À LA UNE : – Vers un nouveau minimum de Maunder – 10 à 15 milliards d’€ par an pour permettre à la France de rester sous la « barre » des 2°C, selon l’IFD |
CLIMAT
Vers un nouveau « minimum de Maunder » ?
Selon vencoreweather.com le soleil est apparu à deux reprises sans taches au cours du mois de juin 2016. C’est le signe que le prochain minimum solaire se rapproche (il est prévu en 2019 ou 2020). Le cycle solaire actuel (le 24e depuis 1755) est le plus faible depuis plus d’un siècle. La Royal Astronomical Society prévoit de son côté une réduction de l’activité solaire de 60% lors du 26ème cycle du soleil (2030-2040). Selon cette étude, les conditions d’un nouveau « minimum de Maunder » (1645-1715) seraient réunies. Judith Curry sur son blog cite les conclusions d’une publication de Jorge Sánchez-Sesma Mexican (Institute of Water Technology) :
Il y a suffisamment de preuves justifiant qu’une mise à jour complète des modèles climatiques actuels est nécessaire afin qu’ils prennent en en compte les récurrences naturelles dans les processus solaires .
Les récents records de froid des hivers en Amérique du Nord ne sont pas dus au changement climatique
Une nouvelle étude publiée dans Science contredit la thèse selon laquelle les hivers inhabituellement froids en Amérique du Nord étaient dus au réchauffement climatique via la baisse de la banquise arctique.
Le bilan masse de surface Groenland est positif
Selon les données du DMI (Danish Meteorological Institute) il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année au Groenland. Le bilan masse de surface est donc positif même si le vêlage des Icebergs le Groenland provoque la perte d’environ 200 Gt de glace par an. Rapporté au volume total de glace la perte annuelle est de l’ordre de 0,007 %.
400 ppm
Le LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) annonce qu’en mai 2016 l’observatoire de l’Île Amsterdam, au sud de l’Océan Indien, a enregistré pour la première fois une concentration atmosphérique de CO2 dépassant la barre symbolique des 400 ppm. « Températures et CO2 grimpent » s’extasie Sylvestre Huet le 16 juin dans le Blog Sciences2 du Monde, nullement impressionné par le fait que la communauté scientifique s’accorde dans son ensemble sur le fait que c’est la hausse des températures précède celle du CO2.
Les allégation selon lesquelles le blanchiment des coraux cause la «mort» de la Grande barrière de corail sont déformées
Pour mettre fin aux allégations de certaines « manchettes » selon lesquelles la Grande Barrière de Corail serait en perdition, l’ AIMS (Australian Institute of marine Sciences) a rendu publiques les données de mortalité du corail : globalement les trois quarts du corail ont survécu au blanchiment, la mortalité étant concentrée dans le tiers nord du récif; les régions centrales et méridionales n’ont pas connu de mortalité importante.
Pourquoi le nombre Calamars, pieuvres et seiches ne cesse d’augmenter
The conversation a la réponse : parce qu’un épisode de chaleur lié au phénomène El Niño suivi d’une saison froide causée par La Niña, retarde leur maturation et leur permet ainsi de vivre une année supplémentaire : leur cycle de vie atteint alors les deux ans.
ACCORD DE PARIS
L’Inde nullement pressée de signer l’accord de Paris
L’Inde aimerait bien devenir le 49ème Etat du NSG (Groupe des fournisseurs de nucléaire). Selon Le Times Of India une négociation en ce sens a échoué vendredi 24 juin, la Chine s’y opposant farouchement. Un membre de la délégation indienne a fait la déclaration suivante : « une décision positive du NSG nous aurait permis d’avancer sur l’accord de Paris« .
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE RESPONSABLE DU BREXIT ?
Judith Curry indique qu’une proportion importante de la population britannique qui a voté le Brexit serait climato-sceptique. Le site dailycaller y voit la marque d’une répudiation des politiques climatiques imposée par Bruxelles au Royaume Uni. Consolons nous : selon le climatologue britannique Chris Huhne à court terme le Brexit limitera la croissance des émissions de gaz à effet de serre en raison de la récession économique que le Brexit ne manquera pas de provoquer.
LA FRANCE TOUJOURS PREMIERE DE LA CLASSE !
Paris championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique
Selon AFP, Paris s’est vu attribuer le titre de ville championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est le WWF, qui organise chaque année ce concours qui l’a annoncé. Anne Hidalgo a réagi dans un communiqué par ces paroles martiales :
Ce sont les citoyens qui sauveront le Climat (…) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité« .
