références bibliographiques du chapitre 10 (AR5), est co-auteur des recommandations aux rédacteurs du GIEC: « Good practice guidance paper on detection and attribution related to anthropogenic climate change » (2010). Le titre de cette recommandation induit que l’objectif est de valider « la cause anthropogénique du changement climatique » !
Pourquoi le GIEC n’utilise-t-il pas les méthodes universellement reconnues, comme l’identification des systèmes ? Cet isolement conduit à des lacunes graves consistant à
- se limiter à des données portant sur les seules 150 années récentes (IPCC -WG1-AR5 – Chap 10 – Fig. 10.1- p. 107). L’imprécision des reconstructions antérieures ne peut justifier d’occulter 1000 ans d’histoire.
- et à inverser des causalités : l’effet « El Niño South Oscillation » est traité comme une cause.
Pourtant, il y a d’autres techniques pertinentes et reconnues, en particulier la théorie d’identification des systèmes.
4- Certains hélio-centristes en mal de preuves
Par ailleurs, de nombreux scientifiques sont critiques quant aux approches du GIEC. Le discours proche du GIEC les a enfermés dans l’image du « climato-scepticisme ». Il faut reconnaître que sur ce sujet, les preuves sont aussi difficiles à apporter dans un sens que dans l’autre. Bon nombre d’entre eux se fondent sur des corrélations visuelles ou calculées entre des courbes d’activité solaire juxtaposées aux courbes de température. Approche très insuffisante lorsque les sens de causalité ne sont pas bien établis, et que la variabilité interne ou des comportements transitoires viennent perturber les phénomènes.
B- Une méthode alternative d’analyse : l’identification des systèmes dynamiques complexes
Face à ces difficultés, le Professeur Philippe de Larminat a développé une méthode d’analyse alternative, publiée en 2014 dans « Changement climatique- Identification et projections », chez Iste et Wiley, maison d’édition scientifique prestigieuse dans le monde anglo-saxon. Il se fonde sur les techniques dites d’identification des systèmes, dont il est un expert reconnu.
Ces techniques ont, à l’origine, été développées pour l’automatisation du contrôle de systèmes technologiques, et elles consistent à déterminer le modèle mathématique des systèmes, si complexes soient-ils, à partir de leur comportement global. Elles sont surtout enseignées dans les écoles d’ingénieurs et sont moins connues dans les milieux universitaires, plus traditionnellement attachés à la recherche de mécanismes physiques fondamentaux.
Appliqués à la science climatique, ces modèles ne se limitent pas à la détermination mathématique de relations causales abstraites. Les modèles incorporent également les fondamentaux de la physique et de la thermodynamique, en particulier les phénomènes d’accumulation de chaleur dans les inerties thermiques océaniques.
Ils constituent des outils d’investigation très puissants, permettant d’accéder de manière macroscopique à de précieuses informations quantitatives sur les mécanismes sous-jacents. Ils sont ainsi à parité avec les modèles « de connaissance », voire beaucoup performants que ces derniers lorsqu’il s’agit de systèmes très complexes… ce qui est très clairement le cas ici. Le GIEC le reconnait lui-même : « la moindre complexité ajoutée, bien que destinée à améliorer certains aspects du climat simulé, introduit aussi de nouvelles sources d’erreur possible » (FAQ 9.1 § 9, p. 76). !
La procédure d’identification se déroule en quatre temps :
1 – Définition de la structure du modèle. Dans le cas de l’étude climatique, elle s’articule autour d’un modèle « à bilan énergétique » (EBM : Energy Balance Model), loi simple et robuste qui assure la cohérence de la conservation d’énergie dans toutes les relations entre les divers paramètres. Dans la « structure », est fait le choix fondamental des grandeurs d’entrée et de sortie du modèle. Pour les entrées, les signaux retenus sont la teneur en CO2 atmosphérique, l’activité solaire, et l’activité volcanique. L’unique signal de sortie retenu est l’historique de la température globale sur une période donnée.
2 – « L’observation » du comportement du système. La période considérée est celle où l’on dispose de mesures suffisantes, directes ou indirectes, sur tous les signaux énoncés ci-dessus. En l’occurrence, il s’agit d’une période de l’an 843 à nos jours, durée nécessaire pour bénéficier d’un nombre suffisants d’évènements significatifs ; les historiques utilisés sont très largement issus des rapports du GIEC.
