par Laurent Dupont (membre du Collectif des climato-réalistes)
En prévision de la COP 21, les médias, gouvernants et ONG ont repris avec une ardeur renouvelée, à grands renforts de projections délirantes, un discours millénariste pour décrire les conséquences inéluctables et cataclysmiques d’une montée des températures « si on ne fait rien ». Car tous y ont un intérêt vital ! Les gouvernants pour afficher quelques résultats dans un domaine faisant a priori consensus, sauver la planète, ce qui est de nature à redorer le blason d’un président en apnée dans les abimes sondagiers. Avec l’espoir fou que cette révolution verte génère des emplois par millions, ce que traduit bien le premier objectif de la loi de transition énergétique « favoriser une économie compétitive et riche en emplois ». De toute façon, pour créer des emplois, il n’y a pas de plan B. Les ONG, y voient enfin l’occasion de renverser ce vieux modèle productiviste et consumériste pour faire éclore un monde plus juste, plus égalitaire, bref, les vieilles lunes marxistes. Les institutions internationales, elles, y décèlent l’opportunité d’aboutir à la formation d’un embryon de gouvernement mondial leur permettant enfin de peser de tout leur poids et de s’affranchir de tous ces peuples et gouvernements qui freinent la bonne marche libérale du monde. Des intérêts très divergents donc, mais avec un objectif commun, la réduction du CO2, à tout prix. Car tout ce discours de peur n’a qu’un seul but : mettre les peuples en condition pour accepter ce passage obligé, et accessoirement d’ouvrir tout grand leurs poches. Car cette « transition » a un coût, immense ! C’est la bourse (au carbone) ou la vie. Après le pilonnage de l’artillerie médiatique, c’est donc maintenant la charge des fantassins fiscaux qui sonne. Et avec l’imagination fertile qu’on leur connait, l’addition va être particulièrement salée.
Dans un premier temps, les pays les plus riches doivent trouver les 100 milliards de dollars promis aux pays les plus pauvres pour faire face au dérèglement climatique. Ces 100 milliards correspondent au montant mythique sorti du chapeau des négociateurs en toute fin de conférence de Copenhague pour échapper au désastre diplomatique qui s’annonçait. Le Journalderéférence retrace, dans une avalanche de chiffres, toute la gymnastique financière à laquelle l’OCDE a dû se livrer pour tenter d’estimer la somme déjà versée depuis cette date. Car si, pour ce beau monde, il est particulièrement aisé de mesurer la température de la planète à 0,1°C près sur l’ensemble du globe, comptabiliser les transactions financières s’avère une épreuve quasiment insurmontable. Après de savants calculs, c’est pour l’instant 61,8 milliards de dollars de financements climat nord-sud en 2014 qui auraient été réalisés. Le mieux placé pour livrer une synthèse claire et précise de ces chiffres était Michel Sapin, vieux briscard du noyage de poissons, qui en a connu d’autres après quelques années d’annonces mensuelles du chômage en France. Il a donc synthétisé ces résultats dans une formule susceptible d’embrumer les esprits les plus lucides :
Le chiffre ne fait pas fuir ceux qui ont besoin de ces financements et n’ont donc pas de raison de se désespérer… Il ne fait pas fuir non plus ceux qui vont avoir à augmenter leurs efforts, puisque l’écart entre 61,8 et 100 milliards, d’ici à 2020, n’est pas hors de portée.
Nous voilà donc rassurés : le petit delta financier de 38 milliards à trouver n’est pas hors de portée ! Et tant mieux, car pour 100 milliards, aujourd’hui, t’as plus rien. Ce que confirme benoitement le Journalderéférence « Que représentent 100 milliards face à l’immensité du chantier de la lutte contre le réchauffement climatique ? » Un « négociateur chevronné » penche effectivement pour un autre ordre de grandeur : « c’est presque une distraction, il faut réorienter des milliers de milliards d’investissements ». Ce que confirme l’ONU, avec des coûts d’adaptation estimés pour l’ensemble des pays en voie de développement compris « entre 250 et 500 milliards par an à l’horizon 2050 ».
