Des nouvelles fraîches voire glaciales de l'hiver en cours :
- L'Afghanistan a eu son pire hiver de mémoire d'homme avec plus de 800 morts officiels selon un bilan encore partiel
- Hiver le plus sévère depuis 3 décennies au Tajikistan qui, selon l'ONU est sous la menace d'une grave crise humanitaire due au froid
- Température la plus froide pour un mois de Février jamais enregistrée à Mumbai (Bombay, Inde) et la plus froide depuis 45 ans (le précédent record se produisait pendant un mois de Janvier, le 22/01/62)
- Les 3 sources officielles de température globale (les 2 autres organismes CRU et NOAA n'ont pas encore communiqué leurs températures de pour Janvier) indiquent toutes une chute de température impressionnante en Janvier, même pour l'hémisphère Nord qui s'est réchauffé plus que l'hémisphère Sud (graphique fourni par J. Demesure).
Ces événements ne peuvent en aucun cas remettre en cause la réalité du changement climatique, par définition.
128 réponses à “Vagues de froid confirmant un changement climatique accéléré”
Votre graphe ne montre absolument rien : IL FAUT FAIRE DES MOYENNES… pfffff
@DM
« C’est plus ou moins vrai. Les capteurs fournissent plusieurs températures de brillance (BT), sur plusieurs fréquences et largeurs de leur spectre. Les restitutions ne s’appuient pas sur une seul température radiative. »
Cela dépend des capteurs. Dans tous les cas, je n’ai jamais dit que l’on mesurait dans une seule fréquence.
Dans une réponse précédente (voir #27), j’ai même parlé de la méthode du split-window pour corriger des effets atmosphériques, ce qui nécessite deux fréquences distinctes (et ne marche que sur les surfaces en eau dont on connait l’émissivité ( = 1)
C’est complètement faux.
La tu t’avance…
Pour l’océan: en utilisant les valeurs du vent, on simule les émissivités plutôt correctement.
Pas tout à fait. L’émissivité de l’eau dans les bandes de fréquences utilisées est connue, et sans correction, on peut obtenir une précision de 1° à 2°
Ce que tu corrige avec les valeurs de vent (il vaudrait d’ailleurs mieux utiliser la hauteur des vagues…) c’est la non-lambertianité de l’émission, due à la rugosité provoquée par les vagues… c’est ce qu’on appelle dans notre jargon la « bi-directionnalité »
Pour la terre: SSMI (entre autres) a déjà fourni les cartes des émissivités sur certaines fréquences.
Dans des bandes de fréquences qui n’ont rien à voir avec le thermique (SSMI capte les micro-ondes passives dans les fréquences 19 à 85 GHz)…. donc… rien à voir avec le schmillblick…
Pour mémoire, les fréquence terrestres thermiques peu contaminées (par le solaire ou par l’atmosphère) sont dans les bandes 10 à 15 GHz
On arrive à avoir des cartes d’émissivité pour différentes tranches d’atmosphère…. mais pas pour le sol.
D’autant plus que l’émissivité du sol dépend non seulement de la nature du substrat, mais aussi de son humidité, du couvert végétal (et de son état), etc…. et varie donc suivant la saison.
…et son profil bi-directionnel dépend de la rugosité, et donc aussi de l’état de la végétation.
On ne peut donc pas par nature obtenir une carte d’émissivité (sauf localement et de façon instantanée), elle dépend de plein de facteurs dont la plupart varient temporellement.
SI ton amis à trouvé le graal (un moyen de déterminer l’émissivité du sol à un endroit et une date donnée)… alors qu’il publie au plus vite. Je connais des tas de chercheurs qui s’y cassent les dents depuis des années et qui le remercieraient chaudement….
