Le refroidissement global est en cours !


Prévision solaire de la baisse prochaine de la température terrestre par David Archibald.

L'énergie qui empêche la Terre de devenir Pluton vient du soleil et son niveau change. Le graphique suivant représente les cycles des tâches solaires depuis 1700. La longueur moyenne d'un cycle est de 10,7 années. Le Minimum de Dalton est une période de basse température entre 1796 à 1820 provoqué par la faible amplitude des cycles solaires 4 et 5.

Nous sommes actuellement près de la fin du cycle 23 et le soleil devrait commencer son cycle 24 en 2008 ou plus tard.

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Figure 1 : cycles des tâches solaires 1700-2000

Ce graphique montre la réponse en température aux cycles solaires 5 et 6 mesurée en 3 stations européennes. Il y a eu une baisse de 2°C à Oberlach en Allemagne sur cette période.

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Figure 2 : Minimum de Dalton mesuré par 3 stations européennes entre 1770 et 1840

Ce graphique montre la transition d'un cycle solaire au suivant, par exemple la transition du cycle 23 au cycle 24

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Figure 3 : transition du cycle 22 au cycle 23

Le soleil inverse sa polarité magnétique à chaque cycle solaire et les tâches du nouveau cycle commencent à se former avant que celles du cycle précédent ne disparaissent complètement. Le cycle 23 avait démarré en mai 1996 pour atteindre son pic en avril 2000. Pour que le cycle 23 ait une durée proche de la moyenne (10,7 ans), le cycle 24 aurait dû commencer en janvier 2007.

Les premières tâches d'un nouveau cycle solaire apparaissent habituellement au-dessus de 20° de latitude à la surface du soleil. D'après les 2 derniers cycles, les premières tâches apparaissent 12 à 20 mois avant le début du nouveau cycle (détecté par une inversion de polarité magnétique des tâches).

Actuellement, à part quelques dipôles magnétiques qui ne créent pas de tâches, il n'y a pas eu de tâche solaire à polarité inversée au-dessus de 20° de latitude, à la date de cet article (mai 2007). Ce qui veut dire que le cycle solaire 24 n'arrive pas avant un an ou que les observations sont erronées.

Les cycles solaires puissants arrivent en général tôt et les cycles faibles tard. Si les observations concernant la relation entre les premières tâches solaires du nouveau cycle et le timing du minimum solaire sont correctes, le cycle solaire 23 va durer au moins 12 mois. Cela veut dire que plus le minimum du cycle 23 arrive tard, plus le cycle 24 risque d'être faible. Le cycle solaire 4, qui précéda le Minimum de Dalton était long de 13,6 années.

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Figure 4 : prédiction du cycle 24

Vous pouvez vérifier tous les jours ma prédiction d'un refroidissement imminent. Vous pouvez faire cela grâces aux amateurs radio enthousiastes. Ils ont besoin d'un soleil actif avec beaucoup de vent solaire pour avoir de longues distances de propagation. Un bon site de radio-amateurs est www.solar24.com qui met à jour ses données toutes les 6 minutes.

D'après mes calculs, une hausse de 1 ppm de CO2 atmosphérique entraîne une hausse de 1 millième de °C. Par conséquent, cela prend juste 2 jours de retard dans le démarrage du cycle 24 pour compenser la hausse de température provoquée par 1 an de hausse de CO2. A titre d'illustration, si le cycle 23 est de la même longueur que le cycle 4, cycle précédent le Minimum de Dalton, alors le minimum solaire ne sera pas atteint avant novembre 2010 et nous ne verrions pas de tâches solaires du cycle 24 avant novembre 2009.

Chaque jour de retard dans l'apparition des premières tâches du cycle solaire 24 signifie que le climat terrestre va être plus rude au cours des années 2010.

Chaque jour de retard dans l'apparition
des premières tâches du cycle solaire 24
signifie que le climat terrestre va être
plus rude au cours de la décennie 2010

Le graphique ci-dessus est très significatif. Il y a actuellement environ 24 prédictions publiées sur l'intensité du cycle 24. J'ai choisi 7 d'entre elles pour illustrer la plage des prédictions. Toutes ces prédictions sont faites par des chercheurs réputés. Le point important vient du fait que la prédiction la plus haute va correspondre à une température environ 2°C plus haute que la prédiction la plus basse.

