N'avez-vous pas l'impression, par moment, que les prévisions météo "déraillent", même à 3 jours. Les informations météo ont ceci de curieux qu'elles présentent toujours des prévisions, du lendemain, à 3 jours voire à 7 jours mais jamais de révisions, càd la confrontation a postiori entre prévisions et réalité pour donner une idée leur fiabilité. Voilà ce qui est fait avec cette page mise à jour quotidiennement.
On peut supposer que les prédictions climatologique soient de "meilleure" qualité que les prévisions météo (qui en soi sont médiocres à 3 jours). Mais tant que les "révisions" climatologiques n'existent pas, le pouvoir prédictif de la climatologie reste à l'état d'hypothèse.
Les lecteurs intéressés par la prévision climatologique pourront utilement se référer aux articles en lignes de la SMF, notamment l'article la Prévision Météorologique à l'Echelle Saisonnière : que Sait-on Faire et que Peut-on Espérer.
{{prevision_meteo}}
Données Météo France, température (après-midi), précipitations (journée)
J’y crois pas 😯
Mardi 10 avril, dans les Landes, il y a un écart de 6°C entre prévisions et réalité ! Ils prévoient pluie noire alors qu’il fait mi-soleil.
On devrait renommer Météo France en Loto France.
Ce n’est pas tellement comparable.
D’abord la météo ne se trompe pas toujours.. si la climatologie, les modèles climatiques ne se trompent pas, il sera trop tard lorsqu’on constatera.
Dans le nord cette semaine les prévisions sont très proches de la réalité. On signale toujours quand elle se trompe, rarement l’inverse.
Ensuite ce ne sont pas du tout les mêmes données. La météo raisonne par cellules, et plus elles sont petites plus les prévisions peuvent être précisent. La climatologie raisonne sur un plan global avec des données qui varient de manière importante sur le long et moyen terme. Et tous les modèles semblent indiquer la même tendance qu’ils soient optimistes ou pessimistes.
Ah oui, l’homme restera à attendre qu’il soit trop tard et ne s’adaptera pas entre temps?! C’est nouveau ça 😯
Mais justement, Météo France ne signale nulle part quand il se trompe. Ses prévisions à 7 jours avec des indices de
méfianceconfiance à la noix, par contre on en voit tout le temps.D’ailleurs, je ne vois pas ce que tu appelles par « des prévisions proche de la réalité »??? Tu te contentes toujours de vagues généralités, c’est d’un pénible! Cite nous l’endroit et fais la liste comparative des températures+nuage et on en reparle. Si je prends la colonne du milieu du tableau, d’un premier coup d’oeil, on ne voit pas un logo nuage ni une température qui colle (écart moyen de 2°C!). Et la semaine dernière, il y a juste un seul jour où ça colle. Tu devrais te mettre à faire des prévisions ( au pif, suffit d’ajouter 1 ou 2°C au jugé). Pas sûr que tu ferais moins bien. Génial les modèles. Le plus génial, c’est qu’on arrive à faire gober aux gens que ça peut prédire à plusieurs années alors que c’en est incapable de prévoir à 3 jours.
C’est ce que font les sceptiques et toi même en disant qu’on crie au loup à tord.
Plus d’une fois j’ai suivi la météo et à quelques heures près (« fin de matinée » etc..) elle ne s’est pas trompé et rien ne semblait l’annoncer.
Sur le net on a des prévisions précises au patelin près.
DM, ça fait depuis des milliers d’années qu’il y a toujours des gens pour dire que la fin du monde est proche. L’arche de Noé, l’apocalypse, le ciel qui nous tombe sur la tête, les « cris au loup », ça ne date pas d’aujourd’hui. Pour les écocondriaques, il y a toujours urgence à sauver la planète parce que s’ils reconnaissent que la forêt augmente en surface dans l’hémisphère Nord, que l’environnement va toujours mieux dans les pays riches que dans les pays pauvres, que l’espérance de vie s’allonge, ils n’existeront pas.
Depuis Malthus, on nous a fait le coup de la fin du monde imminente à cause du progrès et de la civilisation industrielle et ça recommence de plus belle à chaque génération. Alors à la longue, ça devient chiant.
