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– Des pannes d’alimentation électrique à prévoir dès 2023 – Stabilité des événements naturels extrêmes sur la période 2000-2016
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PENSÉE MAGIQUE
La transition énergétique serait-elle devenue la martingale gagnante pour les élections ? Selon francetvinfo, Benoît Hamon propose de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 50% dès 2025. Que l’on ne sache pas stocker l’énergie et que cela pénalise l’équilibre entre demande et offre d’électricité sur les réseaux (comme le rappelle le site Connaissance des Energies) ne préoccupe en rien le candidat.
« Ô douces illusions ! ô chimères ! dernières ressources des malheureux ! ah ! s’il se peut, tenez-nous lieu de réalité » ! s’exclame Rémy Prudhomme citant Julie ou La nouvelle Héloïse dans un article publié sur Mythes, mancies et mathematiques, dans lequel il montre que la politique de transition énergétique nous conduit potentiellement dès 2023 à de ces pannes d’alimentation auxquelles nous avons de justesse échappé dans la semaine du 16 au 20 janvier 2017.
DES ÉVÉNEMENTS NATURELS EXTRÊMES… AUX PARTICULES FINES
Selon le rapport quadriennal de l’Agence européenne de l’environnement (AEE), les événements climatiques extrêmes ont coûté 400 milliards d’euros à l’Europe (33 pays) entre 1980 et 2013 et seraient en forte augmentation. Selon ce rapport, note Libération, «Les vagues de chaleur ont causé des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe, depuis 2000« . Comparons les dizaines de milliers de morts prématurées en Europe relevées par Libération au bilan des été étés caniculaires du XVIIIe siècle établi par l’historien du climat Emmanuel Le Roy Ladurie : 500 000 morts lors de l’été 1705, 700 000 lors des étés 1718-1719, avec l’apparition de nuées de sauterelles et une forme de climat saharien sur l’Ile-de-France. Y a-t-il vraiment du nouveau sous le soleil ?…
Les sociétés d’assurance, elles, ne confondent pas conséquences d’un réchauffement climatique putatif et augmentation de l’exposition aux risques : on relève ainsi dans le dernier rapport de la société d’Assurance AON que le nombre d’évènements extrêmes (tremblements de terre inclus) est resté remarquablement stable sur la période 2000-2016.
Selon AirParif, entre 2000 et 2012 les émissions d’oxydes d’azote en Île-de-France ont baissé de plus de 44 %, celles de particules fines (PM10) de 48 %. Comment donc expliquer ces 48 000 morts prématurées par an en France, victimes de la pollution, qui ont amené la maire de Paris à fermer les voies sur berge malgré l’avis défavorable de la commission d’enquête publique ?
COUP DE FROID SUR LES MANCHOTS
Selon le CNRS, la mortalité des poussins de manchots Adélie est depuis quelques années particulièrement élevée dans l’archipel de Pointe Géologie en Antarctique. En 2013-2014 les poussins de 25 000 couples de manchots n’ont pas survécu. C’est l’extension de la banquise qui serait à l’origine de ce phénomène contraignant les adultes à parcourir des centaines de kilomètres pour aller chercher de la nourriture en mer.
DU GLOBAL COOLING AU GLOBAL WARMING
Notrickzone exhume une déclaration à la presse de 1989 de Thomas Karl, ancien directeur de la NOAA (retraité depuis août 2016) :
L’analyse du réchauffement depuis 1881 montre que la majeure partie de l’augmentation de la température mondiale s’est produite avant 1919… alors que le climat global s’est refroidi de 1921 à 1979.
Mais les temps ont changé… en juin 2015, Thomas Karl publiait dans Science une étude corrigeant des supposés biais dans la mesure des températures des eaux de surface, « neutralisant » ainsi le gênant plateau de température de la période 1998-2012… Quant au refroidissement de la période 1921-1979, il n’apparaît plus dans les registres de la NOAA : il s’est transformé en un… réchauffement de +0,45°C. Sans doute doit-on croire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
BÊTISIER
No future
Wattsupwiththat rapporte que, selon conceivablefuture, les femmes seraient de plus en plus nombreuses à reconsidérer leurs projets de maternité en raison du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique menace la reproduction des mouches
Selon Le Monde, une équipe de chercheurs anglais aurait mis en évidence l’impact négatif du changement climatique sur les capacités reproductives de la mouche drosophile.