Si la prédiction la plus basse se réalise, cela va avoir un impact négatif important sur la production de céréales au Canada par exemple et sur la production agricole des régions septentrionales. L'expérience du Minimum de Dalton a été des hivers plus longs et plus rudes. Et cet effet va nous toucher très bientôt.

Le graphique suivant est à la base des prédictions de Ken Schatten. Le ligne rouge est la force des champs magnétiques polaires (CMP)et la ligne bleue est la force des champs magnétiques toroïdaux (CMT, ceux qui forment les tâches). Pendant un cycle solaire, les CMP sont convertis en CMT et vice-versa. La ligne en noir représente la somme CMP+CMT, en baisse depuis le début des années 1990.
Cette tendance décroissante signifie qu'il y aura bien moins de force magnétique pour créer les tâches solaires donc le cycle 24 va être beaucoup plus faible que le cycle 23.

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Figure 5 : index de dynamo solaire 1975-2006

En combinant les températures des stations rurales aux Etats-Unis et la prédiction de température suite aux cycles solaires 24 et 25 faibles, ce graphique montre la baisse attendue jusqu'en 2030. La baisse de température va être aussi rapide que celle dans les années 1970 qui avait déclenché une panique pour un refroidissement global mais va durer plus longtemps.

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Figure 6 : Projection de température jusqu'en 2030

Source


124 réponses à “Le refroidissement global est en cours !”

  1. DM#96
    le pétrole qu’on brûle est une » goutte d’eau » a côté du kérogène qui lui a donné naissance 1/20 000; le cycle du carbone a donc varieé de facon equivalente à celui de nos jours, voire plus forte à certaine période de fabrication des roches mères ou d’intense activité volcanique des rides océaniques entre autre

  2. @ DM

    Pas du tout, je voulais simplement que tu cites ta source toi-même :

    « Part of the How to Talk to a Global Warming Skeptic guide) »

    Donc, DM qui nous le confirme lui-même, est avant tout un un alarmiste sectaire (dois-je ajouté dont la mission est de parasiter ce site ?)

    Je précise sectaire car l’info (tiré du livre « Collapse ») est complètement biaisé, hors contexte et fausse.

  3. @Curieux
    A quel jeu joue-tu ?
    Tu ne veux pas avouer que tu t’es trompé ?
    Si tu avais voulu tu aurais crié haut et fort que le lien que j’employais été du coté du GIEC.

    Le comble c’est d’utiliser le terme sectaire.
    C’est connu, la secte c’est l’autre.

  4. @Fritz
    Le kérogène, d’origine donc organique, fruit de l’absorption de CO2, donne le charbon, le gaz et le pétrole.
    Si dans 1 siècle, ou au pire 2 siècles, nous avons épuisé toutes les réserves, nous aurons épuisé ce qui a mis des millions d’années à se produire.
    D’où tires-tu les 1/20 000 ?

    Je suis toujours prêt à réviser mon jugement si je fais une erreur.

