Climat : les éléments-clés

Par l’Association des climato-réalistes

Le paradis climatique originel n’a jamais existé. Le climat a toujours fortement changé, à toutes les échelles de temps et d’espace, et de façons très diverses. Parler de « dérèglement climatique » n’a donc aucun sens : il n’existe pas de « règlement climatique ».

Il n’y a aucun emballement des températures. Après un épisode de refroidissement (le Petit Âge glaciaire) qui s’est achevé au milieu du XIXe siècle, la Terre est entrée dans une période de réchauffement modéré. Les températures actuelles sont comparables à celles d’autres époques récentes(optimums minoen, romain et médiéval). L’évolution actuelle, modeste, ne suit pas celle des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, au XXIe siècle, nous n’avons connu pratiquement aucun réchauffement (hormis un pic récent en 2015-2016 dû à un phénomène naturel, El Niño, qui est en passe de se dissiper), alors que les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi importantes.

La hausse du niveau marin est très régulière depuis plus d’un siècle, comme le montrent aussi bien les mesures des marégraphes que celles des satellites. Au XXe siècle, nous n’avons eu aucun mal à nous adapter à une hausse d’environ 20 cm. Au XXIe , nous saurons aisément faire face à une hausse comparable.

Les événements météorologiques ne sont ni plus extrêmes ni plus fréquents. L’intensité cyclonique des dix dernières années a même été exceptionnellement basse aux États-Unis. Les surcoûts de certaines catastrophes naturelles tiennent à la démographie et à l’urbanisation sauvage en zones à risques, notamment dans les pays les moins développés.

La banquise est loin d’avoir fondu, contrairement aux alertes récurrentes sur le sujet. En Arctique, le plus bas estival de 2016 a encore été de plus de 4 millions de km2 de glace. La tendance baissière qui s’observe demeure toute relative. D’autre part, autour de l’Antarctique, la tendance est à la hausse, avec un record absolu établi en 2014 (plus de 20 millions de km2 ).

Le CO2 n’est présent dans l’atmosphère qu’à l’état de trace. Il est passé en un siècle de 0,03% à 0,04%. C’est en réalité la vapeur d’eau qui est, de très loin, le principal gaz à effet de serre. Son rôle, notamment au travers des nuages, est l’une des grandes inconnues du système climatique.

Le CO2 est l’exact contraire d’un polluant : c’est le gaz de la vie ! Il y a d’excellentes raisons de vouloir limiter les émissions polluantes, mais le CO2 n’a rien à voir avec la pollution. Non seulement il ne présente aucun risque pour la santé publique aux concentrations actuelles ou futures, mais il est absolument indispensable au développement de la végétation terrestre et maritime. Les agriculteurs qui l’utilisent dans leurs serres le savent bien. Les images satellites ont même montré en 2016 que la Terre a gagné en seulement 30 ans l’équivalent d’un nouveau continent vert, principalement grâce au CO2 supplémentaire dans l’atmosphère !

Les prévisions alarmistes ne se sont pas réalisées. Beaucoup de travail reste à faire pour disposer d’une théorie fiable du climat, mais aussi pour valider les modèles climatiques, qui sont trop récents pour avoir jamais pu faire la preuve de leur capacité à prévoir le climat à l’échelle de 50 ou 100 ans.

Le consensus affiché sur un « dérèglement climatique d’origine humaine » n’existe pas. De nombreux scientifiques de premier plan expriment leurs réserves sur la théorie promue par le GIEC , et ont publié des centaines d’articles dans des revues scientifiques. En France, plusieurs membres de l’Académie des Sciences ont exprimé leurs doutes, tels que Claude Allègre, Vincent Courtillot, Catherine Bréchignac ou encore Paul Deheuvels.

