– Le Pentagone supprime toute mention du réchauffement climatique dans ses rapports – L’occident dépend de la Chine pour son approvisionnement en métaux rares nécessaires à sa transition énergétique
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SOMMET DE DAVOS 2018
Nos élites planétaires sont-elles à ce point climato crédules ?
Ces dirigeants de multi-nationales arrivés à Davos à bord de plus de 1 000 avions et hélicoptères privés (selon Le Times) croient-ils vraiment (ou font-ils semblant de croire) que la récente succession d’événements météorologiques sont le signe d’un dérèglement climatique ? Après la saison des ouragans aux Etats-Unis (dont la fréquence et l’intensité restent pourtant remarquablement stable), il y a eu cette vague de froid polaire attribuée au réchauffement climatique par Le Figaro (ce qui a valu à son auteure d’être distinguée par le Jury du Climathon), puis les tempêtes en France à propos desquelles Jean Jouzel (vainqueur du climathon en novembre 2017) interrogé par Le Point a confirmé « il nous reste seulement deux ans pour redresser la barre du climat ».
Plus de mention du réchauffement climatique dans les rapports du Pentagone
En 2004 un rapport secret du Pentagone annonçait que les grandes villes européennes allaient être submergées par la montée des eaux, que la Grande-Bretagne serait plongée dans un climat sibérien avant 2020, que les méga-sécheresses , la famine et les émeutes allaient éclater à travers le monde. La nouvelle administration est plus sobre : pour la première fois en plus d’une décennie selon The Huffington Post, le rapport du Pentagone sur la stratégie de défense nationale ne mentionne plus le réchauffement planétaire comme menace à la sécurité.
LES CHINOIS ONT TOUT COMPRIS
La Chine continue à utiliser massivement le charbon
Selon Le Capital, la Chine (qui compte plus de 4.000 mines de charbon) a annoncé son intention de créer des sociétés houillères de très grande taille d’ici la fin de 2020. Pour faire bonne mesure elle a réduit ses émissions de dioxyde de souffre ou SO2 (un vrai polluant atmosphérique, contrairement au CO2) de 75% selon les observations faites par la NASA.
La Chine investit dans les renouvelables mais surtout à l’étranger
Selon un rapport publié le 10 janvier par l’IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) la Chine a encore fortement renforcé en 2017 ses investissements dans les énergies renouvelables à l’étranger y investissant plus de 44 milliards de dollars. C’est notamment en tant que fournisseur de composants (panneaux, éoliennes, terres et métaux rares) que se positionne la Chine.
La Chine a acquis le monopole absolu des métaux rares
Dans son essai « la Guerre des métaux rares » Guillaume Pitron explique que les pays occidentaux sont dans une totale dépendance de la Chine pour l’obtention des métaux rares nécessaires à la transition énergétique qu’ils promeuvent.
Donald Trump autorise l’exploitation de minerais critiques et stratégiques
C’est pour réduire la dépendance des Etats-Unis vis à vis que le Chine, que selon L’usine Nouvelle, Donald Trump a décidé d’autoriser l’exploitation de minerais critiques et stratégiques. Un décret présidentiel ordonne notamment la mise à jour des données minières, la relance de l’exploration sur le sol américain et l’amélioration des technologies de recyclage.
LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, « NOT SO CLEAN »
« la face sale » de la transition énergétique
Commenté par L’Obs et par Le Monde l’essai de Guillaume Pitron La Guerre des métaux rares (déjà cité supra) montre que la fabrication des équipements mis en oeuvre par la transition énergétique est extrêmement polluante: les panneaux solaires par exemple consomment du silicium dont l’extraction produit énormément de CO2. Quant aux éoliennes, selon une étude publiée par «Nature», elles consomment davantage de matières premières que les énergies classiques pour la même quantité d’électricité produite (notamment du cuivre surtout pour celles installées offshore).
La voiture électrique n’est pas très COP21
Est-on si sûr qu’un véhicule électrique rejette moins de CO2 qu’un véhicule thermique ? Rémy Prud’homme en doute dans cet article. En fait le véhicule électrique augmente les rejets de CO2 : les subventions considérables dont il bénéficie sont donc une anti-taxe carbone, un comble !
LES VIDÉOS DU CONTRE SOMMET DU 7 DÉCEMBRE 2017
- Discours introductif de Benoît Rittaud, interventions de Chantal Delsol, Patrick Moore et de Ian Byatt
- Interventions de Václav Klaus, de Christian Stoffaes, Max Falque (de l’ICREI), de Drieu Godefridi de Jean-Louis Butré et enfin celle de la table ronde avec Václav Klaus et Patrick Moore animée par Marie-France Suivre, directrice générale de l’association.