Mais bon, comme d’hab, tu te contentes de déclarations vagues sans jamais creuser le fond des choses. Contre des chiffres et des figures qui te montrent que la prévision météo à 3 jours vaut que dalle, tu te contentes d’avancer sans preuve qu’on aurait « des prévisions précises au patelin près ». Les faits semblent t’intéresser autant que l’historiographie de la bouillabaisse. Inutile donc d’insister. Autant parler à un mur.
Bon rapidement, car je vais bientot partir et en plus c’est totalement HS :
En 539 av. n.ère, en 70 de notre ère, certains prophètes avaient criés au loup et pas à tord.
Je suis d’accord avec toi que l’homme est bien mauvais prédicteur.
Des exemples ne prouvent rien, montrent juste les limites des prédictions.
je me dis que contrairement à mes collègues qui parlent en l’air, la météo n’est pas si mauvaise..
Et tu peux dire ce que tu veux, quand je regarde la météo de la semaine sur meteofrance.Fr sur le pas de calais (et même plus précisemment sur mon patelin) et qu’ils ne se trompent pas régulièrement
J’ajouterais aussi que souvent les erreurs ne sont que des décalages, donc comparer sur une même journée n’est pas très sympa.
DM
J ai une petite experience de pilotage. J ai donc une petite experience de la meteo et des previsions.
Il y a dans le domaine de l’aviation plusieurs types de messages
Les TAF et les METAR avec des observations et previsions a 3h 6h 12h.
La reglementation d’ailleurs indique qu un pilote doit etre en possession de la dernier prevision meteo. Une prevision a douze heure tu vois ca vaut rien reglementairement parlant.
Ah oui aussi, la meteo du type sophie d’avant c est du mega pipo.
je te conseil de lire le manuel du pilote ca doit se trouver en ligne. Et allez lire quelques bulttins meteo des vrais en voici un exemple:
METAR: LFOJ 131300Z VRB02KT CAVOK 22/12 Q1017
short-TAF: LFOJ 130800Z 130918 34005KT CAVOK TEMPO 0912 VRB03KT BECMG 1012 10004KT
long-TAF: absent
Traduction:
Observatios a Orleans le 13 a 13h zoulou, vent variable 4 km/h, visibilite infinie, pas de nuages, temperature 22C, point de rose 12C Pression 1017 Hpa
Previsions a orleans, de 9h a 18h – vent du 340 10 km/h, visibilite infinie, pas de nuages, temporairement de 9h a 12h vent variale a 6 km/h devenant etc etc…
Prevision longue: absente.
http://fr.allmetsat.com/metar-taf
voici un liens vers le TAF et les METARS
Quelqu’un a t il remarqué que les prévisions à 3 jours de la semaine dernière sont complètement à côté de la plaque ? C’est impressionnant comme c’est faux !
je suis etudiant a l’universite en grece,je fais la meteorologie,mais j’ai une grande difficulte de comprendre le metar et le taf.comme je suis francophone le cours se donne en langue grecque,je ne saisi pas du tout.je vous ai lu,je ne sais pas si vous pouviez m’aider.
je suis du congo democratique.
METAR = temps observé à une heure donnée (indiquée dans le message d’observation)
TAF = prévision météorologique à court terme (pour une période de 24h), valable à partir de la date indiquée dans le message.
Les codes météo employés sont les mêmes pour les deux types de messages, pour la liste des codes et leur signification, reportez-vous à n’importe quel manuel ou tutorial de météorologie aéronautique (il y en a beaucoup sur Internet)
Juste une petite rectification. Prévision climatique et prévisions météo à courts termes me semble en opposition. Une prévision climatique serait à considerer comme une tendance donnée pour une saison en sa globalité pour une année donnée. Mieux avec comme base un système statistique serait fort difficile.
Une prévision météo à usage quotidien n’a que faire, toujours aujourd’hui, d’hypothétique tendance climatiques émises à l’avance, elle se base sur des données presque en temps réel et n’a que faire, compte tenu de leur traitement, de quelques autres tendances qui ne ferait que semer un beau bordel dans leurs algorythmes.
C’est grosso modo le conflit larvé qui existait entre Marcel Leroux et météofrance.
