De la Validité des données de température globale de surface NOAA, NASA et Hadley CRU

&

De la Validité des Conclusions sur le Risque lié au CO2 par l’EPA

 Abrégé du Rapport de Recherche

Dr. James P. Wallace III, Dr. Joseph S. D’Aleo, Dr. Craig D. Idso

June 2017

SOURCE

Traduction : Scaletrans

I. RÉSUMÉ

Le but de cette recherche était d’examiner si les données de la Température Moyenne Globale de Surface (GAST) produite par la NOAA, la NASA et HADLEY, sont des estimations suffisamment crédibles des températures moyennes globales pour servir à la modélisation climatique et à l’analyse politique. La pertinence de cette recherche réside dans le fait que les trois soi-disant Chaînes d’Évidences dans les Conclusions de l’EPA sur le Risque lié au GES/CO2 se basent sur les données GAST pour être une représentation valide de la réalité.

Dans ce rapport de recherche, on a identifié les problèmes les plus importants des ajustements de données de surface, et les changements intervenus dans les historiques des données précédemment livrées sont quantifiés. On a trouvé que chaque nouvelle version GAST présente presque toujours une pente de tendance au réchauffement plus accentuée sur toute son étendue. Et c’est presque toujours réalisé en retirant systématiquement le profil cyclique de température préalablement existant. C’est le cas pour les trois entités fournissant les données GAST : NOAA, NASA et Hadley CRU.

Cette recherche a cherché à valider les estimations actuelles de GAST à l’aide des meilleures données pertinentes disponibles. Ceci comprend les meilleurs jeux de données provenant des USA et d’ailleurs de même que les données des satellites qui fournissent une couverture globale bien plus large et ne sont pas contaminées par de mauvaises localisations et des impacts urbains. L’intégrité des données satellites est renforcée par les contrôles croisés avec les données des ballons sondes.

Les résultats concluants de cette étude sont que les trois jeux de données GAST ne donnent pas une représentation valide de la réalité. En fait, l’importance de leurs ajustements des données historiques, qui gommait leurs profils cycliques de température, sont totalement incohérents avec des données crédibles publiées aux USA et ailleurs. Par conséquent, il est impossible de conclure à partir des trois jeux de données GAST que les dernières années ont été les plus chaudes de tous les temps – en dépit des affirmations actuelles d’un réchauffement record.

Enfin, la validité des jeux de données GAST étant nécessaire aux Conclusions de l’EPA sur le risque lié au GHG/CO2, ces conclusions sont également invalidées par les conclusions de cette étude.

248 Comments     Poster votre commentaire »

51.  Nicias | 11/01/2018 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Hug (#48),

Dans la troposphère le gradient de température est adiabatique. Adiabatique, cela veut dire sans perte de chaleur y compris par rayonnement. La troposphère est donc opaque. Ce n’est qu’a la limite de cette dernière que le rayonnement peut s’échapper. D’ou votre température de -53°C.

Maintenant on peut compliquer. Ce qui émet le rayonnement dans cette longueur d’onde, c’est une colonne d’air dont la température n’est pas uniforme du tout. On ne peut donc pas appliquer simplement une inversion de la loi de S-B et trouver une température. On a même pas une seule colonne d’air avec un simple profil de température. La hauteur de la troposphère et sa température à sa limite n’est pas du tout la même aux pôles qu’aux tropiques.

52.  Hug | 11/01/2018 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

volauvent (#50),
Oui, c’est un peu ce que je disais d’une autre manière. Mais je disais aussi, que s’il faut monter dans la stratosphère pour émettre, la température ne baisse plus…

53.  phi | 11/01/2018 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

Hug (#48),
On voit sur votre schéma la petite pointe du CO2 stratosphérique à 16 µm. En effet, la bande de fréquences centrales ne peut plus que produire du refroidissement avec l’augmentation du taux. C’est cependant encore l’effet des ailes qui est prépondérant et va dans le sens d’un réchauffement.