Comprenne qui pourra le style un peu abscons de la Maire de Paris. Les bons élèves créent toujours des émules : Le Figaro annonce la création à Bruxelles de la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie rassemblant plus de 7100 villes appartenant à 119 pays.
Paris, une place majeure dans le domaine de la finance verte
Le Monde du 17 juin nous apprend qu’il manquerait en France entre 10 et 15 milliards d’euros d’investissements annuels pour mettre notre pays sur la trajectoire des 2 degrés (selon les travaux de l’Institute for Climate Economics, un centre de recherche créé par la Caisse des dépôts et l’AFD). Mais grâce aux «green bonds» souverains dont François Hollande a annoncé le lancement lors de la conférence environnementale les 25 et 26 avril 2016, ces investissements pourront être financés par des fonds publics.
BÊTISIER
Des Climato-cons aux Klimato-Konnards-Koupables (KKK)
Une tribune de notre-planete.info estime que le terme « climato-sceptique » est trop respectueux pour des gens dont les arguments sont intolérables. L’auteur propose d’appeler climato-cons les crédules (les naïfs qui croient que le climat de la terre a toujours varié) et Klimato-Konnards-Koupables (KKK) ceux qui (stipendiés par l’industrie pétrolière) trompent délibérément l’opinion et la presse et se rendent coupables de crimes contre l’humanité.
CONFÉRENCE
Journées « New Dawn of Truth » les 8 et 9 septembre
L’Independent Committee on Geoethics organise 2 journées « New Dawn of Truth » (La vérité se fait jour) Précédant la COP22, Ces 2 journées auront lieu les 8 et 9 septembre au University Collège de Londres.
Tous détails et programme disponibles sur London-conference-2016 .
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345 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 36”
Il me semble que l’effet de la vapeur d’eau et les mécanismes astronomiques agissent sur des échelles de temps totalement différentes…
Je ne suis pas certain que débattre sur leur poids respectif dans les variations du climat soit pertinent.
Enfin pas en les traitant sur la même échelle de temps.
JC (#300),
Je suis d’accord avec vous, la vapeur d’eau est le principal GES et son effet n’est pas saturé, alors que c’est quasiment le cas du CO2, à tel point que les prévisions de hausse de t° du GIEC reposent en grande partie sur l’hypothèse de la rétroaction positive liée à l’augmentation de vapeur d’eau conséquence du réchauffement provoqué par le CO2 (dont le doublement de la concentration par rapport à l’ère industrielle ne provoquerait à lui seul qu’une hausse de 1°C). La durée de vie de la vapeur d’eau est certes très faible et elle peut difficilement s’accumuler, mais je ne vois pas pourquoi la multiplication de centrales nucléaires et/ou de véhicules à hydrogène qui rejettent quotidiennement de la vapeur d’eau, ne pourrait pas aussi provoquer une amorce de réchauffement atmosphérique par effet de serre et enclencher la même rétroaction positive qu’avec le CO2.
PS: Petit info technique: pour répondre à qqun, cliquez d’abord sur la flèche grise juste à droite de l’heure du message, ensuite cliquez sur le bouton « Citer » au-dessus de la fenêtre d’écriture de votre message, copier avec la souris la partie de message à laquelle vous répondez et cliquez encore sur le bouton « Citer » pour fermer la citation.
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JC (#300),
d’où sortez vous ces chiffres ?
testut (#303),
un effet de serre de 100 Watt/m2 pour l’H2O contre 50 W/m2 pour le CO2 : d’où sortez vous ces chiffres ?
Tiens mon message est en marron et celui que je voulais citer, en blanc. J’ai dû faire une mauvaise manip.
Je répète donc ma question :
Sinon concernant l’effet de saturation du CO2 : quelqu’un peut-il m’expliquer clairement de quoi il s’agit, je n’ai toujours pas compris. Pour moi, plus la concentration en CO2 augmente, plus son effet de serre doit augmenter. Comment expliquer qu’il y ait une concentration maximale de CO2 (si je comprends bien) où l’effet de serre correspondant serait lui aussi maximal ?
JC (#305),
Tous les photons de la longueur d’onde intercepté par le CO2 sont interceptés à ~300 ppm. Au de là, le CO2 n’a plus rien à intercepter.