Je tiens simplement à faire remarquer que, en ce bel hiver 2008-2009 ses recherches et constatations sur le système Rhodanien sous l’influence des AMP, avec ses remontée d’air humides depuis la Méditéranée ces dernières étant ralenties par les Cévennes, font la joies des enfants de Montélimar, malheureusement en rupture de luges. Comprenne qui pourra, pardon, qui devrait.
je propose de créer un site web sur lequel les internautes rentrent la T° observée à la date du jour et sur leur lieu de connexion (limitées grandes agglomerations), d’en calculer une valeur moyenne du lieu et date donné pour tenir compte des écarts de T° observés (et d’une triche éventuelle de certains internautes, avec une fiabilité calculée sur la base du nombre de contributions), et de la comparer aux valeurs prévisionnelles de MF de la veille.
Pour limiter les tricheries, l’internaute ne pourrait « voter » que pour la région identifiée par son browser (geolocalisé avec l’API Gears de Google).
Ensuite il suffit d’afficher l’ensemble de ces données sur une interface googlemaps ou google earth au travers de leur API.
Je suis spécialisé dans le développement de sites de cartographie et geolocalisation je me ferais une joie de mettre en place ce site.
J’ai pas tout compris… Les temps observées le seraient par nous et nos propre stations de mesures ?
oui. Pas forcément très fiable j’en conviens (instrument, conditions d’exposition de la sonde etc…)
J’ai encore plus confiance en Météo-France…
moi ça me botte, mais le pb, c’est que mon thermomètre est collé contre le mur d e mon appart dehors… je pense pas qu’i lsoit tres représentatif de la réalité vu qu’il doit indiquer plus chaud si je chauffe et plus chaud aussi si je chauffe pas, mais quand meme moins chaud… il me sert juste à savoir s’il faut que je prenne mes gants pour sortir…. de plus, bon, c’est un thermomètre un peu gadget.. et connais pas sa précision …
chria (#17),
comment et où peut on trouver des sources relativement fiables concernant les T° observées pour les comparer aux prévisions ?
Et bien il suffit de prendre les prévisions de MF et de voir ensuite si la température mesurée correspond. Mais je crois que cela existe déjà, je ne sais plus où.
Le problème c’est la prévision n’est pas faite pour un poste en particulier, et que les effets locaux peuvent faire varier la temp de quelques degrés, donc ce que l’on prendra pour une erreur de prévision est en fait une variation topoclimatique.
Perso je pense qu’aujourd’hui les meilleurs mesures (au sol) sont faites par MF. Bon protocole, bons instruments, même si rien n’est parfait.
super.mouton (#18),
Oubliez tout de suite votre thermomètre qui, sans compter les effets radiatifs de votre mur, doit avoir à peu près +-2°C de marge d’erreurs…
Optez plutôt pour une pt100 ou un thermocouple, + un super abri ventilé, + une zone bien dégagée et protocolaire, + de bons moyens techniques pour transmettre la données et la traiter (là aussi cela rajoute de l’imprécision). Au final avec du très bon matos on peut espérer une précision de +-0.5°C, mais c’est le max.
De plus il existe plein d’autres biais environnementaux terribles auxquels on ne pense jamais.
Mesurer la température c’est d’un compliqué…
chria (#20), les thermocouples sont tout sauf précis. Ils sont faits pour mesurer de larges plages de températures notamment très très chaudes, pas pour mesurer la température ambiante avec une bonne précision et encore moins avec une bonne résolution (à cause des tensions de l’ordre de la microvolt à mesurer pour la jonction métal-métal !).
Avec un thermocouple commercial, il est impossible de faire mieux que +- 2°C (sans compter les erreurs de site). N’importe quel thermomètre électronique fait bien mieux. Le gros problème de ceux-ci, c’est toujours le même: la dérive, ce qui implique un calibrage fréquent et une correction des données pas qui suppose de bonnes connaissances en instrumentation & mesure si on veut une précision décente. Beaucoup de gens confondent précision et résolution et pensent que c’est parce que ça indique 14,5°C que la température serait à 14,5°C +- 0,1°C. Or rien n’est plus faux, il suffit de mettre deux thermomètres côte à côte pour savoir que ça peut très bien être 13,1°C ou 16,6°C.
