“La meilleure science disponible” et l’Accord de Paris sur le changement climatique.


Par Jaap C. Hanekamp et Lucas Bergkamp

Via Judith Curry, de Climate Etc.

[logoccr]Traduction SERGE MONIER

L’Accord de Paris, et plus généralement les politiques climatiques, illustrent presque parfaitement les contradictions du monde industrialisé post-moderne, caractérisées par la perception de menaces soutenue par une science politisée et gouvernée par des intérêts souterrains en dehors du contrôle démocratique. Lucas Bergkamp

Extraits

Reconnaissant l’importance de la science pour les politiques climatiques, l’Accord de Paris sur le Changement Climatique stipule que «une réponse efficace et progressive à la menace urgente du changement climatique» devrait être fondée sur «les meilleures connaissances scientifiques disponibles ». Les termes « Meilleures connaissances scientifiques disponibles » ou « meilleure science disponible » sont utilisés dans plusieurs endroits à travers l’accord. Les parties devraient procéder à des réductions d’émission et atteindre la neutralité carbone (zéro émission nette) dans la seconde moitié de ce siècle, conformément à «la meilleure science disponible», ce qui semble être compatible avec le progrès scientifique. En dépit de ces références à la science, la relation entre «la meilleure science disponible» et l’accord est ambiguë au mieux, et au pire, désastreuse.

Dans le domaine de l’élaboration des politiques climatiques, il y a quatre questions liées qui mettent en péril les fondements scientifiques des politiques suivies. Tout d’abord, les définitions du «changement climatique» qui circulent au sein de la communauté politique et scientifique de l’Accord de Paris sont incompatibles et apocryphes, ce qui est un obstacle à une approche scientifique de la recherche sur le climat. Deuxièmement, la capacité prédictive de la science du climat est pilotée par des modèles, ce qui rend toutes les politiques tributaires des projections de calcul plutôt que des connaissances empiriques disponibles. Troisièmement, en raison de ces lacunes, la science du climat est dirigée par la politique au lieu que la politique climatique soit conduite par la science, comme l’Accord de Paris semble l’exiger. Enfin, dans ces circonstances, le concept de «la meilleure science disponible» permet la poursuite de politiques politiquement correctes qui interagissent avec les projections de calcul.

Extrait des conclusions:

Bien que l’Accord de Paris utilise le concept de « prise de décision basée sur la science », sa capacité à faire en sorte que les politiques soient précisément éclairées par la science est sévèrement entravée. Dans l’Accord le concept non précisé de «la meilleure science disponible» permet aux décideurs de poursuivre des politiques politiquement opportunes validées par les projections des modèles climatiques à leur goût.

A un stade précoce, une communauté politique militante, opérant sous les faibles contrôles démocratiques du système d’élaboration des politiques internationales et en dehors des structures nationales pour l’élaboration des politiques et en dehors du contrôle judiciaire, a fixé l’objectif que la science du climat « devait » soutenir. Leur idéologie est basée sur le principe de précaution et le renversement de la charge de la preuve. Par accord tacite, l’hypothèse par défaut est que les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique provoquent des changements climatiques dangereux, et que la sécurité de ces émissions devrait être prouvée. Grâce à l’utilisation de ces hypothèses par défaut et des modèles prédictifs, la science du climat est en mesure de fournir des informations «utiles» aux décideurs. Par conséquent, plutôt que la politique soit basée sur la science, la science est basée sur la politique.

Comme la question du ‘hiatus’ de la température globale l’illustre, la capacité de la science du climat à s’autocorriger et à informer correctement les preneurs de décision est entravée par son incapacité à réexaminer les hypothèses fondamentales de l’entreprise scientifique et sa relation avec l’élaboration des politiques. Compte tenu des objectifs de la politique climatique, les organismes de financement, les scientifiques et les conseillers scientifiques, à leur tour, sont encouragés à fournir la science « politiquement pertinente » qui appuie les politiques menées par les hommes politiques.

