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– John Christy à Paris lundi 6 mai 2019 – Les climato-réalistes contribuent au grand débat national
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JOHN CHRISTY À PARIS LUNDI 6 MAI 2019
L’association des climato-réalistes organise lundi 6 mai à Paris une conférence avec le climatologue John Christy, professeur des sciences de l’atmosphère à l’Université d’Alabama à Huntsville qui vient d’être nommé conseiller scientifique de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Depuis 1989, John Christy publie la « courbe UAH » de mesure satellitaire de la température de la Terre, ce qui lui a valu la prestigieuse médaille de la NASA pour réalisation scientifique exceptionnelle.
LES CLIMATO-RÉALISTES CONTRIBUENT AU GRAND DÉBAT NATIONAL
La transition énergétique est inutile, coûteuse et injuste : telle est la conclusion sans appel du rapport de Rémy Prud’homme rédigé pour l’Association des climato-réalistes dans le but de participer au Grand Débat national. À lire, à diffuser et à utiliser lors des débats organisés sur ce thème.
PROGRAMMATION PLURIANNUELLE DE L’ÉNERGIE
Le nouveau projet de programmation pluriannuelle de l’énergie a été publié le 25 janvier : il prévoit de multiplier par 2,5 les capacités d’éoliennes terrestres et par 5 à 6 le parc solaire en dix ans. Environ 14.500 mâts seront ainsi installés, contre 8.000 à fin 2018, selon Reuters.
Que l’opposition à l’éolien soit majoritaire dans le pays ne préoccupe pas le Gouvernement. Au contraire, deux décrets visent à accélérer l’instruction des recours contre les projets éoliens : celui du 29 novembre 2018 qui supprime un degré de juridiction (Tribunal Administratif) et celui du 24 décembre 2018 qui expérimente en Bretagne et dans les Hauts-de-France le remplacement de l’enquête publique par une participation du public sur Internet.
Le coût du soutien étatique aux énergies renouvelables explose : selon un rapport de la Cour des Comptes, les engagements déjà pris au titre du soutien à la production d’électricité renouvelable jusque fin 2017 représentent déjà 121 milliards d’euros courants. Si les objectifs de la PPE sont maintenus, les charges annuelles atteindront 10 milliards d’euros en 2023 (soit une multiplication par 10 depuis 2011).
Et ce n’est pas tout : plusieurs centaines d’éoliennes devront être démantelées chaque année à partir de 2020. Qui va payer, sachant que selon l’Usine Nouvelle une éolienne de 2 MW représente 840 tonnes de béton, 300 tonnes d’acier et 25 tonnes de composites ?
Le projet de PPE précise qu’une nouvelle trajectoire de la taxe carbone sera définie « en tenant compte des retours du grand débat national ». À quoi peut-on s’attendre sinon à une alourdissement de la fiscalité énergétique, sous une forme ou sous une autre ?
JUSTICE CLIMATIQUE
Chez les zélotes de la lutte contre le réchauffement climatique, il est de bon ton d’amalgamer Climat et justice, comme pour faire oublier la charge financière écrasante qu’ils entendent infliger à la collectivité. C’est ainsi que les quatre ONG qui vont déposer le 14 mars un recours contre l’État pour inaction climatique prétendent engager une « révolution climatique pour la justice sociale« . La maire de Paris a annoncé « la création d’une plateforme internationale d’accompagnement juridique qui sera à la disposition des maires qui veulent engager des actions de justice climatique et notamment des recours contre les États qui ne respectent pas l’Accord de Paris ».
En attendant le tour des personnes physiques, ce sont les personnes morales qui sont visées : treize collectivités et quatre associations menacent Total d’une action en justice. La compagnie pétrolière serait selon Libération, responsable de 0,9% des émissions mondiales, soit l’équivalent de la totalité des émissions françaises.
UNE ÉTOILE EST NÉE
Selon le magazine américain Time, Greta Thunberg figure parmi les 25 adolescents les plus influents du monde. La classe politique est en extase : « Les jeunes ont raison, on n’en fait jamais assez », a déclaré sur BFMTV le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Isabelle Attard, ancienne députée écologiste du Calvados, explique comment le capitalisme vert est à l’oeuvre dans cette gigantesque opération de communication. Les premières photos de l’adolescente ont été prises par le responsable marketing du réseau social We Don’t Have Time, dont le cofondateur Ingmar Rentzhog, formé à l’école Al Gore, se trouve avoir été le dirigeant de l’une des principales agences suédoises en communication financière, Laika Consulting. Cet édifiant conte de fée est à découvrir en suédois ici, et en français là.