Dans ce passionnant match à la surenchère, c’est finalement Les Échos qui emportent haut la main le trophée : « Les économistes ne se risquent plus à donner des chiffres mais jugent le coût potentiellement infini ». Encore une belle leçon des économistes aux climatologues, qui jouent, eux, petits bras pour chiffrer l’augmentation des températures à l’horizon 2100. L’infini, ça a de la gueule, non ?
Cependant, il ne faut pas accabler les économistes. Car on comprend que chiffrer les prédictions de Jean-Marc Jancovici, un des papes auto-proclamés de l’énergie, s’avère une tâche ardue, de nature à rebuter les âmes sensibles :
Imaginez un monde où 30 % de l’humanité aurait succombé par maladie d’ici à 2089. Un monde où la moitié du globe serait devenue un désert en 2080. Un monde où le Gulf Stream aurait disparu en 2120. Tous ces événements sont possibles dans le cadre du réchauffement en cours.
Pour sa part, en ce qui concerne le fond de 100 Milliards, le Figaro ne s’inquiète pas et annonce la mise en place de « financements innovants ». En fait d’innovation, revoilà le serpent de mer de la taxe sur les transactions financières, qui n’a toujours pas été mise en place en Europe malgré des annonces récurrentes. Du coup, nos sénateurs suggèrent une piste là encore particulièrement innovante : la taxation du carburant des transports aériens et maritimes. Ce n’est au passage pas une idée très charitable pour les dirigeants d’Air France, qui risquent de ne plus sortir torse nu de leurs négociations syndicales, mais en slip.
La sénatrice Fabienne Keller a donc compris tout l’enjeu de la COP21, prévue par beaucoup comme une formidable machine à faire accepter de nouvelles taxes :
La conférence de Paris est l’occasion unique d’en faire approuver le principe. Même s’il ne s’agit que d’une taxe de quelque dixième de point sur le prix du carburant.
Ayant acté le principe de cette nouvelle manne financière, nos élus, jamais à court d’idées, en trouvent une tout aussi vite pour la dépenser : jugeant insuffisante la contribution nationale en faveur des pays pauvres pays en voie de développement pays émergents Pays les Moins Avancés (PMA), ils souhaitent une augmentation substantielle de l’enveloppe pour lesdits PMA. Et ils en profitent pour déplorer au passage que les engagements climats de la France se fassent sous forme de prêts et non pas de dons comme le pratique l’Allemagne.
Mais nos sénateurs ne sont pas les seuls à phosphorer sur de nouvelles taxes. Le Parisien nous apprend ainsi que, pour Christine Lagarde, présidente du FMI, « C’est simplement le bon moment pour introduire une taxe carbone », qui constituerait « un matelas de sécurité » pour « les ministres des finances [qui] cherchent des sources de revenus ». Elle affiche au passage sa préférence pour une taxe carbone par rapport au système concurrent d’un marché carbone.
Pas question pour la France d’afficher une préférence de ce type : enfants gâtés, nous bénéficions déjà des deux dispositifs. Dans un article sobrement intitulé « taxer le CO2, une solution pour le climat et pour l’économie » , le Journalderéférence affirme qu’« une quarantaine de pays et une vingtaine de régions, provinces ou villes ont déjà mis en place ou s’apprêtent à le faire, un système de tarification du carbone » avec la précision incantatoire de circonstance : « Et cela sans nuire à la compétitivité économique des Etats ou collectivités concernés ». Cependant, les prix des quotas en Europe, ne sont que de 5 € la tonne de carbone, du fait, notamment « d’une récession économique ». Avec la reprise flamboyante que nous connaissons, il devient donc urgent d’augmenter le prix de ces quotas et à cette fin, une « réforme du marché communautaire du carbone est en cours ». Par la suite, pour éviter que les prix ne redescendent trop à cause d’une bête récession, Ségolène Royal avance une idée séduisante :
pourquoi en France ne pas avancer dans le bon sens, avec un prix plancher du quota de CO2 pour le secteur électrique ?
Quant à la taxe carbone, elle répond dans notre pays au doux nom de « contribution climat énergie » et s’applique aux combustibles et carburants d’origine fossile. C’est une taxe progressive, qui va passer de 14,5 € la tonne de CO2 cette année à 56 € en 2020 et 100 € en 2030. Un discret facteur 7 inodore et sans saveur, comme le CO2, qui couplé avec l’augmentation prévue du prix des quotas devrait sans nul doute continuer à ne pas « nuire à la compétitivité » des états et entreprises.
