Discussions sur l’effet de serre

L’effet de Serre atmosphérique engendre d’innombrables discussions sur son interprétation et son fonctionnement. Voici une page dédiée aux commentaires le concernant.

Un peu de lecture pour le comprendre :

Taking greenhouse warming seriously par Richard Lindzen

L’effet de serre atmosphérique : plus subtil qu’on ne le croit ! par Jean-Louis Dufresne

Comprendre l’effet de serre par P. de Larminat

Les commentaires seront lourdement modérés. Pas de hors-sujet et restons courtois.

Le fil de discussion précédent est archivé ici.

 

4 421 Comments     Poster votre commentaire »

3401.  Cdt e.r. Michel | 18/04/2022 @ 5:34 Répondre à ce commentaire

papijo (#3400),

Mériterait peut-être d’être transformé en article !

Anneffè,
Traduction DeepL Pro envoyée sur le site du poilu, ainsi que la biographie (en anglais).

Dans une archive RAR, j’ai mis trois autres formats pour un éventuel partage avec vos connaissances.

Détails des fichiers:
andymay2020_politique-du-giec-et-variabilite-solaire.docx (16 pages A4, 579 Ko)
bibiography-for-ipcc-politics-and-solar-variability-1.pdf (181 Ko)
andy-may-20200418.rar (epub, pdf et odt,1891 Ko)

Temps d’édition de la traduction ~ 1 heure. Le reste, c’est du fignolage.

N.B.: C’est la seule traduction de ce mois, ce qui n’est guère économique.

3402.  Bernnard | 18/04/2022 @ 8:26 Répondre à ce commentaire

papijo (#3400),

Malgré une inondation désespérée de publications plus ou moins scientifiques soulignant le rôle direct néfaste des activités humaines sur l’évolution du climat, j’ai le sentiment que de plus en plus de monde s’éloigne de cette « croyance ». Il me semble cependant que les positions se radicalisent de plus en plus quand on prend position du rôle direct de l’homme sur le climat au contraire de la position qu’on peut avoir de l’influence humaine sur la pollution environnementale.
C’est un sentiment. Le message du CO2 qui chauffe à du mal à passer pour ceux qui font l’effort de s’interroger. Pour les autres, c’ est une croyance et ces cas sont irrémédiables.

3403.  Ecophob | 19/04/2022 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Pour compléter concernant le soleil, voici une publication très importante de J. L. Le Mouel et V. Courtillot, sortie en 2019, qui parle des liens évidents trouvés entre différentes courtes périodes d’activité solaire (6, 22, 11, 9, 5,5 et 4,7 ans) et les variations de température de la base HadCrut. Elle dit entre autre qu’« en analysant des séries de taches solaires qui commencent en 1700, les tendances de l’activité solaire et des températures sont très semblables de 1850 à 2017, avec une augmentation ralentie avant 1900 et après les années 1900, séparant une augmentation plus rapide durant la plus grande partie du 20ème siècle. Ces tendances, extraites seulement sur 150 ans, pourraient être une partie d’un changement sur plusieurs centaines d’années de l’activité solaire. Une grand partie de la variabilité des températures de surface pourrait être rattachée au soleil. »
et une autre de 2021 où Willie Soon est co-auteur, qui explique l’origine possible de ces différents cycles.

3404.  amike | 20/04/2022 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3403), Pour relativiser l’importance de la publication de Mouel et Courtillot, je référerai encore un article de WEschenbach qui s’est attaqué aussi à trouver des liens entre tâches solaires et variation de température (mais avec un poil de scepticisme) smile
WUWT: Comment rechercher toute signature de variations solaires liées aux taches solaires dans les ensembles de données climatiques

Mais lui a pris une démarche différente : il a effectué les rapprochements non pas avec les températures de surface, mais de la troposphère, tropopause et stratosphère, selon le principe qu’une réaction (évidente et attendue) constatée de la couche haute de l’atmosphère devait donner un point de comparaison sur l’influence jusqu’à la surface.

Conclusion : « Les gens disent que parce que nous savons que le cycle des taches solaires affecte la haute atmosphère, il est donc probable que les variations solaires liées aux taches solaires affectent également des choses à la surface comme l’océan, ou le débit des rivières, etc.

Cependant, comme le montre cette analyse, les effets des variations solaires sont incapables de se propager même de la basse stratosphère jusqu’à la basse troposphère, encore moins jusqu’à la surface. Allez comprendre. »

Comme déjà dit : trouver des corrélations entre cause et effet supposé, OK, mais il faudrait passer maintenant à trouver les liens de causalité.