La consommation de viande, principale cause du réchauffement climatique
C’est Direct Matin qui nous le dit : la principale cause du réchauffement climatique n’est autre que la consommation de viande.
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???????? , vous acheter un cerveau peut être ???????……
Sud-Ouest a bien tenté de mettre sur le dos du RC(A) les tempêtes de ce WE… peine perdue, l’ingénieur MF reconnaît que ce n’est pas exceptionnel (pas plus qu’extrême, l’intensité a juste été légèrement sur-évaluée dans les prévisions).
Le phénomène de « familles de tempêtes » était fréquent dans les années 1960 (j’avais fait un topo là-dessus dans l’Affaire climatique) ; on a eu quasi la même chose durant l’hiver 213-2014. Cette année le « rapprochement » des tempêtes a vraisemblablement été provoqué par la force de l’anticyclone situé sur l’Est européen.
Gilles des Landes (#52),
C’est une méthode qui devient classique maintenant ; les prévisions de température de météo France , ici en Alsace sont systématiquement sur évaluées , parfois de 4-5°C et cela depuis deux mois maintenant. En fin de compte les gens retiennent les prévisions et ne connaissent plus les températures relevées
Il faut donner la parole à des météorologues amateurs , en l’occurrence Charles Huntzinger de Haegen près de Saverne pour apprendre la réalité
Janvier 2017,tous mois confondus, est le mois le plus froid depuis 20ans ( moyenne:-1,9°C). Seuls janvier1997, février 1986 et décembre 1969 ont été plus froid
DNA du 5 février
Océan Attitude (#51),
C’est mon allusion à votre vague rigueur scientifique qui vous a fait prendre ce pseudo?
the fritz le testut (#53),
En effet, chez moi c’est pareil et incompréhensible, même un matin qu’ils prévoyaient -1°C, j’ai relevé -8°C, une broutille !!!!
JC (#49),
C’est marrant cette remarque parce que c’est précisément ce que tous les intervenants sur ce blog font à longueur de journée.
Votre avis ne compte guère et si vous aviez deux sous de jugeote vous lui poseriez directement la question et vous essayeriez de comprendre. Mais comprendre c’est un gros mot ici. Comme se documenter, calculer, refaire, vérifier, intéroger, visiter les labos …
the fritz le testut (#54),
Bin alors ? Pas encore au boulot à 9:45 ?
Désolé the fritz mais Océan Attitude ça n’est pas moi.
Ceci dit j’admets que l’idée de vous acheter un cerveau (« vous collectif » , je ne veux blesser personne) n’est peut-être pas mauvaise.
Commençons simplement. Qui est capable de refaire (pour vérifier) la figure 2.1 de ce document. Elle est en page 9 (ou 13 du pdf).
Rosa (#58),
Moi pourquoi ?
JC : « Je pense que Gouyon en est venu à l’écologie bla bla bla… »
Rosa : « Votre avis ne compte guère et si vous aviez deux sous de jugeote vous lui poseriez directement la question et vous essayeriez de comprendre. Mais comprendre c’est un gros mot ici. Comme se documenter, calculer, refaire, vérifier, intéroger, visiter les labos … »
Chère Rosa, tu es encore une je-sais-tout et qui ne dit rien. Tu te poses comme supérieure, et tu prends les autres pour des cons alors que tu ne sais pas à qui tu t’adresses. C’est vraiment un grand signe d’intelligence ! Tu vois je m’en fous que mon avis ne te plaise pas mais ce n’est pas toi qui m’empêchera de le donner ici. Tu peux le contredire mais, arrête de dire qu’il ne vaut rien, c’est bien trop facile.
