Bulletin des climato-réalistes n° 52

À LA UNE :

– Paris, 1er et 2 décembre : la Contre-COP22 des climato-réalistes

– Stabilisation des gaz à effet de serre pour la 3ème année consécutive 

LA CONTRE-COP22 DES CLIMATO-RÉALISTES

Elle se tiendra

Les 1er et 2 décembre 2016

à l’asiem, 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7e

L’entrée est gratuite et ouverte à tout le monde.

Nous invitons celles et ceux souhaitant participer à nous le faire savoir par E-mail, en indiquant nom, adresse et numéro de téléphone.

PROGRAMME

Jeudi 1er décembre

14h00-14h30 : Accueil des participants

14h30-14h45 : Ouverture de la Contre-COP22, par Claude Allègre, géophysicien, prix Crafoord 1986, membre de l’Académie des sciences et ancien ministre de l’Éducation nationale, et Benoît Rittaud, mathématicien, maître de conférences (université Paris-13), président de l’Association des climato-réalistes.

14h45-15h30 : « Compréhension et modélisation du changement climatique : questions encore ouvertes ? », par Vincent Courtillot, géophysicien, professeur émérite (université Paris-Diderot), membre de l’Académie des sciences.

15h30-16h15 : « Les objectifs irréalistes de la COP21 », par Jean-Claude Bernier, chimiste, professeur émérite (université de Strasbourg), ancien directeur scientifique de la chimie au CNRS.

16h15-16h30 : Pause café.

16h30-17h00 : « Économie politique du changement climatique », par François Facchini, docteur en sciences économiques, faculté de droit et sciences économiques Paris-1 Sorbonne.

17h00-18h30 : « Agriculture et environnement », table ronde animée par François Lucas, agriculteur, ancien membre du CESE, vice-président du syndicat agricole Coordination rurale, et Christian Buson, docteur en agronomie, chef d’entreprise, président fondateur de l’Institut scientifique et technique de l’environnement et de la santé.

Vendredi 2 décembre

9h00-9h30 : « L’optimum médiéval », par Sebastian Lüning, géologue, éditeur en chef du blog kaltesonne.de.

9h30-10h00 : « Les erreurs de mesure et de consolidation associées aux mesures de températures et de leurs proxies », par Henri Masson, docteur ingénieur en génie chimique, professeur émérite en gestion et techniques énergétiques et environnementales (université d’Anvers), professeur visiteur à la Maastricht School of Management et à la Business School Netherlands.

10h00-10h30 : Pause café.

10h30-11h00 : « +0,2°C d’ici 2100 vaut-il de sacrifier les bénéfices du CO? », par François Gervais, physicien, professeur émérite (université de Tours).

11h00-12h30 : « Transports et énergie », table ronde animée par Christian Gérondeau, ingénieur École polytechnique, et Jean-Pierre Bardinet, ingénieur circulation, responsable technique du GIFOP, directeur du centre de compétences WorldFIP, responsable des systèmes d’information à l’ADFP.

12h30-14h00 : Pause déjeuner.

14h00-14h30 : « Les coûts de la politique climatique », par Rémy Prud’homme, économiste, professeur des universités honoraire (université Paris-Est), ancien directeur adjoint de la Direction de l’Environnement à l’OCDE.

14h30-15h00 : « La climatologie officielle au crible de l’analyse sémantique. Morceaux choisis », par Jean-Claude Pont, docteur en mathématiques, ancien titulaire de la chaire d’histoire et de philosophie des sciences de l’université de Genève.

15h00-15h30 : « L’environnementalisme mondialisé après l’élection de Donald J. Trump », par Drieu Godefridi, docteur en philosophie, essayiste, fondateur de l’institut Hayek, chef d’entreprise.

15h30-16h00 : Pause café.

16h00-16h30 : « Nos futurs climato-réalistes sont à l’école », par Reynald Du Berger, géophysicien, université du Québec à Chicoutimi.

16h30-18h00 : « Les actions à mener », table ronde animée par Jacky Ruste et Marie-France Suivre.

18h00 : Clôture.

RÉFLEXIONS SUR LA «SETTLED SCIENCE»

Procédure de révision par les pairs : pourquoi le doute est essentiel

Dans un rapport intitulé Peer Review: Why Skepticism is Essential édité par le GWPF, la journaliste Donna Laframboise décrit la procédure de révision par les pairs comme «hasardeuse et byzantine», jetant le doute sur les politiques prétendument «fondées sur des données probantes».

Judith Curry : on ne peut pas faire confiance aux modèles climatiques

Dans un rapport  consacré aux modèles climatiques, la climatologue Judith Curry conclut que les modèles ne permettent pas de prédire le climat futur : ils ne parviennent même pas à prédire le passé.

