Par William M. Briggs
Traduction de Slobodan Despot pour Antipresse.
Titulaire d’un doctorat en statistique de l’Université de Cornell, où il enseigne, William M. Briggs est épistémologue, philosophe et chercheur. Il s’intéresse en particulier à la philosophie et à la corruption de la science, ainsi qu’à l’inutilité générale de la plupart des prédictions. Aristotélicien, lecteur et commentateur de saint Thomas d’Aquin, il soutient très heureusement qu’il y a deux grandes erreurs philosophiques qui ruinent les cités occidentales : l’idéalisme et le matérialisme.
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Le président français Hollande monta au micro et, avec un aplomb tout gaulois, annonça que le 12 décembre resterait comme une journée « hystérique ». Ou alors, « historique ». C’est difficile à dire, car le monsieur était plutôt excité pendant qu’il parlait, voyant que le monde était sur le point de conclure un accord colossal visant à dépenser autant de votre argent qu’il est humainement possible afin d’éviter l’inévitable.
Alors, décidez-en par vous-même : journée hystérique ou journée historique. D’une façon ou de l’autre, cette date fatidique restera dans les mémoires comme le jour où la Science est morte.
L’avez-vous connue, la dame ? La Science travaillait jadis la main dans la main avec le gouvernement, elle alignait les découvertes, nous expliquait la marche des choses et nous facilitait la vie, disait le vrai et le faux sur l’univers. Elle était sans compromis et ne supportait pas les idiots. Mais maintenant, elle est morte.
Les observateurs attentifs de cet organisme jadis robuste l’avaient vu venir depuis des années. Certes, la Science avait su faire bonne figure, reparaissant çà et là pour nous rassurer, nous dire que les choses n’étaient pas aussi terribles qu’on le craignait. Elle faisait des irruptions impromptues, parlant aimablement des habitudes de reproduction des rats musqués de Mongolie ou de telle plante rare du Pérou dont les feuilles pourraient donner un excellent baume. Mais il était évident pour les vrais connaisseurs que le mal avait atteint la moelle des os et que la fin n’était plus qu’une question de temps.
Et la fin ne fut pas jolie, non plus. Au lieu de la laisser s’éteindre tranquillement chez elle, on a trimballé la Science sur une chaise roulante dans l’auditoire de la COP21 et on lui a fait subir les derniers outrages. Une foule de dirigeants planétaires se sont agglutinés autour d’elle et se sont mis à scander : « On peut arrêter le changement climatique ! » « On doit limiter le réchauffement à 2 degrés ! » « La planète se réchauffe au-delà de tout contrôle ! », « Les gens sont menacés par le changement climatique ! ».
Et l’on s’en donna à cœur joie, transperçant les chairs de la Science de mille piques pseudo-scientifiques et insensées. Les blessures étaient mortelles, mais elle continuait de se battre pour survivre, pour délivrer une dernière étincelle de vérité. C’était déchirant à voir ! A la fin, elle s’était recroquevillée sur elle-même, le souffle pratiquement éteint ; puis enfin, profitant d’une accalmie, un officiel solitaire s’est penché sur le corps meurtri de la Science et lui a dit : « Ne crains rien ! Je t’ai apporté un énorme subside pour étudier les effets dévastateurs du changement climatique. Prends-le, et tu vivras ! »
Et alors, dans ce moment de répit, alors qu’elle avait encore une dernière chance de sauver sa dignité, la Science hésita un instant, puis elle tendit sa faible main vers la potion même qui avait provoqué sa maladie et qui allait la tuer.
Aussitôt qu’elle eut palpé le cash, elle expira.
L’argent ! La seule zone d’ombre que connaissait la Science, sa seule vraie faiblesse. L’argent est comme la plupart des drogues. Ingéré à doses congrues et contrôlées, il a des effets bénéfiques et revigorants. Mais prenez-en trop et vous voici au prises avec une terrifiante dépendance. Comme avec l’alcool, il en faut des quantités toujours plus grandes pour obtenir les mêmes effets. L’addict n’en est jamais rassasié. Il dira et fera n’importe quoi pour préserver le flux d’argent.