Quant à ta question « Commençons simplement. Qui est capable de refaire (pour vérifier) la figure 2.1 de ce document. Elle est en page 9 (ou 13 du pdf)« , je pense que tu l’as tellement mal exprimée, que personne ne la comprise. Que veux-tu dire par « refaire » la figure 2.1 ? Il y a d’autres données de ce type. J’en ai moi-même posté une équivalente sur ce site.
Rosa (#57),
Surtout que vous veniez de dire
Rosa (#57),
Dans ce cas , je me demande ce que vous venez faire ici
Elle sait ce qu’elle vient faire ici. Perturber le bon fonctionnement du blog comme bien d’autres l’ont fait avant elle : W., R., Géd, etc.
Cdt Michel e.r. (#62), je pense que c’est le client habituel qui a changé de pseudo.
Rosa (#42), attendez un peu ce qu’on reproche aux écologues ( mais pas qu’à eux )c’est leur parole publique d’abord et avant tout, pensez ce que vous voulez mais le message qui ressort de la prise de parole de tout écologue dans les médias c’est que pour des raisons obscures du point de vue scientifique il faut protéger les « écosystèmes » et la biodiversité point , or c’est déjà un propos politique… Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas que les écologues qui dérivent…
on pourrait même aller jusqu’à dire qu’une partie de la science accepte d’être politiquement instrumentalisée pour faire passer des lois de conservation environnementale sinon parfois pour servir de caution d’ignorance à l’odieux principe de précaution. On nous soit toujours l »écologue de service qui nous explique que les interactions dans tel écosystème sont subtiles et complexes , façon de dire si on change un truc les conséquences sont imprévisibles..et donc possiblement graves..
Cette façon d’habiller l’ignorance de sagesse m’ennuie.beaucoup. C’est un sujet récurent chez curry aussi..l’émergence de la « possibilité » .
Je fais partie d’une école de pensée qui postule que pour savoir ce qui se passe quand on perturbe un machin…il ne faut pas regarder le machin marcher normalement mais le perturber. J’ai la vague impression que l’écologie fait partie de ces sciences où on ne répond jamais comment veux tu que je le sache mais…c’est complexe…
lemiere jacques (#64), j’ai eu la curiosité de lire la définition trouvée sur wiki d’écosystème et il transparaît un forme où une autre de stationnarité, d’équilibre de communauté ( et donc d’intrus) ..et une boulette dans la définition au passage le développement de LA vie de ses éléments pas de LA vie…. autrement dit…l’écologie suggère que le monde ne change pas , dans l’intro wiki; la politique arrive au 2 eme paragraphe!!!! il faut protéger les écosystèmes en danger… ( on ne nous dit pas pourquoi et pas de qui dans le passage)…
Autrement dit l’écologie assigne à l’homme une place qui ne correspond pas à sa nature , l’homme interagit avec les écosystèmes et de fait les détruit car si un écosystème est définit par les interactions entre ses éléments, toute perturbation est une destruction…
Il n’y a rien de mal à vouloir préserver un écosystème…mais on ne peut pas ériger sa en principe sans expliquer pourquoi… Ne laissez pas les politiques instrumentaliser votre science.
lemiere jacques (#65), au fait si les écosystèmes assurent la vie… comment se fait il qu’il y a des disparitions d’espèce sinon pourquoi l’évolution des espèces..il manque la précision d’échelles de temps, la précision qu’il ne sont pas immuables et donc non définis de leur maîtrise partielle de leur « sort » et paf une météorite et paf une ère glaciaire. On a un problème similaire avec la définition d’espèce animale me semble t il. C’est flou…
Les écosysytèmes, c’est complexe : c’est bien pour cela qu’ils sont mal connus et qu’ils sont étudiés peu à peu. Un écosysytème est « stable » à un instant t mais évidemment qu’il évolue, aucun écologue ne niera cela. Le mot « stabilité » signifie que l’ensemble subsiste mais en fait de multitudes de choses s’y passent à chaque instant (morts dindividus, naissances d’individus, transformations chimiques… Il ne faut pas trop se focaliser sur ces mots globaux comme « climat » par exemple et d’autres.