Pour le moment, on peut bien sur (comme toujours) faire des hypothèses simplificatrices, utiliser de nombreuses fréquences différentes, faire des moyennes temporelles et spatiales, utiliser des climatologies, etc…. il reste que tu ne pourra pas obtenir une valeur de température avec une précision meilleure que 2° à 5° suivant l’endroit du globe (dans des zones désertiques, on peut obtenir de pas trop mauvais résultats…. sur les zones très végétalisées… autant lancer des dès et consulter les augures…)
Le vent modifie l’émissivité « perçue » par le capteur => on corrige cette valeur. On est donc d’accord.
Comme toutes les restitutions, tout est affaire de regroupements des données. Par le biais d’un réseau de neurones ou d’un système expert utilisant les BTs sur plusieurs fréquences, les émissivités en MW sont exploitables pour la restitution de données à 2m. Même si c’est loin d’être la panacée.
Je m’abstiendrais de quantifier la précision sur la t°, ce n’est pas mon boulot 😮
Encore une fois, on se contente des émissivités déjà connues, même s’ils ne sont pas pile dans la gamme de fréquences voulue. Donc zone végétale ou desert, l’émissivité utilisée sera correcte (du moins sur la résolution restituée).
Ah oui, c’est vachement rigoureux sur le plan instrumentation & mesures les réseaux de neurones, j’en connais même qui ont essayé de reconnaître un avion d’un oiseau à partir d’un seul pixel du capteur d’image. Tu parles d’un argument 😈
#103
« Encore une fois, on se contente des émissivités déjà connues, même s’ils ne sont pas pile dans la gamme de fréquences voulue. Donc zone végétale ou desert, l’émissivité utilisée sera correcte (du moins sur la résolution restituée) »
Correcte avec quelle précision? quid de la variabilité temporelle de l’humidité et de la rugosité? quid de la bi-directionnalité?
Tu arrive à reconstruire une distribution représentative à la fois en incidence et en temporel?
Tu a les références d’une solide validation expérimentale ? (et pas sur un timbre-poste stp… )
Franchement, je demande à voir….
Dans tous les cas, cela ne règlerai pas partout le problème (la couverture satellitaire n’est pas identique partout, surtout en ce qui concerne l’échantillonnage temporel…. ).
Pour le moment, ni les courbes globales, ni les modèles climatiques n’intègrent des valeurs de températures sol issues de mesures satellitaires.
@105
Non, il n’en a pas. Il s’est contenté de me montrer (sur un forum) un vague papier qui dit qu’on a essayé de reconstituer la température sol mais quand on regarde de près, l’incertitude est de plusieurs °C donc c’est encore pire que ce que donne le réseau de surface et en tout cas totalement inutilisable pour un suivi climatologique.
Ok
Tiens, en me relisant, j’ai écris une énorme connerie au post #102… comme quoi, quand on écrit vite et qu’on ne se relit pas…
Si quelqun lit attentivement et la trouve, il aura le droit de me coller une mite… 😉
#107
Au poste #102, tu as écrit:
La tu t’avanceS.
Il manquait un S.
Alors la Laurent, tu nous déçois! 😉
@107
L’émission thermique terrestre ne serait elle pas caractérisée par sa longueur d’onde plutôt que par sa fréquence ?
Bien vu charles….. (Aye… ça fait mal…. 😉 )
me suis emmêlé les pinceaux avec les longueurs d’ondes et les fréquences. entre 10 et 15 microns ça fait entre 20 et 30 THz… on est loin du GHz
.. ce qui fait encore plus frémir en ce qui concerne l’émissivité relative…
je mérite une double paire de baffes… désolé… ;(
@110
Mon fils, vous avez pêché contre Gaïa.
Comme pénitence, vous réciterez l’ode à la lune que vous trouverez ici :
http://templegaia.e-monsite.co…..36321.html
Oui, oui, je sais, ça fait mal, mais c’est une pénitence, hein, alors ça ne peut pas faire du bien ! 😉
Je déteste la malhonnêteté intellectuelle.
Donc, @ coco l’escroc et qui aime ça, pfff…
D’abord, et sur le même graphe, les deux courbes CO2 et T° non moyennées (of course…).
