Histoire de la glace mondiale : ce qu’on ne vous dit pas

La régression de la banquise Arctique est attribuée la plupart du temps à une augmentation de la température moyenne, augmentation plus marquée que dans le reste de l’hémisphère nord.

Cet article démontre au contraire que c’est principalement en raison des cycles océnaiques en mode chaud du Pacifique et de l’Atlantique qui envoient des masses d’eau chaude sous la glace. L’article montre en outre que ces cycles océaniques sont commandés très probablement par les variations cycliques du Soleil. En outre les mesures montrent que l’Antarctique est en refroidissement marqué, y compris la Péninsule malgré la forte activité volcanique de la région.

Traduction de : https://wattsupwiththat.com/2021/01/28/global-ice-story/

Par Joe D’Aleo, CCM, AMS Fellow, co-fondateur de Weather Channel et Don Easterbrook, Professeur Émérite de Géologie Western Washington University

28 janvier 2021

RÉSUMÉ

Il est admis que les Oscillations Multi décennales du Pacifique et de l’Atlantique résultent de processus naturels. Lorsque le Pacifique est en mode chaud, l’eau chaude au large de l’Alaska peut pénétrer en Arctique par le détroit de Béring et provoquer la fonte de la banquise. De même, l’AMO en mode chaud réchauffe les eaux de l’Atlantique Nord qui sont emmenées vers l’Arctique par le Gulf Stream réduisant l’épaisseur et l’étendue de la banquise. Lorsque l’on combine les deux cycles, on peut expliquer les températures et les variations des couvertures glaciaires des 110 dernières années pour l’Arctique. Les données du Groenland suggèrent que le récent réchauffement est nettement moins important que les précédentes périodes de réchauffement de l’interglaciaire actuel y compris de celle du début du 20ième siècle. L’Antarctique s’est refroidi et la glace a augmenté ces dernières années en dépit du fait que le volcanisme de la Péninsule provoque un réchauffement local des eaux et la fonte de la banquise. Avant la fonte récente, la calotte glaciaire atteignait un niveau record.

En outre, nous devrions noter que la fonte prescrite reportée dans le journal Science ne peut figurer comme record de longue durée car les données sur les océans du globe antérieures aux satellites (1980) et au balises Argo (après 2004) sont, au mieux, incomplètes.

Même si les affirmations concernant l’eau libérée étaient justes, les calculs montrent que le niveau marin mondial devrait s’élever de 10 cm par siècle (selon les données globales) et non de 7 mètres comme annoncé il y a des décennies. Voir l’historique du niveau des mers ICI.

L’Arctique comprend l’Océan Arctique, le Groenland, l’Islande et une partie de l’Alaska et de la Sibérie. En raison de l’absence de terres émergées dans l’Océan Arctique, il n’y a pas de glaciers. Par conséquent, la majorité de l’Arctique ne renferme que de la glace de mer flottante ou banquise. Le Groenland, l’Islande, le nord de l’Alaska et de la Sibérie contiennent les seuls glaciers de la région Arctique dans son ensemble.

Le réchauffement de l’Arctique et la fonte de la glace de mer ne sont pas sans précédent (Cela se produit régulièrement sur des échelles multi décennales suivant des cycles d’environ 60 ans) et sont en fait totalement naturels. Le réchauffement provient pour une part de la réduction de l’étendue de la glace arctique en raison de flots d’eau chaude en provenance du Pacifique via le détroit de Béring et de l’Atlantique par le courant Gulf Stream se prolongeant loin au Nord. L’eau plus chaude amincit la glace par-dessous, ralentit l’englacement et limite dans des proportions variables l’extension de la banquise.

Contrairement aux glaciers du Groenland, de l’Antarctique et des montagnes du globe, la banquise Arctique flotte sur l’eau et sa fonte n’affecte pas le niveau des mers (de la même façon que la glace dans les verres ne fait pas monter le liquide lorsqu’elle fond).

Le Monthly Weather Review en 1922 alertait sur le début de cette période de réchauffement, “un changement radical des conditions climatiques, et des températures d’un niveau inconnu à ce jour”

ftp://ftp.library.noaa.gov/docs.lib/htdocs/rescue/mwr/064/mwr-064-02-c1.pdf

Polyakov & al (2002) ont créé un fichier de températures à l’aide de stations au nord de 62 degrés N. Les relevés de la fin des années 30 au début des années 40 étaient clairement les plus chauds du siècle dernier. De plus, les chiffres des observations disponibles de cette période (un peu plus de 50) sont comparables à ceux des dernières décennies.

Températures du Grand Basin Arctique (Polyakov 2003)

L’ARCTIQUE ET LES CYCLES OCÉANIQUES MULTI-DÉCENNAUX

L’Agence japonaise pour la Science et la Technologie Marines (JAMSTEC), préfecture de Kanagawa, fit remarquer dans un article de Yahoo Asia News en 2005 un retrait glaciaire dans l’Ouest de l’Océan Arctique entre 1997 et 1998 qu’il attribuaient à “[…] l’irruption d’un flux d’eau chaude en provenance de l’Océan Pacifique, et non à l’impact de l’atmosphère comme on le pensait”. C’était en rapport avec le super El Niño de 1997/1998. Koji Shimada du JAMSTEC, le sous directeur du groupe, disait que le retrait était particulièrement sévère du côté Pacifique de l’Océan Arctique. Le pourcentage de couverture de glace de la zone cet été était d’environ 60-80 % des années 80 jusqu’au milieu des années 90, mais était descendu à15-30 % après 1998 disait-il. Trenberth (1999) avait reconnu l’effet de El Niño sur l’Arctique.