Les coûts de la politique climatique sont pharaoniques et sans effet. Cent milliards d’euros à lever annuellement rien que pour le « Fonds vert », des politiques de transition énergétique intermittente coûteuses, complexes et perturbatrices, du temps et de la matière grise mobilisés dans quantité d’actions diverses… tout ça pour des effets hypothétiques dérisoires selon les propres modèles utilisés à la COP21 : une limitation de 0,2°C de la hausse des températures en un siècle. C’est à peine plus que l’épaisseur du trait.

Il n’est de développement durable qu’économiquement viable. L’électricité est un vecteur indispensable du progrès, de la santé et du confort. Trois milliards de personnes en sont aujourd’hui privées, et la politique climatique actuelle a pour effet de les empêcher d’y avoir accès à un coût raisonnable. Selon l’OMS ,plus de quatre millions de personnes meurent chaque année de maladies respiratoires causées par l’usage de foyers polluants (bois, bouses…). Plus près de nous, la transition énergétique a alourdi de 5 milliards d’euros la facture d’électricité des Français en 2016. Ce surcoût sera doublé d’ici 5 ans.

Le grand public n’adhère pas à l’alarmisme climatique. Malgré les efforts incessants de promotion de la « cause climatique », un Français sur trois s’est déclaré climatosceptique dans une enquête du ministère de l’Écologie de 2013. Selon un sondage de l’ONU en 2015, la question climatique arrive bonne dernière dans la liste des centres d’intérêt des citoyens. Tout cela indépendamment du pays, de l’âge, du sexe et du milieu social. Les trois préoccupations majeures sont partout les mêmes : éducation, emploi, santé.

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108 Comments     Poster votre commentaire »

51.  amike | 30/09/2016 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

industrial pet purposed for cover

😳

52.  the fritz le testut | 30/09/2016 @ 20:20 Répondre à ce commentaire

amike (#51),
Faut pas confondre IPCC et IPPC (Integrated Pollution Prevention and Control)
Mais on peut fourrer tout cela dans le même sac

53.  Araucan | 1/10/2016 @ 13:05 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#39), Nettoyez le clavier : il y a une miette dessous !😏
Vous pouvez aussi le secouer ….

54.  the fritz le testut | 1/10/2016 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

Araucan (#53),
Impec ; ffffffffffffffffffff ; j’avais prêté mon ordi à ma femme
sad smile 😉 8) 😯 😥 💡 😳 :roll:

55.  tsih | 2/10/2016 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#54),

On pourrait remplacer « gaz à effet de serre » par « gaz piégeant la chaleur » traduction de « heat trapping gases » parfois utilisé dans la littérature. Plus rien à reprocher sur le plan de la physique et de plus vous n’avez même plus besoin de secouer votre clavier pour l’écrire.

56.  lemiere jacques | 2/10/2016 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

tsih (#55), bizarre où bien on dit ce qu’ils sont donc qu .ils ont des bandes d’absorption dans l’ir…ou bien on finit toujours par décrire leur effet vis à vis de l’atmophère mais .si vous etes un heat trapping vous etes aussi un heat emitter… et puis ça n’est pas tellement la chaleur qu’ils attrappent mais des infrarouges..ce sont des thermaliseurs d’ir….

57.  jdrien | 2/10/2016 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

La bonne définition serait : « gaz ayant 1 ou plusieurs raies d’absorption dans l’infrarouge et qui tombent dans le spectre de réémission de la Terre », mais c’est un peu long smile

58.  pastilleverte | 2/10/2016 @ 20:24 Répondre à ce commentaire

jdrien (#57),
en plus court ;
ga1oprd’ad’lieqtdlsdrdlT ? 😉

59.  lemiere jacques | 3/10/2016 @ 7:58 Répondre à ce commentaire

jdrien (#57), oui bien sur mais il faut surtout souligner qu’en voulant aller pus loin, dire gaz à effet de serre ou trap heating gaz ça permet une simplification , c’est bien pratique pour lapropagande mais ça n’est pas possible en réalité.