Il ne s’agit donc plus maintenant pour les occidentaux que d’exporter les bonnes médecines qu’ils ont concoctées pour sauver la planète. La Banque mondiale préconise ainsi que « tous les pays développés et émergents s’engagent à mettre en place une tarification du carbone d’ici à 2020 ».
Du côté des PMA, on s’organise pour tenter de capter une partie de cette précieuse pluie de dollars qui s’annonce. Les Échos nous apprennent ainsi la formation du V20, constitué des 20 pays les « plus vulnérables aux changements climatiques ». On retrouve bien entendu toutes les « îles menacées d’engloutissement par la montée des eaux du fait du réchauffement climatique » (Kiribati, Maldives, Tuvalu, Vanuatu…). Ils préviennent gentiment qu’
En l’absence d’une réponse globale effective, les pertes économiques annuelle dues au changement climatique pourraient excéder 400 milliards de dollars d’ici à 2030 pour les pays du V20 avec un impact surpassant de loin nos capacités locales et régionales.
Il faut donc des fonds ! Et l’ONU appelle donc à « un financement ambitieux et rapide » en leur faveur. La Banque Mondiale, qui ne veut pas être en reste, estime que ce groupe
jouera un rôle important pour favoriser de plus amples investissements climatiques et mettre en place une croissance faiblement carbonée au niveau domestique et international.
Le passage par le tiroir-caisse risque donc d’être particulièrement douloureux pour le contribuable. Et on comprend donc que les grincheux et les pisse-froids qui osent remettre en cause le bien-fondé de cette « nécessaire » transition énergétique subissent un accueil des plus tièdes. Car dans ce cas, c’est tout l’édifice qui risque de s’effondrer, le business plan qui est remis en cause. Alors… qu’on se le dise : le plateau de températures global n’existe pas et n’a jamais existé, les glaces de l’antarctique ne s’étendent surtout pas, pas plus que la population d’ours blancs ne se développe ! D’ailleurs, c’est bien connu, seul les climato-sceptiques défendent des intérêts financiers…
43 réponses à “COP21 : il va falloir passer à la caisse”
Bon résumé, mais avec un GROS détail qui me choque.
Vous affirmez:
« Les institutions internationales, elles, y décèlent l’opportunité d’aboutir à la formation d’un embryon de gouvernement mondial leur permettant enfin de peser de tout leur poids et de s’affranchir de tous ces peuples et gouvernements qui freinent la bonne marche libérale du monde. »
Un gouvt mondial qui voudrait un monde « ibéral » ? Le réchauffisme serait donc un complot libéral ? Les « puissances mondiales » voudraient imposer un « gouvernement mondial libéral » ?
L’idée même est une oxymore: il n’y a pas moins libéral que l’idée d’un gouvernement mondial qui impose au monde des normes, des quotas, des lois. Les libéraux défendent au contraire des gouvernements légers, sans réel pouvoir autre que purement régalien, et en compétition entre eux.
Quant à un « gouvernement mondial », si l’objectif est bien réel (et de ce point de vue, vous avez raison), il n’aurait évidemment rien de libéral, quand bien même il prendrait, par utilitarisme, quelques mesures qui en auraient la couleur, comme un commerce libre d’entraves douanières… Mais il les assortirait probablement d’un pendant socialiste ou « capitaliste de connivence »: commerce « libre », à condition de répondre à quelques conditions climato-étato-normativo correctes qui seraient dictées par des grands groupes capable de négocier avec ce « gouvernement », et qui dresseraient des barrières à l’entrée pour leurs concurrents…
Les politiques pronées par le troisième volume du rapport du GIEC (« solutions ») sont clairement interventionnistes, décroissantistes, et visent à entraver le développement humain: c’est au contraire totalement ANTI-libéral.
Ce gros couac au début de votre texte m’interdit d’en faire la pub par ailleurs, dommage.
vincent (#1),
En effet, il faut espérer que l’auteur pense à « libéral » au sens « liberals » américain, càd les gauchistes, pas au sens « libéral » d’origine utilisé en France ou en Australie. Ce serait le comble des contrevérités sinon, vu que les libéraux sont les plus ardents des climato-sceptiques.