Plutôt que de tenter d’inverser cette tendance, l’accord de Paris aggrave les problèmes actuels en renforçant la pensée scientiste soutenant la prise de décision politique en matière de climat: elle codifie les relations causales supposées entre les émissions anthropiques et l’augmentation de la température mondiale, entre l’augmentation de la température et le changement climatique, et entre le changement climatique et des impacts négatifs. Il étend même et intensifie cette idée que l’objectif de limitation de l’augmentation de température doit être ambitieux et exiger zéro émission nette dès la seconde moitié de ce siècle.

Avec l’accord de Paris, la relation entre la politique climatique et la science est devenue encore plus faussée et figée. Comme Kuhn l’a observé, le scientifique est «un assembleur de puzzles et les casse-tête sur lesquels il se concentre sont seulement ceux dont il pense qu’ils peuvent être à la fois énoncés et résolus dans la tradition scientifique existante.» Malheureusement, à ce stade, la révolution qui est nécessaire pour changer cet état de choses nécessite un changement de paradigme non seulement scientifique, mais aussi politique. Alors que le premier est déjà assez difficile à réaliser, l’accord de Paris rend le deuxième encore plus difficile en augmentant les enjeux à travers le couplage de flux financiers très importants avec l’hypothèse dominante du changement climatique induit par l’homme.

Rien de tout cela ne sera important si la science innovante arrive avec de nouvelles sources de technologies de conversion d’énergie qui rendront la question des changements climatiques induits par l’homme sans objet. Ainsi, malgré la débâcle à Paris, il y a espoir.

Post-scriptum par Nicias : La COP21 a débouché sur la commande par les politiciens d’un nouveau rapport du GIEC qui devrait sortir en 2018. Il concerne le nouvel objectif des 1,5 °C issu des négociations entre diplomates. Comme pour tous les rapports du GIEC, on aura des articles scientifiques qui seront écrits spécialement pour ce rapport.

Source : EUROPEAN JOURNAL OF RISK REGULATION

Volume 7 (2016) , Issue 1 Pages 42 – 48

Mini-Symposium on the Paris Agreement on Climate Change ∙ The ‘Best Available Science’ and the Paris Agreement on Climate Change


30 réponses à ““La meilleure science disponible” et l’Accord de Paris sur le changement climatique.”

  1. A la fin de la lecture, j’avais envie de changer le titre en : « “La meilleure pseudo-science disponible” et l’Accord de Paris sur le changement climatique. »
    Tous ces escrocs, scientifiquement incultes, qui pensent mettre la science dans leur poche déchanteront devant les faits.
    Juste une chose: le lien sur

    volume 7 (2016)

    reboucle sur la même page.

  2. Quelques suggestions de correction de l’article :

    3e paragraphe sous Extrait de conclusions 
    Comme la question du ‘hiatus’ de la température globale l’illustre,

    Paragraphe suivant :
    l’objectif de la limitation de l’augmentation de température doit être ambitieux

    Postscriptum :
    le nouvel objectif des 1,5°C —> des 1,5 °C

    Je passe sur les petites erreurs typographiques : tous les doubles signes de ponctuation ( c.-à-d. : ; ! et ?) doivent être précédés d’une espace insécable. On met une espace insécable après les guillemets français ouvrants et avant les guillemets français fermants). Exemple : « liberté ». On met une espace insécable entre les nombres et les unités, donc avant °C (mais pas dans 30°45′ Lat. N.)