3 – L’identification des paramètres du système. Le modèle est issu du traitement mathématique des données. Du choix d’un modèle à bilan énergétique, il résulte que les résultats du calcul donnent directement les coefficients dit de «sensibilité à l’équilibre » relatifs aux trois entrées (CO2, activités solaire et volcanique), qui se trouvent être également des résultats essentiels des évaluations du GIEC.
La différence fondamentale est qu’un modèle « de connaissance » conduit à ces coefficients à partir de modèles physiques d’une extrême complexité, alors que l’identification donne accès aux mêmes élément uniquement à partir de l’observation des données historiques, et ceci sans requérir de connaissances physiques détaillées des mécanismes sous-jacents.
Outre l’évaluation des sensibilités, la méthode permet également d’effectuer de façon rigoureuse le calcul de la probabilité qu’a un paramètre de se trouver dans un intervalle donné. Ceci par opposition aux évaluations de « confiance» ou de « probabilité » du GIEC, qui reconnait lui-même que « la probabilité n’est pas issue d’un calcul statistique. Elle exprime ce qu’on entend par « très probablement ». La probabilité donnée indique que les auteurs estiment que, sur 100 affirmations de ce type, plus de 95% sont vraies. C’est une évaluation subjective basée sur un faisceau d’indices » (Mail du GIEC adressé le 13 déc. 2014 au groupe de travail).
Notons également que la méthode d’identification permet de quantifier précisément ce que le GIEC appelle la «variabilité naturelle interne du climat ». En identification, elle se traduit par l’écart résiduel irréductible qui apparaît entre les résultats du modèle identifié et la réalité, du fait des phénomènes aléatoires ou non pris en compte dans le modèle.
Notons enfin, ce qui va sans dire, que le modèle d’identification est intrinsèquement un modèle dynamique, c’est-à-dire qu’il prend, de lui-même, en compte le délai entre toute variation d’une donnée d’entrée, et son effet différé et pondéré dans le temps, du fait notamment des inerties thermiques mises en jeu. Le modèle évalue de lui-même les effets de cette inertie par le biais de constantes de temps, là aussi sans qu’il soit besoin de « connaissance » à priori des phénomènes en jeu.
Dans l’ouvrage de Philippe de Larminat, la méthode, telle que très sommairement synthétisée ci-dessus, est appliquée à seize combinaisons de données : quatre chroniques de reconstitutions températures paléoclimatiques, et quatre reconstitutions d’activité solaire. Globalement, on peut en tirer deux types de conclusion. La première est que la période de réchauffement qui conduit à la période chaude actuelle est due, pour l’essentiel, à la conjonction des effets de l’activité solaire et de la variabilité interne naturelle du climat. La seconde est que l’éventuelle contribution de l’activité humaine ne se distingue pas suffisamment des effets ci-dessus pour qu’on puisse affirmer qu’elle soit significative avec le haut degré de certitude que lui attribue le GIEC.
4 – L’évaluation à posteriori de la validité du modèle. Les calculs d’incertitude et les tests d’hypothèse apportent toutes les validations académiques requises, mais restent assez abstraits. Une preuve tangible résulte de l’adéquation entre ses résultats et les observations et sur sa capacité prédictive. On se replace dans la situation de l’an 2000, quand personne n’aurait misé sur un possible ralentissement du réchauffement : les simulations effectuées à l’aveugle, sans y incorporer la moindre information de température postérieure à l’an 2000, prédisent avec une exactitude surprenante le palier de température que nous connaissons encore actuellement. La méthode exploite les techniques classiques dite « de reconstruction d’état » (filtrage de Kalman), où l’« état » en question correspond à des combinaisons de quantités de chaleur accumulées dans les inerties océaniques.
