Bulletin des climato-réalistes n° 72

– Le cyclone Harvey n’a rien à voir avec le réchauffement climatique

– L’Arctique refuse de fondre comme le voudraient les modèles

A PROPOS DE L’OURAGAN HARVEY

L’ouragan Harvey n’est pas une manifestation du réchauffement climatique

Mettons l’événement en perspective : Harvey a causé la mort d’une quarantaine de personnes. En 1900, l’ouragan de catégorie 4 qui a frappé Galveston et qui fut la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire des États-Unis a tué entre 6 000 et 12 000 personnes. Lorsque Valérie Masson-Delmotte, membre du GIEC, explique au journal Le Parisien que « des cyclones d’une intensité plus grande sont l’une des conséquences attendues du changement climatique », elle se trompe ou nous ment. Car c’est le contraire qui se produit : selon les données de l’agence américaine NOAA, il n’y a pas d’évolution significative de l’activité cyclonique aux États-Unis depuis 1851, encore moins des ouragans majeurs (catégorie 3 et supérieures) qui ont eu tendance à régresser comme le montre cet article sur le site de l’Association des Climato-Réalistes.

… pas plus que les inondations ne sont aggravées par le réchauffement climatique

Stéphane Foucart, dans Le Monde du 28 août, cite le climatologue américain Michael  Mann : « Il y a certains facteurs liés au changement climatique dont nous pouvons dire, avec un haut niveau de confiance, qu’ils aggravent les inondations ». Cela est également inexact : les données de la NOAA compilées par ce site indiquent que Harvey est loin d’atteindre les records d’inondations qui sont détenus par Galveston (1871), Woodward Ranch (1935), Thrall (1921), Alvin en 1979. Dans leur ouvrage Pour en finir avec les histoires d’eau, Henri VORON et Jean de KERVASDOUÉ rappelle que l’averse terrifiante dite de Thrall au Texas déversa les 9 et 10 septembre 1921 en dix-huit heures 250 mm d’eau sur un bassin de 29 500 km2. Une étude récente publiée par le Journal of Hydrology qui analyse l’occurrence des principales inondations survenues en Amérique du Nord et en Europe entre 1931 à 2010 ne met en évidence aucune tendance à long terme, mais une variabilité multi-décennale corrélée à l’Oscillation Multi-décennale de l’Atlantique (AMO).

L’ARCTIQUE REFUSE DE FONDRE

Record d’épaisseur de glace au Groenland, la banquise arctique résiste

Un niveau record de l’épaisseur des glaces du Groenland. Des températures au nord du 80e parallèle restées tout l’été sous la moyenne à long terme (1958-2017). Une banquise qui, le 1er septembre, s’étendait sur 4 916 millions de km2 (soit -26% par rapport à la moyenne 1981-2010, mais +33% par rapport à 2012) : l’Arctique refuse de fondre comme prévu, comme le souligne Pierre Gosselin.

Une nouvelle étude relativise le retrait de la banquise Arctique

Une étude publiée dans la revue Hydrological Sciences Journal relativise la régression de la banquise arctique (depuis la fin des années 1970) : celle-ci fait suite à une période de croissance (dans le milieu des années 1940), qui a  elle même suivi une période de recul dans les années 1910.

Ouverture du passage du Nord-ouest, ce n’est pas pour demain !

Contrairement aux prédictions de Peter Wadhams, directeur du Groupe de physique des océans polaires à l’Université de Cambridge qui annonçait en 2012 dans The Guardian un Arctique libre de glace en 2015-16, ce n’est pas demain que le mythique passage du Nord-Ouest va être ouvert à la circulation maritime.  Le navigateur Yvan Bourgnon est en train de l’apprendre à ses dépens : parti d’Alaska le 12 juillet pour rejoindre le Groenland, il est resté coincé dix jours au milieu des glaces avant de réussir son exploit.

Ségolène Royal nouvelle ambassadrice pour les pôles

Ségolène Royal dont Le Monde nous apprend qu’elle accède au poste d’ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles. Saura-t-elle se montrer plus rigoureuse que son prédécesseur à ce poste, Michel Rocard, qui dans cet interview de novembre 2015 indiquait que l’atmosphère contient 40% de CO2 et (pour faire bonne mesure) 3% de méthane ?

L’ALARMISME FINIRAIT T-IL PAR LASSER ?

« Peu importe à quel point vous êtes bien renseignés, vous n’êtes sûrement pas assez inquiets »

Commentant un récent article particulièrement alarmiste du New York Magazine (complaisamment relayé dans la sphère francophone par Usbek et Rica), l’historien des sciences Spencer Weart estime que le changement climatique s’ancre dans l’un de nos mythes les plus ancestraux : le déluge.