3405.  Ecophob | 20/04/2022 @ 13:36 Répondre à ce commentaire

L’analyse spectrale faite par Le Mouel me semble quand même plus sérieuse que celle d’Eschenbach qui ressemble plus à un calcul de coin de table, sans vouloir vous offenser.
De plus, elle est reprise et interprétée dans l’étude de Willie Soon qui n’est pas non plus un amateur en climatologie.

3406.  papijo | 21/04/2022 @ 22:01 Répondre à ce commentaire

EIKE a mis en ligne sur YouTube une vidéo (en anglais très compréhensible) de la télé-conférence de John Christy pour leur séminaire de novembre 2021.
Très instructif !!!

3407.  papijo | 29/08/2022 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

Le bidulator est un peu délaissé ces derniers temps ….
Quelques nouvelles:
– WUWT a publié une (très longue et dense) étude reprise du site de J. Curry et qui expose une théorie: »The Winter Gatekeeper » dans laquelle c’est le soleil qui contrôle les échanges méridionaux surtout en hiver, et par là, le climat (paru en 5 articles, les liens sont en fin de page)
NoTricksZone a publié un article qui montre que le CO2 n’est responsable que de 10% de l’effet de serre (ce résultat ne me choque pas, si comme eux on admet que l’effet de serre est « ce qui se passe au niveau du sol ». Le CO2 a par contre un rôle bien plus important dans le transfert de chaleur de la terre vers l’espace … car H2O est en très faible proportion dans la stratosphère)
NoTricksZone encore publie des résultats qui montrent que le réchauffement récent n’est pas du aux GES, mais à une diminution de la couche nuageuse qui a provoqué une augmentation de l’énergie solaire reçue au sol.

Autre info: la saison de fonte du Groënland se termine avec un excédent de 450 Gt, soit environ 10 fois plus que le « record » de 2012 à 50 Gt ! (ces chiffres ne prennent pas en compte – me semble-t-il le vêlage des glaciers et ne signifient donc pas que la masse de glace augmente !). On sait donc d’où viennent les calories que nous observons chez nous !

3408.  papijo | 29/08/2022 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

Mon dernier post a été bloqué … merci au débloqueur !

3409.  phi | 29/08/2022 @ 16:12 Répondre à ce commentaire

papijo (#3407),

…une diminution de la couche nuageuse qui a provoqué une augmentation de l’énergie solaire reçue au sol.

Je n’ai pas lu votre référence mais c’est probablement le bon mécanisme, ou plutôt le bon bout de mécanisme. Huss et al 2009 avait mis en évidence une relation remarquable entre la fonte des glaciers et l’ensoleillement. De plus, pour ce qui est du comportement des 30 dernières années, la stagnation des températures hivernales exclut pratiquement un effet notable du CO2 supplémentaire.

3410.  fritz | 29/08/2022 @ 16:46 Répondre à ce commentaire

papijo (#3407), papijo (#3407),

c’est le soleil qui contrôle les échanges méridionaux surtout en hiver, et par là, le climat

Waouh , on en apprend des choses; on appelait cela l’alternance des saisons avec des changements météos de l’une à l’autre ; personnellement , je suis persuadé que le climat va se refroidir d’ici trois mois
Mais l’OMM contrôle parfaitement tout cela
https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/la-ni%C3%B1a-ne-veut-pas-s%E2%80%99arr%C3%AAter

Genève, le 9 juin 2022 – Il est fort probable que l’épisode prolongé La Niña en cours, qui a affecté les régimes de températures et de précipitations et aggravé les sécheresses et les inondations dans différentes parties du monde, se poursuivra au moins jusqu’en août, voire jusqu’à l’automne et au début de l’hiver de l’hémisphère Nord.

Mais bien sûr , il faut l’OMM se rattrape sur les variations climatiques naturelles de cette année 2022

«Le changement climatique d’origine anthropique amplifie les effets des phénomènes naturels tels que La Niña et influe de plus en plus sur nos conditions météorologiques, ce qui se traduit notamment par une chaleur et une sécheresse plus intenses (et le risque associé de feux de forêt) ainsi que par des précipitations et des inondations records», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas.

smile

3411.  Bernnard | 29/08/2022 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

fritz (#3410)
Évidemment c’est lumineux.
El Niño et La Niña sont les conséquence des activités humaines !
Quelle bande d’idiots !!!