Globalement, ce mécanisme implique un certain réchauffement quelque part mais impossible de le quantifier et de le situer sans prise en compte de la réaction de la convection à cette modification de la structure radiative.

PS : vous avez probablement oublié le ; après le code pour CO₂, il n’est effectivement et étrangement pas nécessaire à la prévisualisation.

Nicias (#51),

Dans la troposphère le gradient de température est adiabatique. Adiabatique, cela veut dire sans perte de chaleur y compris par rayonnement. La troposphère est donc opaque. Ce n’est qu’a la limite de cette dernière que le rayonnement peut s’échapper.

Bah non. Le gradient dans la troposphère est juste dans la plage des gradients adiabatiques mais il y a des pertes vers l’espace sur toute la hauteur de la colonne. Ce n’est donc absolument pas un gradient adiabatique. C’est bien pour ça que le graphique de Hug ne suit pas une belle courbe à 255 K.

54.  Curieux | 11/01/2018 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

phi (#53),
Dans la troposphère le gradient de température est en bonne approximation lié au refroidissement adiabatique dû à l’augmentation du volume d’air (détente) en fonction l’altitude donc de la pression atmosphérique à l’altitude considéré. Le rayonnement à nos T° est négligeable.

55.  lepieux | 11/01/2018 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Nicias,

Si je peux me permettre, adiabatique veut dire sans échange avec le milieu environnant, pas sans perte; la convection implique obligatoirement une perte de chaleur due à l’augmentation de l’altitude et donc de la baisse de pression.

Il y a de sacrées « pointures » sur ce site, je me félicite de l’avoir découvert.

56.  phi | 11/01/2018 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Curieux (#54),

Le rayonnement à nos T° est négligeable.

Allez expliquer ça aux gars qui ont établi ces graphiques :

57.  Nicias | 11/01/2018 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

lepieux (#55),

Bien sur que vous pouvez vous permettre. Je prends toutes les gifles possibles dans un domaine qui n’est pas ma spécialité, ou je ne peux que m’améliorer et ou je ne devrais pas m’aventurer. Phi (53) m’en donne une bien méritée.
Personne n’a jamais été sanctionné sur ce site pour avoir expliqué à un modo/admin qu’il racontait une ânerie. Cela n’arrivera pas.

Sans échange, c’est sans échange (net) radiatif. Non ?

58.  lepieux | 11/01/2018 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Nicias

Si je puis me permettre une fois encore, ne tenez aucun compte de ce que dit phi, c’est une des pointures auxquelles je faisais allusion ..

59.  papijo | 11/01/2018 @ 20:04 Répondre à ce commentaire

lepieux (#55),
Adiabatique, pour moi, cela veut bien dire « sans échange de chaleur », les échanges par rayonnement étant considérés négligeables. Cela n’empêche pas qu’il y ait des échanges d’énergie avec l’environnement, par exemple le travail fourni au milieu environnant durant la détente qui sera compensé par une baisse de température.

60.  lauran | 11/01/2018 @ 20:07 Répondre à ce commentaire

lepieux (#41),

:))) oui tout en haut à gauche, mais ça date des machines à écrire..

61.  lauran | 11/01/2018 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Bon au départ l’article parlait de températures, on a dévié sur le rayonnement du CO₂ et les variations possibles ou non de l’effet de serre qu’il produit.
Mais si je me rappelle bien, ces questions de spectres, ne traduisent rien d’autre que ce que communément nous appelons la « couleur » des choses.
Le CO₂ donne une couleur dans l’IR à l’atmosphère…oui et alors…?

Au niveau énergétique, les joules radiatifs captés par le CO₂ ne seront ils pas consommés pour produire de la convection et des changements d’état de l’eau ?

J’aimerais bien connaitre ce genre de ratio : combien d’évaporation ou de fusion d’H₂O en plus pour 1 ppm de CO₂ en plus dans l’atmosphère ?

Et puis aussi, « la » T° moyenne de l’atmosphère, est-elle calculée à la seule surface de la Terre ou toutes couches atmosphériques confondues ?