STABILISATION DES ÉMISSIONS DE CO2

Les émissions de CO2 sont stables pour la 3e année consécutive…

Une publication de l’Université de l’East Anglia et du Global Carbon Project indique que les émissions de gaz à effet de serre sont restés stables en 2015 pour la 3e année consécutive. Cette stabilisation est attribuée au déclin de l’utilisation du charbon en Chine, alors même que, selon Le Mondeune énorme incertitude plane sur les émissions chinoises du fait du manque de fiabilité des données.

… mais la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne diminue pas…

Selon physics.org, la croissance de la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente (entre 23 et 25 Gt par an, contre 16 Gt en moyenne au cours de la décennie précédente). En cause : lla moindre efficacité du puits de carbone que constitue la végétation, en raison de la sécheresse provoquée par le phénomène El Niño dans les régions tropicales.

… et pourtant la planète respire !

Une vidéo de la NASA présente le rythme annuel de notre biosphère sur plusieurs années. La Terre suit le rythme des saisons aussi bien sur les continents que dans les océans. De plus, fertilisée par le CO2, notre « planète bleue » verdit depuis 35 ans, comme le montre une étude publiée dans Nature Climate Change.

ÉLECTION DE DONALD TRUMP : QUELLES CONSÉQUENCES SUR LES POLITIQUE CLIMATIQUES ?

Le nouveau président des États-Unis reviendra t-il sur l’accord de Paris comme il l’a promis ?

Donald Trump peut tout à fait retirer les États-Unis de l’accord de Paris s’il le souhaite, comme l’explique Benoît Rittaud. L’avocat Arnaud Gossement explique à Libération qu’il peut même légalement désengager son pays sans attendre les quatre année prévues par l’accord. Guy Sorman, dans Contrepoints, se dit certain que « par quelque subterfuge juridique ou par mauvaise volonté, le prochain gouvernement américain n’appliquera pas le tout récent Traité de Paris ». Judith Curry avoue ne pas savoir ce que fera le nouveau Président en la matière, mais, ajoute-t-elle, « le sait-il lui même ? »

Le nom de Myron Ebell circule pour le poste d’administrateur de l’EPA

Selon LCI, le nom de Myron Ebell circule pour diriger l’EPA (Environmental Protection Agency), l’agence fédérale de protection de l’environnement. Myron Ebell avait vu son visage placardé dans les rues de Paris l’an dernier par l’ONG en ligne Avaaz, qui le considérait comme l’un des sept pires «criminels du climat». En fait d’activité criminelle, Myron Ebell estime que le réchauffement  provoqué par les gaz à effet de serre est «modeste». Selon France Inter, il aurait osé dire que le CO2 n’est pas un polluant ! Scandale absolu… Mais rappelons tout de même que le CO2 est le nutriment des plantes, et la cause principale du verdissement observé de la planète.

COUP DE FROID SUR LA COP22

Effet Trump : la COP22 de Marrakech a commencé et s’est terminée par des déclarations creuses prononcées sans convictions. Lors du discours d’ouverture, François Hollande a déclaré que l’accord de Paris était juridiquement irréversible, mais aussi (a t-il mal lu ses fiches ?) que «90% de la production nouvelle d’électricité provient des énergies renouvelables».  La «proclamation de Marrakech» à la veille de la clôture a appelé à un «engagement politique maxima» contre le réchauffement. L’engagement financier (100 milliards de dollars par an pour les pays en développement d’ici 2020) a également été réaffirmé, notamment par François Hollande qui a promis cinq milliards par an d’ici 2020. On apprend enfin par Le Monde que les îles Fidji seront les organisateurs de la COP23 qui aura lieu fin 2017… à Munich !

POUR UNE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE SANS IDÉOLOGIE

«Refonder La transition énergétique sans oublier la croissance , 12 travaux pour 2017», une publication de l’Ifrap disponible sur Skyfall qui propose 12 pistes pour refonder une transition énergétique débarrassée de pré-supposés idéologiques.

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71 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Usbek | 22/11/2016 @ 23:08 Répondre à ce commentaire

Bulletin n° 51 en ligne

2.  scaletrans | 23/11/2016 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

Profond regret de ne pouvoir assister à la Contre-Cop. J’espère que nous en aurons les minutes complètes.

3.  Jojobargeot | 23/11/2016 @ 11:34 Répondre à ce commentaire

« +0,2°C d’ici 2100 vaut-il de sacrifier les bénéfices du CO2 ? », par François Gervais, physicien, professeur émérite (université de Tours).

0.2° ? Je me demandais si ce n’était pas une coquille. Nos édiles politiques parlent de 2.0°, certes selon les modèles simulés, mais tout compte fait 0.2° au regard de ce qui se passe depuis près de 20 ans avec 0.05° d’augmentation au total, 0.05 x 4 et non pas 5 car nous sommes presque en 2020, donc effectivement si l’on prolonge la tendance actuelle en 2100 nous auront 0.2° supplémentaires et non pas 2.0°.
Coût 45.000.000.000.000 de $ jeté par les fenêtres par dixième de degré. C’est quand même cher payé pour le huitième de ce nous avons connu depuis le début du XX ème siècle et qui , il me semble, n’a tué personne.
Nos politiques ne sont plus stupides, mais totalement dingues, bons pour l’asile d’aliénés.