  3. Remarques :  » la science du climat est dirigée par la politique au lieu que la politique climatique soit conduite par la science, comme l’Accord de Paris semble l’exiger » , c’est vrai pour la première partie de la phrase même si c’est en partie seulement, disons que très majoritairement pour le moment. Pour la seconde partie, c’est une proposition fondamentalement erronée : une politique est menée par des considérations politiques (des choix ….) sinon on est dans le gouvernement des experts et donc de l’argument d’autorité, donc de la non-démocratie. Enfin sur l’accord de Paris, comme sur la CNUCCC et bien d’autres accords de type environnementaux, on laisse croire que c’est la science qui dirige le tout, en laissant croire que l’on est dans les sciences dures. D’une part, ce n’est pas ce type de science qui intervient, pour autant que ce soit possible, d’autre part, il faudrait être sur que cette science soit capable de délivrer des messages opérationnels, ce qui est loin d’être le cas par nature, une connaissance n’est en soi une technique.
    De fait, dans ce système, les sciences qui interviennent, ou sont sensées intervenir, ainsi que les techniques liées, relèvent de domaines complexes où la relation de cause à effet est loin d’être univoque, et donc génèrent des effets non prévus, non connus, donc des risques que les prémisses retenues soient fausses ou les effets soient contraires ou neutres par rapport à l’effet recherché. Les trois domaines en jeu, climat, économie, social, sont concernés car ce sont des domaines d’étude non réellement prédictifs et opératoires.
    Donc on peut discuter pendant des siècles sur le fondement de cette phrase, on ne générera pas plus de certitude quand aux résultats des politiques menées… On change juste les décisionnaires.
    NB : en filigrane, il y a également l’idée fausse, que l’on puisse déterminer à l’avance la meilleure solution au problème posé.
    Autre aspect : les scientifiques veulent-ils réellement être comptables des choix faits ?

  4. Araucan (#3), bonne analyse, en particulier

    on laisse croire que c’est la science qui dirige le tout, en laissant croire que l’on est dans les sciences dures. D’une part, ce n’est pas ce type de science qui intervient, pour autant que ce soit possible, d’autre part, il faudrait être sur que cette science soit capable de délivrer des messages opérationnels, ce qui est loin d’être le cas par nature, une connaissance n’est en soi une technique.

    Je n’aurais pas mieux dit.

    J’ajouterai que s’ajoute à tout ce barnum une composante morale et émotive, ou l’on fait appel à des supposées responsabilités de notres société actuelle vis-à-vis de la « planète » et des « générations futures », à un point tel que cela prend une dimension mystique.

    J’oubliais : il n’y a pas de « meilleure science possible ».
    Il y a simplement la science tout court.

  5. Araucan (#3),

    Autre aspect : les scientifiques veulent-ils réellement être comptables des choix faits ?

    Pour beaucoup d’entre eux, ils veulent surtout être comptable des contrats récoltés et du fric pour travailler, des publications publiées (citation index), des promotions et des recrutements espérés…
    Et tout ça, ça le fait bien quand on est dans le sens de l’establishment. Si on va dans le sens contraire, sa carrière est fusillée d’avance.C’est une sorte de tri sélectif. Seuls les connivents restent.
    Ils le savent et font avec.
    Le reste (pensent-ils, sauf pour quelques activistes) ça ne regarde que les politiques. Ce en quoi, ils se trompent lourdement.
    Mais leur carrière passe avant tout.

  6. Murps (#4),
    Effectivement, la meilleure science, c’est à dire la meilleure méthode d’acquisition de connaissances fiables et des interprétations les moins biaisées possible, il y a encore du travail dans le cas présent.
    Déjà travailler sur la base de connaissances solides et non de prédictions, serait un vrai progrès.

  7. Bob (#5),
    Mon passage dans un EPST m’avait permis de découvrir comment casser ce qui marche mais ne paraît plus d’actualité pour courir après des modèles que bien peut utilisent….

  8. Autre aspect : les scientifiques veulent-ils réellement être comptables des choix faits ?

    Araucan (#3), oui, selon l’adage, « qui ne dit mot consent ». Et dans le cas de tous ceux qui profitent de l’hystérie climatique en terme de carrière et financement, il y en a une foule, ça s’appelle recel d’abus de bien sociaux et c’est passible du pénal.

  9. Bob (#5),
    Et j’ajouterais que la carrière en question n’était pas tant celle de chercheurs que de cadres de la recherche … Mais le système avec contrats et appels d’offres s’est emballé depuis. Et la cavalerie du recyclage des données et dispositifs aussi certainement.

  10. Bob (#5),
    Les œillères sont de rigueur !

    Le reste (pensent-ils, sauf pour quelques activistes) ça ne regarde que les politiques. Ce en quoi, ils se trompent lourdement.
    Mais leur carrière passe avant tout.