PUBLICATIONS
Jean-Louis Butré : “Éoliennes, le suicide d’EDF”
Interviewé par Valeurs actuelles, Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable (FED) revient sur la réalité concrète de l’énergie d’origine éolienne. Il promet un avenir compliqué à EDF, qui s’engage chaque jour plus avant dans cette impasse technologique et financière.
Rémy Prud’homme : “ Le mythe des énergies renouvelables ”
Ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, Rémy Prud’homme commente pour TV Libertés son essai “Le mythe des énergies renouvelables”.
Christian Gérondeau : “ Le CO2 est bon pour la planète ”
Le nouveau livre de Christian Gérondeau qui vient de paraître chez l’Artilleur.
Jean-Claude Pont
Jean-Claude Pont, professeur honoraire à l’Université de Genève, publie un ouvrage de 250 pages dans lequel il fustige la théorie officielle sur le réchauffement de la planète :
Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique
ARTICLES
Gottfried Berton, ingénieur de recherche à la SCM (Société de calcul Mathématique)
Evolution du nombre de tempêtes en France métropolitaine, de 1980 à 2016, publié sur le site de l’Association.
DERNIÈRES PUBLICATIONS SUR LE SITE DE L’ASSOCIATION
- Un El Niño hors norme ne signifie pas la reprise du réchauffement mondial
- Bulletin d’enneigement
- Incendies de Californie : le réchauffement climatique est-il coupable ?
- La modélisation du climat, science ou scientisme ?
- Les glaciers de montagne à la sortie du petit âge glaciaire
- Limitation à 2°C de la température globale. Genèse du concept.
- Climat : 97% des scientifiques
30 réponses à “Bulletin des climato-réalistes n° 77”
Bulletin n°77 en ligne
Bonjour et merci pour ce bulletin.
J’ai une petite remarque sur la phase suivante dans la rubrique « la face sale de la transition énergétique »:
C’est dommage de tomber dans les mêmes travers que la presse mainstream avec cet amalgame CO₂ = polluant…
Merci pour ce bulletin qui contient beaucoup d’infos intéressantes.
La vague de froid polaire provoquée par le réchauffement climatique on aura tout entendu…c’est clairement la Nina et le minima solaire qui engendrent cette situation,ce que confirme Joe Bastardi.
On est a la croisée des chemins et les réchauffistes vont avoir de plus en plus de mal à vendre leur propagande alors que le Maroc, les iles canaries,l’Arabie Saoudite sont sous la neige et que de nombreux records de froid ont été battus dans le silence assourdissant des médias.Aujourd’hui la température mondiale est juste à 0.3 C au dessus de la moyenne 81/2010, j’ai bon espoir qu’elle descende en dessous de la moyenne dans l’année,notamment en juillet quand la Terre sera à l’aphelie.
Les dégats du froid commencent dans la production alimentaire dans de nombreux pays clés et les prix augmentent,à nouveau dans un silence de mort des médias officiels.
Les mécanismes d’amplification climatique qui se mettent à l’oeuvre ne sont pas ceux qu’on nous vend, et même la Nasa évoque une pause climatique potentielle d’au moins 10 ans, ce qui est à priori en dessous de la réalité.
https://wattsupwiththat.com/2018/01/24/nasa-james-hansen-gavin-schmidt-paper-10-more-years-of-global-warming-pause-maybe/
Il est clair que l’évolution du climat dans les prochaines années sera déterminante.J’y voit plutot La Nina,la compression atmosphérique, les excursions du vortex polaire, les aérosols volcaniques, l’effet parasol cosmique, la baisse de l’irradiance solaire qu’un réchauffement lié au C02 de 5C à la fin du siécle.
Le pentagone fait une erreur,c’est maintenant qu’il fallait inscrire le changement climatique dans les objectifs de sécurité nationale,dès que la sécurité alimentaire est menacée,comme actuellement aux etats unis avec de nombreuses grandes surfaces quasi vide,pas à cause du chaud mais du froid…
https://www.youtube.com/watch?v=TEuPZdN3wJM
» Il nous reste seulement deux ans pour redresser la barre du climat ! »
En s’y mettant à plusieurs, on pourra facilement la redresser cette fameuse barre !
Après tout, c’est nous qui l’avons fait tomber par nos rejets de CO2.
Au fait, c’est quoi la « barre du climat » ?