3412.  amike | 29/08/2022 @ 22:30 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3411),

El Niño et La Niña sont les conséquence des activités humaines !

Ce n’est pas ce qu’ils disent, ni le plus idiot.
La vraie idiotie (ou plus idiot si c’est possible), c’est l’étape 2: »économique » découlant de l’étape 1: »scientifique » : la transition énergétique qui devient un but en soi, au lieu d’être un moyen dont le coût doit être comparé au risque.

Si amplification il y a, dépasse-t-elle déjà le risque centennale ? A moins d’espérer le retour en Eden, ou une (sur)vie naturelle précaire, il faut faire un effort déjà considérable pour supporter les conditions climatiques actuelles. Sans énergie (ou à une forte et rapide réduction qui reviendra au même), la situation ne sera pas meilleure que l’Armageddon climatique hypothétique. Sauf pour les suicidaires, évidemment.

On retrouve le même principe qu’avec le Covid : la politique sanitaire n’est plus un moyen à évaluer, mais une fin en soi (« quoi qu’il en coûte »). Jusqu’à ce que bien sûr, le système hystérique s’effondre sur lui-même.

3413.  fritz | 30/08/2022 @ 7:57 Répondre à ce commentaire

amike (#3412),
Vous ne saisissez pas quand les gens font de l’humour ? C’est vrai qu’il y a des smilies , mais cela enlève le sel
Mais les cycles de Schwab existent bien depuis plus longtemps que la révolution industrielle

3414.  Bernnard | 30/08/2022 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

amike (#3412),

« Le changement climatique d’origine anthropique amplifie les effets des phénomènes naturels tels que La Niña et influe de plus en plus sur nos conditions météorologiques,… »

Affirmer cela est gonflé pour le moins !
Que l’on bidouille des modèles informatiques dans le sens voulu pour dire que c’est la réalité est une chose mais pour prouver cette influence anthropique de manière absolue est, et sera encore longtemps inatteignable.
Affirmer cela est le moyen le plus sûr d’amener à terme la grande masse d’individus à croire qu’ils changent le climat sans autre forme de procès.
Delà à penser activité humaine = changement climatique via les oscillations océaniques, le pas sera vite fait.

3415.  Cyril | 30/08/2022 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

phi (#3409), ce qui est en accord avec la théorie de Svensmark qui veut que les nuages sont initiés par les rayons cosmiques qui frappent la terre, eux même modulés par le champ magnétique du soleil qui, en fonction de son activité permet ou non leur arrivée sur terre.

3416.  Ecophob | 2/09/2022 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Afin de relancer le bidulator, une nouvelle étude, française, démontre à partir de l’évaluation du contenu thermique des océans que la sensibilité climatique n’est pas de 2 °C pour un doublement de la concentration, mais de 2,4 °C. Le GIEC 2021 se serait trompé, mais en donnant une valeur trop faible évidemment. Ils précisent toutefois dans un charabia qu’il faut arriver à décrypter, que : »la contrainte observationnelle dérivée des observations du bilan énergétique mondial depuis 1971 est trop faible (c’est-à-dire que l’incertitude est trop grande) pour fournir des informations pertinentes sur la crédibilité d’un CO2effCS élevé. ». Ils précisent aussi que : « Les principales sources d’incertitude dans l’estimation du CO2effCS proviennent de l’incertitude du forçage des aérosols et du déséquilibre énergétique au sommet de l’atmosphère. Une autre incertitude découle de la correction de l’effet de modèle estimée à partir des modèles climatiques.  » Autrement dit: certitude = progression dans la connaissance = 0.
Tout cela n’empêche pas le journal du CNRS de titrer :  » Le climat est plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre » , et de rajouter bien sûr :  » Cela suggère que les réductions d’émissions de GES devront être encore plus importantes pour tenir les engagements des accords de Paris, ainsi que les recommandations du dernier rapport du GIEC « .

3417.  Demokratia | 3/09/2022 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3416),
C’est bien ce que faisait remarquer Jacques Duran : avec toutes les années d’études du climat et tous les milliards que l’on y a consacré, les prévisions sont toujours données avec la même marge d’erreur : on n’a donc pas réduit l’incertitude, ce qui veut dire que la compréhension du système ne s’est pas améliorée. Cela fait cher pour une recherche qui fait du sur-place.