En finir avec la catastrophisme climatique (et revenir à la raison)

Frédéric Decker, météorologue à MeteoNew, fustige dans Atlantico le « catastrophisme démesuré », notamment celui de Jean Jouzel qui, dans Le Journal du Dimanche, croit bon d’avertir que « nous n’avons que trois ans pour agir ».

La BBC maintient l’interview de Lord Lawson

L’alarmisme finirait-il par lasser ? La BBC (Radio 4’s Today) a décidé de maintenir la diffusion de l’interview de Lord Lawson (ancien chancelier de l’Echiquier du gouvernement Thatcher, aujourd’hui Président du GWPF), climato-réaliste notoire. Au grand dam d’Al Gore. Infatigable chantre de l’alarmisme, ce dernier affirme dans son nouveau documentaire (An Inconvenient sequel) que les phénomènes météorologiques extrêmes sont devenus beaucoup plus nombreux et beaucoup plus destructeurs depuis son premier film (il y a 10 ans). Pas de chance : même les assureurs le contestent (voir ici et ).

L’AXE DU MAL CLIMATIQUE

Fuites, craintes et démantèlements

En 1990, le Congrès américain décidait qu’un rapport sur le climat dénommé National Climate Assessment devait lui être soit soumis tous les quatre ans. Le 8 août, le New York Times en a publié la dernière version avant que celle-ci ne soit soumise à Donald Trump et au Congrès, de peur qu’il ne soit enterré. La meilleure option pour l’administration Trump serait en effet, selon Judith Curry, de ne pas publier ce rapport, qui ne l’a été que trois fois en 27 ans sans que cela ne donne lieu à une quelconque sanction. Donald Trump pourrait aussi choisir de soumettre ce rapport à l’évaluation de la « red team » climatique.

En attendant, Donald Trump va démanteler le comité consultatif fédéral sur le changement climatique, groupe de quinze personnes chargées d’aider les décideurs du secteur privé et public à intégrer les analyses climatiques du gouvernement dans leur planification à long terme.

« Ce n’est pas votre imagination : les étés sont plus chauds » 

C’est ce que croit savoir l’économiste Paul Krugman. Sous le titre The Axis of Climate Evil, son article du New York Times s’appuie sur une affirmation de James Hansen selon laquelle « la plupart des étés sont maintenant chauds ou extrêmement chauds par rapport au milieu du XXe siècle ». Pourtant, en 1999 sur le site de la NASA, le même Hansen montrait que la période la plus chaude aux États-Unis se situait dans la décennie 1930-1940, allant alors jusqu’à préciser qu’il y avait eu un léger refroidissement dans les cinquante dernières années…

BÊTISIER

Le mammouth pourrait être ressuscité pour lutter contre le réchauffement climatique

Après tout, l’ADN du mammouth est connu. Pourquoi ne pas le réintroduire dans les steppes d’Asie avec un effet bénéfique sur le réchauffement climatique ? Ces grands herbivores stimulent la croissance des graminées de couleur claire, qui réduiraient par effet albedo la chaleur absorbée par la Terre, ce qui diminuerait la température et la fonte du pergélisol. CQFD !

Zorro est arrivé !

Chacun d’entre nous peut agir, à son échelle, pour réduire son impact sur le climat. Planetman arrive pour tout nous expliquer !

ACTIVITÉS DE L’ASSOCIATION

Le site des climato-réalistes 

Les derniers articles publié sur le site de notre association :

L’ouragan Harvey n’est pas une manifestation du réchauffement climatique

Larsen C a relâché un iceberg 5 800 kilomètres carrés

Formation des nuages : le rôle des rayons cosmiques

Un article co-écrit par István Markó

Le site revue-arguments.com a publié cet été une étude sur les effets pervers d’une utilisation massive des énergies renouvelables. István Markó, décédé en juillet 2017, est co-auteur de cette étude.

Rémy Prud’homme dans Les Échos

Son article  explique pourquoi la fermeture de 17 centrales nucléaires d’ici à 2025 entraînerait un désastre industriel.

Vive le nucléaire heureux, par Michel Gay

Ce nouvel essai de Michel Gay vise à montrer que l’écologie et le nucléaire sont compatibles entre eux, mais qu’ils sont aussi nécessaires l’un à l’autre pour réussir la transition énergétique et pour construire un avenir durable.

Ce bulletin a été réalisé par les climato-réalistes.

Retrouvez-nous sur notre site ainsi que sur Skyfall, ainsi que sur notre page Facebook.

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53 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Usbek | 5/09/2017 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Bulletin n°72 publié

2.  Christial | 5/09/2017 @ 10:47 Répondre à ce commentaire

Un merci à Usbek pour cette livraison du bulletin des climato-réalistes toujours attendue avec intérêt.

Afin de lutter contre le méchant CO2, Le Monde nous informe que notre Bécassine du Poitou et des Pôles (je fais allusion bien sûr à l’oiseau migrateur, n’y voyez aucune malveillance) s’envolera pour le Chili, New York, l’Inde et le Groenland avec, je suppose, retour à la case France entre chaque étape.
Le CO2 est encerclé, il n’a plus qu’à bien se tenir.