Le cycle des températures arctiques est en rapport avec les cycles multi décennaux des températures océaniques du Pacifique (Oscillation Décennale Pacifique ou PDO) et de l’Atlantique (Oscillation Multi décennale Atlantique ou AMO).

L’OSCILLATION DÉCENNALE DU PACIFIQUE (PDO)

Le mode chaud du Pacifique favorise plus de El Niños et d’eau plus chaude dans le Pacifique Nord y compris le détroit de Béring. La PDO a basculé en mode chaud en 1978 et les températures arctiques ont commencé à augmenter et la glace à fondre, répétant ce qui s’était produit à partir de 1910 jusqu’au début des années 40.

Noter la relation entre les températures en Alaska et les changements de la PDO (Keen, 2011).

Durant l’hiver 2019-2020 la température maxi moyenne de jour à Fairbanks était de – 2,1F, avec une température minimale de jour de – 20F, la moyenne de jour était de – 11F ! La plus froide était de -43F et la plus chaude de 31F le 9 décembre. 33 jours étaient à -30F ou en dessous, 5 à -40F ou en dessous. L’hiver fut de 4,7F en dessous de la moyenne, le 3ième plus froid depuis le Grand Basculement Climatique du Pacifique (passage de la PDO en positif) à la fin des années 70 quand le Pacifique plus chaud favorisa le réchauffement en Alaska et dans l’ouest de l’Amérique du Nord.

LE RÔLE DE L’ATLANTIQUE

L’Atlantique a également un cycle d’une période de 60-70 ans. L’Oscillation Multi décennale Atlantique ou AMO est retourné en mode positif chaud en 1995.

Frances & al. (GRL 2007) à montré comment le réchauffement dans l’Arctique et la fonte de la glace était liés à de l’eau chaude (+3°C) dans la Mer de Barents se propageant lentement vers l’Arctique Sibérien et faisant fondre la glace. Elle notait également la rétroaction positive du changement d’albédo du à l’eau libre renforçant alors le réchauffement.

L’International Arctic Research Center de l’Université d’Alaska à Fairbanks a montré que les cycles de température correspondaient aux intrusions d’eaux atlantiques froides ou chaudes sous la glace.

Des deux océans, pour le bassin arctique au sens large, il se peut que l’Atlantique ait le plus d’importance

Pryzbylak dit :

“Il y a un consensus sur l’estimation des tendances des températures antérieures à 1950. Pratiquement tous les articles (anciens ou récents) couvrant cette période se concentrent sur l’analyse du réchauffement significatif qui intervint dans l’Arctique depuis 1920 jusque vers 1940… En Arctique, les températures les plus élevées depuis le début des observations instrumentales eurent lieu clairement dans les années 30. De plus, il a été démontré que même dans les années 50 la température était plus élevée que ces 10 dernières années.”

“Pour la température arctique, le facteur le plus important est un changement de la circulation atmosphérique sur l’Atlantique Nord. L’influence des changements de la circulation atmosphérique sur le Pacifique (dans la partie nord ou les régions tropicales) est nettement moindre.”

Comme pour les températures des USA, à nouveau, la combinaison des indices PDO et AMO (PDO+AMO) donne une explication claire des températures moyennes de l’Arctique.

Températures du grand bassin Arctique d’après Polyakov (2003) selon PDO+AMO. Annuel en bleu et moyennes lissée sur 5 ans en pourpre.

“Au cours des 140 dernières années environ, il y eu deux périodes d’accroissement significatif des températures de l’Arctique. La première débuta autour de 1918-1920, se prolongea jusqu’en 1938 et a été appelée ‘le réchauffement des années 30 ” (Bengtsson & al. 2004). D’autres travaux se réfèrent à cette période comme du ‘Réchauffement du début du XXième siècle’ (ETCW, Brönimann 2009) ou le ‘Réchauffement Arctique du début du XXième siècle’ (ETCAW, Wegmann & al. 2017, 2018).

Karlen (2005) s’est basé sur l’historique des températures à Svalbard (Lufthavn à 78° de latitude N) revendiquant que la zone représente une large portion de l’Arctique. On y constate que “les températures moyennes annuelles augmentèrent rapidement des années 1910 jusqu’à la fin des années 30. Ensuite elles redescendirent jusqu’à un minimum autour de 1970.” De nouveau “Svalbard se réchauffa, mais la température moyenne à la fin des années 90 restait encore légèrement inférieure à la fin des années 30.”