60.  Murps | 6/10/2016 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

tsih (#55),

On pourrait remplacer « gaz à effet de serre » par « gaz piégeant la chaleur »

Oui. Encore qu’on a jamais vu une expérience ou le gaz piégeait cette chaleur…
Ce serait plutôt « gaz piégeant possiblement la chaleur en attendant qu’on le démontre autrement que par la spéculation et les modèles numériques ».

61.  Hug | 6/10/2016 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Le mieux serait « gaz absorbeur/émetteur de rayons infrarouges ».

62.  Bernnard | 6/10/2016 @ 20:29 Répondre à ce commentaire

Hug (#61),
Oui c’est tout à fait factuel et conforme à la nature de leurs interactions. Pour les rendre sympathiques et non effrayants il faudrait qualifier leurs interactions en terme d’effet non pas de sauna, de poêle, de serre… Éliminer l’idée de chauffage pour celle de régulation comme « thermoregulateur » .

63.  the fritz le testut | 6/10/2016 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

Murps (#60),

Oui. Encore qu’on a jamais vu une expérience ou le gaz piégeait cette chaleur…

Vous avez jamais comparé la température d’une nuit claire à celle d’une nuit avec couvert nuageux ?

64.  Murps | 7/10/2016 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#63), justement, c’est le CO2 le responsable ou les nuages, leurs gouttelettes d’eau et la chaleur latente de cette dernière ?

65.  lemiere jacques | 7/10/2016 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

Murps (#60), la simple formulation de gaz « piégeant » la chaleur est curieuse….ça veut dire quoi pieger la chaleur…et d’ailleurs le rayonnement ir n’est pas à proprement parler de la chaleur…
Le plus amusant c’est que soit une bulle de CO2 rayonnant et une bulle d’o2 à la même temperature..disons de bon aloi..autrement dit pas trop chaud et pas trop froid…lequel qui va moins pieger la chaleur sinon celui qui peut emettre dans l’ir? ce ne serait pas celui qui est défini comme piegenat la chaleur?

la propriété du gaz c’est le spectre de ses molécules ( et en réaltité des objets qui le constituent il y a des ioniosations il y a des agrégats …) si on parle de chaleur c’est qu’il y a echange d’énergie et si il y a echange d’energie .il y a un autre objet et c’est fort incommode de baser la definition d’un objet sur un autre…

gaz qui particpe au piegeage de la chaleur dans l’atmosphere terrestre et encore…en moyenne …

66.  tsih | 7/10/2016 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#65), Murps (#60),

Ah ça y est, voilà qu’on observe une nouvelle poussée de l’amusante « maladie » dite du déni de grossesse.

67.  the fritz le testut | 7/10/2016 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

Murps (#64),
la vapeur d’eau n’est pas un gaz à effet de serre ? je crois que la communauté scientifique est d’accord la dessus; je pense même que c’est le pricipal et de loin ; et la chaleur latente n’est elle pas libérée lors de la formation de ces gouttelettes à partir de la vapeur ?

68.  amike | 7/10/2016 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Hug (#61),

Pour les rendre sympathiques et non effrayants il faudrait qualifier leurs interactions en terme d’effet non pas de sauna, de poêle, de serre… Éliminer l’idée de chauffage pour celle de régulation comme « thermoregulateur » .

Quand je parle de poêle (de masse), c’est pour faire une analogie entre le gaz et le mur en face du dit poêle, qui absorbe les IR, chauffe, puis se met alors à rayonner (il ne réfléchit pas les IR, il ne chauffe pas l’air par conduction et il brule encore moins).

Personnellement, je ne trouve pas cet comparaison effrayante même si je me retrouve exactement dans des mesures plus raisonnables comme un poulet en train de griller 😉

Ce qui est rigolo, c’est que les écolos qui jurent par le RCA, donnent toute sorte de bons conseils pour éviter les « fuites » d’IR avec les poêles de masse : attentions aux murs non isolés, ponts thermiques, rideaux non occlusifs, fenêtres à double et non triple vitrage, air et gaz isolant… C’est fou comme une fraction de CO2 dans l’atmosphère malgré ses pôles glacés semble être l’isolant parfait et absolu !