3418.  chercheur | 3/09/2022 @ 12:25 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3416),

Dans cette étude une expression m’étonne. C’est la « contrainte observationnelle ».

En quoi une observation peut-elle être une contrainte en matière scientifique?

Dois-je comprendre que c’est un frein au délire?

Cette expression est aussi utilisée ici:

https://hal.inria.fr/tel-01760630/

« Ces résultats suggèrent que les observations par lidar spatial apportent une forte contrainte observationnelle sur les rétroactions nuageuses LW, qui sont l’une des principales sources d’incertitude dans les prévisions d’évolution de la température moyenne globale dues aux activités humaines.  »

Si je comprends bien, les observations sont une source d’incertitude…de quoi? d’une théorie fumeuse…

3419.  Curieux | 3/09/2022 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

chercheur (#3418),
Lisez, ils disent l’inverse :
– La principale source d’incertitude des modèles « giecien » sont les rétroactions nuageuses.
– Les observation montrent que le climat est piloté par les rétroactions infrarouges des nuages.
Donc les observations imposent de fortes contraintes sur les modèles (en résumé les modèles disent des âneries).

3420.  chercheur | 3/09/2022 @ 17:54 Répondre à ce commentaire

Curieux (#3419),

Ils disent l’inverse de quoi? J’exprime seulement le fait que je trouve stupide de parler de contrainte observationnelle en matière scientifique. Une contrainte observationnelle est pour moi un pléonasme.

3421.  Curieux | 3/09/2022 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

chercheur (#3420),

Une contrainte observationnelle est pour moi un pléonasme

Non, imaginez que vous deviez retrouver un amis dans une petite ville.
Il vous a dit le nom de la ville et qu’il habite un joli pavillon.
Quand vous arrivez, à gauche de la route il y a un immonde squat.
Cette observation, l’immonde squat, est bien réel, mais elle est aussi une contrainte forte pour aller chez votre ami, il est improbable qu’il habite à gauche. Le squat (l’altitude des nuages) est une contrainte observationelle forte pour retrouver votre ami (pour empêcher les modèles de dire n’importe quoi).

3422.  chercheur | 4/09/2022 @ 0:12 Répondre à ce commentaire

Curieux (#3421),

Je pense, avec une telle réponse, que vous avez toutes les qualités pour être climatologue…

3423.  Bernnard | 4/09/2022 @ 7:57 Répondre à ce commentaire

Curieux (#3421),
J’ai un modèle:
Je le trouve super et j’y tiens mais il y a un hic:
Des observations ne suivent pas ce que dit ce modèle, elles sont en désaccord ! Donc ces observations me contraignent ! (ou m’ennuient) zut !
Alors … N’importe quel scientifique normal changerait de modèle.
Ce qui ne serait pas scientifique serait de garder le même modèle
chercheur (#3418),

En quoi une observation peut-elle être une contrainte en matière scientifique?

Elle ennuie et elle impose au chercheur scientifique (elle le contraint) de changer de modèle. Ce que fera un vrai scientifique !
Je me trompe peut être, mais je ne vois pas une raison de m’étonner de cette phrase.

3424.  Curieux | 4/09/2022 @ 9:18 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3423),
Tout à fait d’accord, mais j’aime bien ma petite maison ! smile
On a les contraintes observationnelles qu’on peut ! laugh

3425.  Ecophob | 4/09/2022 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3423), tout à fait d’accord avec cette interprétation. L’observation ne permet pas de démontrer ce que l’on veut dire. C’est donc une contrainte. Au lieux de chercher d’autres interprétations des observations, la pensée se bloque sur le dogme établi qu’il faut respecter. Ce ne sont plus de vrais scientifiques au sens de T.S. Kuhn, dans ‘les révolutions scientifiques’, mais des idéologues qui cherchent des preuves de leur dogme. Quand il n’y en a pas, l’observation devient une contrainte et non une source de découvertes.

3426.  amike | 4/09/2022 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3423), Je pense qu’il faut prendre le terme de contrainte non comme un problème, mais dans le sens d’une information supplémentaire (l’observation) qui permet de préciser les cas (contraindre le nombre) théoriques possibles, à l’instar d’une condition qui réduit la cardinalité d’une relation entre deux ensembles.

On pourrait traduire plus simplement « forte contrainte observationnelle » par « paramétrage » (ou « triche » ? smile ) .

3427.  chercheur | 4/09/2022 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3423),

Est-ce une expression que l’on employait dans les sciences physiques dans les années 60-70?