Curieux (#306),
Oui à basse altitude, mais lorsque la pression baisse en hauteur, ce n’est plus le cas.
L’effet de serre additionnel fonctionne en augmentant l’épaisseur de la couche de l’atmosphère qui est « saturée ».
Curieux (#306),
Curieuse phrase ! Une longueur d’onde ? Des ppm?
Bon les photons sont arrêtés, absorbés et réémis (dans toutes les directions) souvent à une longueur d’onde inférieure à celle de l’absorption. La longueur d’onde est une mesure de distance. Les ppm mesurent une concentration. Et ce sont des ppm en volume.
Ceci signifie en fait que la distance entre les molécules absorbant le rayonnement augmente avec l’altitude (toutes les molécules gazeuses s’éloignent les une des autres avec la diminution de pression et l’altitude). Il existe donc une limite où l’atmosphère devient transparente.
De tous les photons réémis on s’intéresse à ceux qui se dirigent vers l’espace.
Le parcourt (la distance que le photon parcourt avant d’être absorbé) dépend de la concentration du gaz en question (ici le CO2) donc des ppm de CO2. Plus il y a de gaz absorbant plus petite sera la distance.
Il y a saturation car la distance pour 300 ppm de CO2 et à une pression d’une atmosphère est faible et se situe prés du sol. Rajouter du CO2 raccourcit cette distance et c’est tout.
Après il y a une suite d’absorption- réémission qui, on le comprend bien, sera plus longue pour pouvoir enfin s’échapper de l’atmosphère. Une suite plus longue ne préjuge pas d’une augmentation importante de la durée d’évasion vers l’espace. Il s’agit de photons voyageant à la vitesse de la lumière et le temps nécessaire pour que le rayonnement atteigne la partie transparente de l’atmosphère ne sera vraisemblablement pas affecté de manière importante en passant de 300 à 400 ppmv en concentration en CO2.
Nicias (#307),
À haute altitude le CO2 n’est plus « saturé », une partie des photons réémis par une molécule de CO2 ne sont plus recapturés par une autre molécule parce qu’ils s’échappent vers l’espace. Cela signe la capacité refroidissante du CO2. 😂
Bernnard (#308),
Bien compliqué votre post. Un photon de longueur d’onde (donc d’énergie) bien spécifique interagit avec une molécule de CO2 et la fait vibrer. Il n’y a nul distance qui intervienne ici. A ~300ppm la totalité des photons de cette longueur d’onde sont interceptés. On dit qu’il y a saturation.
Curieux (#310),
Je pense que vous ne m’avez pas compris.
Une molécule qui interagit avec un photon ayant une longueur d’onde bien définie va vibrer effectivement et être dans un état qualifié « d’excité ». Cet état ne sera pas éternel , la molécule ne va pas vibrer et s’agiter éternellement. Elle va se « désexciter » en réémettant à son tour un photon soit de mème longueur d’onde que celui avec lequel elle a précédemment interagit soit d’une longueur d’onde plus grande (c’est souvent le cas) et cette réémission se fait dans toutes les directions.
Ce photon secondaire va voyager dans l’espace à la rencontre d’une deuxième molécule avec laquelle elle pourra interagir. etc…
Le chemin qui la sépare de la deuxième molécule est d’autant plus grand qu’il y a moins de gaz dans un volume d’espace défini. Ce chemin a une longueur et c’est la mesure de cette longueur qui constitue la distance dont je parle.
La « saturation » en question est justifiée dans le cas du CO2 car la distance moyenne où se fait la première interaction d’un photon IR venant du sol est située très prés de la surface et le chemin que parcourt un photon émis par le sol est très court compte tenu de la pression à ce niveau. Rajouter du CO2 va raccourcir cette distance déjà courte et c’est tout.
JC (#305),
Lire ces deux articles intéressants:
http://documents.irevues.inist…..2042/39839 (fichier à télécharger)
http://u.jimdo.com/www400/o/s3…..rre+V5.pdf
Curieux (#309),
Tout à fait. Refroidissement qui est une fonction croissante de la température, elle-même fonction décroissante de l’altitude.
Je vous renvois vous et JC aux textes cités par la page « Discussions sur l’effet de serre« .
JC (#305),
Mais il n’y a rien de ce genre….D’où sortez-vous cela?