C- Des conclusions qui s’opposent aux scénarios-catastrophe du GIEC
En s’appuyant sur ses résultats d’identification, Philippe de Larminat pose dans son ouvrage les conclusions suivantes : « Non seulement il n’est pas possible d’estimer avec quelque précision la sensibilité au CO2, mais on ne peut même pas détecter avec certitude l’existence d’une relation de cause à effet. … L’hypothèse d’un impact insignifiant de l’ensemble des gaz à effet de serre et de l’activité humaine en général ne peut pas être écartée. … On doit considérer comme un fait établi que l’activité solaire, en tant que variable explicative causale, constitue effectivement l’explication première du « changement climatique ». … Dans le scénario envisageable d’un retour aux faibles activités solaires des années 1700 ou 1800, les modèles identifiés font craindre, au contraire, une baisse des températures qui pourrait annuler la hausse du siècle dernier. Cette éventualité est ni plus ni moins probable que la reprise alarmante que nous promet le GIEC ».
Le Professeur Philippe de Larminat est un pionnier dans l’application des techniques de l’identification au processus climatique terrestre. Nul doute qu’il sera suivi, avec toute la fécondité qui sortira de traitements croisés par d’autres chercheurs.
D- Des conclusions qui appellent à la plus extrême prudence.
Ces conclusions doivent, d’ores et déjà, inciter les observateurs à une extrême prudence. Rien n’indique que la période chaude contemporaine corresponde à un changement climatique d’origine humaine, ni qu’elle puisse devenir catastrophique.
Quand le GIEC assure le contraire avec les accents d’une certitude qu’il qualifie de « jugement d’expert » (à 95%), ce n’est pas vrai et c’est grave.
Si l’avenir lui donne tort, comme tout le laisse prévoir, on va vers une perte de confiance généralisée dans la Science, dans les medias qui colportent le catastrophisme, et même dans les religions dont les pasteurs cautionneraient l’erreur. Le Concile a d’ailleurs rappelé que les laïcs ne doivent pas attendre de leurs pasteurs qu’ils aient « une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission » (Gaudium et spes).
54 réponses à “Une nouvelle approche scientifique invalidant les scénarios-catastrophe du GIEC : l’identification du système climatique”
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Le livre de Ph de Larminat a déjà été signalé sur PU et ici, mais n’a semble-t-il pas rencontré beaucoup d’intérêt, peut-être effectivement qu’en tant qu’ingénieur je sois plus sensible que d’autres à son approche système.
« On se replace dans la situation de l’an 2000, quand personne n’aurait misé sur un possible ralentissement du réchauffement : les simulations effectuées à l’aveugle, sans y incorporer la moindre information de température postérieure à l’an 2000, prédisent avec une exactitude surprenante le palier de température que nous connaissons encore actuellement. »
Le GIEC s’est planté, qui s’est contenté pour l’instant de prévoir avec ses modèles … le passé, mais on aurait aimé savoir ce que prédit la méthode Larminat pour les années qui viennent.
Pour nous réchauffer en ces temps d’automne un peu rudes, une vidéo de VMD :
http://www.lemonde.fr/sciences…..50684.html
Christial (#3), « Pour le moment, on n’a pas de réponse », répète la pétitionneuse à la fin de chaque chapitre. Et pourtant on est sûrs à 95% , bien sûr !!! Chapeau, vice-présidente.
En d&finitive, VMD répète à longueur d’interview qu’on ne sait pas, que les études sont en cours, etc. « Intervalle de confiance » limité
Les modèles du GIEC sont dans les choux et on les garde alors que la divergence entre les prédictions /observations augmentent. Plus personne ne comprendra une telle obstination !
Il est temps de voir les choses sous un autre angle.
La climatologie a deux chose à faire:
1) améliorer ses outils dont les modèles et surtout 2) se couper du politique.
Il y a du travail à faire
Juste une correction dans le titre : catastrophe au lieu de catastrpohe.
pierreb1 (#5),
Au moins VMD garde-t-elle quelques scrupules à abandonner toute rigueur scientifique.
L’autre avantage de son positionnement est de pouvoir faire durer le match si ce fichu plateau de température continuait à perdurer.
Pas sûr que l’opinion publique accorde pour autant une prolongation : on nous a promis un réchauffement et des catastrophes, on ne voit rien venir. Les medias, amateurs de ces friandises, risquent aussi de s’impatienter.
Christial (#7),
On peut voir ça comme ça. On peut aussi se dire que le principe de précaution exige qu’elle protège ses arrières et envisage un plan B.
On ne sait jamais. Surtout avec le climat de la planète.
Les modèles du GIEC se sont trompés, comme le dirait l’éminent climatologie Fabius face à des poissons volants « la cause est absolument entendue ».