Drinkwater (2006) concluait que “dans les années 20 et 30, il y eut un réchauffement spectaculaire de l’air et de l’océan dans l’Atlantique Nord et l’Arctique, les changements les plus importants se produisant au nord des 60° N, ce qui causa une réduction de la banquise des régions arctiques et subarctiques et une élévation des températures de la mer. Ce fut le changement de régime le plus significatif qui ait été en Atlantique Nord durant le XXième siècle. ”

Hanna & al. (2006) ont estimé les Températures de Surface de la Mer (SST) près de l’Islande sur une période de 119 ans d’après des mesures effectuées dans dix stations côtières entre 63° et 67° de latitude N. Leurs conclusions étaient qu’il y avait eu “généralement des conditions froides de la fin du 19ième au début du 20ième siècle ; un fort réchauffement dans les années 20 culminant à des SST maximales aux alentours de 1940 et un refroidissement jusqu’aux années 70, suivi à nouveau par un réchauffement – mais sans généralement retrouver les niveaux de la période chaude 1930/1940.”

L’EFFET SUR LA GLACE DE MER

Atlantique et Pacifique jouent un rôle dans l’étendue de la banquise arctique. La banquise a diminué après le Grand Basculement Climatique du Pacifique (basculement de la PDO en positive) à la fin des années 70. Elle resta relativement stable jusqu’au début des années 2000 lorsque débuta un déclin plus abrupt en raison d’un pic de chaleur de l’Atlantique Nord et d’une AO positive.

Dmitrenko et Polyakov (2003) ont remarqué que l’eau chaude de l’Atlantique au début des années 2000 de l’AMO qui s’était développé au milieu des années 90 avait avancé sous la glace jusqu’au large de la côte de Sibérie arctique où elle avait aminci la glace de 30% de plus que lors du dernier AMO chaud entre les années 1880 et 1930.

Le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) de l’Université du Colorado a très bien résumé le rôle des cycles océaniques en octobre 2007 :

“Un éminent chercheur, Igor Polyakov à l’Université de Fairbanks, Alaska, attire l’attention sur les arrivées d’eau exceptionnellement chaudes qui sont entrées dans l’Océan Arctique en provenance de l’Atlantique et sont vues plusieurs années plus tard au nord de la Sibérie. Ces masses d’eau réchauffent l’Océan Atlantique supérieur, contribuant à la fonte de glace en été et réduisant l’englacement en hiver.”

Un autre scientifique, Koji Shimada de l’Agence Japonaise pour Marine-Earth Science and Technology, rend compte de preuves de changements dans la circulation océanique du côté Pacifique de l’Océan Arctique. A travers une interaction complexe avec la décroissance de la banquise, l’eau chaude entrant dans l’Océan Arctique par le détroit de Béring en été est dévié de la côte de l’Alaska dans l’Océan Arctique où elle aggrave la perte de glace.

Beaucoup de questions restent toujours sans réponse, mais ces changements dans la circulation océanique pourraient être des clés importantes pour la compréhension de la réduction de la banquise de l’Arctique ”

LE SOLEIL COMME PRINCIPAL ACTEUR DU CLIMAT ARCTIQUE

Les cycles solaires pourraient bien piloter les cycles océaniques multi décennaux. Soon (GRL 2005) a montré qu’il y avait une très bonne corrélation entre les températures (Polyakov) et l’irradiance solaire totale (Hoyt-Schatten) (R2 0,79). A comparer avec un coefficient R2 de seulement 0,22 pour le CO2.

Température de l’air (Polyakov) corrélée avec l’Irradiance Solaire Totale TSI Hoyt Schatten et la moyenne annuelle de CO2 (Soon 2005)

GROENLAND

Le Groenland est souvent considéré comme l’indicateur d’un changement climatique. Les données suggèrent également que cela est cyclique en relation avec des cycles océaniques séculaires ou plus longs. A noter que les carottages de glace de la période interglaciaire nous révèlent des cycles de 1.000 ans sur les 10.000 dernières années. Ils ont lentement décliné à mesure que nous nous approchions de la fin de la période (D’une longueur normale d’un peu plus de 10.000 ans). La dernière période chaude appelée Optimum Médiéval vit un recul suffisant des glaces Groenland pour permettre aux Vikings de s’y installer et d’effectuer des récoltes, vigne comprise. Ils abandonnèrent lors du refroidissement du Petit Âge Glaciaire.

Les données de Nuuk au Groenland Ouest montrent le plus grand réchauffement de 1880 aux années 1930 avec un réchauffement secondaire depuis le réchauffement Atlantique des années 1990.

ANTARCTIQUE

La figure ci-après montre les variations de température des 30 dernières années comparées aux températures relevées entre 1950 et 1980. La majorité de l’Antarctique se refroidit, avec un réchauffement intéressant juste une petite portion du continent s’avançant dans l’Océan Méridional. Cette région est volcanique avec des bouches en surface et sous la glace. Elle est également sujette à des réchauffements dus à des vents catabatiques qui se réchauffent localement par compression.

LA CALOTTE ANTARCTIQUE NE FOND PAS ELLE AUGMENTE.

Des études antérieures montraient un refroidissement de l’ensemble de la Calotte Glaciaire Est Antarctique beaucoup plus étendue et un réchauffement limité à la Péninsule Antarctique de l’Ouest. En 2009, Steig et al publièrent dans Nature un article controversé “Réchauffement de la Calotte Glaciaire Antarctique depuis l’Année Internationale de Géophysique 1957” prétendant qu’au contraire un réchauffement avait lieu.

Les températures de l’antarctique montrent un refroidissement, non un réchauffement.

Les relevés de température en surface et par satellite confirment l’absence de réchauffement de la plupart de l’Antarctique. Les données satellite UAH et RSS sont les plus complets.