Encore une fois il faut différentier le travail de l’écologue qui essaye de comprendre des relations biologiques à différents niveau, avec les considérations plus amples de l’écologie politique qui se concentre sur « il faut sauver la nature ». Que wikipedia parle de politique sur un article dédié à l’écologie montre bien l’amalgamme qui est fait. N
Ne faisons le même amalgamme : les écolo n’ont pas les mêmes buts que les écologues.
Quand à la définition d’une espèce, elle est simple : deux animaux appartiennent à la même espèce s’ils peuvent se reproduire ensemble et avoir une descendance fertile.
Bref, « Sanctissima Gaïa ora pro nobis pecatori » (pas sûr pour le pluriel de « pêcheurs »
patilleverte (#67),
peut être : piscatores ?
JC (#66), Il est une chose qui me surprend toujours chez les écologues, c’est cette incapacité à tenir compte de l’adaptabilité des êtres vivants actuels. Il leur est difficile de comprendre que les espèces actuelles sont issue de plus de 500 mio d’années d’évolution et surtout que cette dernière n’est pas figée à un instant T, mais que le processus est continu. Je ne suis peut-être pas très clair, mais mon opinion est que les spécialistes n’arrivent pas à admettre que les espèces en contact avec l’Homme s’y adaptent et même peuvent en profiter. Or dès cet instant il est admissible qu’un déséquilibre peut être induit. Dans certains cas c’est même la création de zone d’habitations qui ont la capacité à réinstaurer un équilibre, exemple les faucons crécerelle dont les coquilles étaient fragilisées par les pesticides ont réorientés leurs aires de chasse des champs vers les zones habitées, car le remembrement à supprimé les haies abritant les passereaux et les pesticides transformés les champs en no-man’s land pour les rongeurs. Il n’est donc pas rare de voir ces faucons chasser et nicher jusqu’au centre des agglomérations, à l’instar des renards.
JC (#66),
Les écologues ont inventé un langage. Un cours d’écologie n’est qu’une litanie de définitions de nouveaux mots. Et quand certains mots existaient auparavant, ils lui ont trouvé une nouvelle définition, ce qui crée des confusions permanentes avec les autres scientifiques. Le meilleur exemple est celui de la biosphère défini par les géologues et que les écologues ont modifié à leur sauce.
Comment peut-on avoir une approche scientifique quand on dit que le mot stabilité signifie que l’ensemble subsiste. Qu’est-ce qui subsiste puisque l’écosystème n’est pas le même à l’instant t et t+1? En réalité, ce n’est que le mot écosystème qui subsiste parce que sa définition est tellement vague et large qu’on peut lui adjoindre tous les qualificatifs.
Avec de telles définitions, il n’est pas étonnant que ce soit complexe. Les écologues vont encore pouvoir chercher longtemps.
Quant aux espèces, votre définition n’est qu’un parmi de nombreuses autres. Dès qu’un spécialiste est un peu connu, il invente une nouvelle définition qui va lui permettre d’annoncer qu’il a découvert de nouvelles espèces. C’est ainsi qu’on arrive à près de 10 000 espèces de fourmis…
Si l’on appliquait à l’homme toutes les définitions qui sont utilisées pour les espèces, on aurait pratiquement autant d’espèces humaines que d’hommes.
à propos d’écolos, le billet d’humeur de Jacques Henry
chercheur (#69),
Ben non, il n’y a qu’une définition des espèces, celle qu’il a donnée.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la forme correcte est :
« Sanctissima Gaïa ora pro nobis peccatoribus »
Philippe (#71),
Renseignez-vous un tout petit peu.
Cette définition était celle de l’époque des sciences naturelles. Mais avec une telle définition, cela limitait la découverte de nouvelles espèces. Les écologues en ont donc imaginé de nouvelles définitions beaucoup plus larges. Le nombre d’espèces a ainsi pu exploser et justifier des découvertes d’espèces en permanence. Plus il y a d’espèces, plus on va pouvoir trouver d’espèces en danger et accuser l’homme de détruire la diversité.