Ce n’est pas pour rien que le viel écran de Stevenson avec des thermomètres à niveau de liquide (mercure pour le max, alcool pour le min) et relevés journaliers sont toujours utilisés pour les suivis climatologiques. Les thermomètres électroniques moderne type MMTS sont une catastrophes pour le suivi à long terme, le site d’Anthony Watts en a parlé en long, en large et en travers.
je suis d’accord mais j’ai un pote qui bricole des thermocouples et qui a des résultats très satisfaisants proche de la pt100. Il a plusieurs abris dans son jardin et tente depuis quelques années de percer le secret des abri météo pour pouvoir proposer un kit très précis avec peu de moyens financiers. Quant aux calibrages, j’avais oublié cet important réglage. Comme vous le dites, vous mieux adorer la métrologie pour se lancer là-dedans. Et pour les mesures climatiques, on comprend bien le problème du suivi dans la durée…
Juste une question innocente : qui a la liste des stations météo françaises, belges, suisses, nord africaines, etc qui sont prises en compte dans les calculs de température moyenne publiées par le GISS ?
Y aurait-il moyen d’en faire une revue comme sur WUWT ?
(Je veux bien aller faire un tour du coté du Parc Montsouris…
)
Araucan. Bonne idée. Sur le site data.giss.nasa.gov etc. /gistemp, les relevés de Montsouris ne portent que sur la période 1961-1970. Il doit y avoir un problème de langue. Vous pourriez leur envoyer la mise à jour.
Il me semblait avoir lu quelque part (ce doit être de MiniTax) qu’il n’y avait qu’un nombre limité de stations prises en compte (au moins en France pour les données GISS) : mais cela peut être du à la nécessité d’avoir des séries longues…
En fait, il faudrait regarder ce qui est pris en compte pour les moyennes annuelles annoncées actuellement et ce qui est considéré dans les calculs GISS et autres sur le plus long terme.
A propos de mesures de température :
-Le coup du thermomètre, sur une planche de bois, au Nord, sans soleil direct dessus et donnant sur un espace ouvert (jardin par exemple), c’est pas si mal!
– Il y a eu, dans un numéro de la Météorologie d’il y a quelques années, un article de Perrin de Brichimbault recensant des moyens « amateur » et, notamment, un abri très simplifié en forme de cage à poule. J’ai expérimenté, ça vaut presque un abri météorologique grand modèle et prix de revient epsilon.
– J’ai également fait un abri bois double persiennes pour mettre une sonde pt100, ailettes en balsa, huit bouts de bois, quatre planches en contreplaqué pour le double toît et le double plancher, c’est assez facile. Dimensions intérieures 20 cm x 20 cm (la sonde doit être à 10 cm de la paroi). Prix de revient epsilon également, amusant à construire.
– La précision des petits thermomètres électroniques du commerce est effectivement étonnante et la dérive très faible. Pour une étude, j’en avais acheté un lot de 5, 3 étaient dans la gamme de précision 0.3°C (étalonnage par rapport à un thermomètre à mercure à 0.1°C) . Il y en a qui ont dix ans et ont peu ou pas dérivé.
– Les thermocouples peuvent donner des précisions très honorables de 0.3°C, la principale difficulté étant de réaliser la compensation de soudure froide, il y a des circuits électroniques qui font ça très bien et il faut donc acquérir l’ensemble. Comme c’est un produit très utilisé dans l’industrie, il y a beaucoup de composants périphériques de grande série.
Conclusion : il est possible de faire bien à pas cher et en s’entourant d’un minimum de protocole.
Fabge (#26),
Bon résumé. A vos scies !
NSIDC: Le capteur du satellite qui mesure la glace de mer est HS-
les données sont erronées pour les 45 derniers jours voir depuis plus longtemps !
http://wattsupwiththat.com/200.....t-45-days/
Daniel (#28),
Voir mon post 192 sur le fil « L’UE doit présenter des options pour un accord international sur le climat ».
Eh VGE se range officielement du côté des sceptiques
http://www.romandie.com/infos/.....6lb2de.asp
chria (#30),
Le pauvre auteur, il va être accusé d’être vendu à l’industrie automobile et discrédité sans soit réellement considéré son propos et ses arguments !