Parce que, le bon sens du voyageur et de l’alpiniste nous suggère qu’avec un simple accroissement du brassage de l’atmosphère, on peut obtenir des variations climatiques, à CO₂ et/ou à irradiation solaire constants, non?

62.  Cdt Michel e.r. | 11/01/2018 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

lauran (#60),
Et sur mon clavier Azerty belge, j’ai à cet endroit exposant 2 et exposant 3 avec la touche Shift. Le pilote de clavier belge enrichi m’ajoute exposant 1 et exposant n avec AltGr et AltGr+Shift respectivement.
Je peux donc écrire facilement x², x³, x¹ et xⁿ. Même chose pour ¼, ½, ¾, ⅓ et ⅔ et un tas d’autres caractères sans passer par Alt+nnnn ou les caractères Unicode ou HTML.
Au total, 53 caractères sont ajoutés au clavier normal.

63.  Nicias | 11/01/2018 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

lepieux (#58),

Très bien, je n’avais pas compris. Je serai ravi que vous nous indiquiez ou ou nous pouvons lire et participer à des échanges entre « pointures » ailleurs.

64.  phi | 11/01/2018 @ 22:11 Répondre à ce commentaire

Nicias (#63),
Si lepieux tient sa physique de ces virées sur le net, vous ne pourrez pas faire grand chose de ses favoris.

Voyons voir :

lepieux #55 :

Si je peux me permettre, adiabatique veut dire sans échange avec le milieu environnant, pas sans perte; la convection implique obligatoirement une perte de chaleur due à l’augmentation de l’altitude et donc de la baisse de pression.

1 sans échange avec le milieu environnant
Imprécis à faux. Adiabatique signifie sans transfert de chaleur et il n’y a pas pas de restriction au milieu environnant (transferts radiatifs en particulier).
2. pas sans perte
Faux. Adiabatique implique sans perte de chaleur.
3. la convection implique obligatoirement une perte de chaleur due à l’augmentation de l’altitude et donc de la baisse de pression.
Complètement faux. La baisse de la pression fait précisément chuter la température sans exiger une perte de chaleur.

Ce doit être le pieux dans l’oeil.

65.  Araucan | 11/01/2018 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

Adiabatique sur Wikipedia
« En thermodynamique, une transformation est dite adiabatique Prononciation du titre dans sa version originale Écouter (du grec adiabatos, « qui ne peut être traversé ») si elle est effectuée sans qu’aucun transfert thermique n’intervienne entre le système étudié et le milieu extérieur (sans échange calorifique). Cela n’implique pas pour autant que la température du système reste constante, contrairement au cas isotherme. En effet, la transformation adiabatique n’est pas sans échange d’énergie. La variation d’énergie mécanique est le seul échange avec l’extérieur du système qui modifie alors les paramètres d’états (température, volume, pression. »
Cela semble clair , non ?

66.  nicolas d | 12/01/2018 @ 0:19 Répondre à ce commentaire

phi (#64),

Pourriez vous clarifier votre thèse, j’aime du mal à la cerner avec les seuls commentaires plus haut?

67.  phi | 12/01/2018 @ 0:34 Répondre à ce commentaire

Araucan (#65),
Oui mais les confusions viennent avec l’utilisation du terme de chaleur. Son acception physique moderne est limitée et peu intuitive.

nicolas d (#66),
Il n’y a pas de thèse dans ce message !
Relisez-le peut-être en remplaçant perte de chaleur par perte par transfert thermique pour éviter le problème que je viens de mentionner.

68.  nicolas d | 12/01/2018 @ 3:02 Répondre à ce commentaire

phi (#67),

Oui oui aucun probleme, les approximations de Lepieux avaient besoin d’être rectifiées.

Ma question etait plus en amont: j’ai l’impression que vous contestez le modele classique de l’effet de serre tel que décrit dans le chapitre donnée en lien par Tsih. J’aurai aimé que vous développiez?

69.  nicolas d | 12/01/2018 @ 3:11 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#33),

merci d’avoir sauvegardé tous ces articles!