3.  amike | 5/09/2017 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

Harvey: Il y a 10 ans encore, les alarmistes auraient utilisé le future, « seront l’une des conséquences …« , mais bon, si le RC est là, autant l’utiliser ! A ce point, tout orage d’août devaient être il y a 40ans une fine pluie qui rafraichissait la couenne des paysans 😉
Un météorologiste a répondu à Mann, qu’il attendait que ce dernier utilise ses savoirs à être plus utile pour faire des prédictions à un an, plutôt que d’appliquer ses théories sur des événements produits !

le journaliste Paul Krugman…

Ce n’est pas plutôt l’économiste ? Voir sur le site fabiusmaximus une critique sur l’article.

4.  patilleverte | 5/09/2017 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

Réintroduire le mammouth ?
Encore un coup des anti Allègre (à qui je souhaite un prompt rétablissement et que je salue respectueusement) !

5.  patilleverte | 5/09/2017 @ 15:17 Répondre à ce commentaire

Epaisseur des glaces du Groenland.
Dans le dernier film (catastrophe) de Al Gore Le Grand, il ne montre que le déclin, bien réel, de ladite épaisseur ces dernières années, et pas le « recovery » récent.
Bizarre, vous avez dt bizarre ??
D’un autre côté, n’avait-il pas « prédit » la disparition de la banquise Arctique en été dès 2012 ? (l’avait pas faux à quelques millions de km2 près !)

6.  tsih | 5/09/2017 @ 16:30 Répondre à ce commentaire

L’ouragan Irma s’approche des Antilles (Guadeloupe, Saint Martin, Saint Barth.) et pourrait frapper dans les heures qui viennent.
L’occasion pour les benêts réchauffistes d’en rajouter une couche.

7.  tsih | 5/09/2017 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

tsih (#6),

Et il semble qu’une autre tempête tropicale se forme par 12° 17’N 39° 28’W dans l’ouest sud ouest des iles du Cap Vert.

8.  7ic | 5/09/2017 @ 17:54 Répondre à ce commentaire

L’Arctique refuse de fondre comme le voudraient les modèles

Oui, on peut penser que la fonte est très fortement sous estimée mais rappelons que 2012 est l’année record.


En tout cas, on aimerait tous savoir à qui ressemble le schematic of sea ice anomaly record de Lindzen.

PS : comment réduit-on les images ?

9.  Roby W | 5/09/2017 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

Merci, toujours aussi intéressant bien que je sois abonné à Google News.
😉

10.  Roby W | 5/09/2017 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

[…] Car c’est le contraire qui se produit : selon les données de l’agence américaine NOAA, il n’y a pas d’évolution significative de l’activité cyclonique aux États-Unis depuis 1851,[…]

Et comme c’est ce qui est affirmé dans toutes les conférences sans déclencher de questions acides, on doit légitimement se poser la question de l’intégrité de ceux qui disent ou laissent dire de telles contre vérités dans les médias grand public.

D’un autre côté, pour des scientifiques, le RCA est une occasion unique de fréquenter les politiques… De là à dire que…

Je ne vais pas me faire que des amis et je crains la foudre de notre Jupiter national.
😉

11.  H. | 6/09/2017 @ 8:31 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

En matière de précipitations hors-norme, je rappelle incidemment celle d’octobre 1940 dans le massif du Canigou, phénomène appelé « l’aiguat » (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aiguat_de_1940) où a été enregistré officiellement 840 mm d’eau le 17 octobre. On évoque à certains endroits plus de 1000 mm. Une telle catastrophe arriverait aujourd’hui et on aurait probablement des pertes humaines importantes, largement plus que les 50 morts du moment, du fait de l’urbanisation sans précédent de la vallée du Tech vers Perpignan.

Bonne journée

12.  amike | 6/09/2017 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

7ic (#8),

PS Comment réduit on les images?

Dans la balise img, ajoutez l’attribut : style= »width:500px; height:500px; border:none; »

La balise IMG

13.  Bernnard | 6/09/2017 @ 9:45 Répondre à ce commentaire

7ic (#8),
J’ai réduit votre image.
Si les codes HTML ne vous sont pas familiers, je vous propose d’utiliser ce générateur, de réduire l’image manuellement (visuellement) et de copier le code avant de poster.
J’espère que ça marchera à partir de l’éditeur des commentaires du site car pour des raisons de sécurité tous les codes ne sont pas admis pour poster.
Dans ce cas la seule solution est d’intervenir à partir de panneau administration et là vous n’y avez pas accès.
https://www.mesoutils.com/generateur.php

14.  7ic | 6/09/2017 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

Un niveau record de l’épaisseur des glaces du Groenland.