L’effet de serre croît bien de façon monotone avec la concentration c de CO2 mais simplement de plus en plus lentement au fur et à mesure que c augmente. Le forçage dû au CO2 augmente d’abord de façon linéaire avec une pente maximale en partant de c = 0 ppm puis la pente diminue progressivement. Autour des concentrations actuelles c = 400 ppm la croissance est plus lente et n’est plus que logarithmique. Ce n’est que en ce sens que l’effet « sature ».
L’absorption du CO2 ne se fait évidemment pas simplement a une seule longueur d’onde précise où la transmittance est nulle au bout de quelques mètres à 400 ppm mais dans des bandes de vibration-rotation où elle varie très rapidement avec la longueur d’onde entre 0 et 1 dans les bords de bandes.
L’effet du CO2 additionnel a donc même à 400 ppm tout loisir de s’exercer dans les ailes des bandes qui produisent l’essentiel de l’effet alors que le centre de pic à 15 microns ne contribue plus que très faiblement.
Nicias (#313),
Le lien pour accéder à l’article de Jean-Louis Dufresne n’est plus opérationnel sur la page « Discussions sur l’effet de serre ».
Bernnard (#311),
?????????? Pourquoi me reprenez-vous pour faire aussi long et… partiellement faux ?
Deux erreurs, ce ne sont pas seulement les photons venant du sol mais aussi ceux provenant du soleil, puis ce n’est pas le « raccourcissement » (il ne fera qu’augmenter la T°) de la distance qui importe mais que la TOTALITE des photons soit intercepté.
bullshit detector (#314),
Tiens « bullshit detector » qui nous fait du bullshit comme à son habitude (regardez attentivement votre graphique et – peut-être – vous comprendrez).
Vous êtes lassant.
Curieux (#316)
Ce que vous dites est inexact ! Surtout le mot « totalité »
Je ne ferai pas un plus long post sur ce fil, et je vous renvoie aux bases d’optique, de mécanique quantique,, de physique statistique…
Bernnard (#318),
Donc les photons solaires de la dite longueur d’onde ne sont pas interceptés et la totalité des photons de la dite longueur d’onde ne sont pas non plus interceptés. Allons vite chercher des traités d’optique et de mécanique quantique pour… y voir plus clair !
Pouvez-vous me dire comment insérer ici une image (qui serait dans mon disque dur), je n’y arrive pas. Merci.
JC (#320),
Je ne crois pas que ce soit possible : Voir l’aide technique
JC (#320),
Vous utilisez Tinypic qui va attribuer une URL à votre image (prélevée sur votre disque dur).
1) Vous chargez l’image depuis votre disque dur dans Tinypic,
2)Vous recopiez le lien de l’image (clic droit) qui est affichée et vous utilisez la balise img en haut à droite de la barre d’outil du post sur Skyfall
amike (#321),
Je fais ça couramment. ça marche.
Bob (#322),
Il me semble que l’insertion d’une image animée (format gif) est possible mais elle ne sera pas animée. Me trompe-je ?
Hug (#323),
Ah ça, je ne sais pas. Mais en effet, c’est bien possible.
Test:
Si ça marche
Bernnard (#311),
Non, la désexcitation d’une certaine molécule excitée de CO2 après absorption d’un photon infrarouge n’est, dans l’immense majorité des cas, pas radiative (par re-émission de photon donc) mais se fait par collisions avec les autres molécules dans un gaz assez dense comme la troposphère.
La durée de vie de l’état excité d’une molécule isolée (sans collisions donc où seule la désexcitation radiative par émission spontanée reste possible) est de l’ordre de 10-7 s alors que le temps entre deux collisions est de l’ordre de 10-10 s. Typiquement une molécule excitée subit donc des milliers de collisions avant d’avoir le temps de se désexciter par rayonnement. Ces collisions ont pour effet de redistribuer l’énergie de vibration-rotation sur tous les degrés de liberté possible, translation comprise, de toutes les molécules et a donc comme principal effet de simplement chauffer tous les gaz présents, N2, O2, CO2 etc de l’atmosphère c’est à dire d’en augmenter la température T.
Après dans un tel mélange de gaz à température T il y a à chaque instant une fraction des molécules de CO2 qui ont reçu par collisions assez d’énergie pour les mettre dans divers états de vibration-rotation accessibles et encore seule une petite partie d’entres elles qui restent assez longtemps dans cet état pour avoir le temps de se désexciter par rayonnement plutôt que par collision et donc émettre des photons de longueur d’onde qui peuvent être aussi bien inférieure, égale ou supérieure à celle du photon particulier absorbé initialement et ce avec des intensités relatives fixées par la température et qui croissent rapidement avec celle-ci selon la loi de Planck.