69.  Hug | 7/10/2016 @ 11:39 Répondre à ce commentaire

En toute rigueur au sens de la thermodynamique, la chaleur est un transfert thermique (du « chaud » vers le « froid »).
L’absorption du rayonnement IR par un corps quel que soit son état n’est pas un piège mais un transfert.
Si on peut parler de chaleur « piégée » c’est plutôt dans le cas des réactions endothermiques. Les plus courantes étant constituées par les changements de phase de l’eau (vaporisation et fusion) au cours desquelles la chaleur devient latente pour être « libérée » lors des changements de phase inverses.
Je conseille d’aller lire l’article wikipedia sur les réactions endothermiques. La partie relative à l’évaporation est assez comique smile !

70.  amike | 7/10/2016 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

amike (#68), Je citais Bernnard Bernnard (#62) 😳

71.  tsih | 7/10/2016 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

amike (#70),

Je ne vois pas non plus ni de près ni de loin ce que ce fichu mot de serre aurait « d’effrayant ». Une serre évoque pour les gens le jardinage et un environnement protégé et favorable à la vie et la croissance des plantes. Les jardiniers sont d’ailleurs des gens généralement paisibles et pacifiques qui ne demandent qu’à ce qu’on leur fiche la paix.
Prétendre que cette dénomination est destinée à effrayer ne peut que faire sourire.

72.  scaletrans | 7/10/2016 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

tsih (#71),

Effrayer non, mais entretenir la confusion oui. Ceci étant, et à mon grand regret, je pense que sur ce plan sémantique, la bataille est perdue.

73.  Murps | 7/10/2016 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#67),

et la chaleur latente n’est elle pas libérée lors de la formation de ces gouttelettes à partir de la vapeur ?

Absolument ! et vice-versa !

74.  the fritz le testut | 7/10/2016 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

Murps (#73),
:mdr1:
smilies utilisables sad smile 😉 8) 😯 😥 💡 😳 :roll:

C’est juste pour dire qu’on est d’accord et lycée de versailles

75.  lemiere jacques | 7/10/2016 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

tsih (#71), non c’est destiné à simplifier..plus de gaz à effet de serre plus d’effet de serre et alors plus chaud……rien de plus…parce que si c’est simple alors celui qui rale un peu est forcement de mauvaise foi ou idiot…

76.  MichelLN35 | 9/10/2016 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#72),
Murps (#73),

Depuis quelques temps sur skyfall il n’y a plus d’objection de principe à l’existence de l’effet de serre. Je voudrais rappeler qu’un certain nombre de contributeurs qui sont régulièrement moqués ici, sont d’accord, ou tout au moins trouvent recevables, jusqu’à PREUVE du contraire, les travaux de Gerlich et Tscheushner.

Il est toujours possible de se familiariser avec leur analyse dans la traduction de Scaletrans, dont la fin du résumé est assez catégorique ici.
http://www.skyfall.fr/2010/08/.....-physique/

« En démontrant que:
1) Il n’y a pas de lois physiques communes entre le phénomène des serres et les soi-disant effets de serre atmosphériques,
2) Il n’existe pas de calcul pour déterminer la température moyenne de surface d’une planète,
3) La différence fréquemment mentionnée de 33°C est un nombre sans signification et calculé faussement,
4) Les équations de rayonnement de cavité sont utilisées à tort,
5) L’hypothèse d’un équilibre radiatif est non physique,
6) La conductivité thermique et le frottement ne sont pas égaux à zéro,
L’hypothèse d’un effet de serre atmosphérique est erronée. »
Pour le dernier mot, j’aurais dit réfutée (falsifiée en anglais).