Le modèle DMI n’inclut pas tous les termes du bilan.
C’est dit sur le site du DMI….
Et c’est évident vu l’évolution moyenne.

Sinon, l’évolution observée de la calotte groenlandaise, ça ressemble à ça :

c’est donc ça le « niveau record » dont vous parlez ?

PS: merci. J’ai testé style= « width:500px; height:300px; border:none; »
Ça marche bien dans la prévisualisation mais ça disparait à la validation.

15.  Jojobargeot | 6/09/2017 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

7ic (#8), Et pour 2016-2017? Parce que là…c’est du réchauffé ce « cherry picking ».
En 2012…c’est une rare tempête au nord du détroit de Béring qui avait disloqué la banquise et avait accéléré sa fonte.

16.  7ic | 6/09/2017 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#15),

oui 2012 année record. C’est ce que j’ai dit et ça se vérifie en 2 secondes.
J’ai pas trouvé mieux avec modèles-obs.

Le septembre 2017 existe pas encore.
Jusque 2016, ça donne ça :

En prenant 10 secondes de votre temps, vous auriez pu le trouver tout seul.

17.  7ic | 6/09/2017 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#15),

mais peut être que votre truc à vous, c’est le volume ?

18.  phi | 6/09/2017 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

7ic (#14),
Votre graphique est intéressant, il suggère que depuis 4 ans le Groenland a retrouvé les niveaux de températures estivales des premières années du millénaire. Les températures annuelles correspondantes avaient déjà été atteintes dans les années 1930.

19.  phi | 6/09/2017 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

A propos, quelqu’un aurait-il une explication à l’incohérence entre les trois graphiques d’évolution représentés sur cette page :

http://berkeleyearth.lbl.gov/l.....58N-52.68W

Il y a un truc qui m’échappe, le premier devrait représenter la moyenne des deux derniers. Non ?

20.  Nicias | 6/09/2017 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

Pour des raisons de sécurité il n’est pas possible d’insérer n’importe quelles lignes de code informatique dans les commentaires. Les attributs pour modifier la taille des images ne fonctionnent pas pour les utilisateurs de base.

21.  Nicias | 6/09/2017 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

phi (#18),

C’est possible…

Sur Notrickszone, un article intéressant qui cite une pléthore d’articles sur le niveau des mers lors de l’optimum de l’holocène :
http://notrickszone.com/2017/0.....9ckEt.uxfs

En tirer une relation simpliste avec la température de l’époque est un peu idiot AMHA, c’est du Notrikszone… Par contre toute cette flotte supplémentaire venait bien de quelque part. On sait que la quasi totalité des glaciers actuels n’existaient pas à l’époque (cf AR4) mais cela doit bien laisser du volume pour une grosse fonte du Groenland.

phi (#19),

A priori c’est bien le cas sur la fin, sur la droite du graphique. Par contre pour la hausse dans les années 20 et 30, ouaip, c’est bizarre.

22.  AlterEgo | 6/09/2017 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

Le navigateur Yvan Bourgnon est en train de l’apprendre à ses dépens : parti d’Alaska le 12 juillet pour rejoindre le Groenland, il est resté coincé dix jours au milieu des glaces avant de réussir son exploit.

C’est donc que le passage est libre de glaces, non ?

23.  BenHague | 6/09/2017 @ 21:02 Répondre à ce commentaire

7ic (#16),

Le site de reference :
http://nsidc.org/arcticseaicenews/

oui la banquise article recule en moyenne depuis 30-35 ans
Et apres ?
Il faut se garder de conclusions et predictions hatives : Wadahams et Maslowski y ont laissé des plumes.

https://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/dec/09/us-navy-arctic-sea-ice-2016-melt

Effet du rchauffement global observé depuis 1975 ? (et fortement ralenti depuis 2000) Sans doute, mais cela ne permet pas de trancher sur la part anthropique et la part de variabilité naturelle. Le graphe montrant une extension de la banquise haute et constante avant 1970 (sorte de cross de hockey inversée) est hautement speculatif , ne serait ce qu’ a cause du peuplement du Groenland durant l’optimum medieval. D’ailleurs c’est meme contradictoire avec ce que disent les « supporters » de la courbe de Mann qui considerent que l’optimum medieval est local au bassin Atlantique Nord ( donc forcément avec une extension de banquise significativement moindre). On peut pas dire tout et son contraire

Impact sur la montée des eaux ? nul
Impact sur l’activité humaine ? Nul ou positive dans la region …
Impact sur la faune ? speculatif (le nombre d’Ours blanc est stable sans tendance …)

Donc le recul de la banquise n’est pas a priori un probleme catastrophique.