Les températures satellite ne montrent pas de réchauffement en 37 ans.

Températures de surface de l’Antarctique depuis 1957. (HADCRUT)

Les principales conclusions à tirer de ces données sont qu’au moins 95% de la glace Antarctique progresse et ne fond pas.

Refroidissement de l’Océan Méridional autour de l’Antarctique

L’océan Méridional autour de l’Antarctique s’est notablement refroidi depuis 2006. La banquise a substantiellement progressé, particulièrement depuis 2012.

Anomalies de température de l’Océan Méridional montrant un net refroidissement depuis 2006

CALOTTE GLACIAIRE DE L’OUEST ANTARCTIQUE

La Calotte Glaciaire de l’Ouest Antarctique occupe un bassin profond à l’ouest de la Calotte Est principale. Elle ne représente que 8% de la glace de l’Antarctique. La Péninsule Antarctique s’est fortement refroidie depuis 2006.  Les températures de l’Océan se sont effondrées depuis 2007 environ, la banquise a battu tous les records et les températures de surface de 13 stations de la Péninsule ou des environs se sont refroidies depuis 2000. Un graphe des anomalies de température de 13 stations de la Péninsule ou environnantes montre que celle-ci se réchauffait jusqu’en 2000 mais s’est fortement refroidie depuis.

Anomalies de température de 13 stations de la Péninsule Antarctique ou environnantes montrant que la Péninsule se réchauffait jusqu’en 2000 mais s’est fortement refroidie depuis.

La Station de la Plateforme Glaciaire Larsen s’est refroidie au rythme incroyable de 1,8°C par décennie (18°C par siècle) depuis 1995 (Fig. 8°). Non loin, Butter Island enregistre un refroidissement encore plus rapide à 1,9°C par décennie. La banquise autour de l’Antarctique s’accroit parce que la température de l’océan jusqu’à 100 m est descendue en-dessous du point de congélation et est restée identique depuis.

Références:

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64 Comments     Poster votre commentaire »

1.  Scaletrans | 4/02/2021 @ 10:27 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous,
Voici l’article provisoirement privé de ses illustrations, Bernnard ayant quelques problèmes d’ordinateur; illustrations que vous pouvez néanmoins retrouver dans l’article original dont le lien figure en tête de l’article.
Bonne lecture !

2.  Murps | 4/02/2021 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

Je viens de terminer une première lecture en diagonale.
C’est drôlement bien.

3.  Bernnard | 4/02/2021 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#1),
Merci de cette traduction. En ce moment je suis privé de PC. Dès que possible je mettrai en ligne les images indiquées par les liens.
Ce ne sont pas des phantasmes catastrophiques mais des faits vérifiables.
S’il y a une chose qu’on devrait expliquer de manière rationnelle c’est le mécanisme des oscillations océaniques et leur origine. Pour moi l’explication qui met en jeu les courants océaniques qui modifie les vents qui modifient les courants… C’est comme l’œuf et la poule… Bien sûr on a une oscillation (amortie ? Non amortie ?).
Je pense à un autre phénomène lié lui au barycentre du système solaire.
Bref c’est un sujet à creuser.
Est ce que la science est close et nous avons tout compris ? Je ne le pense pas. Il faut avouer que nombre de phénomènes atmosphériques (nuages, poussière, rôle des volcans terrestres comme sous-marin, etc..co2) restent à approfondir et peut être un jour pourrons nous quantifier finement le rôle de l’homme dans ce chaos qu’est le climat ?
J’écris avec mes doigt sur un clavier virtuel. Désolé pour les erreurs.

4.  Murps | 4/02/2021 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3), c’est de la convection océanique à outrance. Il ne serait pas surprenant qu’on mette en évidence des oscillations à pseudo-périodes liées à la sensibilité aux conditions initiales.
Une sorte de pendant de l’attracteur de Lorentz.
L’ensemble resterait à peu près stable tant que les paramètres orbitaux de la planète et la distribution et surface des continents restent les mêmes.
Pas besoin de faire intervenir les propriétés supra-radiatives des 0,04 % de CO2 de l’atmosphère.

5.  the fritz | 4/02/2021 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#3), Murps (#4),
Nino, NIna, cela se reproduit assez régulièrement tous les dix , comme les cycles de Schwab, peut-être avec un peu de retard et un peu plus de chaos; mais je pense que le barycentre du système solaire y est pour beaucoup

6.  Marco40 | 4/02/2021 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

Cela a l’air bien.
Mais c’est invendable.
Il nous faudrait un « résumé pour les décideurs » pour que public, journalistes, élus, comprennent qu’il y a un gros problème avec l’histoire officielle racontée.

7.  scaletrans | 5/02/2021 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

Marco40 (#6),
L’un des éléments qui m’a le plus frappé, ce sont les coefficients de corrélation comparés entre CO2 et TSI: celui de cette dernière étant trois fois plus élevé. Mais l’explication n’est évidemment pas suffisante en elle-même car aux variations (très faibles) de la TSI, sont associés des variations électromagnétiques bien plus considérables, et ceci nous ramène à Svensmark… comme toujours.
Autre chose qui pourrait, à plus ou moins long terme, influer sur l’Arctique, c’est le notable refroidissement de l’Antarctique et son influence sur le « tapis roulant » océanique.