Peut-on faire de la physique sérieusement sans observation? L’observation est consubstantiel à la physique.

Ce que je veux dire, c’est que l’observation est une nécessité en physique. Une contrainte est définie aussi comme une nécessité, d’où ma qualification de pléonasme quand on parle de physique.

3428.  chercheur | 4/09/2022 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3425),

« L’observation ne permet pas de démontrer ce que l’on veut dire. »

Elle sert à quoi?

3429.  Bernnard | 4/09/2022 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

chercheur (#3427),
J’en conviens :

Avoir des données observationnelles réelles et honnêtes

est un préalable en science quand on est chercheur.
Mais effectivement depuis longtemps maintenant on utilise des données virtuelles et cela existe depuis je pense qu’on a élevé sur un piédestal le pouvoir des ordinateurs en se passant d’expériences.
Cela est une dérive récente de la méthode scientifique qui nous amènera à une rétrogradation du progrès ou plus simplement à une reculade !
Je ne dis pas qu’il faut se passer de la puissance informatique, mais nous devrions l’utiliser quand on cerne parfaitement les paramètres essentiels. Par exemple pourquoi ne faisons nous plus des essais nucléaires réels ? Simplement parce que les grands paramètres sont connus et utilisables dans les ordinateurs et donc c’est un cas où les modèles fonctionnent

3430.  chercheur | 4/09/2022 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3429),

J’adhère totalement à vos remarques.

3431.  Ecophob | 5/09/2022 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

chercheur (#3428), Il semble que vous n’avez pas compris le sens de ma prose, où je me suis mal exprimé. La phrase que vous citez, sans celles qui suit, n’a plus le même sens :  » L’observation ne permet pas de démontrer ce que l’on veut dire. C’est donc une contrainte. Au lieux de chercher d’autres interprétations des observations, la pensée se bloque sur le dogme établi qu’il faut respecter.  »
Cela correspond bien à l’explication que l’on peut donner du résumé de la publi que vous donnez en lien:
 » L’analyse de simulations climatiques suivant la même approche à l’aide d’un simulateur lidar montre que les variations du CRE LW dans le climat actuel sont pilotées par l’altitude des nuages opaques, en désaccord avec les observations. Lorsqu’on étend cette analyse aux rétroactions nuageuses LW simulées dans un climat futur, on remarque que celles-ci sont également pilotées par l’altitude des nuages opaques. Ces résultats suggèrent que les observations par lidar spatial apportent une forte contrainte observationnelle sur les rétroactions nuageuses LW, qui sont l’une des principales sources d’incertitude dans les prévisions d’évolution de la température moyenne globale dues aux activités humaines. « 

3432.  jdrien | 5/09/2022 @ 20:46 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3431), Pardonnez mon ignorance, c’est quoi un lidar spatial et un simulateur lidar ?

3433.  chercheur | 6/09/2022 @ 0:50 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3431),

Je vais pinailler un peu…Si leur pensée se bloque sur le dogme établi, on peut en déduire que les observations ne sauraient modifier leurs conclusions. Les observations ne sont donc pas pour eux une contrainte, mais des éléments sans importances.

Mais je vais dans votre sens sur ce blocage. J’ai toujours pensé que les scientifiques imprégnés d’une idéologie dogmatique, ne peuvent pas être de véritables scientifiques. La science est incompatible avec un dogme quel qu’il soit.

3434.  Pigouille | 15/09/2022 @ 7:00 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3429), on arrive avec l’informatique à faire des simulations sur le nucléaire, mais aussi sur la météo, et pourquoi pas sur les hiboux, les pangolins.

A mon avis, la puissance informatique ne fonctionne pas, non pas parce qu’on l’applique à une réalité aux règles complexes, la physique de l’atmosphère. Elle ne fonctionne pas parce qu’on l’applique à un domaine anthropique, c’est à dire social. Et faire bouger une société pour l’orienter dans telle ou telle direction, à coup de trique, de nudge, de taxe, de propagande, c’est faire de la politique et c’est encore aléatoire, heureusement.

Ce que je comprend des calculateurs du GIEC, c’est qu’ils s’amusent à SIMCITY.

3435.  scaletrans | 15/09/2022 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Pigouille (#3434),
Sans compter que comme l’a démontré brillamment Pierre Lécot, les modèles prédictifs sont pratiquement tous exponentiels.