Chercheur, la définition d’espèce que j’ai donnée est celle existante actuellement dans tous les domaines de la biologie, je ne vois pas de quoi d’autres vous voulez parler.
Quand on découvre une nouvelle espèce, c’est qu’elle n’est pas connue et il s’agit alors d’une nouvelle espèce réellement.
La frontière est compliquée quand il s’agit de sous-espèces, c’est peut-être de cela que vous vouliez parler.
Chercheur « Comment peut-on avoir une approche scientifique quand on dit que le mot stabilité signifie que l’ensemble subsiste. Qu’est-ce qui subsiste puisque l’écosystème n’est pas le même à l’instant t et t+1? «
Vous ne pouvez pas faire des maths avec le mot écosystème. Vous comprenez bien que c’est un ensemble qui se modifie en permanence mais lorqu’on le regarde il est relativement stable sur une certaine période. C’est un peu quand on regarde son propre corps : on se voit chaque jour comme la même personne et pourtant, imperceptiblement, chaque jour ce ne sont les mêmes cellules que la veille qui nous composent et chaque jour nous vieillissons jusqu’à disparaitre un jour. Ma future disparition ne peut pas faire nier mon actuelle existence.
Il ne faut donc pas se casser la tête avec ces concepts qui ne vont peut-être quasiment jamais être utilisé dans un quotidien de chercheur en biologie.
Si on en revient à l’écologue, il ne s’agit ni plus ni moins qu’un scientifique qui fait son boulot : ce peut-être un pedologue, un entomologiste,… ou autre encore biologiste.
C’est comme le « climatologue » qui peut être physicien, glaciologue, oceanologue…
Arrêtons de se prendre la tête avec les mots et surtout ne pas faire l’erreur de dire qu’une « science » dirait n’importe quoi. Là, nous parlons le plus souvent des idées de l’écologie-politique (on devrait toujours associer les deux mots d’ailleurs) qui, trop souvent, ne prend même pas en compte les données scientifiques mais suit une idéologie en s’appuyant quand ça l’arrange sur telles ou telles données. Moi je fais de la biologie et pour autant, on ne m’a jamais appris une idéologie qu’il faudrait que je suive.
Alors évidemment, on va trouver parmi ces idéologues, qques chercheurs, mais c’est comme partout, il ne faut pas généraliser.
JC (#74),
Oui, vous avez donné la définition d’une espèce suivant le concept biologique. Mais il semble que vous ne savez pas que pour les écologues ce concept biologique n’est qu’un concept parmi d’autres qu’ils utilisent allègrement. Le plus beau concept étant sans aucun doute le concept écologique qui définit une espèce comme un ensemble d’organismes appartenant à la même niche écologique. Et quand on sait que les écologues n’ont pas pu s’entendre sur la définition de niche écologique, qui se veut être un concept théorique, il ne faut pas s’étonner du grand nombre d’espèces.
Vous trouverez un excellent résumé sur Wikipédia.
La biologie est une véritable science, ce que l’écologie n’est pas.
Quand un biologiste se revendique écologue, c’est qu’il ajoute à sa spécialité une idéologie qui ne fait que manier des concepts où l’homme n’est jamais présenté comme une espèce parmi d’autres, mais comme l’unique espèce qui pollue et détruit la nature. L’écologie dite scientifique a été créée et s’est développée en opposition à l’homme. Comment peut-on la considérer comme une science?
L’écologue se veut être spécialisé en écologie. Il y a un cursus en université et des diplômes. Tant que l’on a pas étudié des cours d’écologie, on ne peut pas s’imaginer ce qu’apprend un futur écologue. Si l’écologie s’étaient contentée d’être une science de terrain et d’observation, tout serait pleinement satisfaisant. Mais cela n’a jamais été le cas depuis sa création.
chercheur (#77),
Chercheur, il n’y a pas 36 définitions de « l’espèce » et JC a donné la bonne. Il n’y a juste que pour les bactéries que la notion diverge un peu.