4.  papijo | 23/11/2016 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

A propos de la publication de l’IFRAP « Refonder La transition énergétique sans oublier la croissance », si je suis d’accord avec le constat (la transition énergétique est coûteuse, inutile et dangereuse pour notre économie), difficile de les suivre quand ils sous-entendent régler le problème de l’intermittence des ENRs en doublant les tarifs d’achat: une énergie intermittente, même payée au tarif « heures supplémentaires » reste intermittente. En cas de pénurie de fossiles (gaz / pétrole), investir massivement dans des éoliennes, ça ne sert à rien. La seule solution à court terme, c’est de développer des énergies ou des filières de substitution soit nucléaires, soit fossiles « françaises » comme par exemple les gaz de schistes ou les techniques CTL (Coal to liquid) pour les transports notamment.

Bien sûr, le jour où des techniques réalistes de stockage auront été développées, on en reparlera … !
Pour moi, cette étude qui néglige volontairement ou par ignorance l’intermittence, reste du même niveau que celle de l’ADEME « démontrant » que 100% d’ENR c’est possible et même facile !

5.  Christial | 23/11/2016 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#3),

0.2° ? Je me demandais si ce n’était pas une coquille. Nos édiles politiques parlent de +2.0°, certes selon les modèles simulés, mais tout compte fait 0.2° au regard de ce qui se passe depuis près de 20 ans avec 0.05° d’augmentation au total, 0.05 x 4 et non pas 5 car nous sommes presque en 2020, donc effectivement si l’on prolonge la tendance actuelle en 2100 nous auront 0.2° supplémentaires et non pas 2.0°.

Vous ne prenez pas la même date de référence, François Gervais, qui n’apporte sans doute aucun crédit à ce 2.0°C réchauffiste, parle de +0.2°C d’ici 2100 donc, si je comprends, à compter de maintenant.

6.  amike | 23/11/2016 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

Christial (#5), Ou alors François Gervais parle de la réduction de température que permettrait de gagner la politique de réduction du CO2 ?

7.  volauvent | 23/11/2016 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

papijo (#4),

Je ne vois pas où l’IFRAP dit cela; au contraire, ils préconisent la fin de l’obligation d’achat et la fin progressive des tarifs subventionnés. Ils disent aussi que si on tient compte des contraintes du réseau (centrales en stand by et lignes supplémentaires) le coût estimé des ENR est le double de celui qu’on indique généralement.

C’est la première étude d’un think tank qui dit vraiment les choses telles qu’elles sont . Ce sera sans doute une des sources principales du programme de Fillon mais je ne sais pas si il sera en mesure de l’appliquer, compte tenu du lobby des banques et des syndicats d’ENR qui s’en mettent plein la poche. (il semble que Trump, aussi, commencerait à rétropédaler).

8.  divers | 23/11/2016 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

http://www.climatedepot.com/20.....ranscript/ Pas de rétropédalage de Trump

9.  tsih | 23/11/2016 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

volauvent (#7),

C’est la première étude d’un think tank qui dit vraiment les choses telles qu’elles sont

L’ensemble a l’air très raisonnable et sensé comparé au mirage du tout renouvelables. Ils préconisent plutôt le gaz et le nucléaire pour l’électricité en attendant de trouver une solution viable au stockage.

papijo (#4),

En cas de pénurie de pétrole il serait judicieux de le réserver aux transports et ne plus guère s’en servir pour chauffer ou faire de l’électricité nulle part dans le monde. La solution de substitution CTL ou GTL a été mise en place par Sasol en Afrique du Sud mais elle est très dispendieuse en énergie et polluante si on veut maintenir un prix économiquement viable.

10.  Douar | 23/11/2016 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

divers (#8),
sur ce que j’ai lu, ce n’est pas un rétropédalage sur le RCA, c’est simplement que les médias ont feint de croire que Trump changeait d’avis sur la question, ce qui n’apparait pas du tout dans son entretien avec le NYT.
Quand on dit qu’il faut aller à la source…

11.  chercheur | 23/11/2016 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Douar (#10),

C’est surtout un excellent moyen pour les médias de faire croire que Trump est un fou qui change d’avis en permanence.

12.  Curieux | 23/11/2016 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

chercheur (#11),
C’est surtout un moyen pour les média de croire à ce qu’ils souhaitent, une sorte de méthode Coué.

13.  scaletrans | 23/11/2016 @ 20:47 Répondre à ce commentaire

chercheur (#11), Curieux (#12),

C’est les deux mon général !

14.  papijo | 23/11/2016 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

volauvent (#7),
Où ils disent ça:

Page 8 / 17 (en bas à gauche):

Les tarifs pour les nouveaux renouvelables se situent entre 90 et 300 euros par MWh, mais entre 180 et 600 en tenant compte de leur intermittence.