TOUT ÇA POURQUOI ?
Cette vague de folie collective apparaît surréaliste lorsqu’elle est mise en perspective.
En acceptant les hypothèses du GIEC, Rémy Prud’homme démontre que la différence entre une politique forte (qui contraindrait les pays de l’OCDE à réduire de moitié leurs rejets annuels d’ici à 2050) et une absence de politiques (dite Business as usual) il n’y a que 3 centièmes de degré de température de différence.
Supposons maintenant que l’on réduise nos émissions de 50%, au prix d’une révision radicale de notre modèle de développement (sans doute par le biais de l’instauration d’un ordre mondial autoritaire), et que nous devions faire face à un refroidissement du climat — que la planète a déjà connu dans un passé récent, lors du petit âge glaciaire. Nous serions alors privés de nos capacités industrielles et scientifiques pour réagir.
VIDÉOS DES CONFÉRENCES DE LA CONTRE-COP24
Les trois dernières vidéos qui n’avaient pas pu être mises en ligne pour des raisons techniques ont été publiées sur le site. Elles sont accessibles ici.
LETTRES D’INFORMATION DE JEAN-CLAUDE PONT
Jean-Claude Pont, membre de notre comité et auteur de l’ouvrage Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique, publie des lettres d’information gratuites pour prolonger l’action de son livre — même si elles en sont largement indépendantes. On peut les obtenir par simple demande par mail. Neuf de ses lettres ont déjà été publliées.
L’EXPÉRIENCE DONNE DE LA VOIX
Julien Aubert député LR du Vaucluse obtient la création d’une Commission d’enquête sur « l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique ».
Gérard Longuet a publié un billet dans Le Figaro du 18 février « La taxe carbone est absurde : la France est déjà exemplaire ».
Loïk Le Floch Prigent :
Sur son blog : « Economie verte et éléphants roses : les emplois verts ne sont qu’un rêve ».
NOTES DE LECTURE
Réchauffement climatique : le pavé dans la mare !
par Jean-Marc Bonnamy édité aux éditions Harmattan. Voir aussi la note de lecture qui en est faite par Drieu Godefridi dans Contrepoints.
La France fait de mauvais choix technologiques
Par Gérard Kafadaroff et Jean-Pierre Riou, dans La Tribune.
Onze faits que vous devez savoir pour ne pas être dupé par la pseudo-science du réchauffement climatique anthropique
Par Camille Veyres, ce cours d’une heure sur la physique de l’atmosphère et le carbone dans les océans sur YouTube , ici et là
DERNIÈRES PUBLICATIONS SUR LE SITE DE L’ASSOCIATION
Une vaste cavité sous le glacier « Thwaites » en Antarctique Ouest repérée par la NASA
Désastres naturels : pas d’évolution significative selon le rapport 2018 de l’assureur AON
L’élévation du niveau de la mer surestimée selon une étude publiée dans la revue « Nature »
Vague de chaleur en Australie: réchauffement global ou événement météorologique local ?
Vagues de froid aux Etats-unis et réchauffement climatique
Bulletin n°89 en ligne
Merci pour votre bulletin, et votre signalement des excellentes lettres de JC Pont
Les 2 vidéos de M Veyres sont vraiment à recommander !
petite coquille à corriger:
La compagnie pétrolière seraitn
Pour ceux qui ne lisent pas couramment le suédois, une traduction Google en français de l’article au sujet de la communication « juteuse » autour de la jeune Greta (plus factuel et sans les à côté de l’article en français signalé de Nicolas Cazaux).
NB à propos de la traduction: La « société Nous n’avons pas le temps » se dit bien sûr en français « la société We don’t have time AB »
« John Christy à Paris lundi 6 mai 2019 »
Zut je bosse le lundi ! J’aurais bien aimé assister à cette conférence !
A moins que ce ne soit en soirée ?
Usbek (#1), Oui l’histoire de la petite suedoise etait bien sur trop belle pour etre vraie. Decidement l’occident n’en a pas fni avec l’utilisation des pre-puberes pour leur propagande infame: Osram, Bana etc…
Le bouquin « Réchauffement climatique : le pavé dans la mare ! » de Jean-Marc Bonnamy est celui dont nous avons longtemps discuté ici.