Le président Eisenhower , qui fut jadis notre Pharmacien en chef, connaissait bien la puissance toxique de l’argent. Il dit :
« Aujourd’hui l’inventeur solitaire qui bricole dans son atelier a été déclassé par des équipes de scientifiques dans leurs laboratoires et leurs terrains d’expérimentation. De même, l’université libre, qui fut jadis la source des idées libres et des découvertes scientifiques, a connu une révolution dans la conduite des recherches. A cause, notamment, des énormes coûts impliqués, le mandat gouvernemental a pratiquement remplacé la curiosité intellectuelle. Pour chaque vieux tableau noir, on aligne aujourd’hui des centaines d’ordinateurs électroniques tout neufs.
La perspective d’une mise sous tutelle des savants d’un pays par les mandats fédéraux, les subsides de projets et le pouvoir de l’argent est toujours présente, et doit être considérée avec sérieux.
Cependant, tout en conservant à la recherche scientifique tout le respect qui lui est dû, nous devons également être conscients du danger réciproque de voir les politiques publiques devenir les otages d’une élite techno-scientifique. »
Cette mise en garde, hélas, ne fut pas entendue. La science a cru qu’elle saurait gérer. Mais elle a continué de réclamer toujours plus, et plus, et plus. Elle n’a jamais reconnu qu’elle avait un problème.
Maintenant qu’elle est partie, les perspectives sont sinistres. La Conférence de Paris a promis de dépenser 100 milliards de dollars — ou davantage ! — par an pour résoudre un problème qui ne peut être résolu. Le climat sur terre a toujours changé, changera toujours et ne cessera jamais de changer. Il est donc impossible de « combattre » une impossibilité.
La Science n’est plus là pour nous dire que le climat terrestre a cessé de se réchauffer voici une vingtaine d’années. Et elle ne peut plus témoigner que, du moment que nos modèles climatiques ont débouché pendant des décennies sur des prédictions aussi farfelues, la théorie du réchauffement global causé par le dioxyde de carbone est sûrement fausse. Elle ne sera plus là pour nous rappeler qu’aucune des autres prophéties climatocatastrophiques ne s’est réalisée.
Eh non : la Science et morte et ce qui demeure n’est plus que le pouvoir à l’état brut. Nous devrions espérer que la science réelle puisse renaître de ses cendres, droite dans ses bottes et déterminée à percer les secrets de la nature. En attendant, cet espoir ne doit pas nous empêcher de constater son décès.
45 réponses à “Le jour où la science mourut”
Pop
Les sociétés sont trop gangrénées pour que le sursaut puisse désormais venir d’une science moribonde et corrompue. Le noyau de scientifiques qui résistent, ostracisés de leur communauté, ne peut plus lutter.
Soyons lucide, presque aucune prévisions du GIEC ne s’est réalisé, la température globale est stable depuis 18 ans et pourtant les théories du GIEC finissent par triompher par KO.
Le rôle des scientifiques résistants est de maintenir la flamme de la science et de fournir des armes à ceux qui sont armés pour lutter dans ce combat politique, les politiques. Ils ne seront pas Français, à l’évidence, mais le débarquement se produira un jour.
Aprés cette lecture je n’ai envie de dire qu’une chose:
La science est morte !
Vive la science !
Gardons espoir ! Comme le phénix, la science renaitra de ses cendres.
Merci de nous entretenir le moral pour les vacances de Noël, mais moi aussi je suis partisan de la lucidité. Puisque tout le monde croit au Père Noël et au GIEC (résumé pour crétins), place à la bonne bouffe et laissons les gens croire que les populations vont fuir le Grand Réchauffement en venant manger dans leur cuisine et dormir dans leur séjour, et crachent au bassinet en tremblant en espérant que cela conjurera le destin climato-hollando-fabiusien.
Christial (#2), Bernnard (#3), de Rouvex (#4),
Bon, faut pas exagérer. Disons qu’une toute petite partie de la science s’est corrompue et en est morte.