70.  lepieux | 12/01/2018 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

phi

Je vous accorde que le terme perte n’est pas le meilleur, diminution aurait été plus adéquat, mais ça ne change rien quant au processus ni au résultat. Un parcelle d’air qui monte voit sa température (donc sa quantité de chaleur) diminuer de façon adiabatique cad sans aucun échange avec le milieu environnant.

Pourriez vous me dire dans quelle université vous avez étudié la thermodynamique ?

Vous me direz ensuite ce qu’est la chaleur, comment on la mesure et quelle est la relation entre température et chaleur ?

71.  phi | 12/01/2018 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#68),

Ok, mais je n’ai pas de thèse. Je reprends un petit texte qui résume mes critiques de la théorie quantitative :

Effet de serre et fatras afférent

Quel est le surplus d’énergie qui serait produit dans une serre de jardinier ? – les b-radiations du vitrage.

Pourquoi ces b-radiations sont-elles problématiques ? – parce que les flux de chaleur ne sont pas décomposables en flux opposés indépendants (ils ne respectent pas indépendamment le second principe de la thermodynamique).

Les IR jouent-ils un rôle dans une serre de jardin ? – oui, ils participent au transport de chaleur du fond au vitrage et au refroidissement de la face supérieure du verre.

Pourquoi les b-radiations sont-elles fréquemment utilisées pour expliquer l’effet de serre ? – parce que la notion de forçage radiatif, centrale dans la théorie quantitative de l’effet de serre atmosphérique, est fondée sur celle de b-radiations indépendantes.

Quelle est la particularité de ce forçage radiatif ? – l’absence de distinction entre une augmentation de l’énergie entrant dans le système et diminution de l’énergie qui en sort.

Qu’est-ce qui justifie cette absence de distinction ? – le postulat d’indépendance entre gradient thermique et échanges radiatifs. Il ne laisse au système climatique qu’un unique moyen de retrouver l’équilibre : par translation du profil thermique.

Sur quoi repose ce postulat ? – sur la supposition que seule la convection fixe le gradient thermique.

Est-ce démontré ? – Non, on sait que c’est faux partout et toujours mais il est supposé que c’est vrai en moyenne globale.

Un article scientifique vient-il en appui à cette supposition ? – non, aucun.

Que peut-on dire de la valeur de 1.2 °C réputée être l’effet initial d’un doublement du taux de CO2 sur la température de surface ? – c’est une valeur arbitraire.

72.  volauvent | 12/01/2018 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

lepieux (#70),

Moi c’est Supelec et 15 ans d’industrie de process. Et vous?

73.  lauran | 12/01/2018 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

pour prévoir l’évolution d’une masse d’air, il y a l’emmagramme, qui comporte notamment deux ensemble de lignes isoadiabatiques : saturées et séches :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89magramme

une masse d’air peut donc évoluer en P et T sans apport d’énergie, et en suivant les courbes adiabatiques (sèche avant le point de rosée, saturée ensuite).

74.  Hug | 12/01/2018 @ 12:30 Répondre à ce commentaire

lepieux me fait un peu penser à un certain Robert, mais je peux me tromper.

75.  Nicias | 12/01/2018 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

Hug (#74),

Robert n’aurait jamais parlé de « thermodynamique », pas assez de RAM.

76.  phi | 12/01/2018 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

lepieux (#70),

Un parcelle d’air qui monte voit sa température (donc sa quantité de chaleur) diminuer de façon adiabatique cad sans aucun échange avec le milieu environnant.

Non et non.

1. Ce qui diminue sous l’effet de l’élévation, c’est l’énergie interne et cela au profit de l’énergie potentielle. Le terme de chaleur est réservé en principe (je ne suis pas non plus toujours rigoureux sur ce point) au transfert thermique.

2. Dans l’atmosphère, la diminution de température avec l’élévation (ou l’inverse dans les subsidences) ne se fait pas selon l’adiabatique parce que les conditions adiabatiques ne sont pas remplies. Ce sont précisément les pertes radiatives réparties dans toute la colonne troposphérique qui sont à l’origine de la convection.