Par quel mystère ? Est-ce que si on le paye double, le soleil accepte de faire des postes de nuit ?

Page 10 / 17 (juste avant la conclusion):

Il est aussi nécessaire de rester en veille sur leurs modes de production actuelle, pour être en position de les utiliser si des circonstances exceptionnelles (ex. : crise pétrolière) nous contraignaient à mettre en oeuvre des modes de production peu efficaces mais faciles à industrialiser rapidement (ex. : éoliennes).

Cette phrase sous-entend bien que les ENRs sont chères … mais seraient un recours utilisable en cas de pénurie de pétrole !

Je suis évidemment d’accord avec leur conclusion, mais plutôt que de « valider » des études idiotes de l’ADEME et autres en admettant, comme ils le font, que toutes les énergies sont « équivalentes » et substituables pour assurer la production électrique du pays, il aurait été beaucoup plus sain que les vraies raisons soient données et qu’on ne se laisse pas embarquer dans je ne sais quelle galère suite à des idées débiles émises par des « experts » incompétents ! Si un « expert » est incompétent, il faut le dire !

15.  papijo | 23/11/2016 @ 20:57 Répondre à ce commentaire

tsih (#9),

La solution de substitution CTL ou GTL a été mise en place par Sasol en Afrique du Sud mais elle est très dispendieuse en énergie et polluante si on veut maintenir un prix économiquement viable.

En effet, et avant eux par l’Allemagne nazie, mais … j’ai pas mieux pour remplir le réservoir de ma voiture ! (les biocarburants demandent beaucoup trop de surface pour une production de masse).

16.  amike | 23/11/2016 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

tsih (#9),

Ils préconisent plutôt le gaz et le nucléaire pour l’électricité en attendant de trouver une solution viable au stockage.

J’ai entendu des économistes comme Philippe Askenazy dire qu’il ne fallait pas attendre les solutions éprouvées (stockage, grid) , mais s’engager tête baissée dans les « nouvelles générations » (EnR) , car sinon les allemands auront pris trop d’avance !
Parlait-il comme économiste précautionneux du bien public (les français) ou comme conseiller d’investissement pour les entreprises d’état ? Les Français demandent une maîtrise de leur énergie (prix – indépendance), pas de financer les lubies de l’état stratège !

17.  the fritz le testut | 23/11/2016 @ 22:03 Répondre à ce commentaire

amike (#16),
Depuis quand les économistes seraient-ils capables de nous résoudre des problèmes techniques ?

18.  volauvent | 23/11/2016 @ 22:10 Répondre à ce commentaire

papijo (#14),

Non, c’est mal dit mais il faut comprendre que pour les opérateurs, le coût réel est encore supérieur au coût tarifaire brut, car il faut tenir compte des contraintes du réseau et de stand by.
C’est clair si on lit le reste du texte, par exemple

Et les prix affichés
par les producteurs ne tiennent pas compte de
trois facteurs : 1) l’obligation d’acheter la production
de ces sources intermittentes et aléatoires
même quand les fournisseurs n’en ont pas
besoin ; 2) la nécessaire adaptation du réseau
électrique ; 3) les capacités de production
nécessaires en stand-by. Tant que le problème
du stockage de l’électricité n’est pas résolu, le
coût « brut » de ces énergies doit être multiplié
par 2 pour connaître leur coût « net ». En France,
le véritable coût du MWh éolien terrestre n’est
pas de 90 mais de 180 euros.
4 Fausse : « La croissance verte actuelle accroît le nombre d’emplois »
Les artisans qui posent des panneaux photovoltaïques
ou montent des éoliennes occupent
effectivement de nouveaux emplois. Mais les
dix milliards de surcoûts annuels payés par
les consommateurs manquent ailleurs, éliminant
d’autres emplois disséminés, donc
invisibles. Un

q

ue toutes les énergies sont « équivalentes » et substituables pour assurer la production électrique du pays,

Ils disent clairement que sans stockage, le nucléaire et le gaz ne sont pas substituables et préconisent de mettre le paquet dans la recherche du stockage, sans se pronncer sur les possibilités.

Je pense que vous leur faites un mauvais procès.

19.  papijo | 23/11/2016 @ 22:46 Répondre à ce commentaire

volauvent (#18),
Non, je ne pense pas qu’ils ont étudié sérieusement le problème. Par exemple dans leur conclusion, on peut lire à propos de leur programme:

Il suppose le maintien des investissements d’amélioration de l’efficacité énergétique, et une forte progression de l’utilisation de l’électricité et du gaz dans le transport, dans les logements et les bureaux. En parallèle, la recherche sur des méthodes de production et de stockage de l’énergie et sur les réseaux digitalisés et décentralisés, doit être renforcée.