Pour le futur ? Franchement personne ne sait . Il y a une telle dispersion dans les modèles que chacun pourra exhiber un resultat « prouvant » que les modèles sont fiables. Une chose est sure : les modeles catastrophistes des années pré-2010 se sont révélés faux. L’année 2012 est un cas exceptionnel lié à une événement météo pontuel majeur et inédit (dans les relevés)

24.  zorglub | 6/09/2017 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#22),

C’est donc que le passage est libre de glaces, non ?

Ou peut-être qu’il n’est pas aussi libre que certains l’espèrent/le disent/le pensent/le croient/veulent le faire croire (rayer les mentions inutiles).

25.  tsih | 7/09/2017 @ 8:07 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#22),

C’est donc que le passage est libre de glaces, non ?

N’importe quoi.
Willy de Roos, en solitaire et sur un ketch de 43 pieds , a réussi l’exploit (d’Est en Ouest) dès 1977

Traversées à la voile du passage du Nord-Ouest.

26.  Christial | 7/09/2017 @ 8:45 Répondre à ce commentaire

7ic (#14),

PS: merci. J’ai testé style= « width:500px; height:300px; border:none; »
Ça marche bien dans la prévisualisation mais ça disparait à la validation.

La plupart des hébergeurs d’image, comme Tinypic, propose le redimensionnement. Sinon un logiciel free comme Light Image Resizer le fait parfaitement mais c’est une étape supplémentaire.

Et puis on connaît de toute façon la propension des réchauffistes à tout grossir. 😉

27.  patilleverte | 7/09/2017 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

La « douce » Irma, tempête cyclonique effectivement très forte, est en train de nous déverser des flots de prédictions apocalyptiques pour notre (proche ?) avenir.
Voilà t y pas que certain « expert » nous annonce que de tels événements pourrAIENT se produire sous nos latitudes d’ici ??? années.
Tremblez braves gens, Xinthia puissance 10 (au moins…).
Et « la preuve » c’est que l’ouragan Alex en 2016 était remonté jusqu’aux Açores (mais « seulement » à l’état de tempête tropicale, au passage la vitesse des vents égalant celle des tempêtes de fin 1999 en France)).
Notons que la latitude des Açores est plus basse que celle de New-York, ayant subi la « queue » de Sandy, que le cyclone ayant touché terre le plus au nord aux USA, c’était dans le Rhode Island (il a du quand même arriver sous forme tempête tropicale), je ne sais plus quand, je ne retrouve plus la date (années 50 ?), et que les Açores se situent à quelques milliers de km de nos côtes (1.400 km pour le point le plus proche du Portugal, et l’île des Açores la plus « proche » du continent), mais bon, quand il FAUT faire de l’alarmisme « climatique », rien n’est trop bel et bon.
Un jour…. Peut être… Pourrait…. Les Modèles, etc, etc

28.  phi | 7/09/2017 @ 11:25 Répondre à ce commentaire

Nicias (#21),
Oui, ils zappent la contribution massique. Ensuite, à l’échelle séculaire, c’est le taux d’élévation et pas le niveau qui est proportionnel à la température.

Pour BEST, on peut supposer qu’ils utilisent également des séries qui n’ont pas le min-max mais seulement les moyennes journalières. Voilà qui laisse perplexe pour les marges d’erreurs déjà avalées par ce phénomène.

29.  tsih | 7/09/2017 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

patilleverte (#27),

Il y a deux autres cyclones, Katia au fond du golfe du Mexique, stationnaire et José au large des petites Antilles et qui court après la douce Irma. Mais elle dédaigne ses avances, il n’est pas à sa taille.

Carte des vents

Je trouve que les scientifiques réchauffistes, à part un peu Mann et Jouzel, se retiennent tout de même de trop blablater sur le sujet. En « théorie » « on » s’attend à ce que le réchauffement « aggrave les choses ». En pratique « on » n’a pas la moindre évidence sérieuse que c’est le cas jusqu’ici.
Et le problème c’est que cette « théorie »-là a toutes les chances d’être bidon puisqu’il est bien connu qu' »on » n’a justement pas de théorie sérieuse des cyclones. C’est des phénomènes émergents qu’on ne sait même pas déduire et faire apparaître à partir des premiers principes, en l’occurence comme solutions des équations de Navier-Stokes.

30.  chercheur | 7/09/2017 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

Fallait-il s’en étonner?

http://www.bfmtv.com/politique.....51237.html

31.  tsih | 7/09/2017 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

chercheur (#30),

C’est d’une bêtise consternante.