J’y avais relevé pas mal de fautes d’orthographe et de typographie.
J’espère qu’il les a corrigées, mais j’ai un doute.
C’est toujours l’édition d’août 2018 qui est proposée sur Harmattan et Amazon
Julien Aubert est député du Vaucluse, pas des Bouches du Rhône.
A l’issue de la période de 20ans pendant laquelle l’exploitant bénéficie du généreux tarif de rachat de l’électricité (#80€/MWh), sauf erreur de ma part il n’est pas obligé de démonter l’éolienne !
Il peut continuer à l’exploiter mais l’électricité sera rachetée au prix du marché. Normalement l’investissement est alors amorti et il ne reste plus que les coûts de maintenance. Si ça n’est malgré cela plus rentable, c’est que l’éolien c’est vraiment une belle connerie.
S’il préfère arrêter l’exploitation, à lui de payer le démantèlement (charge à lui d’avoir provisionné la somme nécessaire).
Hug (#8),
Je reçois régulièrement les lettres qu’édite la FED.
En complément de votre post, voici un lien concernant celle reçue ce matin :
https://tinyurl.com/y4o9wow4
Hug(#8)
C’est effectivement l’ARNAQUE du siècle. Il faut rappeler que les promoteurs ne font que louer les parcelles sur lesquellse se trouvent les éoliennes.
Il est connu que le provisionnement du démontage proposé par les promoteurs est notoirement insuffisant (chez moi 50 000 euros alors que des devis ont montré que la sommes pouvait se chiffrer en plusieurs centaines de milliers d’euros).
Il ne faut pas oublier qu’une fois le max de bénéfices engrangés, certain promoteur revendent leur parc à des officine dont la solidité financière est douteuse. Leur faillite plus ou moins provoquée va donc mettre les propriétaires fonciers devant de très très gros ennuis puisque l’éolienne leur appartiendra. J’ai déjà posé ce genre de question à mes élus locaux, mais qui va payer?…. Silence sépulcral!!!
TL (#10), Si on regarde les prix de démolition pour une maison (moy. 150€ par m3) et le volume de béton pour une éolienne de 2MW (moy. 300m3), on arrive à 60k€, en sachant qu’il s’agit de matériaux (béton et armature) parfaitement récupérables. Si on rajoute la partie aérienne, que sont censé couvrir les 50k€, on arrive alors à un bon 100 k€ au total.
AMHA, les « nettoyeurs » ne seront pas tant à plaindre.
andqui (#7),
Corrigé, merci
rpf (#2),
Corrigé merci
papijo (#3),
Oui « traduction » si on veut, j’ai du mal à discerner le sens de certaines formules, IA où es tu ?
L’article de Gérard Kafadaroff et de jean-Pierre Riou est excellent.
Amike(#11)
Les « nettoyeurs » non, mais les pigeons qui vont raquer oui!
J’ai bien une idée du profil des pigeons…
TL (#10),
Bien évidemment, aucun rapprochement avec la sous-évaluation du démantèlement des centrales radioactives…
J’avoue ne pas comprendre pourquoi la transistion serait « inutile, injuste et couteuse ».
Je reviens d’un voyage au Québec.
Quand notre groupe à appris que le mode de chauffage principal était l’électricité, nous sommes tombés des nues. Mais comment faites-vous donc pour payer ? « Ben l’électricité, c’est pas cher ».
Et devinez la part du radioactif au Québec dans la production d’énergie ? 0 %
Et la part du renouvelable ? Au moins 97 %
Je lis d’avance les commentaires arguant que là-bas, c’est pas comme ici, ils sont moins nombreux, ils ont des lacs, etc.
Peut-être, MAIS, il y a bien fallu décider d’investir dans le renouvelable à un moment donné (les trentre glorieuse), quand les sirènes du pétrole, du charbon, du radioactif devaient, comme chez nous et ailleurs à l’époque, à l’instar d’aujourd’hui, faire feu de tout bois.
Moralité : les choix « inutiles, couteux et injustes » d’aujourd’hui sont les économis de demain.