Aucune objection sérieuse n’a été opposée à cette analyse, à ma connaissance. Et cependant, tout le monde parle de température moyenne (au lieu de moyenne de températures, grandeur intensive) et utilise cette aberration logique pour définir et calculer le prétendu « effet de serre ». Soit il existe soit il n’existe pas et il faut en tirer les conséquences ; la première étant de ne pas se moquer de ceux qui ne sont pas d’accord, ni leur démontrer en quoi ils ont tort.

Au passage toutefois, je remarque que personne n’admet ici la notion de pH moyen, ni de moyenne de pH, probablement parce qu’il s’agit de puissance de 10, alors qu’une moyenne quadratique (c’est à dire de carrés, Mv^2), ou une moyenne de cubes, semble tout à fait recevable et linéaire.

Je n’ai pu retrouver dans l’original de G&T, une de leurs remarques que j’avais cité car j’en partageais le sentiment : déduire des catastrophes climatiques de ces jeux d’ordinateur et terrifier l’humanité est un crime

Cordialement à tous

77.  volauvent | 9/10/2016 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76),

Un p’tit coup de bidulator? Y a longtemps que ce n’était pas arrivé…

79.  jdrien | 9/10/2016 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76),

1) Il n’y a pas de lois physiques communes entre le phénomène des serres et les soi-disant effets de serre atmosphériques,

l’appellation « effet de serre » doit être prise comme une image pour le grand public, il est évident qu’il n’y a pas de lois physiques en commun, mais cela fait malheureusement l’objet de discussions sans fin. La température dans l’atmosphère au voisinage du sol (la seule qui nous intéresse en fait) dépend bien de l’existence même de cette atmosphère et de sa composition (entre autres choses)

5) L’hypothèse d’un équilibre radiatif est non physique,

je ne suis pas d’accord, un corps qui reçoit une certaine énergie par un rayonnement doit réémettre la même quantité sinon sa température diverge en + ou en -; en effet la chaleur est la seule forme d’énergie capable de s’éliminer sous forme de rayonnement (en fait, toute autre forme d’énergie finit par se dégrader en chaleur et donc s’élimine sous forme de rayonnement)

80.  scaletrans | 10/10/2016 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

jdrien (#79),

Pour le point 5, il s’agit peut-être d’un contre-sens de ma part à la traduction. Je pense qu’il s’agissait plutôt de la notion de « budget radiatif », mais il faudrait que je retrouve l’original en anglais.

81.  the fritz le testut | 10/10/2016 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#80),

il faudrait que je retrouve l’original en anglais.

Cela s’appelle de la paresse , du désordre ou du manque de rigueur 😉

82.  MichelLN35 | 10/10/2016 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#81),

Vous ne manquez pas de culot. Si vous vous intéressiez un tant soit peu au problème vous auriez archivé ce texte qui est d’ailleurs sur skyfall.
L’adresse arxiv est celle ci : https://arxiv.org/abs/0707.1161v4

La traduction de Scaletrans est tout à fait juste voici l’original pour que tout le monde puisse juger :
Abstract
The atmospheric greenhouse effect, an idea that many authors trace back to the traditional works of Fourier (1824), Tyndall (1861), and Arrhenius (1896), and which is still supported in global climatology, essentially describes a fictitious mechanism, in which a planetary atmosphere acts as a heat pump driven by an environment that is radiatively interacting with but radiatively equilibrated to the atmospheric system. According to the second law of thermodynamics such a planetary machine can never exist.
Nevertheless, in almost all texts of global climatology and in a widespread secondary literature it is taken for granted that such mechanism is real and stands on a firm scientific foundation. In this paper the popular conjecture is analysed and the underlying physical principles are clarified. By showing that (a) there are no common physical laws between the warming phenomenon in glass houses and the fictitious atmospheric greenhouse effects, (b) there are no calculations to determine an average surface temperature of a planet, (c) the frequently mentioned difference of 33°C is a meaningless number calculated wrongly, (d) the formulas of cavity radiation are used inappropriately, (e) the assumption of a radiative balance is unphysical, (f ) thermal conductivity and friction must not be set to zero, the atmospheric greenhouse conjecture is falsified.