    Il est surement confortable pour eux de fermer les yeux et de continuer comme si ce n’était pas leur affaire. Ils se trompent lourdement c’est vrai ! Pendant combien de temps est-ce tenable ? Les politiques n’ont pas de scrupules et si on doit remettre en cause les choix faits au nom de la science (qui sait tout), en cas de problème il n’y aura pas de distinction : ceux qui se taisent seront alors montrés du doigt comme ayant une responsabilité et alors là il ne sera plus question de dire que c’était l’affaire des politiques !

  11. ceux qui se taisent seront alors montrés du doigt comme ayant une responsabilité

    Je n’en suis pas si sûr. Le public a la mémoire courte.
    Mais c’est ce qu’a dit Lindzen en 2015,

    Si nous ne faisons rien pour arrêter cette folie, la science sera, à juste titre, considérée comme un nouveau racket. Ceci pourrait alors être un dommage collatéral que nous ne pouvons nous permettre.

  12. Araucan (#9),

    la carrière en question n’était pas tant celle de chercheurs que de cadres de la recherche

    Hélas ! Essayez de vous faire embaucher dans les domaines connexes à la climato en émettant des doutes.
    Aucune chance. Vraiment aucune.
    Et les chercheurs qui ont des doutes n’ont vraiment pas intérêt à l’ouvrir. Ce serait un suicide.
    Et comme ça fait plus de 20 ans que ça dure. Ceux qui sont restés et qui sont en poste actuellement, à tous les niveaux, ont été triés comme ça.

  13. Bob (#11),

    Le public a la mémoire courte.

    Oui c’est vrai, surtout si on s’en réfère aux expériences foireuses (toujours justifiées) qui nous ont fait dépenser de l’argent. La plus récente : les portiques éco-taxes, qui commencent à passer dans l’ombre, même si on les voit sur nos routes, qui sont un peu oubliés, mais pas encore tout à fait. Cependant, la facilité de perte de la mémoire est dépendante de l’époque et ce n’est pas transposable pour les évènements futurs à cause d’internet et des enregistrements. L’oubli complet sera de plus en plus difficile et il en restera toujours quelque chose. Une chose importante: l’oubli sera d’autant plus long que l’expérience foireuse aura duré.

  14. Bernnard (#13),
    Bof, que reste-t-il du « bug de l’an 2000 » ? Les médias se sont-ils remis en cause ? Les sommes prélevées par les entreprises informatiques à l’origine de cette escroquerie ont-elles été restituées ?

  15. papijo (#14),
    Le bug de l’an 2000 !
    On en parlait et on a dépensé de l’argent, c’est vrai. À cette époque, il y avait du monde qui y croyait, mais beaucoup pensaient à juste titre que « la panique » suscitée était exagérée. Je ne compare pas cet épisode cocasse au RCA. L’empreinte dans le temps de cet évènement ne pouvait pas durer et ce n’est pas comparable pour deux raisons
    La première est que c’était limité dans le temps
    La deuxième, cela ne concernait pas (trop) le grand public, mais surtout les entreprises
    Quand on met 30 ans à enfoncer un clou dans la tête des gens (tout public confondu) ça laisse une trace. Quelles traces le RCA laissera quand on se rendra enfin compte de la duperie ?

  16. quand on réfléchit bien ou mal au consensus climatique il apparaît qu’il consiste à penser qu ‘il consiste à affirmer que ceux qui n’adhère pas au consensus ont tort…

  17. On peut aimer ou détester Marc Steyn mais je n’ai jamais encore entendu la vérité plus frappante .
    Malheureusement je n’ai pas la traduction en français.

    http://youtu.be/bTM13sI2BFQ

  18. Polaris (#18),

    Il a dit exactement ce qu’il fallait dire… de façon percutante, et non sans humour en qualifiant Mann de « rear admiral », et en faisant allusion à certains qui se targuent d’être Prix Nobel. Mais la grosse question est évidemment que des Attorney General aient oser demander la criminalisation des négationnistes du RCAC.