Cet article présente un réel danger pour les idées que nous défendons; il ouvre la porte aux réchauffistes pour accuser Skyfall de complotisme. L’auteur se livre à de nombreux procès d’intention (gouvernance mondiale: d’ou ça sort?) et à des affirmations qu’il ne peut pas prouver. Il ne manque plus que les références aux »Bildenberg » et à la « Trilatérale » et la boucle du complot politico-médiatique sera bouclée. Il est suffisant de démontrer que la science du RCA est une fausse science et qu’on ne pas fonder une politique juste sur une fausse science et évitons les extrapolations politiques.
Je suggère de retirer cet article qui nous affaiblit et va faire beaucoup de mal au site et à aux actions en cours
La notion d’une nécessité d’une « gouvernance mondiale » revient régulièrement dans les déclarations et interviews de Jouzel.
andqui (#3),
Je n’ai pas ressent l’article comme « complotiste ». Il souligne simplement ce que j’ai constaté professionnellement depuis longtemps: cette affaire climatique insensée tient sur la durée car, exceptionnellement, tout le monde y trouve son compte:les deep ecologists, le nucléaire, les fabricants d’ENR, les labos, les compteurs « intelligents », les gaziers, et surtout les banquiers, avec un potentiel de marché carbone de 3000 milliards de dollars…tout ce monde pour des raisons complètement différentes, voire opposées.
Une gouvernance qui serait mondiale libérale, écolo et malgré tout « colbertiste » semble effectivement contradictoire, mais elle résume bien le drame de l’écologisme; il n’est ni de droite, ni de gauche, et ne trace pas une troisième voie. Il ne fait que brouiller les pistes en mélangeant tous les systèmes de gouvernance dans une soupe indigeste
@ #3 Andqui: Vous dites « Je suggère de retirer cet article »
Pas d’accord. Le corps de l’article est factuel et basé sur des articles de presse qui tous convergent vers les questions de « financement » de la lutte contre le prétendu danger du CO2. Insister sur le volet financier de ce qui se trame n’est non seulement pas mauvais, mais indispensable. C’est juste l’introduction qui manque du même niveau de substance.
Mais la volonté d’aboutir à un accord supra national contraignant n’est pas éloigné de la volonté de donner à l’ONU un début de pouvoir de gouvernance mondiale, non ? Et ce n’est pas être complotiste que dire cela: c’est une donnée sociologique de base que toute organisation politique cherche à étendre sa zone de pouvoir.
Cette intro a juste deux inconvénients: elle n’est pas focalisée sur le sujet principal de l’article, et elle opère un très gros contresens, voir mon commentaire #1. Une modification de cette entrée en matière par l’auteur m’apparait donc souhaitable.
vincent (#6), Vous avez peut-être raison, il existe peut-être, ce projet, mais peut-être est-ce un fantasme?. Pour ma part, je n’ai pas assez d’éléments. Mais ce n’est pas politiquement tactique que d’y faire référence et ce n’est pas le moment parce que ça ouvre aux réchauffistes, qui ont des problèmes d’argumentation, une échappatoire inespérée. Les semaines qui suivent vont connaître un emballement sans précédent dans la sphère politico-médiatique qui d’ailleurs n’intéressera que ladite sphère et nous; le public est totalement indifférent. Après la COP, qui sera un échec retentissant, le soufflé va retomber et les arguments sceptiques retrouveront de l’audience par rebond. Alors, pas la peine de leur donner des bâtons.
Pour « protéger une planète » finie, on prévoit des dépenses infinies (et inutiles) !
Ce n’est qu’une énorme bulle qui gonfle et qui finira par éclater comme toutes les bulles : c’est du vent !
Une chose est sure : la nature fera ce qu’elle veut et ce n’est pas en imposant des normes irréalistes et en faisant payer les soi-disant pollueurs qu’on aura moins de CO2 et moins de particules fines (par exemple).
Comme on n’y arrivera pas, on fera payer encore plus, etc. Ce qu’on veut avoir, c’est une source intarissable de revenus.
Préparez vous: si vous améliorez votre capacité pulmonaire vous allez être concerné et de même si vous faites de l’embonpoint on va trouver que vous avez besoin de plus d’oxygène et donc que vous rejetez plus de CO2: donc la surtaxe vous guettera ! 😡
Proposons un référendum sur un impot climat.