Le reste, bien plus vaste, survit encore. Quoique, le h index et autres âneries comptables du même genre, mises en place par des bureaucrates ineptes, ne sont pas faits pour l’arranger.
A ce propos, je rappelle que PG de Gennes s’amusait à raconter que son article qui avait été le plus cité et louangé, était faux !
Jupiter dementat quos vult perdere… (Jupiter rend fous — ou égare — ceux qu’il veut perdre)
Bob (#5),
N’empêche qu’il y a des secteurs ou elle est plus que sinistrée. Je ne sais pas si tu reçois la newsletter de Marcel Kuntz :
http://www.marcel-kuntz-ogm.fr…..-2015.html
Je te défies de lire cela sans avoir un coup de déprime. Et pourtant c’est justement un secteur ou les scientifiques sont bien vivants et ou ils font plutôt de la résistance contre : les activistes fous furieux, un public intoxiqué, des hommes politiques incultes et suivistes, et même contre des agences d’expertise gangrenées.
Remarques que c’est pas tellement que les scientifiques ici soient plus vertueux, mais leur seule perspective dans le climat actuel est la reconversion ou le chômage.
Pauvre Kuntz obligé de faire des méta-analyses sur le risque des OGM en se basant sur ce qui est publié à l’étranger. Pour le reste, c’est interdit, il n’y a plus de sous, les entreprises sont parties à l’étranger et ton travail est saccagé par des voyous considérés par les juges comme des lanceurs d’alerte.
Bob (#5),
Je m’inscrivais dans la continuité des propos de Briggs mais le climat, l’environnement, l’alimentation, la santé, l’agriculture, autant de domaines où la science est touchée plus ou moins en profondeur par l’obscurantisme vert avec la complicité des pouvoirs politiques et le soutien d’intellos et des médias.
Bob (#5),
A propos de P-G de Gennes, je me repasserai pendant les congés l’excellent « Les Palmes de monsieur Schutz » où Isabelle Huppert incarne une pétulante Marie Curie avec un accent polonais plus vrai que nature (en fait je n’en sais rien, mais j’aime) et où l’immense Noiret est égal à lui-même.
Christial (#9),
et où la charette qui livre la pechblende est conduite par le duo Charpak-De Gennes déguisés en livreurs (en colère parce que ces bougres de canassons ne faisaient pas ce qu’il fallait)…
Les deux sont décédés, à présent.
Bob (#10),
5 prix Nobel dans la famille Curie, il en fallait bien deux pour tourner dans ce film.
Il y a une chose que tout le monde semble oublier , c’est que la quasi totalité des signataires de la COP21 ne seront plus en poste en 2020 ( date « de départ » de la mise en œuvre de l’accord « historique » )
Nicias (#7),
Oui, je reçois la lettre de Kunz et je pense que c’est encore pire pour les OGM que pour le climat, au point qu’ILS ont carrément empêché les scientifiques qui travaill(ai)ent sur les OGM en France.
On n’insistera jamais assez sur le caractère nocif des actions des Bové (fils) et consorts.
Mais il y a quand même bien d’autres recherches en science que les OGM, le climat et l’environnement. Lesquelles se battent actuellement avec le « publish or perish » car tout est désormais comptabilisé avec une rare bêtise.
J’espère que ce n’est pas ça (ce texte) le cadeau de Noël de Skyfall à ses lecteurs…
La science n’est pas morte. Disons qu’elle vient de perdre une bataille, mais elle n’a pas perdu la guerre, tout comme quand ils ont brûlé Bruno, les curetons n’ont pas tué la science.
Il faut se méfier des gens qui se disent scientifique et philosophe en même temps et encore plus quand ils se collent l’étiquette d’Aristotélicien. Aristote a vécu il y a 2500 ans, c’était sûrement un crack à son époque, mais il croyait tout de même que le soleil tournait autour de la terre et que certains hommes devaient être les esclaves d’autres…
Enfin, le couplet sur l’argent… ??
Par les temps qui courent, autant garder son sang froid et ne pas tomber dans des exagérations inverses des alarmistes.
Vrai ou faux ? la science est-elle si binaire que ça ?