Maintenant regarder ce que fait notre fumeur de moquette post #84 :
première opération, lisser les 2 courbes pour que le lecteur ne puissent pas les comprendre en détail et donc les comparer. Ça c’est l’opération moyenne.
Essayez avec 12 mois et la courbe du CO2 est déjà lisse.
Deuxième opération, le CO2 étant en augmentation constante, pour les T°, il choisi une période de départ plutôt froide : 1960 pour avoir une pente sensible des T°.
Conclusion de la bidouille, on à 2 quasi parallèles, c’est corrélé et ça ce voit !
Si l’on se reporte au courbe non bidouillées qu’observe-t-on ?
1/ une variation cyclique régulière annuelle du CO2 avec 2 creux et 2 pics. L’activité humaine, elle est quasi constante sur l’année. Donc, conclure que CO2 = RC anthropique devrait laisser… sceptique pour le moins et devrait éviter de sauter aux conclusions sans une solide démonstration étayée par de solides observations. Il est si facile de tricher, hein coco ?
2/ La variation des T° est quasi fractale tandis que celle du CO2 est périodique régulière sur une pente constante. Voir une corrélation la dedans tient de la foi !
Et conclure que dans ce cas, corrélation = preuve, tient de la mauvaise foi !
Escroquerie vous conviens-t-il ?
Cher ami curieux,
comme je l’expliquais dans lesdits posts, en climatologie seules des tendances pluriannuelles ont un sens. C’est pourquoi je me suis permis de faire une moyenne à 15 ans (le minimum habituel étant de 20 ans). Vous pouvez faire la même chose avec 5 ans ou 12 mois de moyenne, ça marche tout aussi bien.
Si je choisis 1960 comme date de départ, c’est tout simplement que c’est à ce moment là que démarrent les observations de CO2 de cette base de données (vous pouvez vérifier).
Donc voilà : en commençant là où les mesures commencent et en faisant une moyenne (même sur 5 ans – malgré que ce soit douteux), la corrélation est frappante.
Mouaif… Vous devriez un peu vous renseigner. Il s’agit de l’hiver et de l’été ici. L’hémisphère nord et l’hémisphère sud ne produisent pas la même quantité de CO2.
Fractal ? Vous voulez dire que la série temporelle a une dimension non-entière ? Non, ça ne relève pas de la foi mais de stats. Il suffit de calculer le coeff de corrélation à temps égaux et tout devient clair. Les fluctuations autour de la rampe croissante sont attribuables à la PDO et aux cycles solaires.
Tiens, notre fumeur de moquette fait toujours dans le blabla.
Curieux, votre sens de la répartie est hallucinant. La façon dont vous contrez mas arguments, c’est beau, plein de finesse… Mon « blabla » n’est rien d’autre que ce que n’importe qui sait déjà… Même les sceptiques !
Et encore blabla, ou devrais-je ajouter, blablabla ?
@cocaa
Les fluctuations autour de la rampe croissante sont attribuables à la PDO et aux cycles solaires.
Cela reste à prouver formellement, mais c’est fort possible.
Pour le reste, ce n’est pas parce qu’en lissant à mort le signal (en enlevant la partie d’information qui d’après vous dépend de la PDO et des cycles solaires) que l’information résiduelle (la « rampe »… que chez moi et les climatologues on appelle la pente ou la tendance à long terme) vous avez établi une relation de cause à effet.
Plus on filtre, et meilleure la corrélation est… c’est aussi de la stat de base… à l’extrème, on obtiens 2 droites, dont la corrélation linéaire (que vous persistez à appeler « corrélation à temps égaux », ce qui vous donne de l’originalité, mais ne vous rend pas plus perspicace)…. est égale à 1.