Ensuite, je pense que vous devriez relire votre « excellent résumé su Wikipédia », voire même faire quelques recherches complémentaires, car il est évident que vous n’avez absolument rien compris, ni à la niche écologique, ni à ce qu’est un concept. Comme pour l’espèce, la définition de la niche écologique est parfaitement univoque pour un domaine de recherche donné. Ce n’est pas parce qu’il y a plusieurs façon d’appréhender la niche que le nombre des espèces augmente. Et ce n’est pas les écologues qui déterminent les espèces mais les taxinomistes.
Il n’y a pas de biologiste qui ne fasse pas d’écologie.
Faux, archi faux, bullshit … où avez-vous pu trouver une telle ânerie
Honteux mensonge
Mensonge
Parce que c’est une science dont tous les éléments constitutifs font partie des sciences dites « dures »
Belles constatations
Encore un mensonge. Je ne sais pas sur quel planète vous vivez mais si d’aventure vous reposez les pieds sur terre allez faire un petit tour dans les labos de recherche. Et n’oubliez pas vos bottes.
Jojobargeot (#70),
Il est une chose qui me surprend toujours chez les blogueurs de Skyfall, c’est cette incapacité à tenir compte de l’ensemble des connaissances acquises depuis tant d’années dans des domaines les plus divers.
Vous aussi allez chercher une paire de bottes.
Direction le labo de recherche le plus proche.
Vous n’allez pas être déçu.
chercheur (#75),
Le complot est vraiment partout …
lemiere jacques (#65),
Le problème de ce documenter avec wikipedia c’est qu’on a d’office 30 ans de retard sur les concepts actuellement en vigueur dans les labo.
Rosa (#79),
Jojobargeot n’est pas « blogueur de Skyfall » (moi je suis admin…). Si vous voulez un cours sur le fonctionnement d’internet, commencez par la page wikipedia, c’est un bon début.
Je ne dit pas cela contre Jojobargeot, pas plus que j’aurai écrit cela contre Rosa qui n’est pas « blogueur de Skyfall » non plus.
JC (#67),
Voici une nouvelle espèce :
http://ecologie.blog.lemonde.f.....limatique/
Elle répond parfaitement a votre définition. Après tout on ne pourra pas vérifier. Il s’agit juste d’un cas d’apparition spontanée d’une nouvelle espèce de rat sur un banc de sable. Ils ne peuvent pas se reproduire avec d’autres rats. Non, ils sont apparus spontanément sur un minuscule banc de sable* et répondent à votre définition d’une espèce. C’est une espèce, le chercheur qui l’a découverte en est témoin.
*ce qui peut nous amener au niveau des mers pendant l’holocène dans le coin…
Rosa (#79), Dit Rosa, un superbe anonyme, Grand Chercheur aux Talents Immenses et devant lequel se prosternent ses milliers de fidèles, ébahis devant tant de modestie d’un tel être surnaturel!
Ses pouvoirs immenses lui permettent de lire le CV de chaque intervenant rien qu’en regardant leur pseudo, il peut aussi décider des faits, décide ce qui est Juste, redresse la courbe de Mann, redonne l’amour à la l’épouse infidèle et il répare bien sûr les motos russes.
@Rosa
Dites moi ROSA, vous pourriez pas nous dire un peu plus sur vous , ce que vous faites , dans quels labo vous faites vos recherches ; ce que vous avez déjà publié votre cas m’intéresse
Nicias (#83), On avait déjà parlé de ce cas d’école (d’ânes bâtés). Donc en 16 ans, l’élévation du niveau de l’océan (tout au plus 4 cm sur cette période) aurait conduit à une quasi disparition de l’île ? La subsidence serait une meilleure explication ! Si la photo a été prise sur l’îlot, il doit y avoir une sacrée concurrence pour la mangeaille … Le gaspard en aurait-il fait les frais ? En pareil cas, les causes de disparition d’espèce peuvent être multiples (et lorsqu’on n’arrive pas à l’identifier il est facile de mettre l’affaire sur le dos d’un supposé RC (A).
Nicias (#83),
Excellent exemple de la dérive de l’écologie scientifique qui ne cesse de parler d’espèces endémiques alors que les spécialistes savent très bien que la grande majorité d’entre elles ne peuvent être définies ainsi.