32.  BenHague | 7/09/2017 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

« Ouragan Irma : comme si tout « avait été soufflé par une bombe atomique »
« Irma a « détruit 95% de Saint Martin ! »
etc etc etc etc

Bilan : 4 morts , 50 blessés

Tout est irrationnel … mais c’est une bataille perdue d’avance. Il y aura toujours dans le monde une catastrophe naturelle qui se produira et qui permettra aux fanatiques illuminés d’attribuer tous ls maux au rechauffement climatique et donc à l’ Homme. Demain ca sera des inondations en Europe centrale , six mois apres une secheresse record en Namibie , puis une coulée de boue meutriere dues a des pluies diluviennes en Chine etc etc etc ….. La bataille médiatique est perdue depuis longemps
Les gens se refugient deja dans l’irrationnel et la foi « climatique » quitte a entrer en decroissance , c’ est a dire declin …. C’est desesperant

33.  lemiere jacques | 7/09/2017 @ 20:02 Répondre à ce commentaire

BenHague (#32), oh les gens sont libres, c’est pas première fois que les gens « retournent à la nature » ou surconsomment de l’anti consumérisme..

qu’est ce que ça peut bien vouloir dire que irma a détruit 95% de saint martin???????????????????? si vous demandez d’expliquer ça au journaliste il dit qu’il y a un type qui a dit ça et ça lui suffit …

34.  lemiere jacques | 7/09/2017 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

BenHague (#32), ce qu’on entend de la part des « climatologues » ( maintenant) qui ouvrent leur bouche c’est que la théorie du rca avance l’hypothèse que les cyclones extrêmes seraient plus probables…
SI le un journaliste demande est ce que irma confirme la théorie…la réponse d’un scientifique honnête devrait être NON…. Au lieu de ça …les journalistes annoncent un sujet en disant  » qu’en pensent les climatologues » et ceux ci disent assez insidieusement ( jouzel) ..on s’attend ( si on accepte la validité des modèles ) à voir des cyclones plus violents… le journaliste ne fait pas son boulot…le scientifique défend une théorie de façon inappropriée…

35.  Araucan | 7/09/2017 @ 23:32 Répondre à ce commentaire

BenHague (#32),

Bilan : 4 morts , 50 blessés

En soi, c’est déjà trop.
C’est un événement exceptionnel et que faire contre des vagues de 12 m et des vents à 300 km/h ?
Pour le moment on est dans l’empathie, la réaction ou la bétise ( lire les commentaires sur le Monde …)
Vivre un tel événement est très éprouvant (en en ayant une petite idée pour avoir dans un pays sujet aux cyclones …)
Quel bilan y aurait-il eu à Haïti ?
Mais il faudra tout de même faire un bilan complet : quelle pratique de la prévention des risques dans ces îles, de l’urbanisme et du respect des normes ? Les bateaux ne pouvaient-ils pas être amarrés dans la baie ?
Sur les photos, j’ai été frappé par certains bâtiments apparemment indemnes, au delà des tas de débris inévitables dans ces circonstances.
NB : dans certains cas, la construction anti cyclonique vise à protéger les personnes plus que les biens (pièce refuge en béton, dalle béton en plafond par exemple ) : l’envol d’une toiture comporte alors moins de risques pour les occupants de la maison. Par contre, j’ai de fort doutes quant à la conception anticyclonique de l’hotel vu en vidéo avec un patio central et une verrière …

36.  lemiere jacques | 8/09/2017 @ 6:17 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35), un article un peu meilleur d’information sur le sujet http://www.francetvinfo.fr/met.....61691.html…pas la m^me chanson..

Pielke disait une chose que l’on remarque de plus en plus les rechauffistes sont souvent des négationnistes des travaux du giec..Et ce qui surprend c’est que les militants ne sont jamais repris comme les sceptiques…. Ne réagir qu’à ceux qui minimisent les effets du CO2..c’est militer ce n’est pas défendre la vérité.

Respect des normes…construire un mur en béton..qunad tu n’as pas les sous …tu fais quoi? et au fait le ciment il sort d’où?
Et quitte à ce que ta maison soit détruite autant qu’elle ne t’ai pas coûte cher..

Non, augmentation du niveau de vie permettant de mieux résister aux cyclones..et donc surement pas pas sevrage de fossile!!!! surtout avec la population actuelle….

37.  lemiere jacques | 8/09/2017 @ 6:24 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#36),
on remarque d’ailleurs un curieux point de vue..c’est que les dégâts VONT augmenter comme si les gens ne s’adaptaient pas ne changeait pas la façon de construire et construisaient toujours au m^me endroit…

38.  H. | 8/09/2017 @ 6:35 Répondre à ce commentaire

Notons cependant que le Télégramme titre ce matin: » Pas de lien démontré avec le réchauffement climatique! » . L’article qui suit, malgré ce constat sage par un climatologue de Météo France, reste assez indigeste.

Bonne journée

39.  Gilles des Landes | 8/09/2017 @ 7:04 Répondre à ce commentaire

MF sur l’avenir cyclonique (vraisemblablement catastrophique…) http://www.meteofrance.fr/actu.....climatique
Deux remarques : 1) tout est modélisé, et par conséquent, les certitudes annoncées restent au conditionnel ; 2) une « petite » erreur au sujet de l’amplification possible des dégâts liée à la hausse du niveau des océans : la surcote d’un cyclone est supérieure à deux mètres (selon les conjonctions), alors même une hausse de 40 cm sur un siècle, « même pas peur »…
La conclusion est intéressante, en substance : il nous faut plus de moyens pour acquérir des certitudes grâce aux modélisations qui sont actuellement trop aléatoires…

40.  tsih | 8/09/2017 @ 8:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35),

Les bateaux ne pouvaient-ils pas être amarrés dans la baie ?