M_a_n_u (#18), saf qu’au canada, le renouvelable, c’est l’hydroélectricité
M_a_n_u (#18), Le Québec a décidé il y a plus de 30 ans d’aménager la baie James, au sur de la baie d’Hudson en faisant des aménagement hydroélectriques d’une puissance de plus de 17000 MW (soit 5 centrales nucléaires). Le maître d’ouvrage est la compagnie Hydroquébec. A cette époque, il n’était pas question d’énergie renouvelable (concept idiot, même aujourd’hui) mais simplement de profiter d’une configuration géographique très favorable. J’avais rencontré le représentant d’Hydroquébec en France (on était d’ailleurs assez potes et on buvait des canons en rigolant); il n’avait aucune tache verte sur son costume. Résultat, une électricité abondante et pas chère. En France, les sites hydroélectriques aménageables l’ont été aussi (et systématiquement; il n’y a plus de sites possibles aujourd’hui) , et même bien avant la baie James, sans que les blaireaux écolos (ils n’existaient pas à l’époque) se pâment devant une telle audace. Il ne s’agit que de décisions industrielles raisonnables, exemptes de toute idéologie.
Donc votre post, …classement vertical!
PS: au Québec, il fait froid et les individus à densité neuronale faible peuvent être sujet à des engelures du bulbe.
andqui (#20),
Évidemment, considérer qu’investir 100 milliards d’euros dans une remise à niveau de nos centrales radioactives pour 20 ans est industriellement raisonnable (alors qu’on ne dispose pas d’uranium), quand investir la même somme dans le renouvelable, ne peut être que le résultat d’une idéologie aveugle et dispendieuse.
Donc votre post…
M_a_n_u (#21), oui mais l’efficacité de l’investissement n’ait pas la même, retournez en plongée
M_a_n_u (#21),
Les « déchets » radioactifs sont le combustible de demain. Moins de 1% de l’énergie potentielle du combustible est récupéré dans les réacteurs actuels. Avec le retraitement, on améliore ce chiffre, mais ça coûte plus cher que d’acheter de l’uranium frais. Avec les réacteurs à neutrons rapides on améliore le rendement, et si les escrologistes ne nous mangent pas, nous avons des réserves de combustible (uranium ou thorium) pour des milliers d’années, et la fusion, dont la maitrise n’est absolument pas certaine, n’est pas le graal, seulement le perfectionnement et l’adoption des technologies déjà disponibles suffit à nous assurer une énergie propre et bon marché, et la possibilité de transformer des « déchets » à longue durée de vie en résidus à courte durée de vie.
Quant à l’hydroélectricité, Greenpeace est à fond contre (ils sont contre tout d’ailleurs), au point d’avoir fait reculer la banque mondiale sur le gigantesque projet chinois.
Enfin, qu’on cesse de nous bassiner avec les coûts de démantèlement qui n’ont pas été sous-évalués… et qui ne sont pas indispensables d’ailleurs; si vous nous parliez du coût de démantèlement des millions de tonnes des socles d’éoliennes ?
M_a_n_u (#21), Pas bien lu mon post: où est-ce que je parle de nucléaire? Ceci dit, si on en parle, vous êtes out; l’électricité, c’est un métier, pas un passe-temps ou un sujet d’indignation vertueuse pour les dîners de bobos.
M_a_n_u (#21), Impressionnant! Donc pour vous, on peut en France construire combien de barrages pour produire les gigawatts pour être au niveau des canadiens? Parce que le solaire et l’éolien, ces derniers jours à la nuit tombée….
scaletrans (#23),
Pourquoi Greenpisse est contre tout , enfin presque
« Greenpeace Energy a une filiale, Planet Energy GmbH, qui a construit dix parcs éoliens, trois centrales photovoltaïques, et s’implique dans trois parcs éoliens. Planet Energy aurait déjà investi plus de 140 millions d’euros dans les centrales électriques « propres », et planifierait d’autres projets. Greenpeace Energy dispose d’autres filiales : Planet energy Verwaltungsgesellschaft I mbH, Planet energy Verwaltungsgesellschaft II mbH… »
Greenpeace
La science « pathologique » à l’œuvre : le CO2 grignote les nuages !
http://www.lefigaro.fr/science.....nuages.php
Bernnard (#27), et bien sûr, l’info est passé tout de suite à la télé sur la 2.
Bernnard (#27),

Vous ne saviez pas que le CO2 était corrosif (pour les nuages ) ?
