Les incendies majeurs que subit l’Australie sont en grande partie explicables par des raisons autres que le dérèglement climatique.
Par Gilles Granereau.
Les incendies australiens, nommés bushfire ou feux de brousse, suscitent un battage médiatique permanent, fondé en grande partie sur une cause ostentatoire et considérée comme une évidence : le « réchauffement climatique ».
Au-delà de ces annonces le plus souvent teintées d’idéologie, une lecture plus attentive et objective de la réalité révèle une multiplicité de causes que les médias s’abstiennent d’évoquer la plupart du temps.
En 2017, j’avais eu l’occasion d’écrire dans les lignes de Contrepoints l’amalgame qui était fait entre les importants incendies dans le Sud-Est, et l’interprétation de leur origine… à savoir l’indéniable « réchauffement climatique anthropique ».
De la même façon, je vous propose une lecture objective de la problématique et très synthétique, car le sujet est vaste, des incendies australiens.
Des incendies majeurs
On ne peut nier la catastrophe que vit l’Australie depuis deux ans, puisque ces incendies majeurs ont débuté en 2018. Ils ne sont pas tous situés dans l’Est australien, mais également dans le Nord-Est, le Nord, et le Sud-Ouest, les plus importants se trouvant néanmoins en janvier 2020 dans la partie est des Nouvelles-Galles du Sud.
Il s’agit d’un phénomène naturel extrême, amplifié par les conditions météorologiques, ainsi que par d’autres causes que nous allons examiner.
Chaleur, sécheresse et vent : le trio infernal
Si les températures élevées sont toujours pointées du doigt dans le déclenchement d’incendies majeurs, ce sont plutôt les conditions météorologiques qui vont engendrer une situation dite de sécheresse, favorable aux grands feux.
L’absence ou la rareté des précipitations sur une longue période induit deux conséquences essentielles à l’augmentation de la combustibilité :
— D’une part, la végétation subit de plein fouet l’absence de l’eau, et même si elle est adaptée à des conditions relativement xériques, elle se dessèche, produisant de la matière hautement combustible. La végétation herbacée constitue une sorte d’étoupe qui s’embrase aisément ; la végétation arbustive est composée de ligneux dont le bois sert de nourriture au feu ; enfin, la végétation arborée, et notamment des espèces comme les eucalyptus, sont hautement combustibles, et en mesure de propager le feu par les cimes.
— D’autre part, le jeu entre le soleil et l’eau n’est pas à négliger. Lorsque le soleil chauffe un sol humide, l’évaporation produite absorbe de la chaleur, et par conséquent contribue à réduire la température ; mais en l’absence d’eau, pas d’évaporation, et par conséquent un réchauffement beaucoup plus intense du sol et un point de sécheresse plus vite atteint. Enfin, le vent joue un rôle primordial dans le déplacement du feu : un feu sans vent sera tout à la fois facile à circonscrire, et aura une vitesse de propagation assez limitée.
Les incendies de végétation présentent deux particularités :
— L’incendie a besoin d’oxygène pour se développer. On pourrait penser que la combustion du carbone (CO2 en particulier) pourrait être susceptible d’éteindre le feu (on utilise par exemple des extincteurs au CO2 pour combattre les feux). Mais l’incendie a son fonctionnement propre : plus la combustion affiche une température élevée, et plus l’air chaud monte dans l’atmosphère, à la manière d’une montgolfière.
— Le corollaire, c’est que cette colonne ascendante entraîne une aspiration d’air au niveau du sol, et bien évidemment cet air contient l’indispensable oxygène nécessaire à la combustion ! Par ailleurs, ces effets thermiques conduisent à une autre conséquence : le feu crée son propre vent qui va venir amplifier la force du vent existant.
Au-delà d’un certain stade, le monstre ne peut plus être circonscrit
Une fois tous les éléments rassemblés, le feu peut prendre des proportions inouïes, et rien ne peut l’arrêter, pas même les milliers de pompiers, moyens au sol ou aériens mis en œuvre.
On peut évoquer la solution du feu tactique, qui consiste à allumer sous le vent de l’incendie des contre-feux : la technique est efficace sur les incendies de faible ampleur, mais pas sur des fronts de flamme de plusieurs dizaines de kilomètres.