8.  Murps | 5/02/2021 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

Marco40 (#6), de toute façon même bien emballé le produit restera invendable. Il n’y a pas la clientèle pour le moment. Question de société.

9.  Marco40 | 5/02/2021 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7), Murps (#8), J’ai été un peu « brut de pomme » mais si j’ai trouvé cela passionnant, il faut avoir un minimum de bagage scientifique et surtout, envie de lire tout l’article.
C’est triste, mais au-delà de 10 lignes, les gens décrochent : trop d’informations nous assaillent et peu de temps pour les lire.
J’aime à rappeler que le général de Gaulle renvoyait dans les cordes tout collaborateur qui présentait une note de synthèse dépassant une page!

Je sais que c’est beaucoup demandé, mais un résumé avec des termes simples permettrait de susciter un intérêt pour le pékin moyen.
On pourrait faire comme les réchauffistes : des titres racoleurs et des explications simples et à peine nuancées.
Je suis sidéré de voir combien peu de gens sont capable de comprendre une simple courbe sans une explication ba-b a de ce qu’est une abscisse, une ordonnée et de ce que cela veut dire…
Conclusion : il faut faire du marketing! crazy

10.  amike | 5/02/2021 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

Marco40 (#9), L’envie de lire peut venir petit à petit : d’abord le résumé en 2 minutes, puis un plan pour choisir le chapitre de son choix, et enfin, une lecture complétée.

C’est pourquoi, je suggère de remonter le chapitre Résumé en début du texte et de rajouter le plan (sous forme de lien – c’est mieux) . Et cela ne change en rien le texte original. smile

11.  Ecophob | 5/02/2021 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Il est à noter que ce qui est dit dans ce document de wattsupwiththat sur la fonte de l’Arctique correspond en gros aux explications données par Jacques Duran sur le site Pensée unique, il y a déjà plusieurs années.
Pour compléter ce document, voici un article du CNRS qui dit que l’océan antarctique se refroidit en surface, mais se réchauffe en profondeur, à partir d’observation faites sur 25 ans. Evidemment la cause du réchauffement en profondeur n’est pas donnée et le site du CNRS en rajoute pour faire peur.
Il est à noter aussi que les mesures ont été faites avec des XBT et que les incertitudes qu’ils affichent sur les tendances sont probablement largement sous-estimées compte tenu des tolérances de ces sondes.

12.  scaletrans | 5/02/2021 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

Marco40 (#9), amike (#10),
En fait, mettre le résumé au début et le réécrire pour le rendre encore plus compréhensible. Bonne idée, je vais faire ça.

13.  papijo | 5/02/2021 @ 23:04 Répondre à ce commentaire

L’article est très bien fait, mais le document sur le niveau des océans donné en fin d’article, est lui aussi très bon ! Je redonne l’adresse

14.  Scaletrans | 6/02/2021 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

papijo (#13),
Oui, ça vaut le coup, mais je n’ai pas le temps ces jours-ci. Si le Commandant voulait bien s’en charger, on pourrait le mettre en ligne ensuite.

15.  micfa | 6/02/2021 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

Le titre « ce qu’on ne vous dit pas » incite à lire la suite. Le résumé du début donne les grandes lignes. Les titres de paragraphes sont accrocheurs et même en survolant le texte on pioche des infos convaincantes. Les graphiques sont un peu compliqués.

16.  eauchere | 6/02/2021 @ 14:09 Répondre à ce commentaire

J’ai lu le papier, je suis très dubitatif, surtout avec la mention de la vigne au Groenland. Pour l’antarctique les courbes stoppent en 2015, et l’antarctique ce n’est pas de la banquise.

17.  Cdt e.r. Michel | 6/02/2021 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#14),

Je m’en occupais déjà, quand j’ai vu ton message.

Le PDF m’a posé un problème de conversion en ODT avec Convertio, mais j’y suis arrivé avec PDF2DOCX .
La traduction par DeepL Pro n’a pris que 40 secondes.
Ce qui prend le plus de temps c’est le travail de préparation du doc à traduire et les corrections après traduction, surtout la mise en page des images.
La traduction est en ligne

Hier soir, par curiosité, j’ai fait un test.
J’ai téléchargé « 20,000 Leagues Under The Seas », la traduction en anglais du roman de Jules Verne « 20 000 Lieues sous les mers » sur le site du projet Gutenberg.
C’est un document de 282 pages A4 de 7,59 Mo après conversion de l’Htm en Docx
DeepL Pro l’a traduit en 4 minutes ! Et la traduction est excellente, parfaitement lisible.

18.  Scaletrans | 6/02/2021 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Cdt e.r. Michel (#17),
Merci, je m’occupe de le mettre en ligne lundi. Par contre, votre site est qualifié de malveillant par mon navigateur (Firefox).

19.  Murps | 6/02/2021 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

the fritz (#5),

mais je pense que le barycentre du système solaire y est pour beaucoup

Je ne pense pas que le barycentre y soit pour grand chose, mais je serai bien incapable de vous dire pourquoi à part le fait que ledit barycentre est au centre du soleil et ne doit pas faire des sauts de carpes.