77.  Curieux | 12/01/2018 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

phi (#56),
Lisez ce que j’écrit, vos graphiques n’ont rien à voir avec mon propos.

phi (#76),
Si et si.
Lorsque la bulle d’air chaud monte, elle se dilate. C’est cette dilatation qui induit une baisse de T°.
Rien à voir avec une quelconque énergie interne vers potentielle ou vis versa (c’est ridicule ce que vous écrivait là).
Et oui ce refroidissement et en bonne approximation adiabatique et les IR n’ont rien à voir la dedans

78.  phi | 12/01/2018 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

Curieux (#77),
Ouaip, peut-être que dans votre univers l’atmosphère est refroidie par détente adiabatique.
Je suppose aussi que la surface y est chauffée par la compression des basses couches.

Enfin bon, là, on ne parlait pas de votre univers personnel.

79.  the fritz | 12/01/2018 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

phi (#78),
Je suppose que vous parlez de l’atmosphère terrestre ; mais qu’en est-il de l’atmosphère vénusienne ?

80.  joletaxi | 12/01/2018 @ 20:03 Répondre à ce commentaire

phi (#78),

ce qui nous occupe ici, c’est une schématisation théorique d’une colonne type atmosphèrique
et si veut calculer son profil de t° adiabatique, on ne peut que considérer qu’il y a conservation de l’énergie, et donc à tout niveau une parcelle d’air aura conservé son niveau énergétique, et l’on peut appliquer la formule PV=nRT ,et comme l’on considère que le volume est contraint, la t° est fonction de la pression
Et bien que dans la réalité cette formule ne peut s’appliquer, c’est pourtant celle que l’on adopte en pratique
La même formule appliqué à Venus, montre que la t° de l’atmopshère vénusienne , à une altitude où règne +/- la même pression que sur terre, est pratiquement à la même t°, du moins c’est ce que prétendent certains?
Concernant la convection, nous ne nous mettrons pas d’accord, car la circulation atmosphérique est régie par les dépressions, dont le moteur principal est le mécanisme eau vapeur condensation, mais il s’agit là d’un avis personnel, qui semble avoir un certain succès auprès des météorologistes

81.  lepieux | 12/01/2018 @ 20:11 Répondre à ce commentaire

phi

Vous ne m’avez pas répondu, mais ce n’est pas grave, il est évident que vous n’y comprenez rien et je ne dois pas être le premier à vous le dire.

Le problème avec les gens comme phi c’est qu’ils font passer les climatosceptiques pour des rigolos et ce à juste titre. Tant que ce genre de discours se tiendra ils ne seront jamais crédibles,

82.  nicolas d | 12/01/2018 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

phi (#78),

Merci pour votre reponse plus haut, je ne suis pas sur de
comprendre vos objections par rapport convection/radiation car il me semble que le transfert radiatif a bien lieu vers l’espace de couche en couche dans leur modele. Mais je ne désespère pas.

Pour le 1.2C c’est tres clairement discutable et discuté, je suis d’accord.

Concernant votre reponse a curieux,
Le modele abiabatique explique tres bien le gradient de température en fonction du gradient de pression, par contre il n’explique pas la temperature To. Seule l’introduction de l’effet des
GES explique To. Maintenant c’est evidement un modele simpliste qui se doit d’etre completementé des autres effets, mais je n’y
vois aucune violation de la physique.

83.  phi | 12/01/2018 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

the fritz (#79),

Je suppose que vous parlez de l’atmosphère terrestre ; mais qu’en est-il de l’atmosphère vénusienne ?

Selon le groupe intergouvernemental d’étude sur l’évolution de la libido, l’atmosphère vénusienne serait purement platonique.