Climatiquement vôtre. JEAN
Hug (#2),
C’est un fait, il vaut mieux insister sur ce que développe G.Pitron:
Des impacts environnementaux plus importants que ceux de l’extraction pétrolière”
Des panneaux solaires aux véhicules électriques, en passant par certaines éoliennes, des vecteurs essentiels de la révolution énergétique en cours sont fabriqués à partir d’une trentaine de métaux rares (graphite, cobalt, indium, prométhium, tungstène, terres rares…) dont l’extraction et le raffinage sont dévastateurs pour l’environnement. Alors que l’extraction pétrolière ou les mines à charbon de jadis nous apparaissent aujourd’hui comme les plus sales des procédés, Guillaume Pitron soulève un contrepoint inattendu : “Notre quête d’un modèle de croissance plus écologique a plutôt conduit à l’exploitation intensifiée de l’écorce terrestre pour en extraire le principe actif, à savoir les métaux rares, avec des impacts environnementaux encore plus importants que ceux générés par l’extraction pétrolière..(…)
Mais d’où vient notre aveuglement sur le sujet ? C’est que, depuis les années 1990, les pays occidentaux ont délocalisé l’extraction et le raffinage de ces matières premières (associées dans la nature aux métaux les plus abondants) dans des pays prêts à sacrifier leur environnement pour doper leur économie, au premier rang desquels la Chine. C’est ce qui s’est produit en France avec Rhône-Poulenc (devenu Rhodia), un des deux grands chimistes mondiaux des métaux rares, qui a abandonné sa production – pour la transférer en Chine notamment – au milieu des années 1990. C’est désormais l’une des industries les plus polluantes et les plus secrètes dans l’empire du Milieu.
“La plus fantastique opération de greenwashing de l’histoire”
Activités sauvages, mineurs illégaux, minerais purifiés à l’aide de produits chimiques déversés dans les sols et les fleuves… (…)
Claude C (#5), j’ai été surpris de voir le graphite parmi les métaux rares, mais en cherchant, j’ai trouvé çà sur un site apparemment écolo
Claude C (#5), jdrien (#6),
Le graphite n’est pas un métal, c’est du carbone qui cristallise en mille feuille. (imaginez des cycles hexagonaux qui se joignent côte à côte dans un plan ) . Entre chaque plan circulent les électrons π qui conduisent l’électricité.
Bernnard (#7), effectivement, il est plutôt classé comme métalloïde, mais c’est surtout ce § que je retiens de mon lien:
Bernnard (#7),
Bien sûr, le carbone cristallise dans bien d’autre systèmes par exemple celui du diamant (à gauche). Ce n’est absolument pas un métal malgré le fait qu’il conduise le courant dans sa forme graphite, mais pas dans sa forme diamant.
Il y a bien d’autres systèmes.
jdrien (#8),
On ne va tout de même pas transformer le diamant en graphite ! 😁
Bernnard (#10), mais je vais garder précieusement mon stock de crayons à papier, des fois qu’ils prennent de la valeur !
Bernnard (#9),
Un dernier système que je trouve joli (en ballon de foot) :
Le buckminsterfullerène.
La preuve que le climat se détraque, même les éditorialistes s’y perdent ! Il y a un mois c’était une vague de froid, aujourd’hui on bat des records de chaleur…Tout fout le camp ma pauv’ dame !
Bernnard (#7),
Compte tenu de mon ignorance sur la question, je suppose que sous le vocable de « terres rares » ou « métaux rares » il y a un peu de tout….?
Claude C (#14),
Non, les terres rares sont bien définies. On en trouve la liste sur Wikipedia.
C’est dans les années 70 que leur utilisation a émergé dans les tubes cathodiques des télévisions couleur.
Oh non la température mondiale baisse en janvier 2018, aurais je eu absolument raison de prédire sur votre site le début de la fin des réchauffistes en 2018.
https://wattsupwiththat.com/2018/02/01/the-planet-continues-to-cool-after-an-el-nino-induced-string-of-warm-years/
pour des raisons planeto/solaire que les réalistes qui ne pas connaissent l’effet cyclosynchrotron conspuent?
Heureusement que des publications me rassurent,c’est dur d’etre à la fois l’ennemi des réchauffistes et des sceptiques sans connaissance du système solaire qui sont septiques par conviction politique
Bernnard (#10),
On ne sait pas fabriquer du graphite ?
Dioex (#16),
Attendez que cela passe en anomalie négative…
Araucan (#17),
Oui sûrement ! on sait fabriquer du diamant et du carbone en C60 ( ballon de foot). Mais pour le graphite vu son coût, ça n’attire pas les foules.