Qu’on donne la même importance pour résoudre nos problèmes énergétiques au stockage qu’aux « réseaux digitalisés et décentralisés », ça ne vous choque pas ? Si le transfo qui me dessert est raccordé à internet, vous croyez que le photovoltaïque nous éclairera mieux la nuit ? Vous qualifiez ça d’expertise ? Pour moi, ils ont juste aligné des expressions à la mode sans avoir aucune idée de ce que cela peut bien signifier ! Mais après tout, comme aurait pu dire « The Fritz »: « Depuis quand les économistes auraient-ils besoin d’ingénieurs pour résoudre des problèmes techniques ? »

20.  volauvent | 24/11/2016 @ 8:18 Répondre à ce commentaire

papijo (#19),

Vous préférez les études ADEME?

Je pense que la phrase que vous citez est juste là pour ne pas se faire accuser d’être « contre le progrès ». Et elle fait référence à une baisse de 30% des émissions de CO2, qui ne concerne pas beaucoup la production électrique mais surtout chauffage et transport. Ils sont d’ailleurs cohérents, en poussant le nucléaire et donc l’électricité pour le chauffage et le transport, ce qui implique passage à l’électricité pour les automobiles, donc besoin de stockage et d’optimiser les contraintes de charge des batteries via des systèmes genre linky.

Seule la référence à des systèmes « décentralisés » me paraît idiote; c’est peut être un tribu donné à leur clientèle ultralibérale

21.  papijo | 24/11/2016 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

volauvent (#20),

Vous préférez les études ADEME?

L' »étude » de l’IFRAP dit « Il faut arrêter les ENRs parce que c’est cher, mais les ENRs ça peut servir un jour ». L’étude de l’ADEME dit « Il faut développer les ENRs et c’est pas très cher ».

Moi je dis:
– Le photovoltaïque ne produit rien la nuit, et presque rien en hiver
– L’éolien ne produit rien quand le vent souffle trop peu
– La biomasse (bois, méthanisation …) mobilise des surfaces de terre agricole beaucoup trop grandes pour jouer un rôle significatif
– Les solutions de stockage « massif » de l’électricité n’existent pas
– Tant que des solutions de stockage massif de l’électricité n’existent pas, les ENRs ne servent à rien.
– Et je suis aussi d’accord avec l’IFRAP pour dire que les ENRs coûtent très cher …

22.  François | 24/11/2016 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

« En France, le véritable coût du MWh éolien terrestre n’est pas de 90 mais de 180 euros« .
Je me demande comment on peut oser dire que le coût du MWh éolien terrestre en France ne serait que de 90 €. Si je prends uniquement ce que l’éolien pompe de CSPE (17%) rapporté à sa production (21,15 TWh en 2015) cela représente déjà plus de 100 € du MWh éolien. A cela, il faut rajouter le prix que l’on nous vend ce MWh (le même que les autres) et les subventions à la construction (qui doivent bien être payées par quelqu’un. Même 180 € me semble largement sous-évalué…

23.  Hug | 24/11/2016 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

François (#22),
L’éolien n’est pas excessivement coûteux, c’est le solaire qui l’est:

Un milliard d’euro de CSPE pour l’éolien en 2015 pour une production de 21 TWh, ça fait un peu moins de 50€ de CSPE pour le MWh éolien. EDF achète effectivement le MWh éolien à 90€, il lui coûte donc 40€.
Le solaire a produit 7,4 TWh en 2015 et perçu 2,5 Mds€, soit près de 340€ par MWh…
Pour le particulier, le MWh est facturé environ 150€ TTC (cspe, autres taxes et tva).

PS: Je suggèrerai bien aux tagueurs/graffiteurs d’aller exercer leurs « talents » sur des panneaux PV plutôt que sur nos façades urbaines. Ca nous ferait des économies…

24.  papijo | 24/11/2016 @ 12:57 Répondre à ce commentaire

Hug (#23),
Il faut ajouter à ces considérations le fait que le solaire produit essentiellement en été en début d’après-midi (il est « optimisé » pour l’heure de la sieste pendant les vacances !), donc à un moment où la demande est faible et où l’appoint solaire ne sert pas à grand chose (du moins tant que les français sauront se passer de climatiseurs). A contrario, l’éolien produit plutôt en mi-saison et hiver, y compris la nuit, donc à un moment où on a vraiment besoin de courant, s’il n’était pas intermittent, ce serait parfait !

25.  Bernnard | 24/11/2016 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

papijo (#24),

s’il n’était pas intermittent, ce serait parfait !

Comment ! Avec notre savoir, on ne peut pas modifier le climat pour avoir continuellement du vent ? 😁

26.  Christial | 24/11/2016 @ 13:31 Répondre à ce commentaire

Le smart grid de Jeremy Rifkin a frappé les esprits.
L’IFRAP parle d’effort en matière de recherche, un os à ronger pour les écolos et autres politiciens « modernes » qui font venir Rifkin avec des conférences payées une fortune… par le contribuable.