Et oui il y a des liaisons dangereuses
Daniel (#28),
merci pour l’info, ça faisait un moment que cette courbe me tracassait
J’en profite pour réiterer ici une question en essayant de la clarifier un peu. Je ne suis pas assez fort en mathématiques pour y répondre. Mais intuitivement, n est il pas possible de démontrer que
1/ le climat futur dépend de n paramètres
2/ chacun de ses paramètres est établi à partir de mesures entachées d’erreurs
3/ chacun de ces paramètres évolue selon un algorithme qui ne peut être prévisible à 100 %
4/ Il existe une part de hasard
Partant de tout cela ne peut-on démontrer mathématiquement que la multiplication des incertitudes rend la prévision IMPOSSIBLE au delà d’une certaine durée (qui varierait en fonction de l’exactitude des mesures et de la qualité des algorithmes mais qui ne pourrait excéder une certaine fourchette).
Ainsi donc on pourrait déjà avoir une certitude scientifique, c’est que chercher à faire prévoir l’avenir au delà d’une certaine durée est en dehors du champ de la science . et ceci pourrait être démontré scientifiquement.
Si on veut aller au delà d’un certains seuil, il conviendrait alors de s’en remettre aux entrailles de poulet
piloteman (#34),
En un mot il s’agit de démontrer que le système est chaotique.
Dommage, mais non, sauf dans quelques cas particuliers.
Cependant, on sait que la quasi totalité des systèmes complexes (à n variables) et plus précisément quand celles-ci sont interdépendantes (feedback) sera chaotique.
La méthode, purement sémantique, utilisée par les réchauffistes est de dire qu’il ne travaille pas sur des données discrètes mais sur des statistiques.
Ce qui est à mourir de rire dans la mesure ou les statistique sont établies sur des données discrètes mais pire, que ses données discrètes sont interdépendantes (feedback) et que dans ce cas là les statistiques ne sont pas applicables.
Curieux (#35),
Merci beaucoup Curieux votre réponse m’aide à mieux comprendre
Et au final ca donne cela
http://www.irinnews.org/Report.aspx?ReportId=83042
GUINEA: Record cold snap destroys crops, kills hundreds of animals
Piloteman,
Est-ce que ce que vous nous dites est la même chose que ceci :
On sait que le parcours des molécules est chaotique (on ne peut prévoir la trajectoire d’une seule au-delà d’un temps infinitésimal), donc les prévisions de mouvements d’un fluide composé d’un tel chaos, et basées sur les équations de la mécanique des fluides, sont vouées à l’échec ?
Donc les modèles de méca flu sur lesquels se basent les concepteurs d’avion ne sont pas sérieux ?
J’étends ensuite ma question à ceci : même dans un système atmosphérique chaotique, si l’on ajoute un gaz à effet de serre à l’effet déterminsite connu, on ne peut rien prédire quant à l’évolution de l’énergie de celle-ci (augmentation ou diminution) ??
Pym (#38),
Il me semble que tu n’a pas compris que l’absorption des IR thermiques par les gaz dit à « effet de serre » n’est pas un phénomène isolé dans un système uniforme et stable.
Dans un système dynamique, cette absorption et ces effets interagissent avec le reste, ce qui a aussi un impact sur l’énergie du système global…. il est donc impossible de prédire quoi que ce soit si on ne comprend pas la totalité des effets et leurs interactions.
La méca fluide a ses limites, mais elle est validée (dans son domaine de validité) par des expériences fiables et renouvelables.
… trouve-moi donc l’analogie en ce qui concerne un des quelconques avatars des « théories » sur « l’effet de serre ».
Laurent,
Les processus déclenchés ont beau être chaotiques, la question est : est-ce que l’énergie du système augmente ou pas ? Quelles que soient les rétroactions, l’augmentation d’un gaz à effet de serre peut-elle conduire à un refroidissement de l’atmosphère ??
Sur une échelle d’un siècle, sans variations du forçage et sans perturbation « extérieure » (sans ajout d’énergie), je ne vois pas pourquoi le système serait instable. Il oscille autour d’un état d’équilibre. Si on ajoute des perturbations, soit il reste autour de cet équilibre avec éventuellement des oscillations plus grandes, soit il évolue vers un autre état d’équilibre. Quels mécanismes proposez-vous pour qu’en chauffant le système (surface+atmosphère), celui-ci atteigne une température plus froide que sa température initiale ? Au mieux, avec des rétroactions négatives et des perturbations assez faibles, je comprends qu’il puisse revenir à un état initial. Mais plus froid ?? Et bien sûr, si la perturbation est plus grande ou que les rétroactions soient positives, il évoluera vers un autre état d’équilibre plus chaud, après éventuellemnt une phase d’emballement transitoire.