Bernnard (#19),
Mais comme il va devenir rare 😉 …
Claude C (#14), Bernnard (#15),
Au sujet des terres rares, j’ai entendu ce matin un certain « Pitron », spécialiste de ces « minerais », qui montrait que les énergies « propres » (renouvelables intermittentes), grande consommatrice de ces minerais étaient surement aussi voire plus polluantes que les énergies carbonées, suite à l’extraction, raffinage desdites terres (et métaux) rares.
De plus, cela e passe majoritairement en Chine, avec les risque autrement plus grand de monopole que pour le pétrole.
Enfin, si il fallait taxer les pollutions « importées » (ça démange pas mal de ecolo bobo énarques), le prix des éoliennes et autres PV pourrait (devrait ?) fortement augmenter.
Bref vive la cohérence de la transition énergétique (pour la croissance verte, cela va de soi !)
patilleverte (#21),
J’ai lu son livre : assez foutoir, mais met en évidence certains faits montrant que :
– la Chine s’est arrangée pour avoir le quasi monopole de la production de ces minéraux et de leur utilisation, voir des technologies,
– que la transition écologique ( renouvelables) mais aussi le numérique sont pris au piège, ( et certainement d’autres secteurs aussi)
– que les experts que l’on entend le plus ne sont pas ceux qui ont des informations stratégiques,
– que nos stratèges officiels n’ont rien dit ou rien pu faire à ce sujet,
– qu’il faudrait revoir ces foutues stratégies,
– et que toute convention internationale, Climat compris, n’est jamais que la guerre (économique au minimum) par d’autres moyens.
L’UE s’est faite avoir avec les marchés carbone par les USA, le numérique est dépendant des USA et des Chinois ( matériel, stockage de données, serveurs, réseaux), le nucléaire est dans la moulinette de l’opinion occidentale…
Mais on continue à prêcher pour les moulins à vent …
Araucan (#22),
Pas trop mal résumé.
Murps (#23),
Merci 😊
Allez faire un tour sur le site de la Cour des comptes, elle n’est pas très contente du coût des compteurs Linky …
Bonjour,
je poste ici car ça me semble le moins mauvais endroit. J’ai lu par hasard ce billet et bien qu’il soit dans le domaine de la nutrition, il s’applique assez bien au domaine de la science du climat.
lien :
http://conscienhealth.org/2018…..t-thought/
Voici la traduction par Deep L ci dessous :
Le confort de l’opinion sans le malaise de la pensée
Apprécions-nous le confort de nos opinions au sein de cercles familiers, libérés des pensées inquiétantes? Trop souvent, la réponse est oui. Après tout, la pensée critique peut être désagréable. Peut-être devrions-nous noter que cette préoccupation n’est pas nouvelle. Examinons cet extrait d’une allocution prononcée à Yale par le président John F. Kennedy.
Le 11 juin 1962
Comme chaque génération passée a dû se désintégrer d’un héritage de vérités et de stéréotypes, nous devons passer, à notre époque, d’une répétition rassurante de phrases périmées à une confrontation nouvelle, difficile mais essentielle avec la réalité.
Car le grand ennemi de la vérité n’est pas souvent le mensonge – délibéré, artificiel et malhonnête – mais le mythe – persistant, persuasif et irréaliste. Trop souvent, on s’accroche aux clichés de nos ancêtres. Nous soumettons tous les faits à une série d’interprétations préfabriquées. Nous apprécions le confort de l’opinion sans l’inconfort de la pensée.
Éviter l’inconfort de la pensée
Nous avons quelques outils pratiques pour éviter un tel inconfort de la pensée. Avec des arguments ad hominem, nous pouvons écarter quelqu’un qui a des idées dérangeantes. « C’est un homme de main de l’industrie. » « Elle ne fait que vendre son livre. » Une autre technique est l’homme de paille. « Laisse-moi te dire ce qu’il essaie vraiment de dire. Et il a tout faux. »
Ce ne sont là que deux exemples. Nous pouvons nous inspirer d’un stock beaucoup plus vaste d’erreurs logiques. (voir http://www.davidwchambers.com/…..t-line.pdf )
Elles peuvent nous protéger. Et ainsi, nous n’avons pas besoin d’écouter les gens en dehors de nos propres tribus. Mieux encore, nous n’avons pas à tenir compte de leurs idées. On creuse un endroit sûr. La dissonance ne doit pas déranger. Malheureusement, c’est un peu stérile.
Malheureusement, cela pourrait aussi expliquer pourquoi nous avons vu si peu de progrès après quatre décennies de lutte contre l’obésité.