Nous allons vite voir que le nombre de « catastrophistes » va diminuer rapidement.
Il faut éviter les extrapolations politiciennes et si possible rester sur les faits non discutables.
Il serait bon de retirer les sous entendus complotistes et les jugements politiciens.
Dommage que l’article ne soit pas un descriptif plus exhaustif et précis des mesures qui pourraient se mettre en place et de leurs financements, si la Cop 21 aboutit à des accords contraignants (en gros, qui pourrait payer quoi, quand, dans quel but, quelles sont les options sur la table, quels sont les protagonistes et leurs propositions…).
Étudier les montants et les conséquences économiques des financements qui se mettent en place est un travail à effectuer et à mettre en parallèle avec les discussions scientifiques.
Mettre en balance les conséquences financières qu’une institution supra nationale sans légitimité démocratique (le Giec) peut finir par imposer est salutaire.
La lutte contre le « réchauffisme » à plusieurs entrées. L’entrée politique/économique n’est pas la moins intéressante.
Peu de gens (dont moi !) comprennent dans le détail ce qui est en jeu.
L’article m’apporte des informations que je n’avais pas, mais je reste sur ma faim.
Bernnard (#8),
Du genre à justifier l’installation d’éoliennes à tout-va… mais inopérant à les faire fonctionner.
➡
Pas à dire, mais Vlad 1° ,il fait rien que d’embêter notre Président bienaimé
http://wattsupwiththat.com/201…..-is-fraud/
During the recent G20 conference in Australia, when asked why there was a fleet of Russian Warships just outside Australian territorial waters, the Russian embassy replied the ships were there to research “climate change”.
et si en plus, ils se foutent de nous…
Conclusion : il va falloir aller vivre sur ces ïles, où l’argent va tomber du ciel !!
Le CO2 est la cheville ouvrière des réchauffistes. Ils appellent même ce gaz, « le bouton de thermostat du climat ».
Cette image est extrêmement forte: Quels que soit les entrants (le confort de l’utilisateur ou le temps extérieur), le bouton régule la température comme le CO2 régulerait le climat. Vous en ajoutez: vous avez chaud ; vous en enlevez, vous avez froid !
Son choix est judicieux pour les réchauffistes : il déterminise une explication du climat comme il cible « le » coupable.
Voila pourquoi nous avons un tel unanimisme : une cause, un coupable = une solution ! mais si des doutes apparaissaient sur la cause, tout tombe…
Moi il me plaît bien cet article ; c’est difficile à faire, un texte à la fois vrai et amusant à lire. Je trouve que vous êtes un peu durs avec l’auteur. Faut laisser un peu de jeu aux termes employés, et faire marcher ses méninges, en espérant que les autres le feront aussi (je sais, il faut pas non plus donner de bâton pour se faire battre ; mais au vu de ce qu’osent dire les carbonés, y’a encore beaucoup de marge pour nous).
Pour l’entrée qui choque Vincent, moi j’y vois que la tentation de gouvernement mondial qui essaye de se mettre en place se présente comme étant libérale, et qu’il faut comprendre l’auteur comme cela ; vous pensez bien que ceux qui promeuvent cette idée vont pas se présenter comme des salauds qui vont tout régenter ; au contraire, ils annoncent la liberté…
ppm 451 (#15), bof, un peu tiré par les cheveux. Le gouvernement mondial dont rêvent les Chemises Vertes est tout sauf libéral ; au contraire ils vomissent le libéralisme , néo- ou pas et rêvent d’un socialisme, qu’on pourrait appeler, si le comité de chasse au point Godwin le permet, l’international-socialisme…
Mai vous pigez donc pas !!! l’auteur fait du second degré ! il parle d’un gouvernement qui se définit comme libéral, essayez de comprendre la formulation, qui est dans le ton du reste de l’article : moqueur.
joletaxi (#12),
La diplomatie russe à toujours de l’humour. Ils ne s’adressent pas à l’opinion publique. Ils se moquent de l’hypocrisie de l’occident. Faire passer des navires militaires partout, tout ceux qui en ont les moyens le font. Les USA près des côtes « chinoises » bien sur, mais aussi les australiens.
vincent (#1), Mais tout ce qui tourne autour de la cause climatique est une oxymore. Les allemands montrés en exemple alors qu’ils déplacent des villages pour exploiter la lignite, les énergies renouvelables (dites propres) dont la majorité du matériel vient d’Asie, préparer l’après pétrole avec le tout électrique sans centrale nucléaire etc …On a même réussi à caser à la même table le chef des armées et José Bové pour en parler (comme si le premier n’avait rien de plus important à faire en ce moment !).