A ces vitesses de vent on ne peut essentiellement rien faire, sinon une petite prière, c’est ainsi il faut l’accepter humblement et définitivement.
Les énergies en jeu sont telles qu’elles nous dépassent complètement, ça hache tout, même le dur.
Et vous ne pouvez pas « amarrer » un bateau où que ce soit. Le mieux, si l’on a un bateau c’est encore de fuir à temps et se réfugier en haute mer où l’on plus de chance de s’en sortir. On a aujourd’hui de bonnes prévisions de trajectoire et en choisissant un cap approprié on peut s’éloigner de la trajectoire du monstre à temps.

41.  patilleverte | 8/09/2017 @ 9:10 Répondre à ce commentaire

chercheur (#30), tsih (#31),
Quand j’entends le mantra « Lutte contre le réchauffement climatique », j’ai des doutes très très grands sur l’intelligence, au sens le plus profond, de ceux qui l’émettent (le genre d’émissions bien plus catastrophique pour le genre humain que celle du satanique mais néanmoins indispensable CO2)

42.  patilleverte | 8/09/2017 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35),
100% d’accord. je n’arrête pas de répéter « dans les dîners » (c’est une image !) que dans cette histoire « climatique », ce n’est pas la « lutte contre » (ben voyons, l’Homme maîtrise la Nature), mais l’adaptation auX changementS climatiqueS ou aux événements météo extrêmes, comme on préfère qui devrait mobiliser la quasi totalité des moyens, recherche et matière grise comprise.
Quand j’ai entendu Audrey Pulvar, ci-devant nouvelle présidente de la fondation FNH, France Nature et Humain (ex Fondation Nicolas Hulot, chouette les initiales ça colle, comme EM de Emmanuel Macron devient En Marche, tiens donc…), oui donc Audrey qui enfile des perles sur le réchauffement climatique  » première urgence mondiale », dans un colloque où, juste après une africaine du Libéria, un des pays les plus pauvres du monde, nous fait une présentation digne, sobre et intelligente sur son pays en nous disant, à juste titre que (l’éradication de) la pauvreté est la première urgence mondiale, devinez laquelle j’approuve ?
Voir, comme déjà dit, les conséquences différentes d’un cyclone, effectivement très violent, mais surtout qui, pas de chance passe pile poil au-dessus d’îles habitées, en Haiti ou « en France », même d’outre mer.
Autre chose : que ce soit Harvey ou Irma, à la fois on vous dit c’est le plus… (violent, dévastateur etc) cyclone, et on vous passe les actualités d’il y a 20 ou 30 ans, date du « dernier cyclone le plus…). J’espère que l’auditeur ou le spectateur moyen se dit que c’était pareil il y a 20 ou 30 ans (au moins), et, rêvons, « malgré l’augmentation des émissions de CO2 », au moins inconsciemment.

43.  tsih | 8/09/2017 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35), patilleverte (#42),

Bien sûr on ne peut que s’adapter et prévenir du mieux possible mais il faut aussi accepter humblement la réalité et nos limites face à celle-ci.
Le problème aux Antilles c’est que c’est des zones à risques en termes de cyclones, de tremblements de terre, tsunamis et d’éruptions volcaniques. Une construction optimisée pour résister le mieux possible aux cyclones ne l’est pas pour résister aux tremblements de terre…et réciproquement.
Les iles sont aussi de plus en plus peuplées. Il y aura donc de plus en plus de dégats, c’est inéluctable. La récupération de ça à fin d’agenda politique ou climatique est idiote et insupportable mais hélas inévitable.

44.  Christial | 8/09/2017 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

A chaque fois qu’il y aura une catastrophe climatique, l’accusé sera le réchauffement climatique lui-même provoqué par l’homme. Il faut s’y faire mais non l’accepter.
Il n’y a pas de rapport de cause à effet entre ces cyclones dévastateurs et les GES ; aucune science, même réchauffiste, ne soutient cette allégation.

Si je n’ai plus d’illusion depuis longtemps sur les medias et la masse bien-pensante des politiciens, il est plus qu’inquiétant que le premier personnage de l’État, hélas dans la continuité de son prédecesseur, tire un trait sur des siècles de progrès, de bien-être et de prospérité permis par l’approche scientifique et les apports des Lumières. Le devoir du Chef de l’État est de faire partager cette prospérité aux pays moins favorisés, de les aider à se protéger des catrastrophes naturelles, pas de les renvoyer dans l’obscurantisme et de les fourvoyer dans l’impasse de la lutte contre le CO2.