  5. Un texte de John L. Daly pour réfléchir :

    Les origines de la « crosse de hockey »
    Les cernes des arbres constituent l’indicateur principal de la « crosse de hockey », en particulier pour le début du deuxième millénaire. Ces cernes se forment seulement pendant la période de croissance et non pendant toute l’année. Ainsi, ils nous
    en disent peu, sinon rien, sur le climat annuel. Par exemple, en 2000, il y a eu au nord-est des Etats-Unis un hiver chaud et un printemps précoce, suivis d’un été et d’un automne inhabituellement frais. Comme les deux événements s’annulent en
    grande partie, l’année finira en assez bonne moyenne, mais les cernes enregistreront seulement l’été frais et donneront ainsi une impression complètement fausse de la température annuelle. Les cernes n’enregistrent même pas les températures nocturnes car la photosynthèse se produit seulement le jour. Cependant, les températures hivernales et nocturnes sont des composantes essentielles dans la notion de « température moyenne annuelle ».
    Tout ce qu’un cerne peut nous dire, c’est si les conditions microenvironnementales
    combinées pendant la période de croissance ont été favorables à la croissance de l’arbre ou non. En fait, les cernes sont influencés par de nombreux facteurs autres que la température, tels que les précipitations, l’ensoleillement, la nébulosité, les insectes nuisibles, la promiscuité, les feux de forêt, les substances nutritives, le gel et l’enneigement.
    Ainsi, les cernes ne constituent même pas un bon indicateur des températures journalières pour les quelques mois de la période de croissance. D’autres indicateurs, comme les isotopes contenus dans le corail, la glace, les minéraux et
    les sédiments, sont de loin supérieurs.
    Les arbres ne se développent que sur terre et donc ne peuvent rien nous apprendre sur le climat maritime. Or 71 % de la planète est recouverte par les océans, les mers et les lacs, et il est bien connu que les océans sont les principaux facteurs
    déterminants des conditions climatiques à travers le monde.
    En d’autres termes, on ne peut simplement pas décrire l’historique du climat sans prendre en compte les températures des hivers et des mois adjacents, celles des nuits ainsi que celles de la surface des océans.
    Les cernes, même soigneusement mesurés et examinés, ne peuvent fournir aucune information sur ces paramètres clés et constituent donc un marqueur sujet à caution, même en ce qui concerne les températures journalières terrestres en été.
    Un dernier point faible apparaît quand on étalonne les cernes de croissance avec les températures.
    Quelle température est exactement représentée par la mesure de la largeur
    ou la densité d’un cerne ? On peut seulement le déterminer en étalonnant les cernes récents avec les températures connues existant à l’époque. Or ceci est problématique
    car lorsque l’on parle de « températures connues », il peut s’agir d’une série de températures fortement contaminées par des îlots de chaleur ou d’autres erreurs locales. Si les températures étalonnées sont fausses, toute la reconstruction des températures par les cernes pour un passé lointain est alors compromise.

  6. @ DM

    Le kérogène, d’origine donc organique, fruit de l’absorption de CO2, donne le charbon, le gaz et le pétrole.
    Si dans 1 siècle, ou au pire 2 siècles, nous avons épuisé toutes les réserves…

    Pétrole ~150 ans
    Gaz ~150 ans
    Charbon ~350 ans

    c’est chiffes ne tiennent pas compte de l’exploitation des chistes bitumineux de loin les plus abondant.

    Mais

    Nucléaire 4ème génération dans 40 ans, reserve ~1000 ans (10 000 ans à la puissance installée actuelle) !
    Nucléaire fusion dans ~100 ans réserve illimité.

  7. @Curieux
    150 ans pour le pétrole, tu es optimiste.
    Il faut tenir compte de la consommation de la chine croissante.
    Et les chiffres de découverte de nouveaux gisement ne sont plus aussi nombreux que par le passé.

    Sinon, je ne joue pas, tu joues tout seul et tu t’es fourvoyé, ca arrive.

    @Abitbol
    Pour les cernes des arbres, on les utilisent également pour les datations.
    Cela veut-il dire que tu rejoins les créationnistes qui remettent en question cette méthode douteuse de datation ?
    Je ne pense pas.
    Et le GIEC est loin de se baser uniquement sur les cernes des arbres (heureusement !), il y a des satellites, des milliers de stations etc..

  8. Entre un texte ancien qui dit « on a eu des fraises en décembre » (je sais donc qu’il fait chaud pendant ce mois de décembre) et un cerne d’arbre de mille ans d’âge, un vieil arbre donc (sont où ces arbres d’ailleurs ?), j’ai choisi mon info…

  9. @Curieux
    Pour le chiste bitumeux, ok, c’est à prendre en compte : quelle part du kérogène au total ?
    Sinon pour l’avenir, le problème n’est pas la quantité de pétrole disponible (on peut en faire avec le charbon) mais plutot son prix.