Si ce n’est un complot, çà reste quand même une vaste fumisterie.
100 milliards, oui mais PAR AN, arrêtons de jouer petit bras.
Que les mécréants ne désespèrent pas, le grand Paco Rabanne en personne qui avait prédit « le feu du ciel » pour le passage à l’an 2000 a accepté de s’excuser qu’il n’y ait pas de fin du monde.
Je suis convaincu que le 01/01/2100 le GIEC, qui nous prédit le feu du CO2, acceptera avec fairplay de s’excuser et remboursera de sa poche les 100 Mds/an dépensés en pure perte.
Christial (#20),
C’est évidemment 100 milliards par an mais avec les promesses qui n’auront engagé que ceux à qui on les aura faites et avec les transferts entre « l’aide au développement » et « l’aide à la lutte contre le réchauffement climatique » on y arrivera. Courage ! Et, si cela ne suffit pas, Thomas Fabius, pour faire plaisir à son papa, signera un chèque de plus…
joletaxi (#12),
Au sujet de la position de la Russie il faut se rappeler la conférence (piège) de Moscou sur le climat organisée l’académie des sciences en 2003 .
Illarionov-2004
Illarionov-2003
ppm 451 (#15),
Vous avez surement raison…
J’aurais néanmoins préféré, sur ce sujet, un billet purement informatif en laissant la polémique et l’humour aux commentaires.
joletaxi (#12),
je trouve la collision entre l’ampleur annoncée de la menace : « la fin du monde « et la solution: une taxe sur le carbone pour financer la transition, toujours amusante… et pour rire..rappelons que paris est encore une fois la dernière chance de sauver..le climat..http://climatechangepredictions.org/
Très bon, article qui résume bien tous les buts de tous les clients de l’affaire. En ce qui concerne le gouvernement mondial, c’est une volonté réelle. Le président chinois a dit il ya quelques semaines, dans une interview qu’on pourrait retrouver sur Skyfall, qu’il acceptait de réduire ses émissions et de participer au gouvernement mondial.
lemiere jacques (#25),
C’elle-ci se résume dans la formule : « cracher au bassinet » !
Et, pour l’heure, il n’y a pas le compte. Selon notre ministre Fabius :
http://www.sudouest.fr/2015/10…..84-706.php
C’est troporrible… 😥
Ecophob (#26),
Le président chinois est un gros malin. Il espère que cette ânerie lui fera vendre des tonnes d’éoliennes et de Panneaux PV.
Par contre, dans son pays, il se battra contre la pollution réelle et construira les centrales qui vont bien, à charbon, à gaz et y compris nucléaires.
Et il ne rechignera pas à prendre la place des Français en Afrique pour leur construire de belles centrales à charbon.
Bref, d’excellents commerçants, ces chinois. Comme toujours…
JG2433 (#27),
j’avoue que je ne saisis pas toujours le sens mis dans les 2 degrés…est ce de faire en sorte que la temperature ne dépasse pas deux degrés ou que la température la plus probable soit deux degrés…
pas vraiment la même chose.
dans la phrase de fabius on est dans le sens probabiliste…..;
lemiere jacques (#25),
Je me souviens d’une interview de Richard Lindzen dans laquelle il estimait que la hausse de la température d’ici la fin du siècle pourrait peut-être atteindre 0,3°C. Le journaliste lui demanda alors l’origine de tous ces discours alarmistes. Son explication fut claire : tous les Etats industrialisés sont fortement endettés, augmenter les impôts et les taxes pour y remédier n’est pas très populaire sauf peut-être si on dit que c’est pour « sauver la Planète ». Alors sauvons et taxons !
lemiere jacques (#29), Bah, l’essentiel est d’occuper le terrain, « Fafa » se fiche bien de la cohérence.
HS, mais Je note qu’il a déclaré qu’il cherchait le « départ de Bachar ».
j’ignorais qu’ils étaient proches au point de se désigner par les prénoms.