3436.  Demokratia | 15/09/2022 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Pigouille (#3434),
Lorsque j’ouvre le dictionnaire au mot « simulateur », je trouve la chose suivante :
– 1. Personne qui, volontairement, simule un état physique ou psychique, cherche à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas.
– 2. Programme mis au point pour représenter à l’aide d’un ordinateur le fonctionnement d’une machine, d’un système ou d’un phénomène avant sa construction, sa mise au point ou son utilisation.
– 3. Modèle matériel fonctionnant en temps réel et ayant le même comportement qu’une machine ou une installation dont on désire étudier le comportement dynamique ou enseigner la conduite.
– 4. Système permettant de tester un engin spatial en recréant artificiellement sur Terre un ou plusieurs des facteurs de l’environnement qu’il rencontrera pendant son lancement ou son vol dans l’espace. (On dit aussi simulateur spatial ou chambre de simulation spatiale.)

J’ai l’impression que dans le domaine climatique, les « scientifiques » ont simplement mélangé les définitions 1. et 2. ….

3437.  amike | 15/09/2022 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#3435), Il avait aussi démontré qu’un relevé observationnel pouvait apparaître également linéaire ou logarithmique. Mais, et Benoît Rittaud ne dirait pas le contraire laugh, exponentiel, dans le titre, c’est plus vendeur !

3438.  Ecophob | 16/09/2022 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Dans une étude, le CNRS s’est intéressé à caractériser les aérosols émis après l’éruption du Hunga Tonga, mais malheureusement rien n’est dit sur leur effet refroidissant.

3439.  Ecophob | 22/09/2022 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Nicolas Scafetta vient de sortir un nouvel article dans Climate Dynamics où il dézingue les modèles trop réchauffistes. Il dit entre autre :
– nous avons constaté que les MCG (modèles de circulation globaux) à ECS (sensibilité climatique à l’équilibre) moyen et élevé sont trop chauds dans plus de 95 % et 97 % des cas, respectivement. Le groupe de MCG à faible ECS s’accorde le mieux avec les valeurs de réchauffement obtenues à partir des enregistrements de la température de surface entre 0,52 et 0,58 ◦C.
– lorsqu’on compare le réchauffement observé et celui prévu par les MCG dans les régions terrestres et océaniques, les relevés de température en surface semblent présenter un biais de réchauffement important.
– si l’enregistrement satellitaire UAH-MSU-lt est exact, le réchauffement réel de la surface entre 1980 et 2021 pourrait avoir été d’environ 0,40 ◦C (ou moins), soit jusqu’à environ 30 % de moins que ce que rapportent les enregistrements des températures de surface.
– Cette dernière situation implique que même les modèles à faible ECS auraient produit un réchauffement excessif de 1980 à 2021. Ces résultats suggèrent que l’ECS réel peut être relativement faible, c’est-à-dire inférieur à 3 ◦C ou même inférieur à 2 ◦C si les enregistrements de la température de surface de la planète de 1980 à 2021 contiennent un réchauffement erroné, comme certaines études alternatives l’ont déjà suggéré.
– Le réchauffement climatique mondial prévu au cours des prochaines décennies pourrait être modéré et probablement pas particulièrement alarmant.
Il démontre donc ce que François Gervais avait annoncé dans le titre d’un de ses livres: « L’urgence climatique est un leurre ».

3440.  phi | 22/09/2022 @ 21:29 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#3439),
Oui, moins de 0.4 °C de réchauffement entre 1980 et 2021 est ce que laisse supposer UAH LT.
On trouve cette phrase dans l’article de Scafetta :
« Consequently, the global warming trend of the troposphere estimated from satellite measurements should be further reduced to simulate the global warming trend at the surface. »
UAH LT augmente de 0.57 °C entre 1979 et 2021 mais l’amplification troposphérique doit être retirée ce qui donnerait
0.37 °C pour la surface.
La méthode est exposée ici : https://www.zupimages.net/up/22/16/804k.png

Ce biais affectant les indices de surface n’est évidemment pas apparu le jour précis où les mesures satellitaires ont commencé. En fait, les modèles sortent tellement n’importe quoi qu’il ne vaut pas la peine de s’attarder sur leurs résultats. Les pères de ce calcul de l’effet de serre n’ont d’ailleurs jamais prétendu faire reposer leur théorie sur les lois de la physique; il n’y a donc de toute façon rien à en attendre. Curieusement, cela ne prévient pas les discussions interminables sur la capacité des GCM à traquer les observations.