jdrien (#79),

Pour l’EdS communément utilisé, il s’agit bien de la compréhension que, dans une serre c’est bien le piégeage des IR par le verre qui en est responsable. Or, il est bien connu depuis Wood que la halite qui laisse passer les IR dans les deux sens fait aussi bien que le verre voire mieux. Mais vous remarquerez que dans l’idée de G&T, ce qui compte c’est bien la fausse notion d’ « équilibre radiatif » qui est en cause.

Comme l’a très bien démontré P Beslu, il n’y a pas d’équilibre radiatif, la thermalisation d’un rayonnement est irréversible, vous n’avez pas bien compris les conditions énergétiques d’émission des photons, ni le principe d’exclusion de Pauli, ni la notion de corps noir. Comme vous me l’avez si « gentiment » dit une fois, il faut revoir les notions physiques de base. Mais vous n’êtes pas le seul à devoir s’y atteler.

83.  volauvent | 10/10/2016 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#82),

Comme l’a très bien démontré P Beslu, il n’y a pas d’équilibre radiatif, la thermalisation d’un rayonnement est irréversible,

84.  volauvent | 10/10/2016 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#82),

Comme l’a très bien démontré P Beslu, il n’y a pas d’équilibre radiatif, la thermalisation d’un rayonnement est irréversible,

Expliquez vous….

85.  Murps | 10/10/2016 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76), ça me va tout ça…

86.  tsih | 10/10/2016 @ 17:52 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76),

Depuis quelques temps sur skyfall il n’y a plus d’objection de principe à l’existence de l’effet de serre. Je voudrais rappeler qu’un certain nombre de contributeurs qui sont régulièrement moqués ici, sont d’accord, ou tout au moins trouvent recevables, jusqu’à PREUVE du contraire, les travaux de Gerlich et Tscheushner.

Mais enfin, ce résumé du papier GT n’est rien d’autres que du « wishful thinking ». Il y a loin de la coupe aux lèvres. Mais pour voir ça il faut avoir compris un minimum de physique (ce qui n’est pas votre cas, de façon certaine) et lire non pas simplement le résumé mais se taper tout le pavé insipide de 115 pages pour constater qu’ils n’ont pas le moindre argument sérieux. S’ils en avait eu un 10 pages auraient d’ailleurs fait largement l’affaire.

Par conséquent, laisser toujours entendre en 2016 que, « jusqu’à PREUVE du contraire », ces « travaux » de GT auraient soulevé le moindre lièvre et n’auraient pas été réfutés est une plaisanterie.

Il l’ont été amplement, bien sûr, à de multiples reprises. Ici, par exemple, presque immédiatement après la parution de leur article

87.  jdrien | 10/10/2016 @ 20:33 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#82),

Pour l’EdS communément utilisé, il s’agit bien de la compréhension que, dans une serre c’est bien le piégeage des IR par le verre qui en est responsable. Or, il est bien connu depuis Wood que la halite qui laisse passer les IR dans les deux sens fait aussi bien que le verre voire mieux

Mais puisque je vous dis que c’est une image, peu importe comment se comporte réellement une serre de jardinier!

Comme vous me l’avez si « gentiment » dit une fois, il faut revoir les notions physiques de base

. Mais vous n’êtes pas le seul à devoir s’y attelervous par exemple, il ne suffit pas de dire:

vous n’avez pas bien compris les conditions énergétiques d’émission des photons, ni le principe d’exclusion de Pauli, ni la notion de corps noir.

pour clouer le bec à votre interlocuteur. C’est vous qui évoquez des notions que vous ne maitrisez pas et employez des termes hors propos comme thermaliser ( c.a.d : ralentir les neutrons pour en faire des neutrons thermiques, quel rapport ?)