Un plateau de température persistant encore quelques années ne prouverait cependant pas que le GIEC se trompe sur la réalité d’un effet de serre anthropique comme facteur essentiel de changement du climat.
Le GIEC serait pourtant à juste titre discrédité (et je m’en réjouis d’avance si le cas se concrétisait) et nous aurions du temps devant nous pour mieux comprendre la machine climatique plutôt qu’agir dans la précipitation.
Bonjour,
Rappel de l’hypothèse de l’influence du soleil subodorée avec le
constat de cycles sur terre qui coïncident avec des cycles solaires.
Si le cycle de 60 ans (par exemple car il est à notre portée temporelle) est une bonne hypothèse, la pause devrait encore durer une bonne dizaine d’année (1/2 cycle de 30 ans). De plus la banquise du pôle nord devrait augmenter à nouveau (pour mémoire la surface de septembre est stable en moyenne depuis 7 ans environ). Il ne nous reste plus longtemps à attendre pour voir. Dans 3 à 5 ans on sera fixé pour la banquise nord.
Après avoir été trompés pendant plus de 30 ans, on va finir par savoir bientôt.
jdrien (#2),
Le modèle de Ph de Larminat nous apprend, comme dans une enquête policière, qui est le coupable (l’activité solaire) mais ne nous dit rien sur sa façon de procéder. Le modèle est décrit comme une boîte noire. C’est sans doute pourquoi il n’a pas attiré l’attention de ce forum où beaucoup de personnes sont déjà convaincues du faible rôle joué par le CO2. Ce livre est néanmoins une pierre de moins à l’édifice du GIEC.
Dans un modèle simple à bilan énergétique on peut combiner le forçage radiatif causé par le CO2 (et autres gaz dits à effet de serre) avec les rétroactions dont la nature est connue mais les valeurs très approximatives (et tirées elles-mêmes de modèles, voir table 9.5 du AR5 du GIEC).
Ce qui reste un mystère pour moi, c’est qu’alors qu’en gros la somme de ces rétroactions est négative (donc ayant un effet stabilisant ou atténuateur) les modélistes approuvés par le GIEC persistent à multiplier l’effet du forçage radiatif primaire (de l’ordre de 3.71 W m-2 pour le doublement du CO2) pour l’amplifier de manière spectaculaire et arriver à une sensibilité du climat de 1,5 à 4,5 degrés. En prenant les mêmes données du GIEC on n’arrive pourtant qu’à 0,4 à 0,8 degrés.
Cette « légère » différence mais monumentale erreur est, depuis plus de trente ans, à l’origine du drame anthropogénique.
voir: http://climate.mr-int.ch/index…..c-mistake/
Côté activité solaire vs climat , il faut savoir que Leif Svalgaard ( à l’origine et tenant de la refonte du décompte SSN 2015 du WDC SILSO ) est convaincu qu’il n’y a qu’une coïncidence temporelle entre minimums solaires et minimums climatiques et qu’il n’existe pas de maximum d’activité solaire pour le XX ieme siècle .
Je suppose qu’il y a un lien de parenté entre Stanislas et Philippe de Larminat ?
jdrien (#2), Eric (#11),
Je suis intéressé par ce livre mais j’hésite parce qu’effectivement, j’ai déjà lu pas mal de choses et l’article de Ph de Larminat donné comme référence sur le fil de discussion sur l’effet de serre est déjà en soi excellent.
ISARD (#10),
Oui je pense qu’en 2020 ce sera intéressant de faire le point. Mais à plus court terme, pour cause d’El Nino 2016 devrait donner du grain à moudre aux réchauffistes.
pierreb1 (#5), c’est qu’elle espère bien qu’on continue à la subventionner longtemps : peut-être qu’on commencera à avoir quelques résultats quand elle sera en passe de prendre sa retraite ? Patience…
Intéressante interview de 85 minutes sur radio courtoisie.fr de F gervais et gerondeau, émission de henry de lesquen , partie 1/2 de lundi 27 /10 en podcast.
interview de Ben sur le Point.fr ce jour
> Mais à plus court terme, pour cause d’El Nino 2016 devrait donner
> du grain à moudre aux réchauffistes.