Notons cependant que, sur la régulation côté demande, des technologies de stockage simples existent déjà.
A commencer par le ballon d’eau chaude chez 100% des foyers, parfois aussi le ballon tampon pour le chauffage utilisé dans les installations de chaudière bois.
On peut ajouter … l’inertie thermique des bâtiments bien isolés. Couper un temps le chauffage ne pose alors pas de problème, la domotique régule d’ailleurs prioritairement sur cette source.

27.  papijo | 24/11/2016 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Christial (#26),
Je suis bien d’accord, mais les solutions que vous proposez ne sont que des solutions à « court terme »: 15 minutes pour le chauffage, 24 heures pour le ballon d’eau chaude.

Il est à noter que des solutions existent pour réaliser un stockage thermique saisonnier, sous réserve de trouver des dizaines d’hectares disponibles au milieu des villes, et encore, il semble que l’autonomie n’est pas facilement atteignable (et même pour pas très cher quand le réseau de chaleur existe). Lien Ramboll.com.

28.  François | 24/11/2016 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Hug (#23),
Le solaire est encore plus cher, mais ce n’est pas pour cela que l’éolien ne l’est pas.
23 € de CSPE du MWh, dont 17% pour l’éolien sur 546 TWh consommés
= 2,13 Md € qui subventionnent 21,15 TWh de production éolienne
= 100,9 € du MWh
Ce qui m’intéresse n’est pas combien EDF paye l’éolien, mais combien MOI, je paye;
A cette part de CSPE pour l’éolien (que je paye comme les clients), il faut ajouter le prix auquel EDF me vend le MWh: environ 150 €
On est déjà à 250 € auxquels il faut rajouter les subventions à la construction données par la France et l’Europe et payées par mes impôts…

29.  AntonioSan | 25/11/2016 @ 8:21 Répondre à ce commentaire

Je suis sur que cela a ete discute mais au cas ou…

La petitionneuse se repand dans Le Monde:

Mais d’où vient que la banquise se trouve aussi mal en point ? La chercheuse met en avant « une circulation atmosphérique particulière », favorisant l’arrivée d’air chaud et humide venu de l’Atlantique et du Pacifique en direction de certaines régions de l’Arctique. Avec, à l’inverse, le déplacement de masses d’air froid et sec de l’Arctique vers la Russie et la Chine. A quoi s’ajoutent « des eaux de mer particulièrement chaudes dans certains secteurs de l’Arctique ».
Le coup de chaud actuel du pôle Nord, s’il peut s’expliquer en partie par des conditions météorologiques inhabituelles, ne s’inscrit pas moins dans une tendance de long terme dont le moteur est le changement climatique. « La perte de surface de la banquise, dont les relevés satellitaires montrent qu’elle s’accélère, témoigne du réchauffement planétaire, en même temps qu’elle l’amplifie dans cette région », souligne Valérie Masson-Delmotte.

On retrouver l’animisme meteorologique si cher aux journaleux (banquise malade…), mais on doit reconnaitre que VMD pour une fois dit la verite, puisqu’il s’agit du cas classique des advections d’air humide et chaud vers l’Arctique, le long des cotes fenno scandiennes et russes ainsi que vers le passage de Bering. Cette dynamique tres forte vient du fait que des masses d’air tres froid se promenent sur la Siberie (anticyclones a 1060hPa si tot en hiver…), sur le Nord du Canada (on a des temperatures de -33C au Yukon) et aussi des descentes a 1035 hPa sur l’Atlantique Nord atteignant la zone tropicale et donc qui advectent un air chaud vers le pole.
Reprenant le Monde, Le Point y va de son concert…

« La banquise a un rôle d’isolant, qui empêche la chaleur de l’océan (- 2 °C près du pôle) de passer vers l’atmosphère, préservant ainsi un air froid », explique au Parisien la climatologue Valérie Masson-Delmotte

Alors contrairement aux affirmations du Monde, c’est encore une fois une dynamique intense et tres froide (ce n’est donc pas la banquise qui rend l’air froid chere VMD…) qui cree une consequence specifique aux endroits habituels. L’hiver avancant, on peut s’attendre a ce que tout decalage geographique des zones d’expulsions d’AMPs se traduise par un gel rapide de la banquise la ou elle n’est pas etablie maintenant.
En somme, bien forces de reconnaitre la nature de la dynamique en cause, il faut vite se reprendre et sacrifier au culte rechauffiste…

30.  amike | 25/11/2016 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#29),
L’arctique est un pont de chaleur vers l’espace. La Terre met la clim’…

On peut penser que de tels phénomènes ne sont pas exceptionnels ; nous avons simplement les outils pour les voir se dérouler en continuité.

Le media sont dans cet état psychologique de croire qu’une chose ne s’arrêtera jamais. Cela est dû à leur amnésie habituelle.

31.  Hug | 25/11/2016 @ 12:15 Répondre à ce commentaire

amike (#30),

La Terre met la clim’…

+1

On peut penser que de tels phénomènes ne sont pas exceptionnels ; nous avons simplement les outils pour les voir se dérouler en continuité.