Il est en effet nécessaire d’asseoir l’allumage des contre-feux sur des zones non combustibles (pare-feu par exemple), de telle façon que les pompiers puissent faire « remonter » le feu qu’ils allument à contre-vent, c’est-à-dire vers le front de flamme (ainsi, la zone brûlée ne sera donc plus combustible et servira de zone d’arrêt du feu). Mais avec des vents forts, l’absence de zones d’appui (pare-feu), l’opération ne présente pas suffisamment de garanties sécuritaires pour être engagée, les pompiers pouvant être rapidement ceinturés par le feu.
Dans ce cas, on sera dans l’obligation d’attendre une évolution des conditions météorologiques, et surtout l’arrivée de la pluie…
Les mesures de prévention ont-elles été prises en Australie ?
La défense contre les incendies exige une stratégie à deux niveaux.
— Tout d’abord la prévention, qui consiste à mettre en place les moyens et dispositifs spécifiques (pare-feu, pistes d’accès, coupures de combustible, réservoirs d’eau, observatoires, etc.).
— Ensuite, la lutte à proprement parler avec l’engagement de moyens adéquats selon les types de feux, la spécialisation des pompiers et les conditions météorologiques ; ces moyens seront d’autant plus efficaces que l’alerte sera donnée suffisamment tôt grâce à la veille réalisée depuis des pylônes ou points hauts.
Et c’est au niveau de la prévention que l’on trouve une grosse faille dans la prévention australienne.
C’est en 2015 qu’un scientifique du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research, agence scientifique nationale), déclare à l’inspection générale pour la gestion des urgences :
La politique de gestion des incendies inadéquate de Victoria est une menace croissante pour la vie humaine, l’approvisionnement en eau, les biens et l’environnement forestier.
Il affirme nécessaire de doubler, voire tripler l’objectif de coupure de combustible, qui représentait jusque-là 5 % des terres publiques, car sinon une catastrophe massive de feux de brousse se produira.
Les coupures de combustible consistent à organiser l’espace en diversifiant la végétation, en alternant des zones agricoles ou de pâture, des pare-feu, qui constituent des structures capables d’intercepter le feu et de favoriser le travail des pompiers.
La transition de la structure végétale repose sur les brûlages dirigés, mais les militants écologistes, apparemment soutenus par le gouvernement, se sont opposés à ces brûlages, ce qui n’a pas permis de garantir les mesures de prévention.
Il est évident que si ce plan avait été mis en œuvre, les incendies auraient été beaucoup moins dévastateurs.
Curieusement, les écologistes argumentaient que ces brûlages préventifs contribueraient au réchauffement climatique et à la réduction de la biodiversité !
L’idéologie prend le dessus sur la raison
Une fois de plus, la réalité des faits est occultée, et l’on peut même observer une prise de position idéologique qui va à l’encontre des mesures qu’il conviendrait d’engager.
Cette idéologie dénonce de façon systématique toute action de l’Homme, comme allant à l’encontre de la préservation de la planète et du bien-être des animaux.
À cet égard, on annonce que plus de 500 millions d’animaux sont morts à cause des incendies. Cette estimation reposerait sur une étude faisant appel à une simple extrapolation, soit une règle de trois… Certes, de nombreux animaux ont disparu du fait des incendies, mais la présentation de ce fait par certains médias met davantage en avant les effets sur la faune que les drames humains.
Pour exemple ce titre : « Incendies en Australie, près de 500 millions d’animaux sont déjà morts ». Son introduction est sans équivoque :
En Australie, des incendies ont brûlé des millions d’hectares et tué de nombreux animaux. Koalas, oiseaux et autres mammifères payent le prix fort d’un hiver très sec. Une conséquence indiscutable du réchauffement climatique.
Le « réchauffement climatique » d’origine anthropique est cité comme unique cause du désastre, ce qui justifie peut-être le fait que cet article n’évoque quasiment pas le drame humain ; on peut néanmoins y dénicher des allusions comme celle-ci :
Les incendies continuent de ravager le pays et ont fait au moins 10 morts.
L’Homme se trouve implicitement relégué au rang de « criminel de la Nature ».
Le « réchauffement climatique », une cause plausible ?
Ainsi que nous l’avons évoqué, cet incendie est sans équivoque pour les médias, les politiques, les artistes, lié au « réchauffement climatique » d’origine anthropique. Or, les causes d’évolution des climats sont multifactorielles.
Dans le cas qui nous intéresse, des chercheurs ont montré l’importance de ce qu’ils nomment le IOD (Indian Ocean Dipole) ou dipôle de l’océan Indien : l’IOD prend en compte les différences de température de surface de la mer entre les parties ouest et est de l’océan Indien.