A l’équilibre radiatif T est constante pour chaque parcelle d’air qui émet alors autant de rayonnement qu’elle n’en absorbe
Plusieurs choses :
– Merci pour la technique de l’intégration de l’image. Effectivement, il me manquait comment « transformer » mon image en URL.
– J’avais dit : un effet de serre de 100 Watt/m2 pour l’H2O contre 50 W/m2 pour le CO2.
J’ai vérifié : dans le doc. de Jean- Louis Dufresne de Jussieu, il donne comme valeur pour l’effet de serre : 75 W/m2 pour l’eau et 32 W/m2 pour le CO2 (voir référence donnée ci-dessus par Hug : http://documents.irevues.inist…..sAllowed=y). Donc ça ne change rien sur le fond.
– Merci pour vos réponses et références que je regarde avec attention.
Je lis notamment le doc. de Hug : Hug : http://documents.irevues.inist…..sAllowed=y
Là j’essaie de comprendre et je suis entrain de ma plonger dans le bilan radiatif de la Terre.
Plusieurs trucs me bloquent dans ce que je lis :
Dans le schéma habituel du bilan radiatif de la Terre (figure 4 du dit doc, c’est le schéma du GIEC), je ne comprends pas d’où viennent les 390 W/m2 d’infrarouges émis par la Terre. Etant donné que la Terre reçoit 342 W/m2 du Soleil, et qu’elle en récupère 168 W/m2, comment peut-elle émettre 390 W/m2 d’IR ?
D’où vient ce chiffre de 390 W/m2 ?
Cet article se termine quand même par « Nous voyons donc que même si l’absorptivité d’une atmosphère est saturée, c’est-à-dire même si l’atmosphère absorbe déjà tout le rayonnement émis par la surface terrestre, l’effet de serre peut néanmoins augmenter si la quantité de gaz absorbant augmente ».
Bon je me replonge dans mes lectures.
JC (#327), toujours ces schémas de « bilan global » à la Trenberth…
L’art de gloser sur des trucs invérifiables et de prévoir tout et son contraire : on est aux antipodes de la démarche scientifique.
Techniquement l’image postée est un peu grande.
Oui il faudrait que je connaisse la largeur acceptable (10 cm ?) pour que mon image ne soit pas trop grande sur l’écran.
J’ai repris mes vieux cours sur le bilan radiatif de la Terre + je consulte les docs récents.
Bon en gros, même si les valeurs ne sont pas tout à fait les mêmes, on a toujours le même schéma et ce, depuis des lustres.
Je m’en fout qu’il soit bon ou pas, moi j’aimerais déjà le comprendre, d’où ma question, car c’est en le comprenant que je pourrais identifier ce qui est gênant, or dans tout ce que je lis en ce moment, on nous explique quasi tout sauf qu’on ne dit rien sur l’origine de ce nombre de 390.
Alors si qqun a compris…
bullshit detector (#326),
Oui, les collisions et les durées de vie des états excités, la durée entre deux collisions sont primordiales, je vous l’accorde. Je n’ai pas voulu alourdir mon post et je me suis focalisé sur l’aspect radiatif.
Quand vous dites :
je vous suis sans réserve aucune.
Mais en définitive qu’est-ce que ce « chauffage » ? Sinon un rayonnement . L’énergie finira par s’évader!
Là où j’ai un problème est qu’une molécule dans un état excité est à un niveau d’énergie moléculaire supérieur au niveau d’énergie fondamental
Pour se désexciter, la molécule doit retomber sur le niveau d’énergie fondamental en une seule transition, auquel cas, elle émettra un rayonnement de longueur d’onde identique à celui qui l’a propulsé sur l’état excité sinon cette descente énergétique peut se faire par « marches successives » suivant des règles quantiques précises ( transition permise ou pas…) et ce faisant, la molécule émettra des rayonnements de moindre énergie donc de longueur d’onde plus grande que le premier photon. Je n’imagine pas une émission d’un photon plus énergétique que le primordial, mais peut être ai-je tort ?
Je pense ne pas être sur le bon fil pour une réponse éventuelle et la page discussions sur l’effet de serre est fermée alors…
JC (#327),
Mais le professeur Sprum vous l’explique très bien. Ces 390 W/m2 ne peuvent venir de nulle part sauf du cerveau embrumé de Trenberth, un des réchauffistes qui lui sert de punching ball entre deux conférences sur la vraie démarche scientifique.