45.  Math | 8/09/2017 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Entendu hier Bourdin présenter Jouzel comme co-laurat du prix nobel de la paix. Du coup j’ai immédiatement zappé.

Entendu aujourd’hui chez Bourdin l’expert en climat de BFM/RMC nous dire :
« Les climatologues sont très prudent sur le lien entre cyclone et rechauffement climatique.
Mais moi je vais être plus direct : Augmentation des tempéatures entraîne une augmentation de la température des océans ce qui entraine des cyclones de plus en plus violent – Ce n’est pas plus compliqué que cela !  »
Qu’ils sont cons les climatologues de n’avoir pas compris que le climat était quelque chose de simplissime à souhait ! heureusement que l’expert est là pour leur expliquer !

Arrivé à ce stade de mépris des auditeurs je pense que l’expert de BFM/RMC devrait être licencié pour faute grave…je ne vois pas où est le minimum de déontologie que l’on attend de la part d’un journaliste..

ps : bien sur on a eu le droit en conclusion à sa prophétie pour les décennies à venir : des cyclones de plus en plus terribles ! Ca mange pas de pain une bonne boule de Crystal !

46.  patilleverte | 8/09/2017 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

tsih (#43),
Effectivement, risques majeurs et multiples sur ces îles tropicales volcaniques..
Alors à défaut de s’adapter « à tous risques », au moins améliorer la résilience et la rendre la plus rapide possible.
Dirions nous que dans ce domaine, même si il reste des progrès à faire, « nous » ne sommes pas trop mauvais (je parle de nos DOM, TOM et autres « territoires à statut spéciaux », comme le sont St martin et St Barth), heureusement pour les populations concernées..

47.  Araucan | 8/09/2017 @ 21:44 Répondre à ce commentaire

patilleverte (#46),
Oui, il est préférable d’être pauvre à St Martin que pas trop riche à Haïti …

48.  lemiere jacques | 9/09/2017 @ 7:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#47), oui mais quand on veut présenter un résultat catastrophique on bascule sur les dégâts économiques et dans les pays riches c’est de pire en pire…

mais vous pouvez mettre ne place les normes de construction les meilleures au monde à haiti en … ça ne coûte que le papier..

Il faut surtout être riche.. le vrai problème selon moi est la pérennité d’une activité économique et si ça peut reprendre vite après un désastre, , agricole touristique ou halieutique..je ne connais pas cette île si elle dispose de ressources minière par exemple…
Les cyclones ont toujours existé les tremblement de terre aussi et si des populations se sont fixées sur le long terme dans ces régions c’est qu’une vie est possible en dépit de l’occurrence de désastre.

Maintenant si vous êtes un investisseur et que vous voulez exploiter le coté paradisiaque d’une île en construisant un hôtel , en dur, vous saurez pourtant que vous aurez des dégâts de temps à autres et vous essaierez de vous « assurer » contre cela, le discours d’experts disant que les cyclones seront plus ceci ou cela ne devient pas une simple propagande politique…
Je ne sais pas comme les assureurs se comportent vis à vis des discours des experts..et si d’ailleurs les dégâts dus aux cyclones sont assurables

parce que reconstruire oui,.en dur si on veut et on peut, mais à de telles vitesses de vent à moins de construire des bunkers ça coûte des sous avec une certaine régularité, et si les touristes ne voulant pas voir des palmiers hachés durant des années ne reviennent pas avant plusieurs années, il faut avoir les reins solides et de l’espoir dans l’avenir.
je suis un plouc…quand je vois des cultures vivrières dévastées par un cyclone je sais que les gens risquent de crever de faim, quand je vois un pauvre pécheur perdre son bateau ou son filet qui lui a coûte beaucoup d »effort idem.. Pour un hôtel ou des résidences de luxe, voire une école de surf, une gargote pour touristes ..c’est un problème parfois dur mais matériel.. la prospérité permet une visibilité plus longue…
Enfin bref…je veux insister sur l’impact plus insidieux du discours catastrophiste sur la pérennité de l’activité économique..
D’un autre coté quand on entend que la solution à nos maux est le localisme et la pauvreté organisée…

49.  Araucan | 9/09/2017 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#48),
Les dégâts à St Martin et St Barth sont très importants mais il y a eu peu de victimes malgré les vents extrêmes.
Espérons que la reconstruction se fera en mieux.
Je crains qu’à Cuba ce soit une autre paire de manches…

50.  patilleverte | 9/09/2017 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Araucan (#47),
Et comme dirait NHulot :(à propos d’Iram) « Et que cela nous serve de leçon »
J’imagine bien un dessin de Plantu où on verrait un chaos sur une île tropicale, dont un 4X4 renversé, avec NHulot en hélicoptère disant cela dans un porte=voix… Allez, un peu d’imagination .