3441.  MichelLN35 | 16/10/2022 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Réponse @ phi 3440 et à Ecophob 3439
Bonjour, je rejoins vos approches sur les séries de T et la fonction detrend: du logiciel Wood For Trees dont j’ai élucidé la fonction sur les données de T et de Volume de CO2 atmosphérique.

Quelques définitions autour de la température. Le °C et le K sont une variation de volume (comme le Fahrenheit et le Réaumur), donc toutes les moyennes de températures sont des moyennes de volumes, et les moyennes d’énergie correspondantes, en joules correspondent à des moyennes de carrés. Ces grandeurs ne sont pas proportionnelles, donc elles ne mesurent pas la température, ni l’énergie cinétique, voir ce doc : https://tinyurl.com/yckkapu5 .

La fonction detrend: corrige cette anomalie de raisonnement en extrayant les racines des données prétendument moyennes quotidiennes (max + min)/2. Voici quelques références qui à mon avis éclairent le problème.
CALCULS WFTrees 4 SERIES TEMP https://tinyurl.com/yyepua8t WFTr 2 HEMISP https://tinyurl.com/v5rxx87 .
La fonction detrend: correspond à l’extraction de racines des données auxquelles elle est appliquée car c’est le calcul d’une puissance fractionnaire ou radicale. Pour un volume (T, CO2) la racine cubique = puiss 1/3 ou 0.3333.., pour un carré (surface, énergie) la racine carrée = puiss ½ ou 0.5. Les autres transformations appliquées couramment sont : detrend: 0,17 = puiss 1/3*1/2 ou 0,3333*0,5 ; on trouve aussi souvent detrend: 0,65 # 0,3333/0,50.
Je n’ai trouvé nulle part une explication de ces calculs qui conditionnent à mon avis la seule juste évaluation des séries de T et de teneurs volumiques atmosphériques en CO2 en ppmv et des données énergétiques ou de surfaces de banquise en km^2.

3442.  Volauvent | 17/10/2022 @ 8:18 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3441),

Le °C et le K sont une variation de volume

Merci d’apporter un peu d’humour et de nous faire rire dans ces temps effroyables.

3443.  MichelLN35 | 23/10/2022 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

Réponse @ VOLAUVENT
Merci de votre remarque ! Mon père, qui avait beaucoup plus d’humour que moi, aurait répondu comme un fantaisiste, paysan comme lui, je crois et de son époque « Riez, riez, je ne suis pas si bête que vous en avez l’air ! » Moi je vous dirais bien « Rira bien qui rira le dernier ! » Vous ne pouvez pas ou ne voulez pas critiquer mon analyse qui, je vous l’accorde, a des conséquences énormes puisque, en l’état actuel des choses, à mon avis, toutes les moyennes de températures météorologiques et climatologiques sont disqualifiées pour représenter, à toutes les échelles de temps, (depuis les 24h quotidiennes jusqu’aux cycles de Milankovitch, etc..) l’évolution de l’énergie cinétique induite par l’énergie électromagnétique reçue du soleil dans l’atmosphère terrestre.

Les conséquences du refus de mettre en doute le prétendu effet de serre des gaz lié à leur prétendu effet radiatif sur les infrarouges, a gravement compromis la compréhension de la thermodynamique en climatologie. Les meilleures preuves que c’est le soleil qui commande les cycles de variations climatiques sont visibles ici INCENDIES EN CALIFORNIE https://tinyurl.com/225d9m8x . Ce qui est observé pour le minimum de Wolf, autour de 1300 se répète pour les autres minima Spörer, Maunder, Dalton et modernes. Le soleil est dans ces périodes moins chaud, il n’a que peu ou pas de taches, il extrait de l’océan moins d’eau, d’où moins de pluie, plus de sècheresses et donc d’incendies près des côtes ouest des continents. Les incendies sont donc corrélatifs de périodes plus froides. Nous y entrons, minimum de Eddy je crois.

3444.  Michel le Rouméliote | 23/10/2022 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3443), dans l’ancien temps des stations météo, on relevait la température toutes les 6 heures (midi, 18h, minuit, 6h) pour réaliser la moyenne journalière qui était transmise pour réaliser le BQE. Cela servait uniquement à donner un ordre de grandeur des températures le matin, à midi, le soir et la nuit et réaliser des séries de moyennes journalières pour évaluer tout simplement la chaleur. Ce qui était utile notamment dans l’agriculture. Puis avec ces moyennes journalières on établissait des moyennes mensuelles et annuelles. Comme on faisait la même chose avec les précipitations et la pression atmosphérique, on pouvait établir des cartes de situation, puis de prévision et déterminer les saisons et, enfin, le climat d’une région. C’était tout et déjà pas mal.