On qualifie d’« IOD positive » la période durant laquelle les eaux situées près de la Corne de l’Afrique sont plus chaudes que la moyenne, et celles des eaux à l’ouest de l’Australie plus froides que la normale.
Ce phénomène, assez comparable à El Nino (que l’on trouvera plus au nord, vers l’Equateur) est lié à des phénomènes de pression atmosphérique qui engendrent des vents réguliers de l’est vers l’ouest. Ces vents éloignent les eaux chaudes des côtes australiennes et les propulsent vers les côtes africaines, alors que parallèlement des remontées d’eaux froides (upwelling) sont observées à l’ouest de l’Australie. Les conséquences sont une augmentation des précipitations sur l’Est de l’Afrique, et a contrario de rares précipitations et des températures élevées en Australie.
Le Dr. Andrew Watkins, chef du service des prévisions à long terme du Bureau de météorologie de Melbourne, a précisé que l’événement IOD a culminé à la mi-octobre 2019 lorsque les eaux autour de l’Afrique de l’Est étaient environ 2 °C plus chaudes que celles proches de l’Australie.
Trois autres facteurs méconnus
On ne peut pas passer sous silence l’origine même du déclenchement des incendies, à savoir la cause humaine : de nombreux incendiaires ont été interpellés, ce qui confirme que la foudre n’est pas la seule responsable. Quant aux profils de certains de ces pyromanes, on y a vu des pompiers, plus anecdotiquement des personnes défendant leur culture de cannabis.
Il semblerait par ailleurs que certains oiseaux, comme le milan noir, emploient une technique permettant d’incendier la brousse afin d’assurer plus facilement leur subsistance, le feu laissant derrière lui des micromammifères ou autres animaux blessés ou morts, constituant des proies faciles.
Enfin, des études ont révélé le rôle d’espèces végétales invasives telle Andropogon gayanus, qui jouent un rôle important dans la combustibilité accrue de la brousse. Nous avons identifié dans les Landes, une espèce appartenant à ce genre, et ayant des caractéristiques similaires à la graminée australienne.
Nous sommes soumis quotidiennement et de façon exponentielle à une forme de catastrophisme mettant en cause la responsabilité de l’Homme, véhiculée de façon complice par les médias, mais aussi par les politiques, par les artistes et autres think tank… sans qu’aucune information fondée soit apportée au public. Une forme d’ostracisme médiatique limite la mise en relief d’autres thèses, même si elles s’avèrent scientifiquement solides.
Les bushfire majeurs que subit l’Australie sont en grande partie explicables par des raisons autres qu’un prétendu dérèglement climatique.
Le facteur déclencheur serait un évènement IOD survenu précocement, qui a conduit à une intense sécheresse, et implicitement produit des chaleurs exceptionnelles.
Mais les facteurs aggravants concernent l’aménagement du territoire, et plus précisément la prévention contre les risques d’incendies : le quasi-abandon des coupures de combustible n’a fait qu’amplifier la combustibilité du bush (la brousse), et réduit les possibilités de lutte contre le feu.
Enfin, et pour compléter le paragraphe précédent, il importe de spécifier que la gestion de la végétation, qu’il s’agisse des espèces invasives, mais aussi des peuplements et plantations d’eucalyptus, nécessite des mesures de prévention spécifiques, déclinées à travers des plans de prévention des risques. Il est bien évident que des espaces végétaux monospécifiques sur de grandes étendues ne laissent aucune chance aux pompiers pour lutter efficacement contre les feux.
Pour conclure, on peut noter la similitude entre les incendies d’Australie, et ceux de Californie : les causes sont assez proches, et le « réchauffement climatique » n’apparaît pas comme l’élément unique de l’apparition de ces feux.
Il s’agirait plutôt d’une gestion inadéquate des espaces naturels, quasiment imposée par des lobbies idéologiques cherchant à dicter une conservation de la Nature sans aucune intervention de l’Homme …
Pour une fois que l’Homme peut agir positivement sur la préservation des espaces naturels, c’est bien là un étrange paradoxe !
Source.
24 réponses à “Incendies en Australie : les raisons d’une catastrophe écologique majeure”
Merci à Gilles, on va s’endormir moins bête ce soir.
Bon avec le verdissement, le réchauffement et tout ça on est pas sortis de l’auberge : Nouveau record de surface pour la forêt française
La solution : Remplacer tout ce combustible par des champs bio. Faut juste plus de subventions sur le bio car il semble que pas assez d’agriculteurs en faillite passent au bio.