Bernnard (#27), Ah, c’est pour ça que les nuages sont parfois noirs à leur base : ils sont bourrés de carbone
signé : Un ancien météo qui vient enfin de comprendre la formation (et la déformation) des nuages grâce au RC[A]
Hydro-Québec est une société d’état qui appartient aux québécois. Il est vrai que près de 100 % de notre électricité est renouvelable en raison de l’hydroélectricité et un peu d’éolien. Toutefois, nous avons BEAUCOUP d’eau dans de puissantes rivières. Il est donc plus facile au Québec de produire ce type d’énergie. Et c’est vrai que c’est très peu cher pour se chauffer et se climatiser. C’est un choix de société.
EM (#31),
Peut-être un choix de bon sens avant un choix de société !
Je crains les résultats du grand débat … toutes les questions sont orientées, par ex sur la « transition écologique » on demande si vous subissez les changements climatiques ! Aucune question incitant à exprimer une opinion différente. J’ai répondu quant à moi … comme j’ai pu : https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/cessons-de-fonder-levolution-du-climat-sur-les-effets-supposes-du-co2-et-de-detruire-notre-economie-et-notre-peuple
Gilles des Landes (#33),
Bravo, Gilles !!!
JAIA
Gilles des Landes (#33),
Pas mal dans l’ensemble par contre j’ai franchement toussé quand j’ai lu l’allusion à la fusion froide qui fiche tout le reste en l’air.
Gilles des Landes (#33),
Cette phrase et l’allusion à la fusion froide fout tout en l’air , c’est comme pour Gervais quand il affirme que l’homme est responsable de 6% de l’augmentation du CO2 atmosphérique et le dégazage des océans du reste
the fritz (#35),
Je ne trouve pas. La fusion froide est sûrement utopique, mais une recherche qui lui tordrait définitivement le cou serait bénéfique.
Cdt Michel e.r. (#36),
Je ne sais pas , mais si vous êtes chercheur, il vaut mieux chercher en climatologie que de se fourvoyer dans les énergies utopiques
https://www.geosoc.fr/liens-docman/actualites/1335-le-barometre-2018-des-filieres-renouvelables-electriques-en-france/file.html
Pour ceux qui s’intéressent à la PPE; il manque juste un chapitre sur la FF ( fusion froide )
Ce qui me révolte en ce moment à la radio est d’entendre parler de catastrophe nucléaire pour Fukushima. Quels mots vont employer ces jounaleux si il y a (un jour) une vraie catastrophe avec des centaines de morts directs !
Les mots n’ont plus de sens dans la bouche des journalistes !
Il y a vraiment eu une catastrophe à Fukushima ; avec des centaines de victimes.
Mais celles-ci sont dûes au tremblement de terre, suivi du tsunami. Aucune victimes directes issues de la destruction de la centrale. Mais en parlant de catastrophe nucléaire, on fait passer le message comme quoi, le nucléaire est dangereux.– ce qui est potentiellement vrai ; mais pas pour Fukushima –.
Seul Tchernobyl, dans toute l’histoire du nucléaire, a été une catastrophe. Et encore, les mesures de sécurité, déjà en vigueur à l’époque, n’avaient pas été prises.
En tout cas, ce n’est pas en fermant nos centrales qui sont sûres, qu’on empêchera l’Ukraine ou d’autres pays peu regardant sur la sécurité, à éviter des catastrophes.
Climatiquement vôtre. JEAN
Gilles des Landes (#33),
J’ai moi aussi répondu au questionnaire sur la transition écologique.
J’ai été moins convaincant que vous. Disons que j’ai quand même pu faire passer le même message que vous ……mais avec tellement moins de talent !
https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/la-responsabilite-de-lhomme-dans-le-rechauffement-climatique-ah-bon
Climatiquement vôtre. JEAN
Bernnard (#39), jean nivon (#40),
Faisons confiance aux journaleux – souvent les premiers à mettre en garde contre les amalgames sur certains sujets de société plus ou moins « chauds » – pour en faire un beau en « oubliant » de rappeler que la réelle catastrophe humaine est la conséquence directe du tsunami et non sa conséquence indirecte via l’accident de la centrale du Fukushima, lequel n’est « que » une catastrophe technique et financière.
Hug (#42),
Un billet sur « Contrepoints » à ce sujet :
https://www.contrepoints.org/2019/03/11/235314-fukushima-realite-et-desinformation
jean nivon (#40),
Des centaines de victimes ? On est plus près de 20.000, dont aucune due à la centrale.