Si ça se trouve, la simple irradiance du soleil et les échanges de chaleur entre les fluides suffisent à expliquer ces oscillations
Maintenant je n’y mettrai pas ma main à couper et vous êtes peut-être dans le vrai.

20.  Murps | 6/02/2021 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#18), Le commandant est un dangereux intellectuel séditieux fiché par gougueulle, touitter et unstagramme…
laugh

21.  Cdt e.r. Michel | 6/02/2021 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#18),

Mon site est probablement considéré comme peu sûr uniquement parce que son adresse est en http et non en https.
C’est une adresse qui m’a été attribuée à vie, il y a plus de 20 ans, et que je ne peux pas modifier.

Vous pouvez jeter un oeil sur le code source de la page d’accueil. Vous n’y trouverez rien de suspect. Pas le moindre script. Difficile de faire plus simple. Tout tient dans moins de trente lignes .
Je mets mes pages à jour avec UltraEdit-64 bit, un éditeur de texte professionnel, plus puissant que le pauvre bloc-notes de Windoze.

Le seul script présent se trouve sur la page contact.html, pour masquer mon adresse e-mail aux bots des spammeurs.

22.  Marco40 | 6/02/2021 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#18), Murps (#20), laugh ça fait un moment déjà que Chrome m’informe avec un fond rouge écarlate, que je risque plus que la mort en allant sur le site du commandant.
Je suis sûr qu’il a formé Snowden et qu’en ce moment, il est capable de dire quel pull je porte!

23.  volauvent | 6/02/2021 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

Murps (#19),

Le barycentre du système solaire n’est pas au centre du soleil et il bouge selon la position des planètes.

24.  papijo | 6/02/2021 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Murps (#19),
Et non, le barycentre du système solaire n’est pas au centre du soleil !
Lien: skymarvels.com

25.  Bernnard | 6/02/2021 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

volauvent (#23), papijo (#24),
Oui, et très probablement les fluctuations de la position du barycentre du système solaire par rapport au centre géométrique du soleil sont (c’est généralement admis) responsables des activités periodiques du soleil.
Le mouvement des masses gigantesques de plasma doit réagir aux variations du champ de gravité à l’intérieur du soleil. L’énergie du déplacement de ces masses n’est pas (à mon avis) négligeable. L’activité du soleil s’en ressent.

26.  Bernnard | 7/02/2021 @ 8:50 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#25),
Je viens de m’apercevoir que le lien de papijo ne fonctionnait pas.
Je mets (je pense) la bonne image :

On peut voir que vers 2030 le barycentre du système solaire sera très proche du centre géométrique du soleil. On peut penser que dans le soleil il y aura alors un équilibre remarquable des grandes masses de gaz ionisé et que le soleil ne sera donc pas trop actif.

27.  papijo | 7/02/2021 @ 12:23 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#26),
Merci Bernnard !

28.  Michel Le Rouméliote | 7/02/2021 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#26), Mille mercis ! Le non physicien que je suis commence à mieux comprendre cette histoire de barycentre du système solaire.

29.  Scaletrans | 7/02/2021 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#26),

Excellente illustration qui peut aider à faire comprendre les effets de marée gravifique sur le plasma solaire !

30.  Hug | 7/02/2021 @ 19:18 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#26),
C’est l’italo-américain Scafetta qui a pas mal théorisé sur un lien entre l’activité solaire et la position du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire (c’est mentionné sur pensee-unique). Je ne suis guère convaincu, même si ça peut effectivement contribuer.
Le cycle de onze vient de commencer et se terminera vers 2030, donc l’activité solaire sera effectivement proche de son minimum à cette date, mais la position du soleil proche du barycentre n’en sera pas la cause, peut-être qu’elle contribuera à affaiblir encore plus l’activité. On verra bien.

31.  Bernnard | 7/02/2021 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

Hug (#30),
Oui de fait, dans Pensée-Unique on lit:

Nicola Scafetta, qui est un spécialiste de l’analyse statistique et mathématique des systèmes complexes, a cherché s’il existait une corrélation entre les cycles complexes du soleil et les variations plus ou moins cycliques de la température terrestre (à partir des données HadCrut) de 1850 à nos jours. En examinant les nombreuses possibilités qui s’offraient à lui, notamment relatives aux mouvements du soleil, il a découvert une corrélation que l’on peut qualifier de remarquable entre les cycles de la température du globe et les cycles que suit la vitesse du soleil par rapport au Centre de Gravité du Système Solaire (CGSS). Pour parvenir à ce résultat, Nicola Scafetta a simplement effectué ce que l’on peut appeler une « analyse harmonique » (pour les musiciens), ou une analyse spectrale (pour les spectroscopistes) ou encore un spectre de puissance (power spectrum pour les américains). Pour parler de manière un peu plus technique, il s’agit d’une décomposition de Fourier. Cette analyse qui part de l’évolution temporelle d’une variable (ici la température du globe et la vitesse du soleil par rapport au CGSS) sur une durée aussi grande que possible, consiste à retrouver et à quantifier les événements qui se reproduisent avec une périodicité donnée.