———————————————-
Peut-être pas car vers fin 2016 et ou en 2017 un La Nina qui pourrait être important devrait venir comme ce fut le cas après l’El Nino important de 1997/98.
Williams
williams (#17),
Même l’El Nino 2015, sensé être le record des records, un climax pour les réchauffistes, est en train de faire pschitt, alors bon…
Ils ne sont même pas fichus de savoir juste 3 mois à l’avance avec leur « science » Nintendo. Et pourtant, le réchauffement-changement-désordre-dérèglement-chaos climatique doit causer toujours plus d’El Nino, en fréquence et en intensité, c’est connu avec un grand niveau de confiance, nous dit on. Donc el Nino, dont les réchauffards nous rabattent les oreilles depuis des mois, devrait être facile à modéliser à aussi courte échéance.
En fait, leurs modèles et leurs supercalculateurs, ça sert à quelque chose : à générer des mégaflops en matière de DAO (divination assistée par ordinateur). Même un balai à récurer les chiottes est plus utile. Ce serait presque drôle si cette FARCE ne nous coûtait pas si cher.
miniTAX (#18),
1/ vous oubliez « bouleversement » (climatique), c’est pas bien !
2/ on dit rEbattre les oreilles, merci (je fais mon petit commandant, désolé)
Bonne journée cependant…
miniTAX (#18),
Les prévisions de la NOAA étaient quasiment parfaites : un indice NINO 3.4 maximum prévu, il y a plusieurs mois déjà (en mai), aux alentours de 3 au mois de novembre-décembre. Il est pour le moment à 2.5 et continue à augmenter.
S’il atteint 2.6 cela sera effectivement un record. C’est donc bien parti !
miniTAX (#18),
Des mégaflops ou une Méga Flop ?
Article intéressant. En attendant, je comprends que l’eau commence à bouillir dans la péninsule arabique (Golfe invivable en 2100) et que Philippe Verdier va bientôt rencontrer notre doux ami, Paul Employ, pour avoir pensé en dehors des clous officiels.
Bon, le fait que le Point accorde un sauf-conduit à notre hôte dans un interview pas caviardé (Climat: combien de chercheurs n’ont pas le courage d’un Verdier) associé à un sondage express portant sur l’existence ou non d’une bien-pensance écologique (les résultats sont éloquents) est-il le signe précurseur d’un changement de ton dans la presse main-stream (d’un comportement panurgesque sur ce sujet)?
Bonne journée
miniTAX (#18),
et ce d’autant plus que le récent basculement de l’AMO va contrecarrer El Nino la preuve les températures sont stables globalement
http://www.drroyspencer.com/wp…..015_v6.png
miniTAX (#18),
Il semblerait effectivement: http://wattsupwiththat.com/201…..-is-a-dud/
Bon l’index Enso MEI est quand même monté à un niveau presque aussi élévé qu’en 1998, mais il devrait donc redescendre assez vite.
Cho_Cacao (#20), (…)
Les « prévisions » (lectures informatisées d’entrailles de poulet serait plus juste) de la NOAA ont été constamment révisées à la baisse depuis le mois de mai : pour le moi de novembre, les modèles NOAA CFSv2 prédisaient +3.2°C en mai, puis +3°C en août, puis +2.6°C en octobre, puis +2.5°C hier. Mais elles étaient « quasi-parfaites ». (…) !
Cho Cacao, c’est le spécialiste du tir texan : il tire d’abord, puis il peint la cible dessus et il clame « en plein dans le mille », en espérant qu’il y aurait des couillons qui vont le croire, la bonne vieille technique du propagandiste réchauffiste.
Cho_Cacao (#20),
j’ai du mal à saisir ce que vous entendez par prévision parfaite… je connais mal les indices dont vous parlez toutefois, il me semble que ça fluctue pas mal votre truc ..
au fait…l’an dernier on nous avait pas prévu un nino ? je reconnais que ça ne m’intéresse pas du tout les plats de spaghettis qu’ils nous servent sont indigestes…
lemiere jacques (#26), ça tombe bien, Cho Cacao aussi. S’il en avait la moindre idée, il aurait fermé son clapet (s’il avait un minimum de décence) au lieu de clamer une perfectitude qui n’existe pas.