Bon, franchement, je n’en sais rien.

joletaxi (#80),
On peut adopter toute les jolies formules qu’on veut, du moment qu’elles ne correspondent pas aux phénomènes physiques réels (et connus !!!), c’est juste n’importe quoi.

lepieux (#81),
Blablabla. Vous alignez les âneries avec presque autant de talent que Curieux et vous me faites la leçon. Hilarant.

nicolas d (#82),

le transfert radiatif a bien lieu vers l’espace de couche en couche dans leur modele

Oui. Mais je ne comprends pas votre objection.

Le modele de abiabatique explique tres bien le gradient de température en fonction du gradient de pression

En fait, non. Par exemple, les subsidences dominent de beaucoup en volume. Si le modèle adiabatique avait un sens physique, on devrait y mesurer l’adiabatique sèche. On en est très très loin. Les hautes pressions sont mêmes régulièrement le siège d’inversions. Le profil adiabatique n’est physiquement approché que dans les fortes ascendances.

je n’y vois aucune violation de la physique.

L’absence de distinction entre une augmentation de l’énergie entrant dans le système et une diminution de l’énergie qui en sort est on ne peut plus clairement une violation des lois de la physique.

84.  the fritz | 12/01/2018 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

phi (#83),

Selon le groupe intergouvernemental d’étude sur l’évolution de la libido

En abrégé cela donne le GIEL ; pour moi il y a le « I » en trop

85.  nicolas d | 13/01/2018 @ 0:45 Répondre à ce commentaire

phi (#83),

L’absence de distinction entre une augmentation de l’énergie entrant dans le système et une diminution de l’énergie qui en sort est on ne peut plus clairement une violation des lois de la physique

Je ne comprends pas ce passage parceque ce qui est etablit pour un doublement de la concentration en co2 c’est 3.2W/m^2 qui partait vers l’espace qui ne partiront plus sans rien changer a ce qui rentre. Ce qui rentre et ce qui sort est parfaitment defini.

Apres on pourrait critiquer un peu en mentionnant que en antartique a certain endroit l’augmentation en CO2 conduirait a un refroidissement!

Comment ce forcage se traduit en terme d’augmentation de température alors la c’est vraiment plus compliqué! Dire que l’on peut simplement back calculer a partir de la relation de Boltzmann c’est loin d’etre trivial, et je ne parle pas des feedbacks.

Pour revenir au model adiabatique de l’atmosphere oui c’est idealisé et incomplet pour rendre compte de la complexites de tous les phenomenes mais c’est quand meme la base pour commencer a comprendre et expliquer la baisse des temperatures lorsque l’altitude augmente. Vraiment je ne comprends pas le pinaillage la dessus.

86.  phi | 13/01/2018 @ 10:20 Répondre à ce commentaire

nicolas d (#85),
Commençons par l’adiabatique :

c’est quand meme la base pour commencer a comprendre et expliquer la baisse des temperatures lorsque l’altitude augmente.

C’est très précisément la base pour commencer à ne rien comprendre !

La baisse de température avec l’altitude est uniquement due aux GES. La convection, donne une limite à cette baisse : le fameux gradient adiabatique. Quand vous aurrez compris ça, vous serez sur la bonne voie.

Ce n’est bien évidemment pas du pinaillage mais au contraire la notion physique centrale de la physique de l’atmosphère.

Pour le forçage :

ce qui est etablit pour un doublement de la concentration en co2 c’est 3.2W/m^2 qui partait vers l’espace qui ne partiront plus sans rien changer a ce qui rentre.

Ben non. Si x W/m2 entrent, x W/m2 vont sortir quand le système est à l’équilibre.
L’augmentation de x est du chauffage. Cela a un effet donné sur le système. Si vous ajoutez de l’isolant, la puissance sortante va en effet diminuer passagèrement. Mais cette diminution passagère de la puissance sortante n’a absolument pas le même effet qu’une augmentation correspondante de la puissance entrante. Une fois c’est une augmentation du chauffage et l’autre une augmentation de l’isolant. Jamais un système thermique ne se calcul en confondant isolation et chauffage… sauf en climatologie.

87.  lauran | 13/01/2018 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

qu’en pensent les gaz parfaits?