Bon ça coûte cher mais quand on aime on ne compte pas.
Ca nous change de la prestation une nouvelle fois pitoyable de Nicolas Chateauneuf hier sur France 2 où on le voit dans un décors apocalyptique faisant penser évidemment aux conséquences du réchauffement. Pas un mot sur les incendies volontaires ou sur le manque d’entretien des parcelles sous la pression des écolos. Ca ferait désordre vis à vis de l’électorat bobo.
vu « dans le poste »
un reportage sur les suites des incendies en Californie
les autorités débroussent, débroussaillent, et enterrent les lignes HT, pas un mot sur le RC
vu également dans « le poste »(C dans l’air je crois?)
le panel parfait avec 2 escrolos de service, qui affirment sans rire que le RC et toussa…
lorsque le journaleux expose les problématiques réelles( en gros le sens de l’article) l’escrolo explique qu’ils ont déjà démontré que cela n’avait rien à voire….sauf que sa comparse explique qu’ils ne sont pas les responsables de l’abandon des saines mesures basées sur l’expérience ancestrale… de vrais escrocs
Nicias (#2), le bio, c’est nul. Pour sauver le climat tu devras utiliser l’agroecologie. L’agroecologie est une ferme familiale modèle inventée par un éminent juriste fonctionnaire à L’ONU qui a honte de l’avion et qui est élu eelv au parlement européen.
L’agroecologie est trop génial dit Pierre Rabhi.
C’est aussi ce que pense le ministère de l’agriculture et les chercheurs de l’Inra.
Ainsi Christian Huyghe nous en fait les louanges dans le tout dernier numéro de la revue de l’avis.
Des rumeurs circulent que c’est tellement super que meghan et Harry en rêvaient secrètement depuis très longtemps.
https://p1.storage.canalblog.com/17/60/1454601/110670726.jpg
Typo : promotion de l’agroecologie dans la revue de l’AFIS (sciences et pseudosciences)
https://www.pseudo-sciences.org/-331-
Des conditions météorologiques responsablent d’incendies dévastateurs : ce sont des conséquences du climat. Des conditions météorologiques responsablent. d’une vague de froid. C’est une conséquence de la météo !
Belle objectivité 😣 !
El nino ou (ou L’IOD) s’expliquent par un changement du régime des vents qui s’expliquent par… L’éternel histoire de la poule et de l’œuf.
La vérité est que la climatologie est dans l’ignorance des paramètres qui agissent sur le climat. Il n’y a qu’un coupable, un accusé sans preuves : le CO2. Il est bien plus facile de dire que c’est l’homme qui est responsable de tout événement météorologique en insinuant que ce sont des événements climatiques conséquence d’un réchauffement imputable au gaz carbonique.
NB : pour compléter, l’eucalyptus ou les eucalyptus (plus de 500 espèces) en Australie plus les melaleucas de la même famille, sont les espèces dominantes sur l’île continent avec dans les milieux plus secs les acacias.
Les feux de forêt y sont fréquents et y ont façonné des peuplements à deux strates une strate arborée laissant passer la lumière et une strate arbustive particulièrement inflammable sur de très grandes surfaces quasi inhabitées. Ces peuplements brûleront d’autant bien qu’ils ont déjà brûlé ( cf la Californie mais aussi les peuplements à pin d’Alep du Sud de la France). Sauf qu’en Australie du Sud Ouest, de l’Est et du Sud-Est , les forêts peuvent atteindre 80 m de haut et 35 à 40 m ne sont pas rares … Les volumes de bois d’eucalyptus , très bon bois de feu en général, peuvent y être importants, feux d’écobuage ou non.
Comme le signale Gilles, la prévention matérielle des feux y est réduite : pare feux inexistants ou inutiles pour attaquer les feux, peu de pistes, manque de réserves d’eau pour les pompiers.
A cela s’ajoute un habitat dispersé, qui complique la lutte contre les feux.
La presse s’est faite l’écho de la réduction des feux contrôlés qui réduisent la végétation arbustive.
Ajoutez à cela les pratiques d’écobuage à but pastoral pour favoriser la pousse d’herbacées…
Même en Tasmanie au climat plutôt irlandais, les marques du passage de feux sont fréquents… et l’on vous explique que le feu fait partie de l’écosystème.
Il est certain qu’un dispositif de type français pour les feux de forêt en Australie coûterait très cher ( équipement, entretien) et demanderait une politique d’aménagement rural qui n’entrerait peut-être pas dans les conceptions locales.