-1 😉
Je pense que c’est exceptionnel. Sur le site danois qui donne la température de la zone arctique, on peut consulter les archives des années passées jusqu’en 1958, on ne retrouve jamais une telle douceur comme en ce moment.

32.  chercheur | 25/11/2016 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

Hug (#31),

Il est très étonnant de constater que depuis 1958, les températures positives en été sont d’une stabilité remarquable. Jamais d’excès en plus ou en moins.
Si quelqu’un a une explication?

33.  Bernnard | 25/11/2016 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

chercheur (#32),
Oui mais ce n’est pas si étonnant.
Quand la température est positive, l’humidité de l’air n’est pas faible comme elle est sur les étendues glacées.
Si il y a des calories portées par un vent chaud, venant du sud, les fluctuations de la température atmosphérique sont amorties de manière plus importante dans un air humide que dans un air sec.

34.  papijo | 25/11/2016 @ 13:01 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#33),
Ce ne serait pas plutôt la conséquence de la fusion de la glace. Pendant tout l’été, il y a présence simultanée d’eau de mer et de glace fondante, donc température à peu près constante au sol, et pour la couche la plus basse de l’atmosphère, que le vent vienne du sud, du nord ou d’ailleurs, qu’il y ait des nuages ou pas, etc…

35.  Bernnard | 25/11/2016 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

papijo (#34)
Que la transition de phase de la glace ait aussi une influence c’est tout à fait possible.
Mais pas seulement.
Si vous regardez le % d’eau dans l’air au dessus de la banquise, il est beaucoup plus bas qu’au dessus de l’eau libre.
Chauffer ou refroidir de l’air sec est plus facile pour une même quantité de chaleur échangée.

36.  Hug | 25/11/2016 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

chercheur (#32), papijo (#34), Bernnard (#35),
Jacques Duran a donné une explication détaillé il y a moins d’un an:
http://www.pensee-unique.fr/news.html#myth

37.  chercheur | 25/11/2016 @ 15:50 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#33), papijo (#34),

N’oublions pas qu’il s’agit de températures moyennes au-dessus du 80ème parallèle soit au Nord du Groenland.J’ose espérer que les relevés sont équilibrés géographiquement. Je suppose donc que les relevés de températures se font à des endroits où la glace fond par moments et d’autres où elle ne fond jamais. J’ai donc des difficultés à adhérer à vos hypothèses.
Du 10 juin au 20 août, tous les ans depuis 1958, elles sont incroyablement stables. Existe-t-il d’autres exemples d’une telle stabilité?
Aucun réchauffement climatique n’apparait à cette période quand on analyse ces moyennes de températures, alors que les climatologues nous affirment que c’est en Arctique où il est le plus important avec plusieurs degrés d’augmentation. Le CO2 n’aurait-il aucun effet à cette période et à cet endroit? Il faudrait qu’ils nous expliquent ce phénomène…

38.  chercheur | 25/11/2016 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

Hug (#36),

Je n’y trouve pas d’explication au phénomène que je soulève.

39.  Hug | 25/11/2016 @ 16:06 Répondre à ce commentaire

chercheur (#38),
Il faut dérouler un peu vers le bas…

40.  Nicias | 25/11/2016 @ 17:08 Répondre à ce commentaire

chercheur (#37),

C’est pas des relevés directs de températures. C’est un modèle météo qu’on alimente avec ce que l’on peut pour reproduire la situation locale.

41.  chercheur | 25/11/2016 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Hug (#39),

« Comme on le voit, durant l’été boréal, (entre le 150e jour et le 230e jour de l’année, soit entre début Juin et la mi-Août) ) la température de l’air au dessus de l’Arctique est remarquablement stable et évolue entre 0°C et +2°C. A cette époque, une partie de l’océan arctique reste libre de glace. La température de l’air est stabilisée par la transition de phase eau/glace, ce qui peut s’expliquer aisément de la manière suivante : Si la température de l’air a tendance à augmenter, la chaleur supplémentaire est absorbée parce qu’un peu de glace fond et la température reste constante. Dans le cas inverse, c’est à dire si l’air devient plus froid, une partie de l’eau disponible gèle et la température reste encore constante. »

Je lis cela et je suis très étonné de cette explication. Je ne vois pas en quoi cela explique que tous les 1er juillet, tous les 15 juillet, tous les 20 août, etc, la température est quasi strictement la même des les ans depuis 1958.

42.  Hug | 25/11/2016 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

chercheur (#41),
Il y a aussi le fait qu’il fait jour 24h/24h, ce qui assure un certain équilibre radiatif. La différence de temperature avec les moyennes latitudes est également plus faible que le reste de l’année, cela procure un peu plus de stabilité météo.

43.  Murps | 25/11/2016 @ 18:35 Répondre à ce commentaire

Cryosphère
Le problème sur les capteurs (ou leur traitement des données) qui donnent la surface de la banquise n’a pas été résolu. Ca va faire des mois que ça traîne et je suis surpris qu’on ai pas plus d’informations à ce sujet.
J’ai peut-être loupé un épisode ?