De bonnes questions concernant cette « génération spontanée » sont pourtant posées quand on s’amuse à lire le rapport de 65 pages sur le sujet.
https://www.ehp.qld.gov.au/wildlife/threatened-species/documents/bramble-cay-melomys-survey-report.pdf
On remarquera qu’il est supposé que cette espèce a fait du rafting en provenance de Papouasie. Il est donc indiqué qu’il va falloir de nouvelles études pour le confirmer et qu’il est préférable d’annoncer ces espèce régionalement éteinte et non globalement. Cela n’empêche nullement l’IUCN de déclarer cette espèce éteinte.
http://www.iucnredlist.org/details/13132/0
Quels moyens financiers en salaires, déplacements, matériels ont été ou seront dépensés pour savoir si le Melomys rubicola que l’on a trouvé sur un petit ilot inhabité d’à peine 4 hectares existe encore? C’est consternant. Tout cela pour annoncer qu’une espèce aurait disparue à cause du RCA.
chercheur (#87),
Je l’ai lu ce rapport de 65 pages. JC, Philippe et Rosa nous prennent pour des cons, mais eux ne l’ont pas lu.
Gilles des Landes (#86),
C’est un autre sujet, mais tout aussi passionnant. Chercheur nous rappelle de quoi il s’agit : 4 hectares. On ne parle pas de 20 km2 menacés en 2050 dans les Landes (Je l’ai lu aussi celui là…). Non c’est 4 hectares et une tempête.
chercheur (#87), ils ont lu la page Wikipédia et ils se sont arrête là…
Cdt Michel e.r. (#74),
Merci Cdt !
Claude C (#69),
😉
Nicias : « Voici une nouvelle espèce :
http://ecologie.blog.lemonde.f…..limatique/
Elle répond parfaitement a votre définition. Après tout on ne pourra pas vérifier. Il s’agit juste d’un cas d’apparition spontanée d’une nouvelle espèce de rat sur un banc de sable. Ils ne peuvent pas se reproduire avec d’autres rats. Non, ils sont apparus spontanément sur un minuscule banc de sable* et répondent à votre définition d’une espèce. C’est une espèce, le chercheur qui l’a découverte en est témoin.
*ce qui peut nous amener au niveau des mers pendant l’holocène dans le coin… »
Apparemment on ne retrouve plus trace de cette espèce. On peut éventuellement parler de disparition de l’espèce si effectivement il n’y a plus d’individus. Pas contre la cause liée au réchauffement climatique n’est pas très probante. Ce peut être éventuellement une hypothèse mais il faudrait une preuve incontestable. Je ne connais pas le cas.
En tout cas l’isolation sur une île d’une espèce est une cause connue de la spéciation : cette espèce isolée se reproduit lojn de ses congénères et évolue indépendamment de l’espèce initiale jusqu’à se différentier suffisamment pour ne plus pouvoir se reproduire avec l’espèce initiale et devenir ainsi une nouvelle espèce. Cette spéciation insulaire conduit la plupart du temps à des animaux de plus petites tailles (car moins de ressources disponibles).
JC (#92),
C’est entre autre ce qui a conduit Darwin, en visitant les Galapagos, à élaborer sa théorie de l’évolution.
JC (#92),
Tant mieux on est d’accord. Un rat peut se reproduire avec un rat. C’est une nouvelle espèce si..
La définition d’une espèce que vous avez donné n’est pas opératoire. Dans la réalité, c’est pas comme cela ce passe.
C’est là que le cas devient intéressant. C’est un banc de sable de 4 hectares. Combien de temps pensez vous qu’il a été isolé, et a pus survivre pour permettre une spécialisation ? Gilles ?
je ne peux pas trop m’exprimer sur ce cas car je ne le connais pas.
Par contre cette espèce ne s’est peut être pas différentiée sur cette île. Sur Wikipedia, on peut lire :
» Il pourrait néanmoins encore exister une population de l’espèce en Papouasie-Nouvelle-Guinée »
Donc apparemment l’animal n’existe pas que sur cette île.