… ce qui ne démontre toujours rien…
Que vous le vouliez ou non, corrélation n’est pas synonyme de causalité….. même si je pense qu’effectivement il y a une relation de cause à effet… les température des océans augmentant, il y a nécessairement plus de CO2 dégazé et moins dissout, donc au total une augmentation de CO2 dans l’atmosphère.
(ce qui tombe à peu prêt sous le sens, mais qui ne peut pas être plus prouvé que l’inverse…. )
Alors c’est sur, plus vous filtrez les courbes par moyenne, plus vous leur enlevez de l’information…. et plus elles se ressembleront.
Vous venez de découvrir ce que découvre très vite tout statisticien débutant…. que le compromis à trouver entre le filtrage du « bruit » et la perte d’information est un compromis difficile.
OK, laurent, mais qu’est-ce qui provoque l’augmentation initiale de T ? Et pourquoi observe-ton une acidification des surfaces en pas mal d’endroits de la planète, alors que l’eau est censée contenir moins de CO2 ?
Et celle-ci n’induit-elle pas aussi une augmentation importante de l’évaporation d’eau, qui est un GES ? L’aspect autocatalytique entre T-concentration de GES dans l’atmopshère a été montré dans l’article de Nature.
@cocaa
Ahhh… on tombe sur le paradoxe de la poule et de l’oeuf ? 😉
Je ne connais pas la raison de la tendance à long terme sur les températures…. mais il y a pas mal de candidats possibles…. et l’activité solaire pourrait en être un bon.
En ce qui concerne l’acidification locale en certains endroit de la planête, elle est tout simplement due à des disparités de températures de l’eau.
Bien entendu que l’augmentation de température de l’eau induit une évaporation. Et que le contenu en vapeur d’eau augmente du coup (si en parallèle la condensation n’augmente pas trop…)
C’est très justement ce qui m’a convaincu il y a un certain temps déjà que l’augmentation de concentration de gaz à « effet de serre » ne devait pas avoir d’effets important sur la température moyenne…. car sinon on arrive nécessairement au « runaway effect » si cher à Hansen… et la terre aurait du se transformer il y a très longtemps déjà, soit en fournaise Vénusienne, soit en boule de glace.
le runaway effect est tout relatif… Mais une augmentation d’1 degré devrait être suffisante pour faire chier pas mal de monde déjà !
Concernant le CO2 : comment expliquez-vous que les océans le dégazent alors qu’ils en absorbent plus qu’ils n’en émettent à l’heure actuelle ?
Tout simplement parce que le dégazage et l’absorption dépende aussi de la tension de surface en CO2.
Si la tension de surface en CO2 est plus importante (avec les rejets anthropiques), alors le dégazage des eaux chaude diminue et l’absorption des eaux froides augmente.
Oui, donc la pression de CO2 n’augmente pas à cause du dégazage mais à cause de sources anthropiques…
@ coco
lit, la TENSION de surface.
Houille, houille, houille, le niveau culturel de notre tour à tour ingénieur, chercheur, lettré, coco national !
mon cher ami curieux. La tension de surface, ou encore tension superficielle, n’a RIEN à voir là-dedans, ou alors c’est juste que vous ne savez pas ce que c’est. Laurent voullait parler de la pression en surface c’est tout.
Non cocaa…
Je parlais bien de tension de surface.
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit stp… 😉
Alors c’est pire que ce que je pensais… La tension de surface d’un gaz ? Et c’est moi le fumeur de moquette ? Allez faire un tour sur Wikipedia…
Je vous rappelle que la tension de surface est définie comme la dérivée de l’énergie libre en excès de l’interface par rapport à l’aire. La tension de surface est donc définie par rapport à une interface entre deux phases. « la tension de surface du CO2 » n’a donc pas de sens… Vous devez confondre avec la pression de vapeur
# 126
non la tension de surface en CO2.
Excellente idée, mais il faut lire.
C’est pas possible une telle mauvaise foi… Car si vous allez effectivement lire vous trouverez comme première phrase
et wiki en français
alors la tension de surface d’un gaz, bof…