Pour vous, le fait que la surface de Venus soit beaucoup plus chaude que la surface terrestre est uniquement liée à deux destins chaotiques différents ? Ou bien à des différences de teneur en gaz à effet de serre ?
Pourtant, il y a sûrement eu beaucoup de rétroactions aussi sur Vénus … donc d’après vous, il est impossible de comprendre ce qui a pu amener Vénus dans cet état (comme il est impossible de comprendre son état actuel).
Laurent,
Un réchauffement de l’amosphère, par exemple, peut-il changer de manière permanente l’albedo de la surface et la quantité d’aérosols dans l’atmosphère de sorte que le système atteigne un nouveau régime permanent plus froid ?
J’attends votre réponse aux questions générales soulevées dans mon post précedent, entre autres sur Vénus, et vous écoute quant aux rétroactions sérieuses auxquelles vous pensiez. Et dites-moi aussi pourquoi envisager des rétroactions inconnues ne vous rendrait pas encore plus prudent à l’égard des émissions de CO2 ? car celles-ci peuvent très bien être positives !!
Pym (#40),
On en sait rien… d’autre part, il faut éviter de confondre énergie et température…. 😉
La réponse est dans la question. Si le bilan des rétroaction est strictement négatif, alors il peut y avoir action de refroidissement…. soit on considère un système sans rétroaction (ce que personne ne fait), soit on considère les rétroactions, et dans ce cas, on doit considérer qu’elles puissent éventuellement avoir un bilan négatif.
… tout en constatant qu’au final on ne sait rien de la valeur exacte du bilan des rétroactions.
Je passe les supputations qui suivent…
Quand à Venus…. il faudrait quand même une fois pour toute comprendre que vu la température de surface de 460°C, le CO2 constituant la grande majorité de son atmosphère est totalement transparent aux radiations émises par la surface, et ne peut donc PAS constituer un gaz à effet de serre (calculez la longueur d’onde émise par un corps noir à 460°C, et regarder les fenêtres de longueurs d’ondes absorbées par le CO2).
Rien n’est jamais « permanent » sinon les variations (y compris les variations de signe), il n’existe donc rien qui ressemble à un « état permanent » en ce qui concerne le climat, ni même l’albédo ou la quantité d’aérosol.
Je ne cherche pas à expliquer, je dis juste que tes propositions simples ne tiennent pas la route.
Je sais bien que c’est l’argument principal des carbocentristes de dire « il n’y a pas d’autres explication possible, c’est donc la bonne »… mais je suis désolé, la science n’est pas une religion, elle n’a pas réponse à tout.
Prudent pourquoi? Il y a eu dans le passé des concentrations en CO2 atmosphériques bien plus importantes qu’aujourd’hui, et en même temps une vie foisonnante… Pour que je sois inquiet, il faudrait qu’on me donne de sérieux indices montrant en quoi l’augmentation de concentration actuelle est particulièrement différente de celles du passé….
Il y a peu de chances, vu ce que nous montre la paléoclimatologie…. et même si elles le sont à un moment, il y a forcément annulation ou inversion assez rapidement… autrement notre atmosphère serait aujourd’hui soit glaciale, soit une fournaise.
chria (#30), pa
chria (#30), pas trouvé votre info sur VGE, l’anti-éoliennes, mais il n’est plus seul, puisque rejoint par les chasseurs ! Ont-ils peur des ricochets en tirant la bécasse ? :http://www.romandie.com/infos/.....wet1oz.asp
Quand aux Roumains, pendant ce temps-là… : http://www.romandie.com/infos/.....26mae7.asp
Et on apprend aussi qu’en Suisse Romande, il y a des Verts Libéraux ! : http://www.romandie.com/infos/.....brf054.xml
Qu’attendent J. M. Bélouve et le cercle Turgot ?
Bientôt les conférences de Davos dans la boue et le Permafrost fondu ? : http://www.news.admin.ch/messa.....g-id=32879
Patrick Bousquet de Rouvex (#44),
le message date de février, il a été sûrement effacé.
Laurent,
Je vous trouve très affirmatif sur de nombreux points ! et peu prolixe sur d’autres.