Les prédictions de NINO 3.4 sont archivées là : http://www.cpc.ncep.noaa.gov/p…..t_history/
On peut comparer les prédictions pour novembre, celles faites en mai et celles maintenant ainsi que l’ampleur des révisions successives pour avoir la preuve de l’inutilité totale des modèles de prévision à plus de 1 mois. On prendrait une grenouille dans un bocal ou un lancer de dé qu’on ne ferait pas pire !
miniTAX (#25),
Vous avez dit
« notre réchauffé du bulbe pris la main dans le sac en train de mentir effrontément, pour ne pas changer. »
Regardons cela de plus près. J’ai en effet dit
« un indice NINO 3.4 maximum prévu, il y a plusieurs mois déjà (en mai), aux alentours de 3 au mois de novembre-décembre. »
Dans votre intervention, vous nous apprenez que
« pour le moi de novembre, les modèles NOAA CFSv2 prédisaient +3.2°C en mai »
En d’autres termes, vous dites exactement la même chose que moi. Si je mens, vous mentez donc aussi… Je pense qu’il serait temps de vous acheter des lunettes.
Quant à la notion de quasi-perfection, tout dépend du point de vue évidemment. Personellement, je trouve que prévoir une température moyenne telle que celle concernée à environ 0.6 °C près (attendons les chiffres du mois de novembre) et ce 6 mois à l’avance est plutôt impresionnant. Pensez par exemple à la précision sur les prévisions de température météorologiques !
En fait, dire que les prévisions de la NOAA n’étaient pas bonnes me paraît être de la mauvaise foi pure et dure. Et pense que la plupart des lecteurs de ce blog seront d’accord avec moi…
D’ailleurs, faisons un test. Vous disiez dans votre post précédent que les modèles ne sont même pas capables de prévoir 3 mois à l’avance si un El Nino sera un record ou pas. La NOAA prévoit qu’il s’agira d’un record (certes faible, le précédent étant à 2.3) au mois de novembre ou décembre, et ce depuis la fin du printemps. Si ce record est en effet observé, ce sera la preuve que vous vous êtes trompé. Un peu de patience, donc 😉
Est-ce qu’on peut cesser de traiter son interlocuteur de menteur, voir employer des noms d’oiseau. J’ai édité le commentaire de miniTax.
Cho_Cacao (#28),
Les prévisions de la NOAA était aussi justes en 2015 que l’heure de ma pendule en panne. En 2014 la NOAA prédisait aussi un el nino puissant pour l’hiver 2014-2015.
Nicias (#30),
Vous trouvez que prévoir une tempéraure moyenne à 1/2 degré près 6 mois à l’avance n’est pas une prévision acceptable ?
Nicias (#30),
Vous avez une source pour cela ? Car selon leur propre site, ils prévoyaient une anomalie maximale entre aux alentours de 1°C dans la période septembre 2014-aout 2015 (toujours le même indice)
http://www.cpc.ncep.noaa.gov/p…..t_history/
Les runs précédents des modèles tapaient un peu plus haut, aux alentours de 1.25°C, mais avec une plus grande marge d’incertitude.
Les mesures nous indiquent que les observations furent de 0.85°C
https://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/enso/indicators/sst.php
cela fait de nouveau une erreur de l’ordre dun demi degré, ce qui est plus qu’honorable, vous ne pensez pas ?
Cho_Cacao (#31),
C’est du cherry picking ou du « tir texan ». La NOAA fait plein de prédiction, cette année il se pourrait qu’ils tombent juste. Cela n’efface pas toutes les années ou ils se sont vautrés.
Cho_Cacao (#32), Pourquoi cette obsession autour d’El Niño? Comptez-vous sur un phénomène qui influence les températures mondiales, comme par hasard à la hausse, pour augmenter l’impact psychologique sur les masses?
A l’instar de James Hansen qui avait fait monter la température dans la salle où il devait présenter ses courbes trafiquées pour mieux influencer son auditoire, vous en êtes à compter sur un phénomène naturel sporadique pour obtenir les mêmes effets sur la population et les délégations de la COP21.