  19. Une « Red Team » de rêve pour la Commission Européenne (“La meilleure science disponible”).

    En novembre 2015, la Commission Européenne avait nommé son nouveau conseil scientifique (« European Commission appoints top scientists to fill policy advice gap« , Science, 10 novembre 2015). Notre mathématicien national, Cédric Villani, est un des heureux élus (« Cédric Villani conseille la Commission Européenne« , Blog Science2, 18 novembre 2015).

    Et ça serait intéressant de faire bosser ce nouveau conseil scientifique sur le RCA. A moins, que cela ne soit plus nécessaire, puisque la science est établie ? A ma connaissance, Cédric Villani ne s’est jamais exprimé sur le « réchauffement climatique ».

    Voilà une red team de rêve pour la Commission Européenne !

    Voir aussi High Level Group of Scientific Advisors of the EC Scientific Advice Mechanism (Commission Européenne).

  20. Roby Walrus (#19),

    Cédric Villani ne s’est jamais exprimé sur le « réchauffement climatique ».

    Si, mais en termes relativement mesurés…

  21. Roby Walrus (#20),
    pour l’objectivité sur le RCA , c’est mal parti avec Julia SLINGO.
    petit extrait

    an extended period of extreme UK winter rainfall is now seven times more likely than in a world without human emissions of greenhouse gases.

  22. Bob (#21), « Si, mais en termes relativement mesurés… ». Curieux de l’entendre ou de le lire.

    Est-il nécessaire que la commission scientifique se saisisse du sujet (RCA), ou l’avis du GIEC est considéré comme suffisant ?
    💡 C’est une idée d’action de « lobbying » sans les moyens de Exxon ou GreenPeace…

    devinplombier (#22), D’autres ont des opinions tranchée (j’ai lu le « petit extrait »).

  23. Roby Walrus (#25),

    Si, mais en termes relativement mesurés… ». Curieux de l’entendre ou de le lire.

    En des termes relativement mesurés… par rapport à d’autres. De fait, il ne le remet pas en cause.
    Viliani défend surtout les mathématiques ;

    Et le choix politique peut-être le plus difficile auquel les gouvernements dans le monde sont confrontés aujourd’hui, à savoir la réduction globale de la consommation des réserves d’énergie fossile, si tentantes, est motivée par des prédictions de réchauffement climatique issues d’un ensemble cohérent d’études dans lesquelles les modèles mathématiques prennent une part irremplaçable.

    Quant à la « cohérence » des études, ça fait sourire, mais ce n’est pas une affaire de mathématiques.
    A vrai dire, je crois qu’il ne connaît rien à de domaine.
    On en a un peu parlé sur Skyfall, il y a quelque temps.

  24. Ce soir j’ai suivi sur fr3 un film intitulé « Diabolique » . Cela raconte l’histoire vraie des reclus de Monflanquin. Je ne sais pas si vous vous rappeler de ce fait divers qui c’est déroulé au début du siècle. Vous pouvez trouver sur Google le résumé de l’histoire.
    En regardant ce film, qui raconte comment un manipulateur a réussi à escroquer toute une famille en leur faisant peur.
    J’avais envie de leur dire lors du débat qui a suivi, que ce que ce type fait à une famille ressemble très fort à la manipulation à l’échelle mondiale au sujet du réchauffement globale. Évidemment aucun journaliste n’à fait le rapprochement.

  25. Polaris (#27), vu le téléfilm en question avec Michelle Laroque. Non, ça ne procède pas du même mécanisme à mon sens.
    On ne peut pas comparer le délire paranoïaque du pervers qui a plumé cette malheureuse famille avec le RCA.

  26. Murps (#28),
    Sauf que le procédé est le même. Et le résultat aussi. Avec le RCA on ne nous plume pas directement mais plus subtilement.

  27. Bob (#26), « On en a un peu parlé sur Skyfall, il y a quelque temps. » Oui, je me souviens. C’était pour connaître les suites. Pas de suites ?
    J’étais et je suis sérieux sur ma suggestion (un avis de cette commission scientifique).

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