88.  Hug | 10/10/2016 @ 21:25 Répondre à ce commentaire

tsih (#86),
La réfutation a été elle-même réfutée : ici et .

89.  tsih | 11/10/2016 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Hug (#88),

Oui, oui, on peut continuer longtemps ce jeu là.

Ici encore, avez-vous au moins lu les deux articles en question ? C’est exactement du même tonneau que l’article original de GT, creux, complètement creux, que des digressions ou pontifications ridicules et pédantes généralement hors sujet ou alors une série de portes ouvertes qu’ils enfoncent avec allégresse, fiers comme des hidalgos.

Je prends juste un exemple dans le premier article pour montrer le niveau de connerie atteint:

Les auteurs écrivent leur moyenne (Eq 2.3) et comparent avec celle écrite par Smith (Eq 2.4) pour prétendre qu’elle serait soi-disant « fausse »:

He defined the local surface temperature by T(x,t) and the local emissivity by ε(x,t), where t is
time and x is the position vector.To still use the radius in this equation is awkward because, as
stated before, the radius plays no role if a sphere is considered. According to Smith, T (t)4 is eff
defined as an average over the planetary surface. Note that even this notation is awkward
because the quantity planetary-averaged is T(x, t )4 , i.e., it should write (T(t )4 ) ≠ T (t )4

Mais ceci et cela c’est évidemment exactement la même chose écrite autrement. En plus ils font semblant de ne pas savoir ou effectivement ne savent pas comment la température effective a été définie comme racine quatrième de la moyenne de T^4.

Mauvaise foi et/ou incompréhension pure et simple. Quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage.

Le reste est à l’avenant, tout un long paragraphe hors sujet sur la turbulence pour faire savant mais aucun rapport avec ni argument contre l’effet de serre.

C’est presque comme notre inénarrable MichelLN35 quand il nous balance son « principe de Pauli », strictement aucun rapport avec le sujet (les photons sont des bosons !!!) c’est juste pour avoir l’air savant et impressionner les gens qui ne sont pas du métier.

90.  tsih | 11/10/2016 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Hug (#88),

Le plus amusant est que ces gens n’ont rien à dire mais prennent beaucoup beaucoup de pages pour le dire. Cela me rappelle certaines unités dans certaines armées où les gens n’ont rien à faire mais se lèvent tôt pour le faire.

91.  acpp | 11/10/2016 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

tsih (#90),
Comme je comprends très mal l’anglais, j’ai eu de la peine à suivre le calcul de Gerlich et Tscheuschner, mais les équations développées sont élémentaires. Un des résultats obtenus est une moyenne de température de -129°C.
J’ai réalisé une feuille de calcul qui me permet d’obtenir le même résultat.

J’aimerais comprendre pourquoi ce calcul est faux.

92.  the fritz le testut | 11/10/2016 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

acpp (#91),
Ce calcul est faux parce qu’il se base sur la suite de raisonnements faux suivants
la loi de Stéfan nous dit que la température de la surface de la Terre devrait être de moins 18°C , ce qui est faux ; cette température est celle de toute l’atmosphère ; à moins 18°C la surface de la Terre devrait être gelée donc son albédo serait de 70% au lieu de 30% ( si vous ne comprenez pas allez vous renseigner) ; avec 40% de moins de rayonnement reçu en surface , la loi de Stéfan nous donne moins 129°C
Un petit complément : sans gaz à effet de serre , c’est à dire sans vapeur d’eau et donc pas de nuage, l’albédo de la Terre serait de 5% et la température de Stéfan de +2°C ; merci d’avoir de l’eau sur Terre

93.  Hug | 11/10/2016 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

tsih (#89),
On peut effectivement continuer infiniment sur ce sujet (cf. fil de discussion consacré à l’effet de serre). J’arrête donc tout de suite.