88.  joletaxi | 13/01/2018 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

phi (#86),

La baisse de température avec l’altitude est uniquement due aux GES.

j’ai toujours eu l’impression que la climatologie était un univers parallèle

citation de Wiki machin

Le modèle proposé ci-dessus est simplifié car il ne tient pas compte du fait que la pression et la température ne sont pas uniformes. Ainsi, il se forme des zones de haute et basse pression (typiquement entre 980 hPa et 1040 hPa) et la température n’est pas uniforme à la surface de la Terre. La même chose se produit dans les couches moyennes de la troposphère où des dépressions ou des anticyclones peuvent se former en altitude.

Le gradient adiabatique sec (10 °C / km) est largement supérieur au gradient moyen de la température (6,5 °C / km) et donc l’air au niveau du sol tendrait à être stable. Toutefois, au cours de la journée, par temps ensoleillé, les basses couches de l’atmosphère vont se réchauffer jusqu’à ce que le gradient thermique devienne supérieur au gradient adiabatique sec. Alors des colonnes d’air montantes vont se développer pour rétablir l’équilibre. Ces ascendances thermiques sont utilisées par les oiseaux, et les pilotes de planeur, d’aile delta ou de parapente. Le modèle simplifié explique de manière assez précise des phénomènes bien connus des pilotes de planeur (ascendances thermiques) et des alpinistes (raréfaction de l’air en altitude).

je rêve ou bien cet article date d’avant la nouvelle doxa , mais ils ne parlent nulle part des GES,et pourtant ils expliquent(ce que l’on savait ,mais nous ne sommes pas physiciens) la déstabilisation de l’atmosphère par les ascendances thermiques.
Bon si on rajoute de la folotte cela devient encore plus évident mais évidemment, dans ce cas, que reste-t-il à ce brave CO2?

et ce modèle simplifié marche pas si mal, il est même reconnu internationalement pour recaler les altimètres.
Dommage que Tsi est absent, il m’aurait déjà envoyé chez le dirlo avec retenue et punitions sévères
(mesdames, vous l’aurez compris, j’adore être dominé, ne vous privez pas)

89.  Curieux | 13/01/2018 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

phi (#86),

La baisse de température avec l’altitude est uniquement due aux GES

Pouvez-vous nous écrire la formule qui vous permet d’affirmer (de calculer) cette co… idiotie ?
J’entend une formule qui fait correspondre la décroissance de T° avec la croissance de l’altitude en fonction des GES ?

90.  phi | 13/01/2018 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#88),
Votre citation est tout à fait bonne. Le point de vue est celui de la source chaude, j’ai utilisé celui de la source froide souvent ignoré mais tout aussi indispensable. Il vous suffit de considérer ces deux points de vues pour avoir un bon aperçu global des mécanismes en jeu.

Attention, Tsih vous observe, il va vous coincer à la récré.

91.  joletaxi | 13/01/2018 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

phi (#90),
juste pour le plaisir de la discussion

imaginons que je prélève un ballon d’air à 5000 mètres, je note la pression et la t°
je ramène ce ballon au sol
quelle va être sa t° comparée à la t° relevée au sol?

maintenant, je chauffe un ballon d’air, prélevé au sol, à une t° T
je le libère et il monte
mais quelle sera la limite d’altitude de ce ballon, à quelle t° et à quelle pression.

comment dès lors expliquer une brutale chute de pression au sol ,sinon par la condensation ?

92.  joletaxi | 13/01/2018 @ 11:21 Répondre à ce commentaire

Curieux (#89),

j’aimais bien ce site avant que l’on se traite d’idiot, exception pour ma personne, mais voyez mon ps plus haut

93.  Araucan | 13/01/2018 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

PV=nRT !