Il y a encore beaucoup de travail pour les Australiens à ce sujet . Je serais curieux de voir le rapport des spécialistes français qui ont été envoyés là-bas …
Bushfires in Australia, 2019–2020
We have begun an attribution analysis to assess the role of climate change in this complex event, and aim to have results at the beginning of February 2020.
https://www.worldweatherattribution.org/
Tremblez hérétiques, la vérité pseudo-scientifique sortira bientôt de nos boules de cristal (quand le BOM australien nous filera des données de températures pas honteusement bidouillées)
Pigouille (#9), Oh ceux la, ce sont les memes qui ont pretendu que la canicule etait due au rechauffement climatique… On peut s’attendre au pire…
Sur l’entretien (ou plutôt l’absence d’entretien) des forêts australiennes: un article de J Nova et sa traduction du 14 décembre dernier (donc avant les grands incendies)
Concernant la mortalité des « animaux », je pense qu’ils se trompent de plusieurs degrés d’ampleur… en les minimisant.
En effet, si l’on comptait les insectes, les vers et sans parler des bactéries ( ), on arriverait sans doute à plusieurs trillions.
On fait de l’info objective ou on ne la fait pas !
pastilleverte (#12),
» Il a été estimé que le nombre total de bactéries sur Terre soit 5 millions de trillion de trillion (5 x 1030 de cellules; Whitman et al. 1998) »
Objective ? Minuscule plutôt !
Les incendies de forêts qu’on sait éteindre et ceux qu’on ne sait pas éteindre … Jo Nova vous dit tout !
Lien Jo Nova (traduction)
papijo (#14), Ce devait donc etre un bush fire qui a du etre a l’origine de l’incendie de la charpente de Notre Dame, et non un megotdrame…
Pas un seul mot sur la géoingéniérie ! Ou plus vulgairement, la manipulation de la météo. Je suis censuré là ? Dommage…
Kangoo (#16), non vous n’êtes pas censuré. Mais il va falloir être plus factuel.
Vous parlez de manipulation des chiffres et données météo ???
Des centaines de millions d’animaux morts, certes. Mais n’était-ce pas déjà le cas avant que l’Australie soit colonisée par les européens (il y seulement 200 ans…)? Depuis le Dryas récent il y a environ 12 000 ans, des périodes chaudes et fraiches se sont succédées. Les incendies naturels devaient être périodiques et dévaster d’immenses surfaces. Mais les espèces endémiques et/ou rares pouvaient probablement reconstituer plus facilement leurs effectifs, car leurs populations étaient plus abondantes. Si certaines sont aujourd’hui en danger d’extinction, c’est plus dû au grignotage de leurs milieux naturels et au grand nombre d’espèces exogènes amenées par les colons (rats, souris, chats…sans parler des maladies). Le véritable désastre écologique me semble plus là que dans les quelques 1% du territoire qui viennent de brûler …
je m’étonne que cet article, intéressant par ailleurs, ne mentionne pas que l’Australie est une terre « prone to bushfire » et a toujours connu des incendies majeurs et catastrophique dont le jeudi noir de 1851. voir:
https://www.youtube.com/watch?v=IK4BnIs5BMI
comme tous ont pu le constater les grands médias ont été en général muet sur cette information historique et ont versé dans le catastrophisme planétaire. Un magnifique cas d’école de la propagande à laquelle nous sommes soumis: on met les faits historiques sous le tapis quand ils ne vont pas dans le sens de ce que l’on souhaite faire passer comme message!
Rowe Bertrand (#19), et sur ARTE en plus !
En janvier, la température moyenne du globe a ainsi dépassé de 0,03°C celle de janvier 2016, qui était jusque-là le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré.
http://www.leparisien.fr/socie…..252751.php
Je suis sûr que ce sont les incendies en Australie qui sont la cause de ce nouveau record
the fritz (#21),
L’Australie a certainement contribué à ce record, mais d’une manière beaucoup plus efficace que via les incendies ! …. les « homogénéisateurs » australiens ont beaucoup bossé (et il n’y a aucune raison de supposer que les australiens sont les seuls !)
Lien: WUWT et J Marohasy.
papijo (#22),
Pourquoi changer une méthode qui marche ?
Ce que je ne comprends pas , c’est pourquoi on continue à trafiquer les données…
1 Je suis sûr que les gens sont responsables du feu – pas de l’environnement
2 Je suis sûr que les médias ne négocient pas les pertes