Bah, il ne faut pas se focaliser sur cette histoire de climat…
Tout ça c’est de la politique et la science n’est pas morte pour la bonne et simple raison qu’elle est absente des débats climatiques.
C’est un avatar de la science qui alimente la théorie du RCA.
Abitbol (#14),
Il faut savoir comprendre un texte au delà de son interprétation littérale.
Christial (#16),
Grand bien vous en fasse et joyeux Noël !
Abitbol (#14),
Science morte? Pas toute la science mais les sciences qui ont des implications politiques et sociales. Je suis encore par exemple plus inquiet pour la toxicologie que pour la climatologie.
Et plus généralement le courant post moderniste est encore très virulent.
L’ambiance de cet article me rappelle celle décrite dans le livre culte d’Ayn Rand, Atlas Shrugged ou La Grève, essentiellement introuvable en France il me semble avant 2011, faute de bonne traduction? (c’est un récit férocément anticollectiviste). C’est une histoire (entre autre) où la classe politique, à coup de beaux discours pleine de bienséance et en décalage totale avec la vérité, s’empare de la science, des scientifiques les plus réputés, de toute innovation technologique et les détournent pour servir leur propre soif de pouvoir, d ‘argent et d’élixir pour leur dégout de soi et pour dominer les masses pour qui ils avaient aussi, le plus grand mépris.
Il a été publié en plein dans le mandat d’Eisenhower.
Je ne vois l’erreur faite par une science idéaliste et matérialiste. Elle peut être réfutée car elle est réelle extérieure au cerveau humain, bien que structurée par des idées
Portée par l’homme et le réel, son cheminement associe les deux démarches ce qui la distingue avantageusement de la philosophie et des idéologies qui l’encombrent.
umm, plein, pas pleine de bienséance… enfin…
qui aura le dernier mot…? La science est mort, vive la technocratie??
CK66 (#12),
Personne n’a signé cet accord et il n’y a pas eu de signature.
C’est un accord obtenu « à main baissée » par absence de protestation des délégués présents et « obtenu »avant que ces derniers aient pu entendre les traductions des paroles de Fabius nous dit le Canard enchaîné. Le Nicaragua, entre autres, qui n’était pas d’accord, n’a pas apprécié.
Beaucoup de pays ont maintenant l’obligation de le faire ratifier par leur parlement. Pas les USA (à cause des « should »).
Je crois que cette histoire n’est qu’une illustration éclatante d’un mal plus ancien et lié à la professionnalisation du métier de chercheur.
Bob (#22), je plussoie. L’accord est vide de contenu, il ne vaut pas un clou, c’est juste de la com’, une déclaration de « bonnes intentions » avec des dirigeants de gouvernements qui sont pour certains sur le fil du rasoir en termes de politiques intérieures, les autres ne seront plus là.
En tant que citoyen d’un pays libre, je ne me sens pas du tout concerné par les délires qu’auraient pu signer des représentants non élus trente ans auparavant.
Murps (#24), vous considérez que nous sommes toujours dans un pays libre ? C’est de l’optimisme innocent ou de l’humour ?
Gilles des Landes (#25),
A propos de liberté et pour tester notre presse, quelqu’un a-t-il entendu parler d’une (triple ?) explosion sur l’aéroport d’Istamboule (au mortier probablement) ?
Photos aux commentaires 6 et 32
Curieux (#26),
Ooups cela aurait dû être au bistrot du coin !
Curieux (#27), on en parle sur tous les medias : https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=explosion+a%C3%A9roport+Istambul
Murps (#24),
Bon, on vit dans un pays pas tout à fait libre, du fait des traités signés par des représentants élus, au cours des décennies, et si les députés français (élus) ratifient, c’est à dire signent ces accords-ci, de la COP 21, ils engageront les citoyens français pour plus de trente ans, que vous le vouliez ou non.