  10. @ DM

    Population terrestre actuelle 6,5 Md, vers 2050, 9 Md et vers 2100 probablement entre 2 et 3 Md.

    Si tu réflechis (!) entre mon post 107 et celui-ci, compte tenu de la vitesse des progrès quanq aux consomations d’énergie et de matières premières, il restera beaucoup de tout à l’horizon 1,5 siècle.

  11. @ DM

    sources officielles avec augmentation des conso et de la population (mais sans la décroissance annoncé).

    population actuelle de la Terre, 6,5 Md, en 2050 ~9 MD, en 2100 entre 2 et 3 Md.
    Si tu réfléchis (!) entre mon post 107 et celui-ci, compte tenu de la vitesse des progrès en matière de consommation d’énergie et de matières premières, il restera, en 2100, beaucoup de tout.

  12. Les relevés des carottes de glace sont de bonnes indications sur le climat locale où ont été prélevé ces carottes ; le pôle sud et le pôle nord je crois.
    A moins que des carottages de glace soit possible au Sahara, dans les océans, enfin sur 90% seulement de la planète…

  13. #108 DM, je pense que l’irrandiance du soleil a collé avec la température pendant 75% de la durée de ta courbe voire 90% si on remonte au temps de Galillée où on a commencé à compter les tâches solaires, voire 90% si on prend la température satellite des 30 dernières années et que donc se focaliser sur les GES pour expliquer la température donnée par le réseau terrestre peu fiable, c’est faire fausse route.
    Sais tu que les 4 cycles solaires des 50 dernières années sont les plus intenses depuis 250 ans ?

  14. http://fr.wikipedia.org/wiki/P…..fficielles

    La fourchette la plus répandu (par les pétroliers eux-même..) est de 2020-2030 pour le pic pétrolier : ensuite ca ne pourra être que toujours plus cher.
    Enfin bon, c’est un autre débat, et pareillement il suffit de laisser le temps parler et mettre tout le monde d’accord.

  15. @MiniTAX
    Il ne s’agit pas de remettre en cause l’influence de l’activité solaire.
    Seulement sur les 30 dernières années il y a un sacré décalage : y aurait-il d’autres facteurs ? Genre effet de serre laugh

  16. DM #104
    Tu as tout à fait raison; les 1/20 000 viennent sans doute d’un des livres que je t’ai indiqué, sinon de mes cours de l’IFP, sinon tu calcule le volume des roches sédimentaires du globe, tu prends une teneur moyenne de C organique de 1/2% et tu compares au stock de charbon , pétrole et gaz; mais cela n’est-il pas sur le site de Janco; on y trouve tout pourtant

    Mais veux-tu soulever un problème d’énergie pour le futur, ou t’intéresses-tu à des réchauffements suite à l’augmentation du taux de CO2?

  17. @The Fritz
    Ok, je te fais confiance.
    Simplement, si on brule en 200 ans tout ce qui a été absorbé en quelques millions d’années, ca ne peut pas être naturel ou forcément tolérable par la nature.

  18. miniTAX #115

    Moi j’en étais resté à 0,6°C en un siècle, mais voilà qu’on les obtient en 30 ans et qu’on approche de 1°C en 1 siècle

    A faire figurer dans le livre des records ; comme marqué sur la figure( bon elle est pas très bonne)

  19. @ Dm
    sur #116 « ensuite ca ne pourra être que toujours plus cher  »
    Durant le premier choc pétrolier dans les années 74, le prix du pétrole a été multiplié par 3.
    Deux ans plus tard tout les pays de OPEP étaient endettés vis à vis de l’occident et la croissance n’a pas ralenti.
    Le prix des matières premières non transformés n’a aucune importance, même sur le court terme (seulement sur le très court terme en cas d’augmentation violente). Seule compte la valeur ajouté.

    sur #119 « ca ne peut pas être naturel ou forcément tolérable par la nature »
    si ça a été stocké (en dux ou trois centaine de millions d’années) c’est que cela y était avant !

  20. Bonjour,
    Pour ne pas pénaliser l’affichage, veuillez continuer la discussion ici.