Je lis dans un des liens donné ci-dessus :
« Cette espèce n’a jamais fait l’objet d’études détaillées. Le premier rapport substantiel sur son statut en 1983 a considéré que sa population était d’au moins plusieurs centaines d’individus (Limpus et al., 1983). Il a décliné graduellement ou épisodiquement par la suite, bien qu’il y ait eu peu d’estimations et peu robustes de son statut. Il est probable que le déclin est dû directement aux ondes de tempête sur toute l’île (tuant des individus) et / ou à une réduction continue et épisodique de la végétation (Probablement aussi en raison de la tempête) (Woinarski et al., 2014). »
On ne sait pas grand chose finalement. Disparue, pas encore disparue ? Quand à la cause… bien malin celui qui peut en évoquer une de certaine.
JC (#95),
Moi je le connais de A à Z. C’est pas la question ! Vous nous avez collé une définition de l’espèce pour contredire « Chercheur ». Mais Chercheur a raison, pas vous.
La définition d’espèce que j’ai donné est celle utilisée par les tous les biologistes.
Je veux bien que vous ayez des informations secrètes que vous seuls auriez entre vos mains.
Si vous en avez une autre définition du mot espèce différente de la mienne, je serais très heureux de la connaitre. Merci de nous faire part de ce que vous savez de manière précise. ça ne sert à rien de parler dans le vague.
Nicias (#94),
Ba si
Nicias (#82),
Vous avez raison. J’aurais du m’en tenir à […]
Marco40 (#84), »
On voit surtout ce qu’il n’y a pas sur leurs CV
Nicias (#88),
Ah bien. Vous voulez une médaille ?
Et alors ? Vous avez compris quoi ?
the fritz le testut (#85),
Pas chez Total en tout cas.
Nicias (#96),
Je soutiens JC et prendre un exemple médiatisé comme celui de ce rat isolé sur un îlot sableux pour redéfinir ce qu’est une espèce est pour le moins vaseux.
La définition donnée par JC est celle communément admise, celle citée par chercheur correspond à celle de population.
Cette définition communément admise a montré ses limites, d’autant que pendant longtemps, il y a eu une compétition pour décrire le plus d’espèces. Il suffit de lire une flore par genre pour s’en apercevoir … D’autant qu’actuellement, il y a du ménage de fait.
Une population isolée peut évoluer et ses représentants ne plus être inter fertiles avec les populations d’origine. C’est un phénomène de spéciation (cf les pinsons de Darwin).
Pour faire admettre une nouvelle espèce, il doit y avoir une description de faite, un spécimen mis en collection et une recherche de faite dans les collections existantes.
Les aspects croisements ne sont généralement pas étudiés ( pas assez d’argent ! ). Mais il arrive, quant elles sont faites, il arrive que l’on trouve :
– des individus très différents qui sont inter fertiles,(ex certains insectes)
– des individus semblables qui ne sont pas inter fertiles (ex: les véroniques).
On trouve même des individus inter fertiles mais ne se croiseront jamais parce que trop éloignés, sauf si l’homme intervient ou le vent ou un radeau ) ex : cèdre du Liban et cèdre de l’Atlas).
Une espèce est continument en évolution et ses populations aussi.
Les écosystèmes aussi, les conditions de milieu variant ainsi que les espèces les constituant.
Si la dynamique des espèces est étudiée parfois, celle des écosystèmes nettement moins (études lourdes dans l’espace et le temps).
Nicias (#94), Depuis combien de temps est censée exister l’espèce ? Elle devait être là du temps de Darwin c’est évident ! Elle était là aussi au début de l’Holocène, alors que l’océan était au moins 70 à 80 m plus bas. Alors… quel est le problème ? Une espèce qui n’a pas su s’adapter à une évolution lente du milieu ? Ou alors une évolution « normale » avec un déséquilibre naturel aux dépens du raton ? Il faut chercher du côté du développement d’autres espèces, animales ou végétales sur l’îlot… Peut-être aura-t-on une réponse ?