Quand on tombe si bas dans le but de faire passer ses messages propagandistes, c’est qu’en réalité on n’a strictement rien d’autre à montrer comme par exemple les mesures de T° de l’hypothétique « hot spot » qui, au conditionnel com’ d’hab’, devrait apparaître et confirmer ce qui reste encore et toujours une HYPOTHESE. Vous en êtes encore à utiliser l’argument de la hausse de la température, à l’instar du président « normal » qui, je cite: Le réchauffement climatique est un fait scientifiquement prouvé! Et alors, un enfant de 5 ans à qui on explique comment lire un thermomètre quotidiennement sera capable au bout de que quelques mois de vous tracer une courbe de température et ce n’est pas censé nous coûter un couille plus un bras par habitant en payant des bidouilleurs professionnels que sont les climatologues, c’est cet amalgame depuis la création du GIEC entre RC et RCA qui est le cheval de bataille des réchauffistes.
La question que nous posons, à juste titre, est POURQUOI ça chauffe. Alors apportez des preuves scientifiquement valables pour y répondre, pour répondre à nos citoyens en mal d’informations objectives et qui ont encore la capacité de faire la nuance entre une hypothèse et des faits. Cessez de prendre vos contemporains pour des crétins, primo c’est insultant, secundo ça vous reviendra en pleine poire le jour venu et ce jour se rapproche de plus en plus vite. Il faut vraiment se sentir coincé et enrhumé par le vent du boulet climato-sceptique pour en arriver à souhaiter de tels évènements météorologiques comme arguments, c’est pathétique et infantile.
miniTAX (#35), oui les modèles a mi octobre prévoient de +1,5 à +3 à 3 mois donc c’est guère plus précis que l’astrologie
http://wattsupwiththat.files.w…..#038;h=480
Cho_Cacao (#31),
Vous trouvez que prévoir une tempéraure moyenne à 1/2 degré près 6 mois à l’avance n’est pas une prévision acceptable ?
Extrapoler donc les prédictions du GIEC pour 2100 [+1,5 ; +4,5°C] avec cette incertitude, soient 170 semestres !
A titre d’exemple l’écart type des mesures de températures moyenne sur 25 ans du mois d’octobre dans le var tourne autour de 1.5 °C.
Sachant que la moyenne est de 16.4 °C, au doigt mouillé et en regardant l’allure de la courbe j’ai 70 % de chance de trouver la bonne température moyenne en disant « 16.9 °C ».
Avec les moyennes on fait ce qu’on veut…
J’ai mis le dernier commentaire de miniTax à la poubelle. Il traite son adversaire de menteur sans fondement, soit, je réagis pour préserver la civilité des débats.
Cho_Cacao (#28),
« Et pense que la plupart des lecteurs de ce blog seront d’accord avec moi… »
C’est ça votre problème… il faut arrêter de penser Cho Cacao et de prévoir ou supputer quoi que ce soit…
Si vous aviez une once de méthode scientifique, vous auriez pu vérifier que « la plupart » des lecteurs de ce blog sont en général en désaccord avec vous statistiquement parlant, et que vos hypothèses quant au comportement du lectorat de Skyfall sont un peu trop audacieuses…
De la prudence, de l’humilité, de la méthode !
@Nicias : dommage pour le commentaire de Minitax, j’aurais aimé me coucher sur une note humoristique…
Nicias (#38), je n’ai pas pour habitude de contester les tenanciers du bar mais là t’abuses quand même. Etre modo te donne le droit de faire ce que tu veux de mes posts mais de là à raconter des carabistouilles sur mon compte pour te justifier, tu dépasses les bornes.
D’abord, dans le post supprimé, j’ai fait un gros effort, je n’ai pas traité Cho cacao de menteur, j’ai dit qu’il raconte des bobards, ce qui n’est pas la même chose, c’est aussi différent qu’un ivrogne d’un ivre. Ensuite, j’ai montré, chiffres à l’appui, que son histoires de record est bien un bobard. Enfin; sache que je ne dis rien « sans fondement », alors tes accusations gratuites, tu évites la prochaine fois.
Et soit dit en passant, est ce que je peux encore dire que cho_cacao est un pseudo raciste et débile sans que sa Bienpensance intervienne pour… (ajouter le prétexte sorti du chapeau sur le coup de l’inspiration du moment) ?
miniTAX (#40), minTax Verdier, même combat ?
Nicias (#33),
Bonjour ! Si vous notez bien, je vous ai donné deux liens pour pouvoir comparer les prévisions et les observations pour cette région du globe. Je vous ai aussi donné le détail pour le cas où vous me disiez que la NOAA s’était « complètement plantée », alors que franchement, leur prévision était déjà bonne 6 mois à l’avance.