Tchernobyl ou Fukushima, dans les 2 cas, la cause est extérieure au réacteur: opérateurs débiles pour l’un, et servitudes électriques noyées pour l’autre.
jean nivon (#40),
Parmi les victimes de Fukushima, il ne faut pas oublier les décès liés à la panique créée par les ONG alarmistes et aux conditions d’évacuation désastreuses qui en découlent (malades des hôpitaux laissés sans soins, sans chauffage, etc.), estimées à 1600 (1600 victimes du principe de précaution ?) !
Lien: New York Times et traduction (NB: la traduction ne marche pas chez moi: s’affiche et disparait tout de suite !)
papijo (#46),
Même chose chez moi, avec trois navigateurs différents (FF, Waterfox et Opera).
Je me risque à mettre ici la traduction par DeepL
When Radiation Isn’t the Real Risk
https://www.nytimes.com/2015/09/22/science/when-radiation-isnt-the-real-risk.html
22 septembre 2015
Ce printemps, quatre ans après l’accident nucléaire de Fukushima, un petit groupe de scientifiques s’est réuni à Tokyo pour évaluer les conséquences mortelles.
Personne n’a été tué ou malade par les radiations – un point confirmé le mois dernier par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Même parmi les travailleurs de Fukushima, le nombre de nouveaux cas de cancer au cours des prochaines années devrait être si faible qu’il sera indétectable, ce qui est impossible à discerner dans le bruit de fond statistique.
Mais environ 1 600 personnes sont mortes des suites du stress de l’évacuation, ce qui, selon certains scientifiques, n’était pas justifié par les niveaux de rayonnement relativement modérés de la centrale nucléaire japonaise.
Les épidémiologistes parlent de » décès stochastiques « , ceux qu’ils prédisent pour l’avenir à cause des radiations ou d’un autre risque. Sans noms attachés aux numéros, ils restent une abstraction.
Mais ces autres morts étaient immédiates et sans équivoque.
« Le gouvernement a fondamentalement paniqué « , a déclaré le Dr Mohan Doss, physicien médical qui a pris la parole lors de la réunion de Tokyo, lorsque je l’ai appelé à son bureau du Fox Chase Cancer Center à Philadelphie. « Quand on évacue une unité de soins intensifs d’un hôpital, on ne peut pas emmener des patients dans un lycée et s’attendre à ce qu’ils survivent. »
Parmi les autres victimes se trouvaient des résidents de maisons de soins infirmiers. Et il y a eu les suicides. « C’est la peur des radiations qui a fini par tuer des gens, a-t-il dit.
La plus grande partie des retombées a été emportée vers la mer par les vents de l’est, et le reste a été dispersé et dilué sur la terre ferme. Si les évacués étaient restés à la maison, leur exposition cumulative sur une période de quatre ans, dans les endroits où la radioactivité est la plus intense, aurait été d’environ 70 millisieverts, soit à peu près la même chose qu’un balayage diagnostique du corps entier à haute résolution chaque année. Mais ces points chauds étaient des anomalies.
Selon les calculs de M. Doss, la plupart des résidents auraient reçu beaucoup moins, environ 4 millisieverts par année. L’exposition annuelle moyenne au rayonnement de fond naturel de la Terre est de 2,4 millisieverts.
L’effet supplémentaire des retombées par rapport à celui de l’évacuation dépend de la validité du « modèle linéaire sans seuil », qui suppose que toute quantité de rayonnement, aussi faible soit-elle, cause un certain dommage.
M. Doss fait partie des scientifiques qui remettent en question cette supposition, qui fait partie intégrante des normes de rayonnement mondiales. En deçà d’un certain seuil, les faibles doses sont inoffensives et peut-être même bénéfiques – un phénomène longuement débattu appelé hormèse des radiations.
Récemment, lui et deux autres chercheurs, Carol S. Marcus du Harbor-U.C.L.L.A. Medical Center de Los Angeles et Mark L. Miller des Sandia National Laboratories d’Albuquerque, ont demandé à la Nuclear Regulatory Commission de réviser ses règles pour éviter toute réaction excessive à ce qui pourrait être des menaces non existantes.
La période de commentaires du public est encore ouverte, et quand elle sera terminée, il y aura une masse de preuves contradictoires à analyser.
On croit qu’un sievert complet de rayonnement finit par causer des cancers mortels chez environ 5 % des personnes exposées. Selon le modèle linéaire sans seuil, un millisievert imposerait un millième du risque : 0,005 %, soit cinq cancers mortels sur une population de 100 000 personnes.