Idrolix (#26), pourquoi faut il lutter collectivement pour l’obésité ?
c’est la première question…
je ne fume pas parce que je pense que c’est mauvais…
je ne vois pas au nom de quoi ( à part que ce soit pris en charge par le sécu) je devrais me préoccuper que mon voisin fume.
La lutte contre l’obésité aboutit souvent par une dénonciation des gens qui « provoquent » l’obésité…les grandes surfaces, les chimistes.l’industrie alimentaire l’agriculture intensive , la » subvention » au sucre, la pub…les perturbateurs endocriniens.
A la rigueur je veut bien lutter contre des gens qui provoqueraient l’obésité des gens d’une façon illicite ou cachée il faut me prouver ça…sinon ce ne sont pas mes affaires. si une personne est grosse car elle mange trop et mal…euh…ben ..
parce que payer pour la santé d’une personne qui a trop mangé volontairement puis payer pour ses séances de sport parce que ça permet de moins devoir payer pour ses frais de santé…la solidarité a ses limites…
lemiere jacques (#27),
Bonjour Jacques,
franchement, la notion d’obésité n’apparait que dans la dernière phrase qui indique le peu de progrès fait en 40 ans. Pour ma part, c’était plutôt l’aspect concernant le manque de réflexion et le refuge vers des stéréotypes que je souhaitais souligner, car cela s’applique à beaucoup de domaines, y compris le climat.
Finalement, votre réflexion apporte de l’eau au moulin de cette réflexion, puisque votre opinion indique qu’une personne est obèse parce qu’elle mange trop et mal. En effet, mais c’est réducteur et il est nécessaire d’aller plus loin, car on touche au problème du comportement, qui est nettement plus difficile à modifier (sans aller dans les phénomènes métaboliques qui font qu’à ration égale, certaines personnes stockent davantage que d’autres). Le problème de la prise en charge nécessiterait davantage de réflexions que d’opinions.
Ensuite, pourquoi développe-t-on une lutte collective contre l’obésité, c’est parce qu’elle devient un problème de santé publique (en gros, ça coûte à la société de prendre en charge les conséquences du problème) et que les états se sentent obligés de faire quelque chose. Par conséquent, on en arrive à « dénoncer » les industriels qui ne font que proposer des produits les plus appétents possibles pour mieux les vendre, et l’état « a le devoir » de réguler et moraliser tout ça, au lieu de proposer des alternatives et d’éduquer, car ça nécessite de réfléchir et les gens n’aiment pas ça. Donc l’état préfère imposer pour notre bien ce qui est le mieux pour tous. Autant c’est possible d’imposer des taxes sur la carbone ou les sodas sucrés, autant changer un comportement alimentaire devient plus difficile, sauf à imposer une taxation insupportable sur certains produits pour diriger la consommation vers les produits moins caloriques.
Bref, je diverge du propos initial, mais on touche au coeur du problème politique des états qui consiste à réguler et imposer toujours davantage de contraintes, sans réflexion sur les impacts réels de ces décisions, ni de faire appel à l’intelligence de chacun, ce qui pourrait être dangereux pour les élites.
Je ne m’étends pas davantage car je ne suis pas dans la bonne file.
Idrolix (#28),
oui… même si je ne dis pas qu’une personne est obèse car elle mange trop et mal..on peut imaginer qu’il existe des causes indépendantes de l’individu qui favorisent voire causent l’obésité et donc que l’individu soit victime..et légitimement entièrement ou partiellement dédommageable de son état ( si il en est insatisfait)..
ce n’est pas le sujet du rca..mais la musique en sourdine l’est bel et bien : tous nous problèmes seraient liés à l’existence de méchants qui ne penseraient qu’à leur profit. L’état lui veut mon bonheur..ma bonne santé..etc…ce qui pour moi revient à dire que l’etat sait mieux que moi ce qui me rend heureux…
Et oui, là est le cœur du problème. L’Etat s’occupe de tout, alors qu’il est relativement incompétent. Comme le dit Taleb dans son dernier livre (jouer sa peau, asymétries cachées dans la vie quotidienne), les administrateurs « ne jouent pas leur peau ». Investir quand c’est son argent amène à faire attention à tout. Pour l’Etat, ou l’administrateur de l’Etat, ce n’est pas son argent mais celui des contribuables, et si ça ne fonctionne pas, il n’a pas à rembourser quoi que ce soit, alors que celui qui joue sa peau, aura des comptes à rendre. L’Etat décide de beaucoup de choses qui ne sont pas vraiment de sa compétence mais étend ses tentacules régulièrement sur l’ensemble de notre quotidien avec l’application de réglementations et de normes, qui finalement ne servent pas nos intérêts mais essentiellement ceux de lobyistes.