Aussi:

A noter que ces prévisions de Scafetta recoupent celles d’un des auteurs en nombre croissant (Abdussamtatov etc..voir ci-dessus) qui prévoient une baisse des températures à venir, jusqu’en 2030-2040.

et:

…Un modèle phénoménologique basé sur les cycles astronomiques peut être utilisé pour reconstruire de manière satisfaisante les oscillations de température depuis 1850 et effectuer des prévisions partielles pour le XXIème siècle. On trouve qu’au moins 60% du réchauffement climatique observé depuis 1970 a été induit par l’effet combiné des oscillations naturelles décrites ci-dessus. La prévision partielle indique que le climat pourrait se stabiliser ou refroidir jusqu’en 2030-2040. Des mécanismes physiques sont discutés sur un plan qualitatif avec un accent particulier sur la synchronisation collective des oscillateurs couplés. »

http://www.pensee-unique.fr/froid.html
2030 : C’est bientôt !

32.  chercheur | 8/02/2021 @ 1:36 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#31),

Une baisse des températures?

On aurait pu penser que ce mois de janvier avait été particulièrement froid. Eh bien non, C’était un mois de janvier normal selon MF…

https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/janvier-2021-tres-pluvieux-et-hivernal

33.  Hug | 8/02/2021 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

chercheur (#32),
Je ne vois pas ce qu’il y a de critiquable dans cet article de MF. Le début du mois a été froid et la fin a été douce. Globalement, la température a été dans la moyenne, c’est-à-dire hivernale. C’est bien ce que j’ai ressenti. Pas de quoi polémiquer.

34.  Scaletrans | 8/02/2021 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

Hug (#33),
Mais ce qui est agaçant – sinon voulu pour certains, c’est cette utilisation du mot normal(e) en lieu et place de moyenne.

35.  micfa | 8/02/2021 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

On confond normal et moyenne. Le temps n’est jamais exactement dans la moyenne, surtout les températures. Un temps froid ou doux en janvier n’a rien d’anormal. La normale pourrait être définie par une plage entre une moyenne maximale et une moyenne minimale. Un individu de taille normale n’a pas obligatoirement une taille exactement conforme à la taille moyenne, de même pour le QI. L’utilisation abusive du mot normal instille une certaine peur.

36.  Bernnard | 8/02/2021 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

micfa (#35),
Vous savez :
Quand on parle de moyenne pour
-Des températures
-Des vitesses
-Des pH
-…
Je me méfie toujours cars ce sont des valeurs intensives (comme une moyenne de couleur) et donc il y a une grande part de sensibilité et d’irraisonnable. Les interprétations statistiques ne sont pas exclues d’empreinte personnelle. On doit les considérer prudemment.

37.  amike | 8/02/2021 @ 14:12 Répondre à ce commentaire

« Janvier 2021 : très pluvieux et hivernal »
Dans le langage normal, çà veut dire « de la neige ! » smile

38.  shayabe | 8/02/2021 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#34), micfa (#35), C’est parfaitement volontaire. Surtout dans les bulletins météo quotidiens. Ici la « normale » est en effet une notion scientifique et technique avec un sens bien précis. Mais il faut mettre dans la tête des gens que ces températures ne sont pas normales au sens courant du terme. Sous-entendu tout cela c’est de la faute au dérèglement/réchauffement/etc climatique. Ils utiliseraient le mot « moyenne », je pense que les gens comprendraient mieux et ne dramatiseraient pas.

39.  Hug | 8/02/2021 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

shayabe (#38),
Il faut arrêter ce mauvais procès. Dès le début du texte la température « normale » est associée à un astérisque qui renvoie au bas de l’article et qui précise qu’il s’agit de la température moyenne de la période de référence (qui est la moyenne sur 30 ans des moyennes du mois considéré). Cet adjectif est employé pour éviter la confusion entre température moyenne du mois considéré et température moyenne de la période de référence.

40.  chercheur | 8/02/2021 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

Hug (#39),

C’est tout sauf un mauvais procès.

Puisque vous estimez que les méthodes de MF sont transparentes, merci de me donner la liste des stations avec lesquelles ils font leurs moyennes tous les ans.

41.  shayabe | 8/02/2021 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Hug (#39), Je ne fais de mauvais procès. MF a en effet l’honnêteté de préciser ce qu’est la normale. Mais j’aimerais qu’il y ait aussi un astérisque dans les bulletins météo quotidiens à la télé. Certains présentateurs(trices) n’utilisent jamais le mot moyenne, mais d’autres si. Ce qui m’intéresse, c’est la façon dont tout cela est présenté au public, qui ne va pas forcément lire les articles sur le site de MF, ou d’autres sites internet.

42.  Murps | 8/02/2021 @ 17:18 Répondre à ce commentaire

shayabe (#41), c’est comme « forçage » et « contaminer »…

43.  Bernnard | 8/02/2021 @ 17:18 Répondre à ce commentaire

Bon pour moi, c’est un « ressenti » (mot à la mode), cet hiver ressemble beaucoup à ceux que je connaissais dans les années 70. Normal quoi ! et en France bien sûr !

44.  Hug | 8/02/2021 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

chercheur (#40),
Vous fa

45.  amike | 8/02/2021 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Hug (#39), Il faut reconnaitre que MF joue sur les 2 tableaux. Quand la météo est plutot chaude: nous sommes dans la normalité prévue par ses modèles ; quand la météo est froide : on nous ressort les stats sur 30ans pour la normalité.