NON la science n’est pas morte des gens honnetes sinceres et vrai comme vincent courtillot francois gervais par exemple que j’ai envie de comparer a jean moulin ce grand monsieur de la resistance c’est grace a des hommes et femmes comme eux qu’ on gagne non sans mal certe ce sera un long combat mais a la fin on gagne! J’ai meme l’impression que tout doucement les medias commence a devenir plus neutre sur la question du rechauffement ce qui pourrais etre le debut d’une revolution………je suis peut etre utopique mais j’ai envie d’y croire.
guiheux (#30), oh la science, dans le sens connaissance, s’en fout, on parle de la recherche, de son financement, de son fonctionnement et de son influence sur les politiques ..
guiheux (#30),
J’ai la même impression. AMHA, après un véritable tir à saturation, ils ont un peu relaxé la pression gouvernementale pré-COP21 maintenant que « la planète est sauvée ». Ils doivent tenter de se racheter (un peu) en proférant moins d’âneries…
Je pense qu’au vu des commentaires dans les forums, ils étaient conscients que le public commençait à en avoir sérieusement marre.
Il était temps. Mais on n’oublie pas…
de Rouvex (#28),
Google = tout les médias ? Essayez le Figaro, 20 minutes, le Parisien, la télé…
Bob entièrement d’accord le puplic en a sérieusement marre et meme les gens qui ne s’interressent pas a la question comme nous, dans mon entourage je m’amuse parfois a les sonders en mine de rien et je m’aperçois que globalement soit ils s’en foutent soit ça les gonflent mis a part une jeune femme qui se revendique ecolo un jour je lui demande « c’est quoi le GIEC? » et ben….elle savais pas 😆 et sinon « c’est quoi le taux de CO2 dans l’atmosphere? …..elle savais pas non plus :lol:….non mais j’te demande ça comme ça car t’es ecolo donc tu connais le sujet…:lol: tu sais de quoi tu parles…..:lol: sur ce JOYEUX NOEL A TOUS
Bob (#32),
Ils passent à autre chose. Avec une école qui tombe en ruine, des journalistes absolument incultes, faut pas s’étonner de finir au McDo de la connaissance.
Curieux (#33), vous n’avez pas lu la page qui donne le lien de tous ces médias, justement !
???
http://www.ted.com/talks/anote…..k_together
https://www.youtube.com/watch?v=wnSelKDe4sE
Paramo (#37), Vous y croyez ? Bienvenue sur skyfall où vous allez pouvoir prendre quelques vitamines de science climatique au petit déjeuner afin de vous purger l’esprit des mauvaises flatulences dues à l’indigestion post COP21 !
Paramo (#37),
Pour un petit peu de culture générale.
« Pour la science » peu très très difficilement être taxé de sceptique.
Curieux (#40), pas abonnée, je reste sur ma faim..
Si la mer doit gagner les terres comme nous l’avait magistralement alerté le conseil ministériel des Maldives, comment se fait-il qu’ils aient construit autant d’aéroports sans les moindres protections?…
L’occasion de relire l’un des excellents billets de PapyJako
http://www.contrepoints.org/20…..s-maldives
rageous (#41),
Simple hypothèse à vérifier, Airbus a peut-être dans ses tiroirs une version hydravion de son dernier A380 ?
Christial (#42), ce serait drôle!
Mais à quoi bon, logiquement les plages de rêêêêve auront aussi disparu…
rageous (#41),
Après deux réveillons ça me parait un peu exagéré… Mais
Non, puisque :
et que les plages de rêêêêve des atolls sont constituées de sables coralliens qu’il faut bien avoir grignoté sur l’atoll lui-même !
Allez bonne année et pourquoi pas un farniente sur une de ces plages de rêêêêve !
A propos de la manière dont fonctionne Wikipedia, un article en allemand de « EIKE » au sujet de la page « Klimaskeptizismus » (= Scepticisme climatique – la page n’existe pas en français) .
Une très mauvaise traduction Google en français et une moins mauvaise en anglais
En gros, la page « Scepticisme climatique » est sous la coupe d’un certain « Hg6996 » qui en 8 ans et demie a pratiqué plus de 17000 « Edits » sur Wikipedia (pas seulement sur cette malheureuse page j’espère), soit 6 par jour ! Evidemment, EIKE aimerait bien savoir qui le paye !