Environ deux fois plus de personnes ont été évacuées d’une zone de 20 kilomètres près des réacteurs de Fukushima. En évitant ce qui aurait été une exposition cumulative moyenne de 16 millisieverts, le nombre de décès par cancer évités était peut-être de 160, soit 10 p. 100 du total des décès attribuables à l’évacuation elle-même.
Mais cette estimation suppose la validité des normes actuelles. Si de faibles niveaux de rayonnement sont moins nocifs, alors les retombées n’ont peut-être pas causé d’augmentation du taux de cancer.
L’idée de l’hormèse va plus loin en proposant qu’un faible rayonnement peut en fait réduire le risque d’une personne. La vie a évolué dans un environnement légèrement radioactif, et certaines expériences en laboratoire et études sur des animaux indiquent que de faibles expositions libèrent des antioxydants protecteurs et stimulent le système immunitaire, protégeant vraisemblablement contre toutes sortes de cancers.
Nous vous apporterons des histoires qui capturent les merveilles du corps humain, de la nature et du cosmos.
Les études épidémiologiques des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki ont été interprétées dans les deux sens – comme démontrant et réfutant l’hormèse. Mais comme les règlements sur les rayonnements supposent qu’il n’y a pas de niveau sécuritaire, il a été impossible de mener des essais cliniques sur la thérapie à faible dose.
Une expérience, cependant, s’est produite par inadvertance il y a trente ans à Taïwan après la construction d’environ 200 bâtiments abritant 10 000 personnes en acier contaminé par du cobalt radioactif. Au fil des ans, les résidents ont été exposés à une dose moyenne d’environ 10,5 millisieverts par année, soit plus du double de la moyenne estimée pour Fukushima.
Pourtant, une étude réalisée en 2006 a révélé moins de cas de cancer que le grand public : 95, alors que 115 étaient attendus.
Ni le résumé de l’article ni celui d’un deuxième publié deux ans plus tard ne mentionnent la diminution globale. (Les auteurs ont émis l’hypothèse que les habitants de l’appartement étaient peut-être en meilleure santé que l’ensemble de la population.) L’accent a plutôt été mis sur des résultats plus faibles, suggérant quelques cas excessifs de leucémie et de cancer du sein, et sur une analyse des données montrant une augmentation globale du risque de cancer chez les résidents exposés avant l’âge de 30 ans.
Plus récemment, une étude sur le radon réalisée par un scientifique de l’Université Johns Hopkins a suggéré que les personnes vivant avec des concentrations plus élevées de gaz radioactif présentaient des taux de cancer du poumon inférieurs. Si c’est le cas, les propriétaires qui investissent dans l’atténuation du radon pour respecter les normes de sécurité fédérales pourraient augmenter légèrement leur risque de cancer. Ces conclusions et d’autres conclusions similaires ont également été contestées.
Toutes les recherches de ce genre sont truffées de » facteurs de confusion » – des différences entre les populations qui doivent être prises en compte. Certains sont assez faciles (les personnes âgées et les fumeurs ont naturellement plus de cancer), mais il y a toujours une marge de manœuvre statistique. Comme c’est le cas pour tant de questions, ce qui devrait être un argument scientifique devient rhétorique, les groupes d’intérêts opposés examinant les données avec juste le bon regard pour les résoudre en fonction de leurs besoins.
L’enjeu n’est pas seulement l’agonie d’actes irréversibles, comme l’évacuation de Fukushima. La peur des radiations, même lorsqu’elles sont diluées dans des portions homéopathiques, oblige les gens à renoncer aux tests diagnostiques et aux radiothérapies qui sauvent des vies.
Nous sommes mauvais pour équilibrer les risques, nous les humains, et nous vivons dans un monde d’incertitude continuelle. En essayant d’éviter les horreurs que nous imaginons, nous risquons de créer celles qui sont réelles.
Traduit avec www. DeepL.com/Translator
papijo (#46),
Même problème avec la traduction par Google de cette adresse intéressante :
https://www.nytimes.com/2015/11/24/science/babushkas-of-chernobyl-finds-life-thriving-in-scarred-land.html
The New York Times serait-il le problème ?
Cdt Michel e.r. (#48),
Effectivement. Cependant l’add-on de Firefox permet la traduction de la page .