En attendant les spécialistes de la thermodynamique, comme le professeur phi, qui ne manqueront sûrement pas de vous donner tous les détails croustillants sur le triste viol des pimpantes lois de ladite thermodynamique par les hideux réchauffistes dans leur cave et que ce schéma obscène représente.
[…]
Ces 390 existaient bien avant Trenberth.
Et puis ce n’est pas une réponse.
Bernnard (#330),
Non bien sûr, vous avez raison, l’énergie doit se conserver et une molécule donnée isolée et initialement excitée par absorption d’un photon et qui se désexcite de façon radiative ne peut émettre qu’un photon d’énergie au plus égale à celle du photon absorbé.
Dans un gaz assez dense par contre, ce que je voulais souligner, c’est que ce n’est justement pratiquement jamais la même molécule qui absorbe et puis re-émet dans toutes les directions un photon IR donné. Il faut plutôt s’imaginer qu’en fait le photon en question est toujours absorbé par une molécule de CO2 A, son énergie transférée par collision au reste du gaz, énergie qui se retrouve ensuite tôt ou tard suite toujours à ces collisions avec éventuellement un plus ou un moins sous forme d’excitation d’un mode de vibration-rotation similaire d’une molécule de CO2 différente B. Et c’est seulement la molécule B qui va ensuite éventuellement re-émettre un photon IR dans n’importe quelle direction et dont l’énergie peut le cas échéant être plus grande. Cela ne viole pas la conservation de l’énergie, la différence éventuelle étant prélevée sur l’énergie du gaz.
J’ai oublié de dire que les 390 W/m2 correspondent aux 15°C de la Terre, mais ce que je ne comprends pas c’est comment on déduit ce 390 W/m2 à partir de ce qui entre dans le système ( càd les 340 W/m2 du Soleil et encore il ne reste que 240 W/m2 qui traverse l’atmosphère puisque 100 W/M2 sont réfléchis vers l’espace).
JC (#334),
Mais qui vous a dit qu’on déduit les 390 W/m2 de ce qui rentre dans le système ?
Toute surface de corps à température T rayonne et c’est bêtement calculé à partir des 15 °C en surface avec une loi qui s’appelle la loi de Stefan-Boltzmann.
OK mais cette T° de la Terre vient bien de l’énergie solaire et pas de la Terre elle-même.
La terre ne rayonne pas par elle-même ces 15°C, elle est chauffée et le but du bilan c’est bien de voir d’où viennent ces 15°C à partir de l’énergie solaire.
bullshit detector (#335),
Merci de m’épargner de longues explications
JC (#336),
J’essaie de savoir à quel jeu vous jouez ; alors allons au but !
Essaie d’expliquer en qques mots bullshit detector.
Moi ce que je veux dire, c’est que si on fait le bilan thermique de la Terre, il faut l’énergie qui chauffe la Terre et ensuite regarder comment cette énergie se répartie pour donner la T° finale à la planète.
Dans tous les schéma du bilan radiatif de la Terre on met, et l’énergie solaire qui chauffe la Terre, et l’énergie provenant de la Terre (comme si la Terre produisait de la chaleur), c’est un peu gênant quand même ? Où est l’erreur dans mon raisonnement ?
Un fil de discussions spécial sur l’effet de serre a été créé car le sujet a tendance a phagocyter les autres fils.
Merci de continuer votre conversation sur la page « Discussions sur l’effet de serre » (si non j’efface).
http://www.skyfall.fr/discussi…..-de-serre/
Vous pouvez renvoyer à un commentaire ici en copiant l’adresse du lien de l’heure du commentaire.
J’ai repris mon message dans le nouveau fil. Merci.
Curieux (#227),
Célestin (#228),
Ahh, rien ne vaut la méthode Coué je vois 😉
Si vous avez des objections scientifiques sur les références que j’ai données ou sur mes raisonnements, je vous prierai d’être spécifiques plutôt que de lancer de vagues jugements sans fondement aucun.
Cho_Cacao (#342),
Cho_Cacao (…) mes raisonnements, c’est un oxymore.
Curieux (#343),
Ne soyez pas si dur avec vous-même !
Vous avez un argument scientifique à faire valoir, peut-être ?
Cho_Cacao (#344), mon post #343 en est un… ah, mon cher Cho vous êtes un pléonasme à vous tout seul.