94.  acpp | 11/10/2016 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#92),
Je vous remercie de votre réponse.
Cependant, si j’effectue le calcul, avec un albedo de 0.70 je trouve une moyenne de température de -155 °C.
De plus le calcul effectué correspond à un globe sans atmosphère.
Je suis toujours perplexe.

95.  the fritz le testut | 11/10/2016 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

acpp (#94),
L’atmosphère pour une terre snowball earth ne contient plus de vapeur d’eau( ou presque) ; elle est donc transparente aux rayons solaires et aux IR réémis , ce qui revient au même
Mais si vous avez adopté la notion de gradients adiabatiques sec et humide , vous êtes sauvé , il n’y a plus de problème à se poser

96.  phi | 11/10/2016 @ 16:35 Répondre à ce commentaire

acpp (#94),
Le canon, ce serait :
Irradiance sur plan perpendiculaire 1360 W/m2
Puissance moyenne sur la sphère 1360 / 4 = 340 W/m2
Avec albédo de 0.3, puissance absorbée 340 * 0.7 = 238 W/m2
Température correspondante : -18 °C

A quel stade avez-vous quelque chose de différent ?

Cela dit, s’il y a une coquille vide, ce n’est évidemment pas le papier de GT mais la théorie du GIEC. Rappelons qu’il n’y a pas de thermodynamique de l’effet de serre, c’est à dire qu’il n’existe aucune théorie basée sur les lois fondamentales de la physique qui soit capable de calculer les températures effectives de la surface en fonction des taux de GES. L’effet de serre dans les GCM est pris en compte grâce à des relations empiriques dont la validité n’a jamais été vérifiée.

97.  tsih | 13/10/2016 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

phi (#96),

Cela dit, s’il y a une coquille vide, ce n’est évidemment pas le papier de GT mais la théorie du GIEC. Rappelons qu’il n’y a pas de thermodynamique de l’effet de serre

Oui, mais l’ennui c’est que personne, à part un dénommé phi, n’est au courant.

Alors il ne suffit pas de « rappeler » ce que personne ne connaît, il faut commencer par essayer de publier cette « découverte » (comme G et T ont réussi pour les leurs ) et voir s’il y a une revue où les referees sont assez bourrés pour la considérer comme sensée et laisser passer. Ce serait une première étape avant de « rappeler » quelque chose à ce sujet.

Après les gens compétents pourront comme pour G T juger où sont les « coquilles vides ».

( Pour ceux qui seraient intéressés de voir que même cette première étape, à savoir bénéficier d’un statut officiel de coquille vide comme G T « n’est pas gagné » pour phi ils peuvent lire sa discussion récente avec R. Spencer et quelques autres dont à l’occasion moi-même (pseudo alphagruis) sur le blog de Spencer )

98.  the fritz le testut | 13/10/2016 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

tsih (#97),
Alors comme cela , quand personne ne veut plus bidulatorer ici , vous allez chez Roy Spencer pour continuer à philosopher là bas sur l’ effet de serre , le forçage etc…??? 😉

99.  phi | 13/10/2016 @ 16:23 Répondre à ce commentaire

tsih (#97),
Tsih tsih tsih tsih tsih tsih, le ventilateur nous berce.

Un article, peut-être, qui nous parlerait de la thermodynamique de l’effet de serre ?

Pour ma part, je ne me lasse pas de lire et relire cet aveux stupéfiant :

As Ramanathan and Coakley pointed out in their 1978 paper, convection is what determines the temperature gradient of the atmosphere but solving the equations for convection is a significant problem – so the radiative convective approach is to use the known temperature profile in the lower atmosphere to solve the radiative transfer equations.

(http://scienceofdoom.com/2010/04/)

100.  tsih | 13/10/2016 @ 16:30 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#98),

Oui, on est « accroc », c’est comme le pinard pour certains.