46.  Hug | 8/02/2021 @ 17:44 Répondre à ce commentaire

chercheur (#40),

Puisque vous estimez que les méthodes de MF sont transparentes

Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit.
MF fait (ou a fait) de temp en temps des « ajustements » de température qui sur le principe sont très probablement justifiés (stations météo qui changent pour diverses raisons) et on peut penser que cela soit l’occasion de faire monter artificiellement, plus ou moins volontairement, les températures mesurées, mais ça reste très probablement assez marginal.
Et la vraie vérité est peut-être que la température moyenne de janvier 2020 en France est 0,2 ou 0,3°C sous la « normale » et non 0,1°C en-dessous. Ca ne change pas le fait qu’on a eu un janvier globalement « normal ».
Il y a bien d’autres articles de MF qui transpirent la mauvaise foi et la pseudoscience pour qu’il me paraisse superflu de chercher des poux dans la tête à MF sur ses bilans mensuels.

47.  phi | 8/02/2021 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Hug (#46),

MF fait (ou a fait) de temp en temps des « ajustements » de température qui sur le principe sont très probablement justifiés (stations météo qui changent pour diverses raisons) et on peut penser que cela soit l’occasion de faire monter artificiellement, plus ou moins volontairement, les températures mesurées, mais ça reste très probablement assez marginal.

Cela n’a pas grand chose à voir avec des bilans mensuels et la météo mais les ajustements opérés par MF ne sont ni occasionnels ni justifiés ni marginaux du point de vue climatique. MF est plutôt opaque sur les méthodes mais ils suivent en gros ce qui est universellement pratiqué dans la profession. Tout cela est documenté et publié. Ces ajustements ne sont pas significatifs s’il s’agit de comparer les mois de janvier 2011 et 2021 mais pour l’évolution sur quelques dizaines d’années des valeurs annuelles ce n’est plus du tout négligeable.

Ces ajustements sont systématiques, ils sont de l’ordre de grandeur du prétendu signal anthropique (environ la moitié) et les justifiations avancées sont acceptables pour une utilisation météorologique à court terme et parfaitement inadmissibles du point de vue climatique.

48.  chercheur | 8/02/2021 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

Ca reste marginal?

L’homogénéisation, c’est cà:

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers…..fement.htm

« Météo-France utilise des méthodes mises au point récemment par Olivier Mestre (2 000). Le traitement des données de la station de Pau-Uzein illustre extrêmement bien les performances de l’algorithme. La figure 2 présente l’évolution des données brutes de moyennes annuelles des températures maximales quotidiennes sur le XXème siècle. Une estimation de tendance linéaire sur le siècle conduit à un refroidissement important : près de 1,2°C par siècle.

La même opération réalisée après identification des ruptures d’homogénéité et correction de celles-ci (figure 3) conduit à un réchauffement de 0,7°C sur le siècle, tout à fait cohérent avec la tendance globale au réchauffement, et les données environnantes. A noter qu’on retrouve bien sur cette série chronologique les trois phases généralement observées : une croissance modérée de la température jusqu’au début des années 50, une stagnation ou une diminution jusque vers 1970, et ensuite une forte croissance. »

La station météo de Pau est passé d’un coin isolé à un aéroport dans une zone qui s’est urbanisé… Vous remarquerez que le lien n’est plus accessible, alors qu’il l’était il y a encore deux ans. Comme c’est bizarre…c’était pourtant un lien du CNRS et non de MF. Indiquer clairement 1,9°C de plus à Pau que la réalité des températures brutes, cela faisait mauvais effet. Maintenant, si vous cherchez, vous retrouvez, sur des explications de l’homogénéisation, toujours les photos des stations de Pau et le graphe des températures, mais aucune indication de son ampleur ou même la possibilité de la retrouver.

On en avait discuté ici au 392:

https://www.skyfall.fr/2018/01/01/fil-info-de-sceptiques-2018/comment-page-8/

Comme je l’indiquais, regardez les figure 4 et 5 du lien ici:

http://documents.irevues.inist.....sequence=1

C’est de la manipulation des températures poussée à l’extrême. Toutes les stations de France évoluent de la même manière, plus de disparités régionales. La France est un pays totalement homogène en matière d’évolution de température.

Je remarque aussi qu’il est impossible de retrouver sur le net les analyses anciennes de MF. Le ménage est fait systématiquement.

Bernnard (#43),

J’ai exactement le même « ressenti ».

49.  Hug | 8/02/2021 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

chercheur (#48),

J’ai exactement le même « ressenti ».

Finalement, tout le monde est d’accord, janvier a été normal, c’est à dire froid… smile

50.  Cdt e.r. Michel | 9/02/2021 @ 7:38 Répondre à ce commentaire

TuTiempo permet de retrouver les données météo et climatiques des aéroports en Europe enregistrées au jour le jour depuis le début des années soixante-dix.
Pour l’aéroport de Liège, ancienne base militaire, à quelques kilomètres de chez moi, on peut remonter jusqu’en 1973.
https://fr.tutiempo.net/climat/ws-64780.html

Pour la France, suivez ce lien
https://fr.tutiempo.net/climat/france.html
Cela devrait vous permettre de comparer les données de MF avec celles d’un aéroport à proximité.

Le site TuTiempo était signalé dans la colonne de gauche sur la page d’accueil de Skyfall, mais je ne le retrouve plus.