94.  lauran | 13/01/2018 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#91),

tout est dans l’emagramme ….un problème basique de calcul météo « à l’ancienne »
par exemple :
http://pcht.free.fr/emmagramme.html

95.  lauran | 13/01/2018 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#91),

les trois données d’entrée sont P T et surtout Humidité

un air saturé se refroidit deux fois moins par décompression (convection) qu’un air sec : cf adiabatiques saturées et sèches sur l’emagramme

96.  micfa | 13/01/2018 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Je pensais que la baisse de la température avec l’altitude était due à la baisse de la pression, en application tout bêtement de la loi de Gay-Lussac qui dit que la T° d’un gaz est directement proportionnelle à sa pression, la baisse de la pression étant due à la compression de l’air dans les basses couches de par son propre poids. Du coup j’ai des doutes et j’appréhende la note que vont m’attribuer les profs de physique.

97.  volauvent | 13/01/2018 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

J’ai l’impression qu’on est dans une phase de régression déplorable.

La convection est le phénomène prépondérant dans les basses couches de l’atmosphère (en y incluant les échanges de chaleur latente.)

Mais si l’atmosphère n’avait aucune possibilité de se refroidir par radiation, ces échanges dans les basses couches aboutiraient à uniformiser les températures entre sol et atmosphère et dans l’atmosphère. A long terme et globalement, on aurait une atmosphère isotherme en moyenne.
Localement ça n’empêcherait pas des échanges, entre équateur et pôles par exemple.

Nota: PV=nrT n’est pas la formule qui rend compte d’une atmosphère adiabatique (sèche).
C’est T/To= P/Po puissance r/Cp

98.  phi | 13/01/2018 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#91),
Une première remarque générale. Vous avez raison d’insister sur l’eau, elle est essentielle à la compréhension de la machine climatique; mais elle amène aussi une incoyable complexité. Pour cette dernière raison, mieux vaut essayer de comprendre les mécanismes à sec avant de se mouiller.

Pour vos ballons admis parfaitement isolés thermiquement :

Ballon 1, le déplacement est forcé, la différence de température sera déterminée par la différence entre l’adiabatque et le profil effectif.

Ballon 2, le déplacement est libre, le ballon s’arrêtera quand sa masse volumique (y compris enveloppe) sera celle de son environnement, donc sa température et sa pression seront un peu plus élevées que celles de son environnement, l’altitude dépend encore une fois de la différence entre profil thermique effectif et le gradient adiabatique. Si l’enveloppe est non pesante et le profil adiabatique, le ballon ne s’arrête jamais !

volauvent (#97),

J’ai l’impression qu’on est dans une phase de régression déplorable.

Régression voudrait dire que la compréhension a été meilleure par le passé. Ce n’est pas le cas. L’idée fausse que la baisse de la température avec l’altitude est causée par la convection est très généralement répandue même parmi les scientifiques, on peut juste rêver et espérer une amélioration.

99.  joletaxi | 13/01/2018 @ 13:51 Répondre à ce commentaire

phi (#98),

Vous avez raison d’insister sur l’eau, elle est essentielle à la compréhension de la machine climatique; mais elle amène aussi une incoyable complexité

et pourtant seule la présence d’eau, sous forme de vapeur, peut justifier de fortes différences de densité, le moteur des ascendances.
Et c’est la vapeur qui lorsqu’elle se condense qui fait justifier la forte chute de pression.
On en revient à la case départ
qu’est-ce qui influence la formation des nuages?
Je crois avoir lu que Leroux avait trouvé pour ces 30 dernières années(avant son décès) une augmentation de la pression atmosphérique moyenne( pour ce que valent les moyennes et la couverture de cette donnée)

100.  nicolas d | 13/01/2018 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

phi (#86),

Bien sur que le modele adiabatique n’explique pas tout. Je suisnbien d’accord que les GES sont determinant pour expliquer les temperature sur les 5000 premiers mètres.
Mais vous le reconnaissez vous meme la convection s’articule en fonction du gradient adiabatique, c’est donc bien un phenomene important de la physique de l’atmosphere.

Sur les notions d’equilibre.
Dans l’eventualité d’une meilleur isolation, le parameter qui s’ajustera si vous ne changez pas le chauffage c’est: la temeprature de la
maison et vos tranferts de chaleur a l’equilibre seront differents avant et après sans changer la source.