Je ne confonds pas énergie et température, mais citez-moi un processus physique au cours duquel l’énergie totale d’un système fermé augmente, mais la somme de l’énergie interne (dont la température est une mesure) et de l’énergie cinétique macroscopique diminue ?!
Oui, on peut tout imaginer. C’est là où la modélisation des différents processus physiques restreint quand même le domaine du possible.
Vous n’auriez peut-être pas dû passer si vite dessus, car c’est quand même la définition d’un état stable. Et par « permanent », il me semblait clair vu ce que j’avais dit qu’il s’agissait d’un état d’oscillations autour d’une configuration stable (sur une échelle de temps suffisamment courte).
Ai-je parlé uniquement de CO2 ? Non, de gaz à effet de serre, donc ça inclut aussi la vapeur d’eau. Dans les modèles d’évolution de l’atmosphère de Vénus (à partir d’une planète originellement similaire à la Terre, mais plus proche du soleil), les effets de H2O et du CO2 sont pris en compte. Et sous-entendez vous que l’atmosphère de Vénus a toujours été à la température actuelle (moi je vous parlais d’évolution) ? Je ne suis pas certain que vous maîtrisiez vraiment ce sujet, alors voici un des articles de référence, même si le débat n’est certainement pas encore tranché :
Runaway and moist greenhouse atmospheres and the evolution of Earth and Venus
James F. Kasting
Icarus, Volume 74, Issue 3, June 1988, Pages 472-494
Quelle proposition simple ?
Oui mais c’est ainsi que la science avance. Si une personne prouve quelque chose, on la tient pour admise jusqu’à ce que quelqu’un d’autre prouve que c’est faux. N’inversez donc pas les rôles : à vous de prouver que ce qui a été fait est faux. Or, vous devez admettre que les climatosceptiques actuels sont dans l’impossibilité de le faire, au moins actuellement, tout simplement parce qu’ils n’ont pas développé de modèle de climat concurrent des nombreux modèles internationaux utilisés dans le cadre du GIEC. Or, sans modèle, IMPOSSIBLE de comprendre un tel système. OK, ils peuvent avoir des idées de rétroactions nouvelles, de forçages nouveaux, mais à eux de démontrer à l’aide de leur nouveau modèle 1) que cela annule les effets du CO2 (si rétraoaction), ou 2) que les modèles sont faux et qu’un autre forçage remplace l’effet du CO2 (si nouveau forçage), après avoir épuisé toutes les rétroactions possibles (pour être cohérent avec leur sceptissisme quand à la possibilité de modéliser le climat). Allègre, lui, croit en l’impossibilité de modéliser le climat. Il tire par là même une balle dans le pieds de Courtillot : dans ce cas, ils ne pourront jamais montrer qu’il s’agit du soleil ou des rayons comsiques (ou autre).
Oui, peut-être à des époques où la vie existait, mais pas où l’homme existait, et c’est quand même de cela dont on parle. De quelle époque du passé parlez-vous (où l’homme existait) ???
La baisse de la température à la fin du Crétacé a quand même anéanti de nombreuses formes de vies, alors une augmentation de la température n’est peut-être pas un problème pour la vie en général, mais pour l’homme, qui ne vit pas de manière autonome par rapport à la nature ?? La nous sommes dans le doute, donc la prudence. Pour le coup, sur ce sujet, ouups, votre apologie de la prudence par rapport aux connaissances disparait !
Vous seriez bien incapable de le prouver… Et là vous vous emballez, ce n’est même pas ce que disent les climatologues !
Mais savez-vous que l’énergie d’un système peut présenter plusieurs minima locaux ? qui vous dit que celui qui se trouve peut-être pas loin de notre état d’équilibre stable (stable sur une échelle humaine) est très éloigné du nôtre ? ou au contraire, qu’il est très proche du nôtre ?
Notre incertitude devrait vous inspirer plus de doutes quant à vos conclusions sur la non-dangerosité de ce que nous vivons. Petite contradiction quand même pour quelqu’un qui prêche à ce point le doute dans les sciences.
J’ajoute :
Si une personne prouve quelque chose, on la tient pour admise jusqu’à ce que quelqu’un d’autre prouve que c’est faux, OU PARTIELLEMENT FAUSSE.
Comme le dis très justement Galam, on ne prouve pas l’inexistence des fantômes.
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