Jojobargeot (#34),
Bonjour aussi ! Je ne fais pas une fixation sur El Nino, c’est un sujet qui a été lancé précédemment par williams, miniTAX, etc. Je ne faisais que réagir à l’affirmation pour le moins erronée de ce dernier. Et je n’ai aucune intention « d’utiliser » El Nino pour quoi que ce soit. Je pense que vous me faites là réellement un procès d’intention…
Christial (#36),
Je trouve que c’est un aspect très intéressant de la dynamique climatique. Souvent, les prévisions sur des grandeurs moyennes sont bien meilleures que sur des mesures ponctuelles. Par exemple, on sait que chaque année, la température moyenne en France au mois de juillet est proche de 21 °C et les déviations aoutour de cette moyenne sont faibles. Par contre, les variations journalières ou locales peuvent être importantes.
Abitbol (#39),
« C’est ça votre problème… il faut arrêter de penser Cho Cacao »
Voilà un bien étrange conseil ! De façon naïve, je pense que les lecteurs ici peuvent être en désaccord avec mes opinions, mais pas avec des faits. A nouveau, vous penser que prévoir une température moyenne à 0.5°C près 6 mois à l’avance est une mauvaise performance ? Répondez de façon honnête, svp…
Par ailleurs, vous ne savez absolument rien de mon niveau scientifique… Donc je dirais que c’est plutôt vous qui supputez, dans ce cas.
miniTAX (#40),
Tes « gros efforts » ne sont pas suffisants. Tu peux tant que tu veux dénoncer les âneries écrites ici. Je ne veux pas d’insultes, ni qu’on impute des motivations maléfiques aux intervenants ici (sans fondement).
Mon ordinateur à rendu l’âme, j’en retrouverai un dimanche. D’ici là, calcules bien, j’éditerai plus rien avec mon téléphone. Ce sera poubelle ou çà repassera, sachant qu’un nouveau commentaire du type 40 ira direct à la poubelle.
A propos d’El Nino:
http://tempsreel.nouvelobs.com…..leurs.html
Cho_Cacao (#42),
J’apprécie votre ton modéré mais vos raisonnements me laissent souvent, comment dirais-je, sceptique.
Car vous comparez bien une valeur moyenne à une valeur moyenne, pas à une valeur journalière météorologique.
C’est l’horizon climatique qui change, 85 ans au lieu de 6 mois, l’incertitude en est d’autant plus grande.
Christial (#45),
Je vous en prie
Toutefois, de quel raisonnement parlez-vous ? En effet, je n’ai pas émis d’opinion sur les prévisions à 85 ans. Perso, je pense que des projections climatiques n’ont de sens que sur quelques années (opinion basée sur la vitesse à laquelle la variance des modèles augmente avec le temps).
Par contre, ce que la NOAA fait pour El nino, c’est bien comparer leur valeur moyenne prévue à la valeur moyenne observée. C’est probablement pour cela que leurs résultats sont souvent assez bons !
jdrien (#44),
Voici comment le journal Sud-Ouest en parle.
http://www.sudouest.fr/2015/10…..0-4803.php
JG2433 (#47), Plein de fleurs apparaissent dans le désert d’Atacama ! Pour Libération El Niño est un « grave » épisode météorologique. C’est un épisode météorologique sans plus ! pourquoi grave ?
Bernnard (#48),
En Amérique latine, El Nino provoque des pluies torentielles s’étalant sur plusieurs mois.
Cho_Cacao (#49),
Oui, je sais et c’est normal comme épisode météorologique ! Ça ne date pas d’aujourd’hui ce phénomène ! Si c’est grave, c’est parce qu’il y a de plus en plus de monde et qu’ils habitent dans des vallées.
Donc de plus en plus de monde est touché. Quand on voit chez nous, les épisodes cévenols et les dégâts que çà a fait…
En Amérique du Sud, c’est pareil sauf que la région impactée est plus grande et que ça dure plus longtemps.
Il est illusoire de penser qu’on pourra réduire ce phénomène, mais il faut sans doute réfléchir à ne pas bétonner comme on l’a fait chez nous et à bien dimensionner les écoulements naturels.