Est-ce qu’il aurait annoncé quelque chose comme « Wladimir et Barack doivent venir à la conférence… » plutôt que Wladimir Poutine et Barack Obama… » ??? je ne le pense pas.
Comme si le fait d’être un dictateur sanguinaire vous faisait perdre votre titre et votre nom. C’est qu’il a un côté un peu rock’nroll notre ministre des affaires étranges.
de Rouvex (#13),
C’est justement ce qui m’est venu à l’esprit.
Si l’on reste ici on va payer jusqu’à se retrouver en slip, donc autant immigrer dans un pays en voie de développement et se remplir les poches !
Dans la phrase :
Pour sa part, en ce qui concerne le fonds de 100 Milliards, le Figaro ne s’inquiète pas et …………….
écrire fonds avec un s !
Le 20h de TF1 hier soir a fait son intro sur la cop21 et des chiffres délirants … +3 , +5 , +6 degrés si l’on ne fait rien .
Je crois que tout le monde mainstream se fout de la sensibilité climatique au doublement du co2 ( pour 2175 au rythme actuel de 2.5 ppm/an , dernière donnée que j’ai en mémoire ) , sensibilité revue a la baisse d’une année sur l’autre ( 4 fois plus faible qu’il y a une dizaine d’années ) qui me fait craindre que le co2 ne se retrouve avec un forçage négatif au prochain rapport ( Oups , torchon ) du GIEC !! MDR .
André (#33),
Je pense qu’il s’agit de « fonds » synonyme de « « capital placé » qul s’écrit effectivement avec un « s ».
ck66 (#34), Mais si on continue de manger de la viande rouge, c’est une augmentation de 25° qu’il faut craindre à l’horizon 2375 ! Si, si, je l’ai vu dans ma boule d’Al Gor ithmes…
de Rouvex (#36),
Wharf , une étude toute récente annonce que le golfe persique sera inhabitable d’ici 2100 avec des vagues de chaleur a plus de … 70 degrés c ( 76 pour être précis si mes souvenirs sont bons ) … le département » cuisson rapide » n’a toujours pas déposé les armes et donne du grain a moudre a al gore qui avait , en son temps , dit que nous préparions la planète a une invasion extraterrestre … si , si , il l’a dit . Lol.
il est vrai qu’il est clair désormais qu’un scénario à la COP 15 se dessine : argent contre signature…. Même résultats ?
Oui pour les pays de l’UE : payer en externe et mettre en place des politiques anti-RCA en place (comme diminuer les pets des vaches et mettre des taxes carbone partout) tout en maintenant le système « ancien » car il faut trouver de l’argent … C’est le bloubiboulga climatique : des politiques font tout et son contraire, sans percevoir le côté révolutionnaire des politiques environnementales.
Gouvernement Mondial : on en est loin, mais il est dans le viseur : cela s’appelle la gouvernance, et pour l’environnementalisme, un accord sur l’envirronement (UNEA)
Araucan (#38),
« Que ta main droite ignore ce que fait ta main gauche »
(ou le contraire, ça dépend si tu es droitier ou gaucher, mais de toutes façons il faudra signes les « chèques ».
Araucan (#38),
Obama risque fort d’arriver fort démuni à COP21:
bloqué par le Congrès pour les dons au Fond vert
règlementation Clean Power (centrales charbon) constestée
http://www.thegwpf.com/us-cong…..res-heart/ fossiles contestée
et si Obama est impuissant le château de cartes s’écroule
yvesdemars (#40),
Seriez vous en train de suggérer qu'Obama c'est un peu comme le fils de Fafa ?
Il ferait des chèques en bois ?
Entre nous, ce système de contrôle de l'argent par les assemblées est une réminiscence du système pratiqué en angleterre depuis fort longtemps.
Dans le cas présent, ce n'est pas idiot. Et en effet, il est peu probable que le Sénat voterait un seul $ pour abonder le fonds vert de l'ONU.
Bob (#41), en charbon de bois.
pastilleverte (#39),
Une grande partie de l’aide au développement passe par d’autres voies que les fonds internationaux dont les US ont horreur.
Mais je pense que le risque est fort que cela pédale dans la choucroute. Est ce que cela sera aussi spectaculaire qu’à la COP15 ?