44.  Roby Walrus | 25/11/2016 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#29), c’est discuté sur le fil info. J’avais vu un articles en français, où la citation de VMD était tronquée, pour être plus alarmiste.

Par ailleurs, dans la presse américaine, il y a aujourd’hui des articles alarmistes sur ce sujet, mais avec des courbes qui le sont beaucoup moins. Cette alerte est donc en train de disparaître, et la presse française suivra avec quelques jours de retard, après nous avoir abreuvés de « tipping points ».

PS : Que devient Jean Duran ?

45.  Roby Walrus | 25/11/2016 @ 23:18 Répondre à ce commentaire

Roby Walrus (#44), exemple d’article alarmiste avec un graphe qui ne l’est pas : « Arctic ice melt could trigger uncontrollable climate change at global level  » dans le Guardian, pour changer.

46.  chercheur | 26/11/2016 @ 0:48 Répondre à ce commentaire

Hug (#42),

Quel est alors l’effet de la nuit polaire? un déséquilibre radiatif puisqu’il y a de fortes variations de température. Désolé, mais je ne vois pas comment vos propositions peuvent expliquer ce phénomène qui dure depuis cinquante ans. Ce constat est en contradiction totale avec ce qu’on nous raconte d’autant plus que ces courbes sont utilisées en permanence pour parler du réchauffement de l’Arctique et la fonte de la banquise.
Je me suis amusé à regarder ce qu’en disaient les réseaux sociaux dont on parle tant.
Il paraît que le plus consulté est celui-ci:

http://www.demotivateur.fr/a-propos

Où l’on peut lire ceci:

http://www.demotivateur.fr/art.....#8211;8073

L’article est écrit par le rédacteur en chef du site:

http://edito.seloger.com/users/nathan-weber

Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer…

47.  scaletrans | 26/11/2016 @ 8:41 Répondre à ce commentaire

chercheur (#46),

Consolez-vous en lisant les premiers commentaires. De moins en moins de monde se fait prendre aux discours de ces professionnels de la panique.

48.  micfa | 26/11/2016 @ 11:02 Répondre à ce commentaire

20° de plus que la normale au pôle nord. Bof. Les scientifiques (du large consensus) affirment sans sourciller que le réchauffement anthropique a augmenté la température globale de la planète de 1°. J’en conclus par un calcul de niveau math sup (20-1=19) que si l’homme n’était pas présent sur la planète l’anomalie serait quand même de 19° et je me pose une question toute bête: à quoi serait due cette anomalie? A des extraterrestres?

49.  Hug | 26/11/2016 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

chercheur (#46),
Plutôt que de la désolation, un peu plus de précisions de votre part sur ce qui ne vous convainc pas dans ces explications (surtout celle relative à la chaleur latente de changement d’état de l’eau) pourraient éventuellement être intéressantes.
Et contrairement à ce que vous dites, ces courbes montrent bien un réchauffement de la zone arctique en dehors de la période estivale. En été ça reste stable parce-que la fonte de la banquise « absorbe » le réchauffement. Il me semble aussi que c’est la première fois qu’on voit cette courbe dans les media grand public. S’ils continuent, il faudra qu’ils finissent par trouver une explication à cette stabilité estivale.

50.  chercheur | 26/11/2016 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Hug (#49),

Je n’ai jamais contesté que les courbes montrent un réchauffement en dehors de l’été.
Ma réflexion est de constater que les climatologues utilisent ces courbes pour justifier la fonte de la banquise alors qu’elle montrent qu’aux périodes où les températures sont positives, c’est à dire quand les glaces sont censées fondre, elles n’indiquent aucun réchauffement. J’estime simplement qu’ils ne devraient pas utiliser ces courbes pour justifier une accélération de la fonte.

Ce que je trouve exceptionnel pour ne pas dire incroyable, ce n’est pas la stabilité estival, c’est la stabilité quotidienne pendant cette période.
Si on regarde chaque année depuis 1958, la température est la même, à 01°-0,2° près, le 15 juillet 1958, le 15 juillet 1959, le 15 juillet 1960, le 15 juillet 1961, etc jusqu’en 2016. Pour chaque jour entre le 10 juin et le 20 août le constat est le même.
En d’autres termes, la température moyenne au-dessus du 80 ème parallèle pendant cette période qui dure 70 jours, ne dépend que du jour où on la relève. Si l’on suit ces courbes, on peut dès aujourd’hui donner avec précision la température qu’il fera par exemple le 31 juillet 2017 ou 2020, le 15 août 2018 ou 2025.

Expliquer ce phénomène par la chaleur latente de changement de l’état de l’eau ne me paraît pas suffisant car je ne comprend pas en quoi il serait unique au-dessus du 80 ème parallèle et surtout qu’il impliquerait une température identique le 20 juillet de chaque année par exemple.