3445.  Volauvent | 24/10/2022 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3443),

Dans un thermomètre, la variation de niveau du liquide se fait à section constante, la variation de volume est donc bien proportionnelle à la variation de niveau. Le degré C est en outre une mesure purement conventionnelle.
Quand au degré K, sa définition est thermodynamique, n’a rien à voir avec une question de volume.

3446.  Bernnard | 24/10/2022 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#3445),
Oui !
Et à propos du degré K.
C’est effectivement une considération thermodynamique et aussi de nature énergétique.
Le « zéro » K est une limite inatteignable tout comme la vitesse de la lumière.
En effet à 0 K, aucun système physique même de nature quantique possède une quelconque énergie.
Même un atome dans son état fondamental possède une énergie. Même un photon quelconque possède une énergie. E=hv si E=0 il n’y a rien. Ni particule de matière, ni rayonnement.
Et en réfléchissant la seule équation PV= nRT montre que pour T = 0 ce qui implique que V ou P soit nuls. Ce n’est pas concevable physiquement.

3447.  MichelLN35 | 25/10/2022 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#3445), Bernnard (#3446),

Je pense que vous avez tort, la mesure de la température est fondée sur la relation dite d’Avogadro-Ampère qui établit que le volume molaire, Vm, d’un gaz parfait, donc en x^3 et l’énergie cinétique, U^2 de la masse molaire, Mm, du même gaz sont liés par le nombre d’Avogadro R :
3/2 p*Vm = ½ Mm*U^2 = 3/2 NAvog*kBoltz* T .
(p= pression ; Vm= Volume molaire ; Mm= Masse molaire ; U^2 = carré moyen des vitesses des particules ; NAvog = nombre d’Avogadro ; kBoltz = constante d’ENTROPIE de Boltzmann ; T= température absolue).

J’ai, il y a maintenant plusieurs années, produit ce travail de réflexion dans ce doc, que je voudrais bien que vous critiquiez de manière approfondie https://tinyurl.com/yaz5b6ds . La mesure de la température est une mesure de variations de volume pour représenter l’énergie cinétique qui est une grandeur proportionnelle à un carré ; ces deux grandeurs sont proportionnelles à des puissances, il est impossible d’en faire des moyennes comme je le montre ici : Effets des puissances sur les moyennes : https://tinyurl.com/yckkapu5 . Pour en avoir une moyenne significative, il faut absolument passer par les racines de ces grandeurs.

Qu’en pensez-vous ?

3448.  MichelLN35 | 25/10/2022 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

Michel le Rouméliote (#3444),
Bonjour, depuis l’invention des thermomètres enregistreurs la moyenne officielle quotidienne de T, était définie par l’Organisation Météo Mondiale comme la moyenne (Tmin + Tax)/2. Je ne sais plus exactement quel est le sigle de l’OMM ni à quel moment la pratique a débuté.
La semaine dernière j’ai entendu une présentatrice de télé prévoir pour le lendemain des T min et max moyennes pour des villes de sud et du nord, 28 et 18 °C. Je me suis dit qu’elle se trompait, que c’était une température, pas une moyenne. Je suis allé vérifier pour Toulon et Amiens je crois et me suis rendu compte que les minimales et maximales étaient devenues des moyennes. C’est très dommage car l’écart entre minimales et maximales se réduit par une surestimation plus importante des minimales comme je l’ai montré dans mon commentaire précédent. La conséquence globale est une surestimation de la température mondiale.

3449.  Michel le Rouméliote | 25/10/2022 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3448), Oui, vous avez raison. Je vous parlais du temps d’avant, quand les relevés se faisaient manuellement et étaient consignés dans de grands registres.

3450.  papijo | 25/10/2022 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#3447),
Comme vous l’écrivez, la température est proportionnelle à une énergie (pression x volume: « p*Vm »), donc à une énergie, et absolument pas à un volume !

Quant au thermomètre à mercure ou à alcool, c’est encore une autre histoire qui n’a rien à voir ! On peut fabriquer des thermomètres à partir des variations de volume, de voltage, de rayonnement, de résistance, de vitesse du son, de pression, de couleur, de longueur, etc.